L'athéisme est-il un dogme ?
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L'athéisme est-il un dogme ?
Re: L'athéisme est-il un dogme ?
Et quand la dite religion n'est qu'une idéologie politico-religieuse ?
Et qu'elle ne génère non des croyants, mais des fanatiques.
Peut-on encore parler de foi ?
Et qu'elle ne génère non des croyants, mais des fanatiques.
Peut-on encore parler de foi ?
Nelson- Grand Maitre Suprême
- Messages : 6859
Date d'inscription : 25/04/2011
Re: L'athéisme est-il un dogme ?
Je ne l'ai jamais prétendu; relis ma phrase.Guizmo a écrit:Aucune religion ne génère que des fanatismes.
Il n'est pas question de toutes les religion.
Nelson- Grand Maitre Suprême
- Messages : 6859
Date d'inscription : 25/04/2011
Localisation : Hic et nunc
Re: L'athéisme est-il un dogme ?
Guizmo ne parle pas de toutes les religions, il dit qu'aucune n'engendre que des fanatiques.
Et je considère, pour ma part, qu'il a raison.
Et je considère, pour ma part, qu'il a raison.
Claude St Malo- Grand Initié
- Messages : 4592
Date d'inscription : 21/09/2012
Re: L'athéisme est-il un dogme ?
Curieux comme après 3 pages de discussion, personne ne se soucie de définir l'athéisme avant d'en dégager la nature dogmatique ou non !
Car enfin, l'athéisme, comme son nom l'indique, est une absence de dieu plus qu'une négation. Mais de quelle absence parle-t-on ? Du principe de causalité, du principe divin ou du principe du dieu social des religions ? Ca n'est pas du tout la même chose !
Dans le cas du dieu social des religions, à savoir les divinités qui sont l'objet d'un culte, force est de constater qu'ils se succèdent sur terre et parmi les peuples et que ce principe religieux nait, vit et meurt. Zeus a disparu ainsi que Baal, remplacés par d'autres divinités dont le rôle social concourt davantage à l'ordre des sociétés humaines qu'à celui de l'univers. L'humanité se répartit aujourd'hui en plusieurs milliers de religions, pas une, pas deux, pas trois. Ce sont au total, au 21ème siècle, des milliers de dieux qui sont priés, adorés et dont l'existence est attestée par tous leurs croyants. Depuis l'origine de l'humanité, ce sont des dizaines de milliers de dieux, voire des millions de dieux qui sont sensés chacun avoir créé l'univers. Incontestablement c'est trop et si tant de dieux prétendent au titre de créateurs de l'univers, c'est qu'il est plus vraisemblable qu'aucun n'y a pris part ! Nous serions tentés de réserver notre attention sur ce dieu que nous côtoyons aujourd'hui : le dieu d'Abraham. Mais, en raison, il ne mérite pas davantage d'intérêt que Teutatès ou Tor. Dans 2000 ans, il y a fort à parier que Yahvé/Dieu/Allah sera rangé au rang des antiquités pittoresques comme ses prédécesseurs.
Dans ce contexte, l'athée est celui qui constate seulement cet état de fait : la succession historique de superstitions sociales dont les derniers avatars n'ont pas plus de validité que les premières divinités de Cro Magnon. Aussi l'athéisme qui affirme que les dieux des religions n'existent pas n'émet pas une croyance mais une certitude au regard de l'abondant cimetière des dieux morts.
Autre chose est le principe divin. Il s'agit d'un concept qui ne s'identifie pas à une religion donnée et qui suppose qu'une volonté préside à la création et à l'ordre de l'univers. Il ne s'agit plus ici de superstition, de prières et de culte, il s'agit de penser la création et la marche du monde selon une volonté préexistante. Être Suprême ou Grand Architecte lorsqu'il est personnifié ou déterminisme immatériel et volontaire. Le problème de ce concept est qu'il est né du principe précédent, sa source est dans l'élargissement du concept de dieu. Des hommes ayant admis que les dieux n'étaient qu'une succession de superstitions ont voulu sauver malgré tout la fonction divine à défaut de pouvoir sauver la personne du dieu lui-même. C'est le déisme immanent qui s'oppose à la transcendance déiste. Ici, l'athée est davantage en difficulté puisque la matérialité d'un dieu n'est plus nécessaire à l'explication des causes première voulues par dieu. Mais, dès lors que le déisme s'appuie pour l'élargir sur le concept initial du dieu social, il est aisé de dénier toute validité à un concept dont le postulat de départ est déjà invalidé. Là encore, l'athée ne porte qu'un constat d'invalidité rationnelle de la proposition sans y substituer un autre dogme.
Encore autre chose est le principe de causalité. Il ne s'agit plus de dieu social ni de fonction divine volontaire. Il s'agit de l'élargissement du principe physique de causalité, sans volonté délibérée, sans plan créateur. L'aspect le plus populaire en est le Big Bang, en tant qu'hypothèse de la création de l'univers suivie des lois physiques qui organisent la matière. L'ignorance humaine est encore très vaste à ce sujet et le constat de cette ignorance préside à cette manière de penser : il y aurait une cause à l'univers puisque rien n'existe sans cause mais nous ignorons laquelle. Ici, l'on voit bien que l'athée n'est pas convoqué : il ne s'agit plus ici de penser un dieu social, ni même une fonction divine créatrice, il s'agit de constater l'ignorance humaine.
On voit bien dès lors qu'à aucune étape de la définition de l'athéisme, selon les degrés de croyances, il ne peut être question de dogme dans l'athéisme. Dans un cas, l'athée constate, entre autres, la quantité innombrable de dieux qui naissent, vivent et meurent dans les sociétés humaines et l'invalidité subséquente des dogmes religieux qui se veulent éternels mais qui, en pratique, naissent, vivent et meurent, dans l'autre cas, l'athée constate que l'on tente d'extraire la fonction divine du dieu social invalidé, dans le dernier cas l'athéisme est hors sujet.
Car enfin, l'athéisme, comme son nom l'indique, est une absence de dieu plus qu'une négation. Mais de quelle absence parle-t-on ? Du principe de causalité, du principe divin ou du principe du dieu social des religions ? Ca n'est pas du tout la même chose !
Dans le cas du dieu social des religions, à savoir les divinités qui sont l'objet d'un culte, force est de constater qu'ils se succèdent sur terre et parmi les peuples et que ce principe religieux nait, vit et meurt. Zeus a disparu ainsi que Baal, remplacés par d'autres divinités dont le rôle social concourt davantage à l'ordre des sociétés humaines qu'à celui de l'univers. L'humanité se répartit aujourd'hui en plusieurs milliers de religions, pas une, pas deux, pas trois. Ce sont au total, au 21ème siècle, des milliers de dieux qui sont priés, adorés et dont l'existence est attestée par tous leurs croyants. Depuis l'origine de l'humanité, ce sont des dizaines de milliers de dieux, voire des millions de dieux qui sont sensés chacun avoir créé l'univers. Incontestablement c'est trop et si tant de dieux prétendent au titre de créateurs de l'univers, c'est qu'il est plus vraisemblable qu'aucun n'y a pris part ! Nous serions tentés de réserver notre attention sur ce dieu que nous côtoyons aujourd'hui : le dieu d'Abraham. Mais, en raison, il ne mérite pas davantage d'intérêt que Teutatès ou Tor. Dans 2000 ans, il y a fort à parier que Yahvé/Dieu/Allah sera rangé au rang des antiquités pittoresques comme ses prédécesseurs.
Dans ce contexte, l'athée est celui qui constate seulement cet état de fait : la succession historique de superstitions sociales dont les derniers avatars n'ont pas plus de validité que les premières divinités de Cro Magnon. Aussi l'athéisme qui affirme que les dieux des religions n'existent pas n'émet pas une croyance mais une certitude au regard de l'abondant cimetière des dieux morts.
Autre chose est le principe divin. Il s'agit d'un concept qui ne s'identifie pas à une religion donnée et qui suppose qu'une volonté préside à la création et à l'ordre de l'univers. Il ne s'agit plus ici de superstition, de prières et de culte, il s'agit de penser la création et la marche du monde selon une volonté préexistante. Être Suprême ou Grand Architecte lorsqu'il est personnifié ou déterminisme immatériel et volontaire. Le problème de ce concept est qu'il est né du principe précédent, sa source est dans l'élargissement du concept de dieu. Des hommes ayant admis que les dieux n'étaient qu'une succession de superstitions ont voulu sauver malgré tout la fonction divine à défaut de pouvoir sauver la personne du dieu lui-même. C'est le déisme immanent qui s'oppose à la transcendance déiste. Ici, l'athée est davantage en difficulté puisque la matérialité d'un dieu n'est plus nécessaire à l'explication des causes première voulues par dieu. Mais, dès lors que le déisme s'appuie pour l'élargir sur le concept initial du dieu social, il est aisé de dénier toute validité à un concept dont le postulat de départ est déjà invalidé. Là encore, l'athée ne porte qu'un constat d'invalidité rationnelle de la proposition sans y substituer un autre dogme.
Encore autre chose est le principe de causalité. Il ne s'agit plus de dieu social ni de fonction divine volontaire. Il s'agit de l'élargissement du principe physique de causalité, sans volonté délibérée, sans plan créateur. L'aspect le plus populaire en est le Big Bang, en tant qu'hypothèse de la création de l'univers suivie des lois physiques qui organisent la matière. L'ignorance humaine est encore très vaste à ce sujet et le constat de cette ignorance préside à cette manière de penser : il y aurait une cause à l'univers puisque rien n'existe sans cause mais nous ignorons laquelle. Ici, l'on voit bien que l'athée n'est pas convoqué : il ne s'agit plus ici de penser un dieu social, ni même une fonction divine créatrice, il s'agit de constater l'ignorance humaine.
On voit bien dès lors qu'à aucune étape de la définition de l'athéisme, selon les degrés de croyances, il ne peut être question de dogme dans l'athéisme. Dans un cas, l'athée constate, entre autres, la quantité innombrable de dieux qui naissent, vivent et meurent dans les sociétés humaines et l'invalidité subséquente des dogmes religieux qui se veulent éternels mais qui, en pratique, naissent, vivent et meurent, dans l'autre cas, l'athée constate que l'on tente d'extraire la fonction divine du dieu social invalidé, dans le dernier cas l'athéisme est hors sujet.
Jean-Dominique- Petit Sage
- Messages : 457
Date d'inscription : 09/05/2011
Re: L'athéisme est-il un dogme ?
Comme d'habitude, Jean-Dominique a bien cerné le problème.
Nelson- Grand Maitre Suprême
- Messages : 6859
Date d'inscription : 25/04/2011
Localisation : Hic et nunc
Re: L'athéisme est-il un dogme ?
Le texte de Jean Dominique est clair et présente bien les trois principes :principe de causalité, principe divin et principe du dieu social des religions.
Je me pose, personnellement, et depuis pas mal de temps une question.
Un principe créateur implique-t-il qu'existe une volonté de création ?
Ne peut-on pas imaginer que ce principe créateur et le principe de causalité dont parle Jean Dominique, se rejoignent, sans qu'il soit besoin de faire intervenir une volonté, ou une intelligence, préalable ?
Je me pose, personnellement, et depuis pas mal de temps une question.
Un principe créateur implique-t-il qu'existe une volonté de création ?
Ne peut-on pas imaginer que ce principe créateur et le principe de causalité dont parle Jean Dominique, se rejoignent, sans qu'il soit besoin de faire intervenir une volonté, ou une intelligence, préalable ?
Claude St Malo- Grand Initié
- Messages : 4592
Date d'inscription : 21/09/2012
Re: L'athéisme est-il un dogme ?
C'est pas faux, Claude.
Une explication rationnelle de l'univers ?
Une explication rationnelle de l'univers ?
Nelson- Grand Maitre Suprême
- Messages : 6859
Date d'inscription : 25/04/2011
Localisation : Hic et nunc
Re: L'athéisme est-il un dogme ?
En écoutant une émission, je crois qu'il est utile de donner cette définition de l'athéisme de nos amis de l'association des athées de Belgique
Un athée est une personne qui estime/pense/affirme que les Dieux (monothéiste ou non) sont des inventions humaines.
Cette définition très simple et au final très positive, on ne nie plus rien, on ne dit pas "Dieu n'existe pas", on dit "pour vous Dieu existe puisque vous l'avez inventé".
Moi ça me va !
Un athée est une personne qui estime/pense/affirme que les Dieux (monothéiste ou non) sont des inventions humaines.
Cette définition très simple et au final très positive, on ne nie plus rien, on ne dit pas "Dieu n'existe pas", on dit "pour vous Dieu existe puisque vous l'avez inventé".
Moi ça me va !
Isidor- Sage Confirmé
- Messages : 848
Date d'inscription : 28/02/2012
Localisation : Dernier satellite d'Alpha du Centaure
Re: L'athéisme est-il un dogme ?
J'adhère à cette définition.
Nelson- Grand Maitre Suprême
- Messages : 6859
Date d'inscription : 25/04/2011
Localisation : Hic et nunc
Re: L'athéisme est-il un dogme ?
Je repondrai par l'affirmative aux questions de claude si l'on considère le princinpe comme le germe de tous les plans, le point d'orgine qui detient toute les potentialités de la manifestation. Pour reprendre la symbolique maçonnique, c'est le grand architecte parce qu'il a en lui tous les tracés, toutes les exquisses, qui se dévoilent selon notre niveau de conscience, ou notre avancement sur le chemin de la connaissance.Il s'agit donc d'un principe createur superieur, car notre entendement ne peut aprehender la totalité des plans, et il s'agit aussi du principe de causalité car il est à l'origine de toute manifestation.
odyseus- Maitre Philosophe
- Messages : 1750
Date d'inscription : 10/10/2011
Age : 52
Localisation : Marseille
Re: L'athéisme est-il un dogme ?
Moi, ça me va aussi.
Pour moi, être athée, c'est être sans dieu ( préfixe a, privatif )
Je ne nie pas l'existence de Dieu.
Dieu est tout simplement un concept que je ne comprends pas, je vis donc ( très bien, merci ) sans.
Je ne nie pas plus l'existence de Dieu que celle de la Grande Citrouille ou de la grande licorne rose dont parlait je ne sais plus qui ici.
Pour moi, être athée, c'est être sans dieu ( préfixe a, privatif )
Je ne nie pas l'existence de Dieu.
Dieu est tout simplement un concept que je ne comprends pas, je vis donc ( très bien, merci ) sans.
Je ne nie pas plus l'existence de Dieu que celle de la Grande Citrouille ou de la grande licorne rose dont parlait je ne sais plus qui ici.
Claude St Malo- Grand Initié
- Messages : 4592
Date d'inscription : 21/09/2012
Re: L'athéisme est-il un dogme ?
Message pour les admins: j'ai fait une fausse manip et j'ai clos le sondage. Serait il possible de le réouvrir et d'effacer ce message ensuite ?
Isidor- Sage Confirmé
- Messages : 848
Date d'inscription : 28/02/2012
Localisation : Dernier satellite d'Alpha du Centaure
Re: L'athéisme est-il un dogme ?
Ma modeste et rapide contribution :
Si un dogme est une vérité absolue, bref une certitude alors oui l'athéisme est un dogme.
Je sais que dieu n'existe pas car c'est une construction mentale collective engendrée par la peur de l'inconnu, de mourir (Russel).
Les religions offrent un cadre à cette croyance et créent du lien communautaire. Elles sont elles-même des dogmes car elles engendrent des certitudes perçues par les athées comme des superstitions.
Si un dogme est une vérité absolue, bref une certitude alors oui l'athéisme est un dogme.
Je sais que dieu n'existe pas car c'est une construction mentale collective engendrée par la peur de l'inconnu, de mourir (Russel).
Les religions offrent un cadre à cette croyance et créent du lien communautaire. Elles sont elles-même des dogmes car elles engendrent des certitudes perçues par les athées comme des superstitions.
Fredmontaigne- Nouveau né
- Messages : 6
Date d'inscription : 21/10/2013
Localisation : Lyon
Re: L'athéisme est-il un dogme ?
j'ai une question subitement: Croire, est ce pour autant être dogmatique?
odyseus- Maitre Philosophe
- Messages : 1750
Date d'inscription : 10/10/2011
Age : 52
Localisation : Marseille
Re: L'athéisme est-il un dogme ?
Oui, fatalement, Odysseus. Si tu crois à quelque chose que personne n'a pu prouver, tu crées, de ce même fait, un dogme. Sorte de "conviction intime" comme en connaissent les Juges d'Instruction, et qui conduit aux mécomptes que tu sais. Le croyant est inévitablement dogmatique.
Ergo, le croyant qui se proclame adogmatique est inévitablement...athée !
Ergo, le croyant qui se proclame adogmatique est inévitablement...athée !
Dernière édition par Herodote le Mer 23 Oct - 14:06, édité 1 fois
Re: L'athéisme est-il un dogme ?
Voici un nouveau syllogisme :
- Tout croyant est forcément dogmatique.
- Moi, Dino, je suis croyante.
- Donc je suis dogmatique.
Il va falloir que je révèle cette vérité à la Loge.
- Tout croyant est forcément dogmatique.
- Moi, Dino, je suis croyante.
- Donc je suis dogmatique.
Il va falloir que je révèle cette vérité à la Loge.
Dinosaure- Nouveau né
- Messages : 95
Date d'inscription : 11/10/2013
Localisation : Le Grand Sud
Re: L'athéisme est-il un dogme ?
Tu es mal partie, Dino !
Nelson- Grand Maitre Suprême
- Messages : 6859
Date d'inscription : 25/04/2011
Localisation : Hic et nunc
Re: L'athéisme est-il un dogme ?
Tu crois qu'ils vont me brûler sur le bucher de l'athéisme ?
Dinosaure- Nouveau né
- Messages : 95
Date d'inscription : 11/10/2013
Localisation : Le Grand Sud
Re: L'athéisme est-il un dogme ?
Tu es mieux placée que moi pour en juger
Nelson- Grand Maitre Suprême
- Messages : 6859
Date d'inscription : 25/04/2011
Localisation : Hic et nunc
Re: L'athéisme est-il un dogme ?
Je ne crois pas que tout les croyants soient dogmatiques. Mais peut être faut pas trop les emmerder avec ça non plus. Croire n'est une tare que lorsqu'on se sent supérieure parce qu'on est croyant, tout pareil que les non-croyants qui se croient plus libre ou meilleur que les croyants.
Isidor- Sage Confirmé
- Messages : 848
Date d'inscription : 28/02/2012
Localisation : Dernier satellite d'Alpha du Centaure
Re: L'athéisme est-il un dogme ?
Mais oui ! Le respect de l'autre est élémentaire à la bonne entente.
Nelson- Grand Maitre Suprême
- Messages : 6859
Date d'inscription : 25/04/2011
Localisation : Hic et nunc
Re: L'athéisme est-il un dogme ?
Voilà des paroles qui me rassurent, Encrenoire et Nelson.
En fait, le dogmatisme me semble être un mode de pensée et un état d'être qui n'a rien à voir avec le fait d'être croyant ou athée.
En fait, le dogmatisme me semble être un mode de pensée et un état d'être qui n'a rien à voir avec le fait d'être croyant ou athée.
Dinosaure- Nouveau né
- Messages : 95
Date d'inscription : 11/10/2013
Localisation : Le Grand Sud
Re: L'athéisme est-il un dogme ?
J'ai jeté un coup d'oeil au Larousse des synonymes
Dogme renvoie à doctrine, cathéchisme
Doctrine à dogme (normal....) croyance.
Quand on passe à doctrinaire, ça renvoie à dogmatique, et à sectaire.
C'est donc bien le qualificatif d'un mode de pensée , d'une attitude de l'être, quel que soit le domaine auquel on l'applique.
Dogme renvoie à doctrine, cathéchisme
Doctrine à dogme (normal....) croyance.
Quand on passe à doctrinaire, ça renvoie à dogmatique, et à sectaire.
C'est donc bien le qualificatif d'un mode de pensée , d'une attitude de l'être, quel que soit le domaine auquel on l'applique.
Clio- Maitre Philosophe
- Messages : 1985
Date d'inscription : 04/10/2011
Age : 76
Localisation : Languedoc
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