Se plaindre ou pas ?
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Re: Se plaindre ou pas ?
Je ne peux que comprendre ta rage Vitriol et elle est saine car les clichés, ça va cinq minutes. Il y a les mercos et les shitteux, les délinquants qui pourrissent l'existence à tous, dans ces populations mais pas que. En effet bcp de gens dignes qui comme tout le monde font le maximum pour élever correctement leurs enfants.
Ijja- Maitre Philosophe
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Re: Se plaindre ou pas ?
Pour poursuivre ce que dit Ijja, et puisque la délinquance des cités était en filigrane (euphémisme) dans le discours d'Hérodote, essayons, sans psychologisme si possible, de comprendre le raisonnement des gens qui vivent la banlieue, la cité et l'enfermement.
Chez les caïds de cité, tout comme chez les délinquants de tout poil, on est d'accord, tout repose sur la structure parentale. Lorsque le père et la mère échouent dans leur rôle, c'est au premier garçon de la fratrie de prendre la situation en main. Dès lors la devise change ; ce sera sans foi ni loi et chacun pour soi. Ce schéma heurte extra-muros et ça peut se comprendre. Quand un caïd se fait un nom, il devient en quelque sorte le maire, le préfet, le président de sa cité. Il acquiert un rôle politique. Les rapports se construisent alors sur des schémas socioculturels qu'ils calquent sur ceux de leur pays d'origine.
Comme je disais, on peut comprendre les gens inquiets de cette délinquance qui est une réelle menace contre la République. Mais avant qu'elle le devienne, elle coupe et isole des territoires entiers où des individus vivent sous d'autre lois, avec d'autres codes, d'autres principes. Si de tels territoires existent sur le sol républicain et arrivent à s'autogérer, c'est qu'on a permis de le faire. Que pouvait-on attendre de gens qu'on a volontairement parqués dans des cités-dortoirs en périphérie des grandes villes et à qui l'accès même à la ville était surveillé ? Pendant que les politiques se renvoient la responsabilité de l’échec sur les ghettos, c'est à la justice qu'on demande de retrousser ses manches, de régler le problème. Ce n'est évidemment pas son rôle. Si la justice pénale pouvait à elle seule gérer cette délinquance, elle l'aurait fait depuis fort longtemps. La justice pénale succède à la justice sociale. Sans la seconde, la première devient arbitraire. Pouvez-vous condamner un délinquant à qui la République garantit des droits que d'autres citoyens ignorent à cause de son appartenance ethnique ou sociale ? Je vais m'entendre répondre que je fais dans la démagogie mais qui peut affirmer sans rougir qu'en France les distinctions de rang ont disparu ? Qu'en est-il alors des distinctions sociales, raciales ? La République a accouché d'une philosophie qui est largement en avance sur les mentalités. Pour moi, il ne devrait pas exister de communautés juives, musulmanes, bouddhistes, chrétiennes, martiennes ou que sais-je en République. Et c'est ici que les choses bloquent. Laisser les gens pratiquer leur foi, en les considérant comme citoyens de la République, eût été préférable que de les marquer comme groupes d'individus vivant sur le sol de la République. La première considération est honorable. La seconde est discriminatoire et facteur de déstabilisation du pays à moyen ou long terme.
Chez les caïds de cité, tout comme chez les délinquants de tout poil, on est d'accord, tout repose sur la structure parentale. Lorsque le père et la mère échouent dans leur rôle, c'est au premier garçon de la fratrie de prendre la situation en main. Dès lors la devise change ; ce sera sans foi ni loi et chacun pour soi. Ce schéma heurte extra-muros et ça peut se comprendre. Quand un caïd se fait un nom, il devient en quelque sorte le maire, le préfet, le président de sa cité. Il acquiert un rôle politique. Les rapports se construisent alors sur des schémas socioculturels qu'ils calquent sur ceux de leur pays d'origine.
Comme je disais, on peut comprendre les gens inquiets de cette délinquance qui est une réelle menace contre la République. Mais avant qu'elle le devienne, elle coupe et isole des territoires entiers où des individus vivent sous d'autre lois, avec d'autres codes, d'autres principes. Si de tels territoires existent sur le sol républicain et arrivent à s'autogérer, c'est qu'on a permis de le faire. Que pouvait-on attendre de gens qu'on a volontairement parqués dans des cités-dortoirs en périphérie des grandes villes et à qui l'accès même à la ville était surveillé ? Pendant que les politiques se renvoient la responsabilité de l’échec sur les ghettos, c'est à la justice qu'on demande de retrousser ses manches, de régler le problème. Ce n'est évidemment pas son rôle. Si la justice pénale pouvait à elle seule gérer cette délinquance, elle l'aurait fait depuis fort longtemps. La justice pénale succède à la justice sociale. Sans la seconde, la première devient arbitraire. Pouvez-vous condamner un délinquant à qui la République garantit des droits que d'autres citoyens ignorent à cause de son appartenance ethnique ou sociale ? Je vais m'entendre répondre que je fais dans la démagogie mais qui peut affirmer sans rougir qu'en France les distinctions de rang ont disparu ? Qu'en est-il alors des distinctions sociales, raciales ? La République a accouché d'une philosophie qui est largement en avance sur les mentalités. Pour moi, il ne devrait pas exister de communautés juives, musulmanes, bouddhistes, chrétiennes, martiennes ou que sais-je en République. Et c'est ici que les choses bloquent. Laisser les gens pratiquer leur foi, en les considérant comme citoyens de la République, eût été préférable que de les marquer comme groupes d'individus vivant sur le sol de la République. La première considération est honorable. La seconde est discriminatoire et facteur de déstabilisation du pays à moyen ou long terme.
C'est pourquoi le discours de Marine Le Pen est ridicule car elle ne pourra jamais retirer aux "vilains enfants" de la République les droits que cette dernière leur a octroyés, tout comme à elle d'ailleurs. La République ne devrait pas compter de quartiers où des générations de gens naissent, grandissent et meurent souvent sans côtoyer le reste des citoyens. Cette aberration est d'autant plus injuste qu'elle permet à d'autres citoyens, égaux en droits et devoirs, de prôner une politique d’épuration de ces quartiers. La justice sociale seconde la justice individuelle, celle qui naît de notre conscience, du plus profond de nous et qui est censée nous amener à penser qui nous sommes et ce que nous devons aux autres : l'intervention de Vitriol en est le plus bel exemple.
Guthrie- .
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Re: Se plaindre ou pas ?
excuses frère Guth mais je l'entend un peu trop souvent à mon goût ce que tu écris là, je dirais que si c'était vrai, bah idem, ça ferait loooongtemps que le problème serait résolu ou en en bonne voie de l'être... donc je pense qu'il faut chercher ailleurs. En tout cas les causes que tu évoques ne doivent certainement pas être à l'origine de la mojorité des marginalités violentes.
J'entend beaucoup de gens (souvent habitant hors des cités, mais bien hors alors hein) se plaindre d'un racisme ambiant:
Là il y'a un gros souci à mon humble avis, car c'est eux qui maintiennent cette notion de racisme comme en vigueur, et du coup il est presque un fait établi que Le Racisme est bien là, guettant à tout coin de rue.
J'aimerais faire une remarque: Lorsque Huguette sexagénaire résidante des quartiers nord de Marseille lance un "Ces arabes je peux plus me les blairer", elle ne dit pas qu'elle fait référence à un groupe précis de personnes réelles qui foutent plus que la misère où elle habite, et lorsqu'elle dit ça à sa voisine, la voisine sait tout de suite "de qui il s'agit exactement"... le problème est qu'elle va claironner ceci de la même manière à qlq'un qui n'a aucune idée de ce qu'elle vit et qui lui va prendre sa phrase d'apparance généraliste pour argent comptant, et va ouvertement ou au fond de lui s'offusquer d'un tel "racisme".
On se bat pour des mots, là où il s'agirait de permettre d'en dire plus, pour affiner la pensée, on se braque (des fois j'ai envie de dire par manque d'action dans sa propre vie), tout ceci est à la fois ridicule et tout à fait compréhensible, pourtant au final nous sommes en face d'un problème réel, nait du verbe... impressionnant les amis! impressionnant.
Ps: Mon cousin préféré est marocain, bizarre comme lui-même comprend d'emblée et avec compassion les dires d'une Huguette, alors qu'il est "arabe" .... bizarre non? Désolé mais là j'ai les boules de vous lire, donc pour aujourd'hui je prend un bon recul par rapport à ma présence sur ce site, et je vous retrouverai peut-être demain un peu plus déridé du string que je ne le suis.
J'entend beaucoup de gens (souvent habitant hors des cités, mais bien hors alors hein) se plaindre d'un racisme ambiant:
Là il y'a un gros souci à mon humble avis, car c'est eux qui maintiennent cette notion de racisme comme en vigueur, et du coup il est presque un fait établi que Le Racisme est bien là, guettant à tout coin de rue.
J'aimerais faire une remarque: Lorsque Huguette sexagénaire résidante des quartiers nord de Marseille lance un "Ces arabes je peux plus me les blairer", elle ne dit pas qu'elle fait référence à un groupe précis de personnes réelles qui foutent plus que la misère où elle habite, et lorsqu'elle dit ça à sa voisine, la voisine sait tout de suite "de qui il s'agit exactement"... le problème est qu'elle va claironner ceci de la même manière à qlq'un qui n'a aucune idée de ce qu'elle vit et qui lui va prendre sa phrase d'apparance généraliste pour argent comptant, et va ouvertement ou au fond de lui s'offusquer d'un tel "racisme".
On se bat pour des mots, là où il s'agirait de permettre d'en dire plus, pour affiner la pensée, on se braque (des fois j'ai envie de dire par manque d'action dans sa propre vie), tout ceci est à la fois ridicule et tout à fait compréhensible, pourtant au final nous sommes en face d'un problème réel, nait du verbe... impressionnant les amis! impressionnant.
Ps: Mon cousin préféré est marocain, bizarre comme lui-même comprend d'emblée et avec compassion les dires d'une Huguette, alors qu'il est "arabe" .... bizarre non? Désolé mais là j'ai les boules de vous lire, donc pour aujourd'hui je prend un bon recul par rapport à ma présence sur ce site, et je vous retrouverai peut-être demain un peu plus déridé du string que je ne le suis.
ishto- Maitre Philosophe
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Re: Se plaindre ou pas ?
Actuellement nous vivons dans une société qui contient deux notions : celle de racisme (d'où qu'il vienne et quel qu'il soit), et celle de délinquance (d'où qu'elle vienne et quelle qu'elle soit); il se trouve que nous sommes confrontés à de multiples formes de délinquance, telle une hydre à plusieurs têtes, elle peut émaner de tous côtés. L'important et de pouvoir être apte à discerner la criminalité des origines de ceux qui la pratiquent, car si l'on y réfléchit posément, on se rend compte que l'on ne peut évidemment pas attribuer une couleur ou une ethnie à une forme de criminalité, sinon c'est un sentiment d'uniformisation qui nous guette. Et je sais de quoi je parle, dans le quartier où j'ai grandi j'ai appris à faire la part des choses, à analyser... Toujours est-il que la difficulté c'est de bien séparer origine ethnique et criminalité lorsque l'on désire établir une justice équitable. Au quotidien il y a des gens qui souffrent, et s'ils se plaignent ils peuvent être mal perçus. Et puis il y a "haute criminalité", celle des hautes sphères, des gens "hauts placés", qui dirigent un certain nombre de magouilles depuis leur confortable fauteuil de cuir. L'important c'est le vécu des gens au quotidien, savoir traduire leur souffrance, comprendre ce qu'ils traversent, sans forcément les juger. Il y a tellement de confusion entre les personnes, d'amalgames, de faits réels ou inventés, bref, de raisons de ne pas se comprendre...
Invité- Invité
Re: Se plaindre ou pas ?
Ishto, excuse mon Frère, mais est-ce que dans mon précédent post j'ai dit quelque part que le problème serait d'ores-et- déjà réglé, plié, emballé si on appliquait telle ou telle solution ? Il ne me semble pas. J'ai dit que l'on n'en serait certainement pas là si au lieu de faire surgir les communautarismes on avait tenté d'appliquer les préceptes républicains (utopiques ?) en dissolvant toutes les communautés, quelles qu'elles soient, religieuses ou ethniques, en une seule et même appartenance : la République. Pourquoi tu me parles de ton Huguette ? La souffrance des gens qui vivent la délinquance au quotidien, les difficultés dans un tel univers pour élever des mômes, ok, ok, je te suis. Mais l'ennui c'est que beaucoup trop de personnes parlent à la place de ces gens pour exprimer, à travers un quotidien qui n'est pas le leur, des idées ridicules de déclin du monde ou je ne sais quel choc des civilisations. Et à travers un cas particulier vu à la télé au 20heures, ou entendu dans leur entourage, projettent leur ras-le-bol des étrangers à qui veut entendre et dans leur esprit métamorphosent la France, l'Europe, le Monde en une MEGA cité géante de banlieue de-la-mort-qui-tue. D'autre part je rejoins Olive sur sa façon de brosser la criminalité, de bas en haut, où les caïds du bas ne sont que les marionnettes. Le problème des banlieues est un particularisme trop souvent utilisé par les politiques et médias pour opposer les gens de même couche sociale aux catégories moyennes/supérieures. Regarde. Comment Sarko s'est fait élire en 2007 ? Il a tout misé sur la sécurité et la médiatisation outrancière des événements de banlieue de 2005. On en parlait même aux Etats-Unis des carcasses brûlées de voitures. Tu vois ce que je veux dire...
Bien entendu je comprends ton agacement, ishto, tout être humain se trouve un jour confronté à des choix qui font appel à ce qu'il a de plus sacré en lui, son intime conviction, ses valeurs, et ce serait un terrible reniement s'il devait prendre une décision contraire à ses principes. Je respecte ta conviction, ishto. Et chacun sa couleur politique, aussi, bien que ce ne soit pas le sujet. Le truc, en fait, c'est que le problème des banlieues est systématiquement utilisé comme écran pour cacher d'autres problèmes sociaux plus urgents, graves, révoltants, ou comme étincelle pour rallumer notre conscience citoyenne morte et nous inciter à venir déposer le bulletin dans l'urne avec cette seule et unique question autant réductrice que stupide : alors, pour ou contre les étrangers ?
Tu crois pas qu'on vaut mieux que ça ?Dernière édition par Guthrie le Sam 27 Oct - 19:00, édité 4 fois
Guthrie- .
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Re: Se plaindre ou pas ?
Je crois qu'il faut acquérir une bonne dose de sagesse pour se faire une idée de la situation. Le but n'étant plus de ne pas se plaindre, mais de distinguer où sont les problèmes, les vrais problèmes. Pour ma part, grâce à l'appui d'une certaine philosophie, j'essaie de progresser quotidiennement sur ces questions, en faisant fonctionner mon esprit. Si l'on s'arrête un temps soit peu sur la situation, on se rend compte que le facteur humain est affaibli à la base, qu'il n'y a plus ou peu de communication, de compréhension mutuelle. L'aberration qui nous sépare est globale, elle épouse la totalité de la société, et nous empêche de voir ce qui est essentiel à notre lien : l'humanisme. En fait il n'y a de fragmentation sociale que dans le principe, dans les idées, les abus. La criminalité peut se nourrir d'elle même, par voies interposées; les plus "hautes" couches étant reliées aux plus basses, et ce dans un contexte cupide qui ne favorise pas le rapprochement. Mes idées sont celles d'un humaniste, elles sont presque naïves dans la forme, mais beaucoup plus complexes dans le fond. Je veux contribuer aux progrès du système, je me dois d'être positif, constructif, axé sur un état d'esprit utile pour les autres autant que pour moi même. Un poison a été déversé dans la société depuis des millénaires : l'argent, et aujourd'hui il attaque nos valeurs les plus nobles. La quasi totalité de la criminalité l'a adopté comme devise (sans mauvais jeu de mots), et il ne sera pas aisé de modifier cela, seules les générations qui viennent pourront apporter de nouvelles visions, de nouvelles valeurs à un monde qui se meurt, ou du moins qui agonise. Il peut renaître de ses cendres, d'ailleurs c'est probablement ce qu'il fera; mais dès aujourd'hui il faut commencer à être lucide, et combattre se fléau qui dévore nos liens depuis trop longtemps : l'ignorance.
Invité- Invité
Re: Se plaindre ou pas ?
D'accord avec toi, Olive, sur le cheminement que tu fais pour arriver à la conclusion : ignorance. C'est l'ignorance qui conduit au racisme. Et c'est l'ignorance qui conduit à l'anti-racisme. Les deux font autant de mal et ne devraient jamais être exarcerbés par les politiques et médias. Oui mais voilà ! Le racisme, l'anti-racisme, c'est une machine à votes bien huilée. Comment voulez-vous encore intéresser les gens à la cause politique, en laquelle ils ont de bonnes raisons de ne plus croire ? Ben avec de l'émotionnel. Avec des instincts primaires. Racisme/anti-racisme. Chocolat ou vanille ? Café ou lait sucré ?
Guthrie- .
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Re: Se plaindre ou pas ?
Une manipulation à grande échelle, plus insidieuse qu'on ne croit. Pour combattre cette manipulation, il faut déjà être bien avec soi même, et souvent la détresse collective fait obstacle à ce bien être...
Invité- Invité
Re: Se plaindre ou pas ?
Je réponds avant de finir de tout lire, mais Guthrie je trouve que tu es particulièrement violent envers Herodote.
Il n'a à se justifier de rien, il dit ce qu'il pense. Maçon où pas, nous sommes sur un forum mixte, où chacun parle avec franchise, peut être parfois avec ses écarts de langage ou à sa manière. Où l'as-tu vu se présenter comme un maçon blablabla ? Il l'est depuis longtemps (à ce que j'ai compris) - comme d'autres ici ... il a son franc parler, peut être, il a eu une vie bien remplie apparemment.
Tu peux attaquer sur les idées, mais passer sur le personnel et ce genre de chose, c'est ... moyen ? (et déplacé).
Je peux comprendre que ça agace de voir des petits branleurs en merco - qui gèrent leur petit réseau en banlieu. Ça m'étonne de voir sur les champs des belles voitures conduites par des mecs qui ont la vingtaine - à faire le kakou (pas de bol, les flics s'en occupent - et même si ce n'est pas ma tasse de thé le président précédent a placé une judicieuse loi pour parer ce genre de choses).
Ça existe, ce n'est pas la majorité, mais on ne peut pas dire que par exemple à Marseille tout soit rose ? Ça en est pourrit au point que les institutions mêmes se gangrènent.
Ça n'occulte pas non plus les criminels en col blanc, qui sont discret mais font autant de mal en spoliant ceux qui travaillent honnêtement. Ni gamins de bobos Parisiens qui vendent de la coque à leurs clients CSP++ ...
Juste pour résumer, tournez votre langue à deux fois avant de partir sur des attaques personnelles... ou faites ça par MP.
Il n'a à se justifier de rien, il dit ce qu'il pense. Maçon où pas, nous sommes sur un forum mixte, où chacun parle avec franchise, peut être parfois avec ses écarts de langage ou à sa manière. Où l'as-tu vu se présenter comme un maçon blablabla ? Il l'est depuis longtemps (à ce que j'ai compris) - comme d'autres ici ... il a son franc parler, peut être, il a eu une vie bien remplie apparemment.
Tu peux attaquer sur les idées, mais passer sur le personnel et ce genre de chose, c'est ... moyen ? (et déplacé).
Je peux comprendre que ça agace de voir des petits branleurs en merco - qui gèrent leur petit réseau en banlieu. Ça m'étonne de voir sur les champs des belles voitures conduites par des mecs qui ont la vingtaine - à faire le kakou (pas de bol, les flics s'en occupent - et même si ce n'est pas ma tasse de thé le président précédent a placé une judicieuse loi pour parer ce genre de choses).
Ça existe, ce n'est pas la majorité, mais on ne peut pas dire que par exemple à Marseille tout soit rose ? Ça en est pourrit au point que les institutions mêmes se gangrènent.
Ça n'occulte pas non plus les criminels en col blanc, qui sont discret mais font autant de mal en spoliant ceux qui travaillent honnêtement. Ni gamins de bobos Parisiens qui vendent de la coque à leurs clients CSP++ ...
Juste pour résumer, tournez votre langue à deux fois avant de partir sur des attaques personnelles... ou faites ça par MP.
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MathieuMf- Grand Maitre Suprême
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Re: Se plaindre ou pas ?
Merci, Mathieu, de votre intervention. Mais je pense que Guthrie a lu trop vite ou que j'ai mal dit les choses. Cela m'arrive aussi souvent qu'aux autres. En réalité j'ai lu avec bonheur une sorte de paraphrase de ce que j'avais dit moi-même et j'en étais tout heureux, moi qui ne connais pas du tout Guthrie.
Je trouvais qu'il avait une démarche particulière pour dire les mêmes choses que moi. Mais c'était convergent. Quand je disais qu'on reconnaissait les logements sociaux non à la couleur de la peau, c'était de l'anti-racisme, pur et dur, et je veux bien encourir ce reproche, mais à la multiplicaion des enfants qui trop nombreux pour les gens affectés aux logements couraient dans la rue, seul domaine où ils pouvaient aller.
Quand je disais que je m'étonnais de voir tant de belles voitures aux vitres teintées dans ces parages, ce n'était pas pour en dénoncer les habitants, mais pour dénoncer leurs racketteurs et les racketteurs de leurs enfants en surnombre parce que, et je m'appuyais là sur le remarquable texte de Lux, on avait tenté de dissuader par tous les moyens de faire du planning familial adapté à la situation des plus deshérités. Voici ce que je disais. Encore merci de m'avoir permis de répondre. Autrement je gardais le silence. Tristement certes.
Je trouvais qu'il avait une démarche particulière pour dire les mêmes choses que moi. Mais c'était convergent. Quand je disais qu'on reconnaissait les logements sociaux non à la couleur de la peau, c'était de l'anti-racisme, pur et dur, et je veux bien encourir ce reproche, mais à la multiplicaion des enfants qui trop nombreux pour les gens affectés aux logements couraient dans la rue, seul domaine où ils pouvaient aller.
Quand je disais que je m'étonnais de voir tant de belles voitures aux vitres teintées dans ces parages, ce n'était pas pour en dénoncer les habitants, mais pour dénoncer leurs racketteurs et les racketteurs de leurs enfants en surnombre parce que, et je m'appuyais là sur le remarquable texte de Lux, on avait tenté de dissuader par tous les moyens de faire du planning familial adapté à la situation des plus deshérités. Voici ce que je disais. Encore merci de m'avoir permis de répondre. Autrement je gardais le silence. Tristement certes.
Re: Se plaindre ou pas ?
Guthrie a écrit:D'accord avec toi, Olive, sur le cheminement que tu fais pour arriver à la conclusion : ignorance. C'est l'ignorance qui conduit au racisme. Et c'est l'ignorance qui conduit à l'anti-racisme. Les deux font autant de mal et ne devraient jamais être exarcerbés par les politiques et médias. Oui mais voilà ! Le racisme, l'anti-racisme, c'est une machine à votes bien huilée. Comment voulez-vous encore intéresser les gens à la cause politique, en laquelle ils ont de bonnes raisons de ne plus croire ? Ben avec de l'émotionnel. Avec des instincts primaires. Racisme/anti-racisme. Chocolat ou vanille ? Café ou lait sucré ?
Hélas oui, je crois comme toi que le problème, les problèmes, dans ces cités dans lesquelles je déprime au bout de deux heures, sont bien différents et ne peuvent qe résoudre à ces équations maintes fois présentées. Mais hélas, cela fait vendre, mobilise le racisme comme l'anti-racisme dans la sphère politique. Ils existent l'un et l'autre mais ne sont pas traités car le plus souvent instrumentalisés.
Ijja- Maitre Philosophe
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Re: Se plaindre ou pas ?
C'est bien le problème qui affecte notre société, cette instrumentalisation de l'ignorance et de la détresse... Il nous faudra réapprendre à communiquer en profondeur, pour éviter que ces fléaux n'envahissent les âmes, et ne donnent un caractère irréversible à la misère humaine. Moi j'ai un idéal, étudier la philosophie pour aider les autres, et par conséquent moi même, car je pense que la philosophie est pétrie de réciprocité. Tout élan vers l'autre est aussi un élan vers soi, ainsi, tout devient plus cohérent, et les détresses peuvent s'atténuer. Ce n'est qu'une question de volonté, mais il faut que cette volonté soit unanime, et pas isolée.
Invité- Invité
Re: Se plaindre ou pas ?
Oui, Olive. Et ce n'est pas pour rien que la Franc-Maçonnerie est née au moment où l'explosion philosophique des temps modernes s'est produite. Cet aller-retour de la pensée de soi à l'autre et de l'autre à soi, comporte des périls qu'il faut affronter, mais c'est pour un Maçon la voie du salut. Pour lui et pour l'Autre.
Quant à l'unanimité, rappelons-nous qu'il est malaisé de trouver un seul diamant sans défaut sur un tas de diamants. Mais on fait avec ou plutôt on fait comme si... Il ne faut pas se décourager.
Quant à l'unanimité, rappelons-nous qu'il est malaisé de trouver un seul diamant sans défaut sur un tas de diamants. Mais on fait avec ou plutôt on fait comme si... Il ne faut pas se décourager.
Re: Se plaindre ou pas ?
Aussi bon dessnateur que transporteur d'humour ! J'avoue ne pas me lasser de relire, faisant office de ta signature, la citation de Julos Beaucarne (si c'est bien lui!). Bravo Yaka !
Re: Se plaindre ou pas ?
Bon, bon, les interventions successives de Mathieu, Hérodote, Ijja, Olive, et l'irrésistible humour de yaka, me font culpabiliser sur le manque de courtoisie que j'ai pu avoir dans mes petites phrases, aussi petites éthiquement que par le contenu. C'est le problème avec ce type de sujet. Trop souvent l'émotion submerge tout et la raison cède à cette mauvaise conseillère qu'est la passion, qui nous pousse à mal interpréter l'écrit ou à prêter à autrui des pensées ou arrière-pensées supposées. Soit ! Je veux bien m'accuser d'avoir mal interprété les propos d'Hérodote, même si au fond de moi je crois davantage que lui aussi s'est exprimé maladroitement à chaud, puis à tiède, ce qui lui a permis de rapiécer son point de vue : lambeaux disparates, glanés ça et là, et recousus à la hâte, qui jurent un peu entre eux. Mais admettons, Mathieu. Et admettons que je l'admette.
Oui, la passion est mauvaise conseillère - je reviens à notre conversation -, très mauvaise conseillère. Et pour faire très court sur Sarko - car on en a quand même bouffé chaque jour pendant 5 ans et plus quand il occupait le ministère de l'Intérieur (trop c'est trop) - voilà l'exemple d'un homme qui réagissait, qui gouvernait sous le coup de la passion. C'est sans doute pourquoi, entre autres raisons, ce fut le plus médiocre président que nous ayons jamais eu. Il est la parfaite illustration de ce que je veux dire. Rappelez-vous, c'est le genre d'homme d'Etat, pendant l'affaire Mérah, face à un fait divers assez dramatique en lui-même, que ça n'a pas empêché de pousser encore plus le pathétique en nous pondant deux projets de loi Mérah (je n'invente rien), deux projets d'ailleurs aussi techniquement stupides l'un que l'autre, sans omettre sa magnifique bourde lourde de sens sur l'apparence des musulmans. Certes, vous me direz, il était en campagne. Mais avoir recours à de tels procédés pour parler à une certaine frange de l'électorat, ça ne vous paraît pas déplacé ? Sans parler de son fameux coup de théâtre avec le karcher et les racailles. Ah oui ! Bien sûr qu'il y a des racailles dans les quartiers ! Bien sûr qu'elles existent ! Mais pourquoi notre ex-président n'a pas déboulé avec sa horde de caméras, micros et projecteurs, dans les murs des grandes banques, dans les entreprises du CAC 40, en disant profil caméra tout en se sachant filmer : "Je vais vous débarrasser de ces racailles." ? Pourquoi préférer un populisme plutôt qu'un autre ? Pourquoi toujours braqué le projo sur le voleur de poules ? Cela ne vous semble pas bizarre ? Et c'est d'autant plus bizarre que la plupart marche à fond devant cette comédie de boulevard indigne de nous, indigne d'un chef d'Etat, indigne d'un pays évolué qui a produit de grandes avancées philosophiques et sociales pour que la vie soit un peu moins difficile pour ses habitants. Alors, les petites lois que Sarko a fait passer sur la délinquance, encore heureux ! Encore heureux avec tout le tintamarre qu'il nous en a fait !
Les médias, avec le concours d'un tel homme d'Etat, me faisaient terriblement peur. Ils montraient constamment une sorte de génie maléfique, quelque part, pour masquer d'autres problèmes plus lourds en conséquences pour la population, et nous en faisaient des tonnes sur l'anecdotique. "Le voleur de poules ! C'est lui, le fautif ! A mort le voleur de poules !"
Et ce genre de posture circonstancielle, de la part des officiels, devrait intéresser d'autant moins les gens qu'ils peuvent désormais adopter leur propre posture : Facebook, Twitter ou les forums comme celui-ci. Vous, moi, chacun d'entre nous, nous avons le loisir de proposer un morceau de musique, tel autre un poème, tel autre une conseil de lecture, tel autre un dessin ou un coup de gueule. Plus question de se ranger sous l'autorité d'un chef dans ce domaine : chacun a désormais les moyens d'être son propre porte-parole. Le citoyen se réservant une part plus importante de son expression, il ne reste aux politiques que ce qui ne peut être délégué en démocratie : les choix collectifs, l'organisation de la société, l'orientation politique. Et l'homme d'Etat qui sort de cette route, aujourd'hui plus étroite qu'hier, à mon avis fait du hors piste. Il ne devrait pas être plus audible à nos oreilles qu'un microblogueur ou un forumeur. Et c'est ce qu'on a envie de crier aux populistes de tout poil : occupez-vous de l'essentiel collectif, nous nous chargeons du reste, de nos émotions, de nos indignations : merci bien !
Et ce genre de posture circonstancielle, de la part des officiels, devrait intéresser d'autant moins les gens qu'ils peuvent désormais adopter leur propre posture : Facebook, Twitter ou les forums comme celui-ci. Vous, moi, chacun d'entre nous, nous avons le loisir de proposer un morceau de musique, tel autre un poème, tel autre une conseil de lecture, tel autre un dessin ou un coup de gueule. Plus question de se ranger sous l'autorité d'un chef dans ce domaine : chacun a désormais les moyens d'être son propre porte-parole. Le citoyen se réservant une part plus importante de son expression, il ne reste aux politiques que ce qui ne peut être délégué en démocratie : les choix collectifs, l'organisation de la société, l'orientation politique. Et l'homme d'Etat qui sort de cette route, aujourd'hui plus étroite qu'hier, à mon avis fait du hors piste. Il ne devrait pas être plus audible à nos oreilles qu'un microblogueur ou un forumeur. Et c'est ce qu'on a envie de crier aux populistes de tout poil : occupez-vous de l'essentiel collectif, nous nous chargeons du reste, de nos émotions, de nos indignations : merci bien !
Guthrie- .
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Date d'inscription : 30/09/2012
Re: Se plaindre ou pas ?
Beau coup de gueule, Guthrie !
Tu nous le refais, version Hollande ?
Tu nous le refais, version Hollande ?
Nelson- Grand Maitre Suprême
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Localisation : Hic et nunc
Re: Se plaindre ou pas ?
Tu me laisses 5 minutes, Nelson, je suis tout essouflé...
Guthrie- .
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Date d'inscription : 30/09/2012
Re: Se plaindre ou pas ?
Sarko l'homme du moment mais j'ai hélas l'impression qu'ils le deviennent tous. Un petit coup de caméra à la Courneuve, une visite zoo, une déclaration choc qui sera reprise partout et rien dans les faits pour éradiquer la délinquance qui se cache un jour ou deux et tout reprend comme avant. Ils s'en fichent, ils n'y sont pas dans ces quartiers pourris. Restent l'associatif, les bonnes volontés de certains politiques, qui font ce qu'ils peuvent, cad pas grand-chose avec les moyens dérisoires et la situation pourrit gentiment. Tant qu'ils ne crament que leurs quartiers, leurs écoles, leurs voitures, empoisonnent la vie des gens qui veulent juste une vie normale, on s'en fout. On laisse l'abandon grandir. Puis on, les experts qui n'ont jamais passé plus de dix minutes en banlieue ou dans des quartiers perdus, peuvent gloser à l'infini sur le choc des cultures, des assistés et gratter qq voix au passage.Tant qu'ils ne s'attaquent pas à des endroits stratégiques qui pèsent mais à la lie de la société, perçue comme telle, qui ne valent rien culturellement, économiquement, politiquement, tout va bien.
Pour le moment, tout va bien comme disait le film. Ils peuvent crever, tout le monde s'en fout.
Pour le moment, tout va bien comme disait le film. Ils peuvent crever, tout le monde s'en fout.
Ijja- Maitre Philosophe
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Date d'inscription : 04/05/2011
Re: Se plaindre ou pas ?
Au risque de passer pour un crétin (il s'avère que ce sera en fait un progrés pour moi), ce que je voulais dire Guth, est mon indignation sur les origines du racisme ambiant, dont l'existence s'étaye bien plus sur sa rumeur que sur sa réalité (très rares sont les "vrais racistes"). Le problème étant aussi qu'on est tous plus ou moins piégés dans une réflexion sur le racisme, mot qui veut tout est rien dire mais dont on ne retient que l'injure.
ishto- Maitre Philosophe
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Date d'inscription : 30/09/2012
Age : 48
Localisation : tout près de toi, mon coeur
Re: Se plaindre ou pas ?
Même si le problème banlieue est laissé à l'abandon depuis des décennies et mis exclusivement sous les projos en période électorale ou pour terrosiser le troisième âge, tu fais bien de dire, Ijja, que l'associatif joue le plus gros du boulot, Dans certains quartiers, malheureusement, elles ne peuvent qu'apposer des Urgo sur une plaie non soignée. Mais dans d'autres, cela marche plutôt pas mal. Mathieu, justement, me parlait de Marseille. Mais à Marseille, grâce aux assos, les nombreuses communautés se fondent bien et s'entendent assez bien entre elles. Il y a un sentiment d'appartenance fort à la ville, au vivre ensemble. De plus, la petite délinquance n'est pas si élevée pour une grande ville.
En revanche, concernant le grand banditisme...@ishto :
ishto, ne me dit pas que j'ai voulu te faire passer pour un crétin, tu vas me faire pleurer...
Je n'ai pas voulu ça, ishto.
Je te jure.
Je comprends maintenant ce que tu voulais dire avec Huguette.
Ma grand-mère libanaise, qui a dû fuir le Liban dans sa jeunesse parce que les musulmans massacraient les chrétiens, ben elle ne peut pas les voir les arabes.
Je peux comprendre son sentiment.
Elle a été traumatisée.
Mais faut-il prendre en compte tous les événements émotionnels dans la vie de chacun pour espérer faire avancer les choses ?
Je ne crois pas que ce soit le bon angle, à mon avis.
Pas toi ?
Dernière édition par Guthrie le Dim 28 Oct - 12:23, édité 1 fois
Guthrie- .
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Date d'inscription : 30/09/2012
Re: Se plaindre ou pas ?
Ce n'est pas faux Ijja, après tout, un président n'est-il pas l'archétype de l'idéalisation du monarque idéal, bon et loyal ? Alors qu'en réalité, c'est avant tout quelqu'un qui a développé un narcissisme aigu ! Loin, très loin des réalités sociales, un peu comme une sorte d'hologramme politique... Enfin, c'est une vision des choses. Il faudrait synchroniser les pouvoirs et les citoyens, rapprocher les pouvoirs de l'humain, vaste programme. Heureusement qu'il existe des milliers de gens qui oeuvrent dans l'ombre pour agir en humain, et non en icône fantomatique d'un pouvoir qui ne veut rien dire.
Invité- Invité
Re: Se plaindre ou pas ?
+1, Guthrie, sur le deuxième bloc que vous faites avec votre brillant exposé.
Vous ne serez pas étonné qu'en abondant sur les risques de la passion quant à l'expression de la pensée (un bien grand mot, j'en suis conscient), je ne puisse abonder dans le même sens sur le supposé rapiéçage de mon premier texte. Mais j'ai cette infirmité de confondre parfois passion et expression de celle-ci. Ce qui conduit à quelques couacs, que ce genre de communication multiplie à l'envi. Mais passons.
J'apprécie également ce que vous dites ensuite et il est bien regrettable que nous ne nous connaissions que par ce truchement virtuel, qui ne peut rester que virtuel avec tous ses risques de malentendus et d'à-peu-près.
Occupons-nous de l'essentiel collectif, comme vous le recommandez si justement. C'est mon idée depuis toujours et je la rabâche à en perdre la voix. Vous imaginez mal ce que cela m'a valu d'attaques en pîqué (d'autres attaques en piqué aussi, mais sur d'autres sujets) d'avoir dit, souvent courtoisement, que je ne pensais pas que le salut soit individuel, même par individus agglomérés, ce qui reconstitue de populisme. Les Gracques ont en ont su quelque chose avec le "champ public" qu'ils voulaient répartir mieux. Assassinés tous les deux. Et eux ce n'était pas de l'assassinat virtuel !
Nous en reparlerons bien posément ensemble, toutes passions assoupies, s'il vous plait.Et si vous le voulez bien. Merci.
Vous ne serez pas étonné qu'en abondant sur les risques de la passion quant à l'expression de la pensée (un bien grand mot, j'en suis conscient), je ne puisse abonder dans le même sens sur le supposé rapiéçage de mon premier texte. Mais j'ai cette infirmité de confondre parfois passion et expression de celle-ci. Ce qui conduit à quelques couacs, que ce genre de communication multiplie à l'envi. Mais passons.
J'apprécie également ce que vous dites ensuite et il est bien regrettable que nous ne nous connaissions que par ce truchement virtuel, qui ne peut rester que virtuel avec tous ses risques de malentendus et d'à-peu-près.
Occupons-nous de l'essentiel collectif, comme vous le recommandez si justement. C'est mon idée depuis toujours et je la rabâche à en perdre la voix. Vous imaginez mal ce que cela m'a valu d'attaques en pîqué (d'autres attaques en piqué aussi, mais sur d'autres sujets) d'avoir dit, souvent courtoisement, que je ne pensais pas que le salut soit individuel, même par individus agglomérés, ce qui reconstitue de populisme. Les Gracques ont en ont su quelque chose avec le "champ public" qu'ils voulaient répartir mieux. Assassinés tous les deux. Et eux ce n'était pas de l'assassinat virtuel !
Nous en reparlerons bien posément ensemble, toutes passions assoupies, s'il vous plait.Et si vous le voulez bien. Merci.
Re: Se plaindre ou pas ?
Entendu, Hérodote.
Excusez-moi, étant du sud, je suis un peu sanguin.
Je vous souhaite un bon dimanche.
Excusez-moi, étant du sud, je suis un peu sanguin.
Je vous souhaite un bon dimanche.
Guthrie- .
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Date d'inscription : 30/09/2012
Re: Se plaindre ou pas ?
ben oui! Mais je ne dis pas que "Huguette ne peut plus voir ces arabes" LÀ est soit la mauvaise interprétation, soit ma maladresse, soit un peu des deux, bref: Huguette lorsqu'elle dit cela, ne s'embarasse pas à dire de quels "arabes exactement" il s'agit, alors qu'au fond d'elle elle sait très bien! Et normal qu'avec sa voisine de palier elles communiquent toutes les deux sans distinguer puisqu'elles n'ont pas besoin justement de "distinguer" => elles parlent le même langage! Non, c'est lorsque Huguette va rencontrer des gens habitant HORS des zones à problème, que les choses vont déraper dans les esprits:
1) Soit elle va ouvertement ou secrètement (c'est le pire puisque c'est sur ça que le Grand Racisme prend forme à partir d'un rien) se faire qualifier de raciste, que le racisme va être décrété comme existant largement etc
2) Soit sans s'en rendre compte, et loin de son intention, elle va rallier à la cause du racisme ces interlocuteurs qui eux par contre au fond d'eux ne feront pas la distinction qu'huguette fait!
Est-ce que mon message est plus clair?
1) Soit elle va ouvertement ou secrètement (c'est le pire puisque c'est sur ça que le Grand Racisme prend forme à partir d'un rien) se faire qualifier de raciste, que le racisme va être décrété comme existant largement etc
2) Soit sans s'en rendre compte, et loin de son intention, elle va rallier à la cause du racisme ces interlocuteurs qui eux par contre au fond d'eux ne feront pas la distinction qu'huguette fait!
Est-ce que mon message est plus clair?
ishto- Maitre Philosophe
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Date d'inscription : 30/09/2012
Age : 48
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Re: Se plaindre ou pas ?
Très clair.
Je comprends mieux maintenant pourquoi je n'aime pas mes rhododendrons.
Hou, le vilain raciste !
Je comprends mieux maintenant pourquoi je n'aime pas mes rhododendrons.
Hou, le vilain raciste !
Nelson- Grand Maitre Suprême
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