Se plaindre ou pas ?

Oui, et il m'en coûte de devoir gérer ça car comme vous dites je suis plutôt "fleur bleue"...

A propos du fait de se plaindre, moi je fais partie de ces gens qui ne se plaignent que rarement, l'éducation sans doute, et surtout le fait de relativiser... Il y a toujours plus malheureux que soi, mais jamais plus heureux ! Parce que notre bonheur n'est pas dans le matérialisme, il est dans l'esprit selon moi. Certains ont suffisamment de confort pour se considérer comme heureux, et ils en veulent encore plus ! Le bonheur réside dans le strict nécessaire, et dans l'apprentissage de la joie d'être vivant et de pouvoir le rester; pourquoi se plaindre de ce que l'on ne possède pas lorsque l'essentiel est là ?

Guthrie a écrit:

Hérodote, d'après ce que je comprends - tu me reprendras si je me trompe - tu vois d'un mauvais oeil que les familles (lesquelles et dans quel pays ?) fassent trop d'enfants. Ensuite tu dis, je cite :

quand la paupérisation généralisée au bénéfice des mêmes sera parvenue à son apogée, il n'y aura plus pour les populations qu'à faire des gosses, puisque cest le seul don"du Ciel" qui ne soit pas payant (sur le moment).

C'est le point dans ton raisonnement que je comprends mal. Tu crois vraiment, étant donné que la vie va être de plus en plus dure pour nous tous, oui, nous, les mêmes, les esclaves, tu crois vraiment que ça nous incitera à faire plus d'enfants ? Je pense que c'est le contraire auquel on est en train d'assister. Les familles de 7/8 enfants, c'était vrai au temps d'avant. Aujourd'hui les couples ont 1,2 voiire 3 enfants et puis basta. Alors quand la paupérisation généralisée au bénéfice des mêmes sera parvenue à son apogée, je pense plutôt qu'on en fera plus qu'1 d'enfant, puisqu'il faudra justement pouvoir être en mesure de les faire vivre.

Vous n'avez visiblement jamais visité des immeubles HLM en banlieue, vous... Les familles de 6, 7, 8 personnes qui vivent dans un petit deux-pièces, il y en a des tonnes. Et je n'ai pas l'impression que la tendance va en s'inversant : la maternité est de plus en plus louée comme la voie à suivre pour sauver le monde (comprenez : payer les retraites), et si dans les années 70 on a considéré qu'une femme non-mère était une femme à part entière, les mentalités reculent à ce sujet.
Et puis le manque d'éducation fait beaucoup de mal à certaines familles pauvres... qui du coup ne prennent pas toujours en compte la dure réalité d'une famille nombreuse.

Olive1968 a écrit: Oui, et il m'en coûte de devoir gérer ça car comme vous dites je suis plutôt "fleur bleue"...

A propos du fait de se plaindre, moi je fais partie de ces gens qui ne se plaignent que rarement, l'éducation sans doute, et surtout le fait de relativiser... Il y a toujours plus malheureux que soi, mais jamais plus heureux ! Parce que notre bonheur n'est pas dans le matérialisme, il est dans l'esprit selon moi. Certains ont suffisamment de confort pour se considérer comme heureux, et ils en veulent encore plus ! Le bonheur réside dans le strict nécessaire, et dans l'apprentissage de la joie d'être vivant et de pouvoir le rester; pourquoi se plaindre de ce que l'on ne possède pas lorsque l'essentiel est là ?

Je suis définitivement opposé à cette philosophie, pour plusieurs raisons:

Déjà je ne suis pas dans la tête de l'autre, comment savoir si en lui assénant un fameux "y'a plus malheureux que toi" je ne vais pas peut-être l'agresser par le biais de sa souffrance si jamais il s'y est identifiée?

Et puis, il y'a ce qui concerne la "misère du monde", référence number one au bonheur pour nous autres "les bien portants". Des fois j'ai l'impression qu'on oublie l'impossible vérification de la souffrance des étiquetés "miséreux": Un paraplégique n'aurait-il pas la possibilité d'être heureux? Vous savez je crois que le handicap le plus invalidant est celui qui porte justement sur la capacité d'être heureux, de s'aimer, et cela peut aussi bien se retrouver chez des personnages haut placé et en bonne santé, que ce qu'on peut rencontrer de bonheur chez des classés "miséreux". Je ne supporte plus le discours si souvent resservi quand ça ne va pas, comme quoi il y'a toujours plus malheureux que soi! On parle de qui? de tous ceux qui ont une vie de traviolle? Allons savoir s'il n'y a pas quelques heureux chez ces gens là, et c'est tant mieux
On pourrait presque faire le sketch suivant: Un ministre aigri flanquant une mandale à un clochard parce que ce dernier aurait "osé", en affichant son bonheur, briser les "valeurs culturelles". Insoutenable pied de nez à l'ordre établi qui essaye de ne pas exploser sous son costume 3 pièces.


Sinon, je plussoie, je suis ok avec ce que j'ai mis en bleu Olive

Et Lux Lisdon a de bonnes raisons d'insister sur ce point, elle qui connait, comme moi, une femme qui s'est entendue reprocher de n'avoir pas d'enfant ! L'enfant "valeur morale", "avenir de la société" revient comme un hochet pour les plus défavorisés, encouragé par certaines formes d'extémisme sociologico-religieux. Il fallait dans le village de l'âge de bronze faire des tas de gosses (avec la mortalité qui en éclaicissait les rangs) pour parvenir à trouver des adultes chasseurs, aptes à casser les voisins pour s'emparer de leurs gibiers ou, après, de leurs terres de culture. C'est d'ailleurs ainsi qu'est né le capitalisme, confisqué par le premier qui fut roi et par sa cour.
On reconnait un quartier de logements sociaux, construit depuis dix ans, moins par la couleur de la peau que par la cargaison de marmaille qui court en tous sens et par l'apparition dans le quartier de belles grosses voitiures allemandes à vitres teintées, qui proviennent d'où ? Devinez. Les deux encadrent notre actuelle société.

Pris "au vol" ce sujet.............Pas bien compris !

Vous "parlez" de quoi là ?

Et pourtant c'est une réalité ishto, il existe forcément des personnes qui sont plus malheureuses que d'autres. Pour de multiples raisons, discutables et subjectives d'ailleurs, mais c'est ainsi...

Une personne peut trouver le bonheur dans n'importe quelle situation, c'est d'ailleurs ce que je résume dans mon ultime phrase. Tout le monde ne percevra pas les choses comme soi, et d'ailleurs lorsque tu dis qu'une personne handicapée peut trouver le bonheur c'est exact, évident, mais tu trouveras également des personnes handicapées qui vont mal vivre leur situation, en se basant sur un certain nombre de raisons. Tout cela est très subjectif, mais qu'il existe des gens plus malheureux et plus heureux que soi est une évidence ! Il faudrait que tout le monde comprenne que le bonheur n'est pas nécessairement dans ce que l'on possède, mais dans l'esprit; me semble t-il.

Voilà pourquoi je critique l'apport creux de cette philosophie! Elle me fait plutôt penser à celui qui d'un geste de la main voudrait en découdre rapidement avec la souffrance manifestée de son interlocuteur. Que cela marche pour soi, c'est une chose, chose qui n'en conserve pas moins la saveur d'une pensée magique. Il me semble seulement déplacé d'espérer que cette "pensée" marche pour la majorité des gens. Mieux vaut alors espérer directement la fin de leur souffrance, non? Et pour qui veut de l'action, alors il y'a le cas par cas, et ça ne se brosse pas d'un revers d' "Il y'a plus malheureux que soi". Je ne suis pas désolé de ne plus y croire.

Bon, toujours rien compris, mais.......

Il y a des milliardaires, dans leurs palais, qui ne réussissent pas à bander....et de pauvres types qui font jouir leur femme dans leurs taudis.

+1

Désolé, mais je ne comprends pas très bien ishto. Est-ce que tu parles de la subjectivité du concept de bonheur ? Du fait que l'affirmation qui consiste à dire que des personnes soient plus ou moins malheureuses que les autres soit une erreur ? Essaies de préciser car j'avoue que j'ai un peu de mal à te suivre. Je pense (mais dis moi si je me trompe), que tu veux dire ceci : si nous examinons les gens au cas par cas, nous nous apercevrons que leur conception du bonheur ou du malheur est très relative, subjective. Bien sûr que les choses sont certainement plus compliquées quand on se penche sur le cas de chaque personne, mais il s'agit bien d'individualité, de conception qui est propre à la personne.

Mais je n'ai jamais dis que c'est une pensée qui marcherait pour la majorité des gens, j'ai simplement dit que la recherche du bonheur était quelque chose qui n'était pas forcément dans les acquis matériels. Bien des cas existent dans notre monde, et tous sont différents, et pensent différemment; y compris ceux qui pensent que le reste du monde est mieux nanti. Je le répète ishto, tout cela est bien subjectif.

V.I.T.R.I.O.L a écrit:
Bon, toujours rien compris, mais.......

Il y a des milliardaires, dans leurs palais, qui ne réussissent pas à bander....et de pauvres types qui font jouir leur femme dans leurs taudis.

Ah ! Si c'est ça que tu voulais dire ihsto il fallait le dire tout de suite ! Mais c'était le sens de ce que je voulais dire aussi, tout existe en ce bas monde...

Je ne vois pas ce qu'apporte de dire "il y'a plus malheureux que soi". Si on procède de la sorte, c'est une logique sans fin, un moment donné il faut bien la reconnaître la souffrance. Voilà, mon intervention lourde à souhait ne tenait qu'à ça, et je préfère qu'on m'en dise un peu plus que "il y'a plus malheureux que soi", ça m'évite aussi de généraliser la personne qui l'affirme. Et en plus je ne pense pas que ce soit une réalité, je pense plutôt que cette réalité existe dans les esprits, mais dans le réel, il n'y a rien vous m'entendez? Rien qui puisse mesurer, quantifier et par là certifier qu'entre deux personnes qui souffrent de toute évidence, l'une soufre plus que l'autre, toute sorte de souffrance confondue. C'est cette comparaison que je trouve vraiment stupide, en aucun cas celui qui la ressort, non surtout lorsqu'il est possible d'en parler, et ne pas s'arrêter sur ça.

Et si Olive, le modérateur, avait intitulé ce topic tronqué d'un autre pour cause de HS, : "Etre heureux ou non ?" (vous remarquerez que je corrige le "pas" qui ne signifie nullement la négation, salut Mathieu!), pensez-vous que la teneur en eût été la même ? Il y une sorte de condamnation inscrite au fond du titre actuel, comme il y aurait eu une exaltation insinuée dans le titre qui aurait pu être... Les modérateurs ont aussi leur convictions et elles apparaissent forcément. Ils sont de la pâte humaine, comme nous.

+ 1 et + ... si affinité!! voilà qui répond de surcroît à un autre topic

Guth j'ai rien compris, mais je plussoie (parce que j'ai le droit, et que je t'aime bien aussi )


Vous vous en rendez compte à chaque fois vous quand vous vous plaignez? (une petite allitération en "vous" n'a jamais que contribué à un modeste retour sur soi)

je me plains d'entendre vos plaintes

Quel moyen perfide de se joindre à nous!

+ 1 Guthrie.

Il me semble que le discours de départ de Lux était différent néanmoins.

La merco et les mioches, élevés sur un RSA bien entendu, c'est beau comme du TF1.

Je ne regarde depuis des années la télévision. je ne connais pas Véronique Genest ou alors, il y longtemps et j'en gardé un souvenir moche)
Pour ce qui est de ma fenêtre, je l'ai tellement ouverte que j'ai passé 29 ans de ma vie professionnelles dans des pays dits "en voie de développement" parce qu'on a honte de dire "Tiers-Monde" désormais, qui les mettrait, ces "gens-là", à égalité avec nous. Et pas 29 ans au même endroit mais en passant 64 frontières, toutes en Afrique et en Asie (une partie en Europe, mais balkanique essentiellement). Je suis souvent du même avis de Lux pour ce qu'elle a, elle toute jeune, et moi très vieux, regardé face à elle et autour d'elle. Mes petits-enfants sont de toutes les couleurs ! Rt c'est très bien ainsi. La Laïcité est mon principal combat avec la "vraie" démocratie". Petit-fils de Hussards de la Répubique, je sais que mes grands-parents ont connu les Inventaires et ont soutenu dans leur école de campagne le petit père Combes. Enfant de la Communale, j'avais une "classe" désignée à mon attention : les plus défavorisés quelle que soit la couleur de leur peau, et les conditions qui leur étaient faites. je pense que c'est aussi la hantise de Lux. Il n'y a donc rien de vraisemblable dans l'interprêtation que vous faites de ce que j'écris. Je lutte encore dans des circonstances personnelles difficiles, contre les discriminations. Les belles voitures sont celles de gens qui rackettent les plus pauvres ,qui ont des appuis que je combats aussi. Voila.

Amen

Mon cher Hérodote, je respecte votre parcours de vie - très sincèrement - et toutes vos pérégrinations. Mais nous sortir votre curriculum pour attester vos écarts de langage, c'est pas très catholique comme méthode. Vous voulez que je vous livre le fond de ma pensée ? Perso, je trouve curieux de votre part que vous vous présentiez comme Franc-Maçon reconnu, adoubé, intégré, enfin en un mot comme une autorité dans le domaine, et qu'en même temps vous nous sortiez des phrases de ce type. Et ce n'est pas la première fois, vous êtes coutumier du fait. Comprenez bien que je ne discute en rien votre position. Chacun la sienne. Et cela ne nous empêchera de dormir ni vous ni moi. Mais permettez-moi de voir des interférences entre la manière dont vous présentez vos opinions, et ce devoir éthique que la Franc-Maçonnerie inculque à ses fidèles, surtout quand l'un d'eux prend la parole en public, comme c'est le cas ici, dans ce forum. Enfin... si ces interférences ne vous apparaissent pas.

Alons, allons ! On se calme hein ?

On reconnait un quartier de logements sociaux, construit depuis dix ans, moins par la couleur de la peau que par la cargaison de marmaille qui court en tous sens et par l'apparition dans le quartier de belles grosses voitures allemandes à vitres teintées, qui proviennent d'où ? Devinez.

Ben oui................

J'ai 5 morpions

L'ainé......Infirmier "Général", autrement dit responsable de tout le service à l'hopital
Second...Directeur Région Midi- Pyrénées pour une entreprise interrnationale
3ème....Une Fille...prof de langues à Bézier
4ème Officier au......RA...rentré d'afganistant il y a peu
5ème......... 22 ans.....Ingénieur en Informatique. Travaille depuis janvier.....1960 €/mois

Moi...............

Ben un pauvre type...........venu dans ce pays avec une paire d'espadrilles en corde, une chemise et un mouchoir avec un noeud à chaque coin parce qu'il pleuvait....C'était en décembre 1950.

Sans savoir parler la langue.....mais cassé la gueule aux pauvres cons qui me crachaient dessus, parce ce que......ben j'ai compris après...j'étais une saloperie d'étranger qui venait bouffer VOTRE PAIN...........


Mais MOI...................................

Reconnu au Grand Armorial de France..............ben, avec ma cargaison de marmaille......Je suis çà :

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et çà

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ET TOI/VOUS ?

Ah Vitriol !!!!
On t'embrasserait !!!!
Merci de ton intervention.

Je ne peux que comprendre ta rage Vitriol et elle est saine car les clichés, ça va cinq minutes. Il y a les mercos et les shitteux, les délinquants qui pourrissent l'existence à tous, dans ces populations mais pas que. En effet bcp de gens dignes qui comme tout le monde font le maximum pour élever correctement leurs enfants.