Pourquoi le bonheur est insaisissable

Olive1968 a écrit:Au fait (rien à voir avec le topic), ce soir je posterai mon topo sur le rêve dont je t'ai parlé LT ! Promis.

J'aurais donc la joie de le lire demain matin ! En tout cas merci de cette bonne nouvelle j'ai hâte d'être demain maintenant !

Pour ce qui est du sujet principal je te dirais que j'ai eut cette lucidité car hélas j'ai pris comme on le dirait un mur en pleine tronche. C'est normal que l'on n'ai pas cette lucidité affective au même age pour tous. Tout est une question d'expérience personnelle. Il y a des personnes plus jeunes que moi qui seront surement beaucoup plus mature que je ne le suis tant ils ont connu l'expérience de la vie indépendante plus tôt que moi. Et l'inverse est surement possible aussi.

Et comme tu le dis, il n'y a rien à regretter. Le passé est le passé, on ne peut changer ce qui a été fait. La seule chose qui à mon goût peut être regretté ceux sont les personnes que l'on a aimé et qu'on ne reverra jamais car elles s'en sont allé.

Le bonheur que l'on partage avec ceux qu'on aime est si fragile et parfois si éphémère... Je ne peux que vous conseiller de profiter de celui-ci tant que vous le pouvez encore. Car ces moments de bonheur là on ne peut pas les rattraper.

Le bonheur est dans le pré, cours y vite cours y vite...

Tu le dis si bien Toms, le bonheur est fragile, éphémère... Tous ces moments d'amour et de joie qu'il faut garder en soi à jamais.

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Il faut parfois rechercher l'ombre , pour apprecier la chaleur du soleil...

Il existe aussi des gens qui trouvent le bonheur là où ils ne l'attendaient absolument pas ! Des récits de voyages, des expériences attachantes...

Parfois, une décision peut nous conduire au bonheur. Je décide de partir, et advienne que pourra ! Une rencontre qui déclenche un bonheur imprévu. Ce bonheur est-il un concept trop flou ? Peut être que le bonheur n'est qu'une succession de périodes de plénitude, qui, prises dans leur ensemble, restituent cette image du bonheur ? Mais le fait d'atteindre un bonheur absolu est une chose auquelle je ne crois guère, et qui me parait tout à fait utopique. Je croirais davantage en ces moments de plénitude qui, mis bout à bout, forme une certaine idée du bonheur. Je pense que la nature n'apporte pas le bonheur mais elle offre une merveilleuse idée de ce qu'il peut représenter en nous. En ce sens, le bonheur est bien dans le pré !

odyseus a écrit:Il faut parfois rechercher l'ombre , pour apprecier la chaleur du soleil...

J'aime bien

L'inverse fonctionne très bien chez nous en juillet !

L'injonction qui nous est faite d'être heureux est paradoxale, parce que plus on le souhaite, moins on le devient. Le bonheur ne peut pas être un état permanent : il faut savoir se contenter de brefs instants où tout semble s'illuminer, où tout semble simple...
Savoir se contenter de peu est également un moyen de s'en approcher davantage (souvenons-nous d'Epicure qui, contrairement à ce qui est souvent dit, ne cherchait pas à jouir au maximum mais à souffrir le moins possible), de savoir apprécier ce qui se donne au quotidien, sans chercher toujours plus loin ce qu'on a près de nous.

Admirable Epicure !
BHL en a entendu parler ?

Je suis d'accord Lux, je pense en effet qu'il faut rechercher ces "petits bonheurs" quotidiens, ces façons de se réjouir et de faire fructifier toutes ces joies simples. Peut être que la seule clef du bonheur se situe là ? A savoir dans le fait de modeler ce bonheur selon nos besoins, nos envies...

Lux Lisbon a écrit:(...) Le bonheur ne peut pas être un état permanent : il faut savoir se contenter de brefs instants où tout semble s'illuminer, où tout semble simple...
Savoir se contenter de peu est également un moyen de s'en approcher davantage (souvenons-nous d'Epicure qui, contrairement à ce qui est souvent dit, ne cherchait pas à jouir au maximum mais à souffrir le moins possible), de savoir apprécier ce qui se donne au quotidien, sans chercher toujours plus loin ce qu'on a près de nous.

Le bonheur est tout à la fois si simple et si compliqué ! Mais s'il nous semble si compliqué, si... inaccessible - telle une utopie ou une chimère qu'inlassablement mais en vain, l'on caresserait - ne serait-ce pas parce qu'on ne le voit pas lorsqu'il est à portée de main ou plutôt, à portée de coeur et d'esprit ? Ce qui rejoint ton : "sans chercher toujours plus loin ce qu'on a près de soi".

Il semblerait qu'il soit bien difficile pour bon nombre d'entre nous, de se satisfaire des petites et des grandes joies jalonnant l'existence, éternels insatisfaits que nous sommes !

Exactement ! L’insatisfaction... le problème de nombreuses personnes.
En même temps, elle nous fait avancer, aussi. Si je n'étais pas une insatisfaite chronique, je n'essaierais pas de m'améliorer au quotidien, je n'aurais pas cherché à vivre à l'étranger, je ne serais pas partie à Paris sur un coup de tête, bref... ma vie aurait probablement été plus morne. Moins heureuse ? Je ne sais pas.

Je trouve qu'on a le devoir de ressentir l'insatisfaction de soi-même.
Sinon, comme dit Lux, pas de progression possible.
Découvrir; toujours découvrir !

Le fait de cheminer sur la voie de l'amélioration personnelle n'est pas incompatible avec la pleine conscience de son bonheur quotidien.

Autrement dit : on peut très bien se sentir heureux et pourtant, chercher à s'améliorer.

Je ne sais pas forcément si l'insatisfaction a à voir avec le bonheur. Pour ma part je suis toujours heureux quand je termine un dessin qui me plait. Je n'en suis jamais totalement satisfait, je me dis toujours : "Là c'est pas bon, là j'aurais pu faire mieux ici !" Mais tout de même quel bonheur de dessiner et d'avoir du résultat au fur et à mesure que l'on travaille.

Certes oui l'insatisfaction permet d'évoluer, en ce sens je suis bien d'accord. Et par logique peut-être qu'effectivement mon bonheur n'est pas total parce que je n'ai pas entièrement réussi ce que je voulais faire. Mais je m'en contente toujours un peu afin de ne jamais me désespérer.

PS : Tiens ben Amédée a plus ou moins dit la même chose pendant que j'écrivais !

Je pense que la société dans laquelle nous vivons, cette société de consommation nous conditionne à être de constants insatisfaits, à vouloir toujours plus pour consommer toujours plus..
Nous n'avons pas le temps d'apprécier nos acquis à leurs justes valeurs.
Le matérialisme ayant prise totale sur le spirituel dans la société actuelle, nous entachons notre liste de priorités sources de bonheur.

Rappelons nous "un esprit sain dans un corps sain"-> "Mens sana in corpore sano". En effet, l'homme, s'il est vraiment sage, ne souhaitera que la santé de l'âme et celle du corps.

Je partage intégralement ton point du vue Ouranos, et plus particulièrement à propos de cette fâcheuse tendance sociale qui veut que nous soyons de véritables machines à produire plus, toujours plus...

L'humain doit revenir au devant de tout, en amont de tout, c'est ma philosophie.

Olive1968 a écrit:Je partage intégralement ton point du vue Ouranos, et plus particulièrement à propos de cette fâcheuse tendance sociale qui veut que nous soyons de véritables machines à produire plus, toujours plus...

L'humain doit revenir au devant de tout, en amont de tout, c'est ma philosophie.

A produire, et à consommer

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J'avais entendu que l'expression était à l'orginie "un esprits sainT dans un corps sain.

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Je ne sais pas si c'est vrai hein, j'ai du lire ça un jour.

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Oui d'ailleurs vous en conviendrez que cela n'aurait du coup pas le même sens du tout. Faut-il être sain d'esprit pour être un saint ? Ou mieux, faut-il vraiment avoir un corps sain pour être un saint ? Je pense que non...

Par contre un esprit sain dans un corps sain ça oui.

Bref on s'est éloigné du sujet...

"Mens sana in corpore sano"; ça n'a rien avoir avec sainT, donc.
Illlusion d'optique ?