Ce qui dépend de moi... Pour tous !
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Herodote
Guthrie
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Ce qui dépend de moi... Pour tous !
Cette idée, qui vient directement de la pensée philosophique stoïcienne, est plus qu'importante pour mieux vivre. Importante sur le plan philosophique et, bien entendu, psychologique. Car ce qui dépend de moi détermine plusieurs choses : notamment le bien être, celui d'autrui et le mien. Devant une situation donnée la manière dont on va penser cette situation va orienter nos ressentis, de la façon dont on va estimer quelle est notre part d'implication dans cette situation va dépendre notre bien être. Il ne dépend pas de moi de choisir la force ou la vitesse du vent, en revanche il dépend de moi de m'en abriter ou de l'utiliser pour faire sécher mon linge ou faire avancer mon bateau ! Il dépend de moi de ne pas faire cette sortie, mais il ne dépend pas de moi de contrôler ce qui est dit à l'autre bout du monde... Etc.
L'idée c'est que la bonne estimation de ce qui dépend de soi ou pas va améliorer le confort psychologique, alors attention à ne pas confondre cela avec de l'égoïsme ! Si je vois quelqu'un en danger il dépend de moi de lui porter secours ou pas, dans ce cas ce n'est pas un choix dont les options sont dissociées, mais un choix moral, éthique, humain. Pour améliorer son bien être on pourra estimer qu'il dépend de soi de changer son mode de pensée, afin d'aider son esprit à ne plus souffrir à cause de pensées parasites qu'il est pourtant relativement facile de supprimer, ou du moins de changer. L'idée stoïcienne est de redonner à l'être les moyens de penser son bonheur sans avoir recours à des artifices extérieurs, en modifiant sa manière d'appréhender les choses. Sans compter que cela va forcément irradier positivement les alentours.
Enfin, cela permet aussi de mieux conseiller son entourage, de relativiser... Parce que pour moi l'idée de cette pensée philosophico-psychologique n'est pas de s'approprier un bonheur égoïste, une maîtrise de son confort spirituel, c'est de s'approprier un bien être légitime et de le faire partager afin que les autres en profitent ; et non seulement en profitent mais décident d'en faire autant, peut-être que le vrai bonheur est là ? Si je suis heureux avec moi même je ferai en sorte que vous le soyez autant que moi. Partager, échanger, interagir, cette idée est aussi une idée solidaire pour moi.
L'idée c'est que la bonne estimation de ce qui dépend de soi ou pas va améliorer le confort psychologique, alors attention à ne pas confondre cela avec de l'égoïsme ! Si je vois quelqu'un en danger il dépend de moi de lui porter secours ou pas, dans ce cas ce n'est pas un choix dont les options sont dissociées, mais un choix moral, éthique, humain. Pour améliorer son bien être on pourra estimer qu'il dépend de soi de changer son mode de pensée, afin d'aider son esprit à ne plus souffrir à cause de pensées parasites qu'il est pourtant relativement facile de supprimer, ou du moins de changer. L'idée stoïcienne est de redonner à l'être les moyens de penser son bonheur sans avoir recours à des artifices extérieurs, en modifiant sa manière d'appréhender les choses. Sans compter que cela va forcément irradier positivement les alentours.
Enfin, cela permet aussi de mieux conseiller son entourage, de relativiser... Parce que pour moi l'idée de cette pensée philosophico-psychologique n'est pas de s'approprier un bonheur égoïste, une maîtrise de son confort spirituel, c'est de s'approprier un bien être légitime et de le faire partager afin que les autres en profitent ; et non seulement en profitent mais décident d'en faire autant, peut-être que le vrai bonheur est là ? Si je suis heureux avec moi même je ferai en sorte que vous le soyez autant que moi. Partager, échanger, interagir, cette idée est aussi une idée solidaire pour moi.
Dernière édition par Olive1968 le Mar 24 Fév - 23:02, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: Ce qui dépend de moi... Pour tous !
Je suis nulle en philo et qui plus est en psycho... quel est le sujet déjà ? Ce qui dépend de moi peut-il convenir, par ricochet, pour tous les autres ? Autrement dit, ce qui dépend de moi, une fois cerné la chose, va-t-il me rendre heureux et par extension rendre heureux ceux qui m'entourent ? Je suis bloquée...vraiment vraiment. Pas l'habitude de réfléchir dans ces domaines.
Laelle- Petit Sage
- Messages : 498
Date d'inscription : 16/11/2013
Age : 46
Re: Ce qui dépend de moi... Pour tous !
Oui, ce qui dépend de toi pourra te rendre heureux en te permettant de te dégager des tourments de ce qui est indépendant de ta volonté. Le piège c'est de considérer cela comme une vision auto-centrée, alors que selon moi ce n'est absolument pas le cas. Y parvenir c'est tout simplement gagner en sagesse et en confort psychique, donc se sentir plus à l'aise, épanoui, pour aider autrui dans sa recherche de plénitude. C'est un peu la vieille question : comment changer le monde si l'on ne change pas soi-même lorsqu'on est en difficulté ? C'est une partie de la philosophie stoïcienne.
Psychologiquement parlant, le fait de se focaliser sur nos tourments "sans solution" est anxiogène (j'en sais quelque chose), en outre cela provoque une frustration difficile à dénouer. Le fait de se déconnecter de ses frustrations insolubles permet d'avancer. On retrouve un peu cette idée dans la "psychologie positive" créée par Martin Seligman, un psychologue américain.
Alors bien sûr cela paraît simple mais ce n'est pas forcément le cas. Il faut avoir atteint un certain équilibre psychologique, ne pas souffrir de problématiques assez lourdes. Mais par exemple dans le cas d'une personne qui souffre d'un manque de confiance en elle c'est une méthode qui peut être très efficace. Même dans le cas des phobies, car un sujet phobique refuse souvent d'affronter l'objet de sa peur, auquel cas, son cheminement peut être un cheminement de "désamorçage" de son angoisse, notamment via des méthodes positivistes qui lui indiquent que l'objet de sa phobie n'est en fait qu'un objet, sans autre virulence. Donc il modifie sa pensée pour rendre l'objet inoffensif. C'est comme le fait de se mentir à soi même, notre moi conscient pense qu'il peut se leurrer sans conséquence, ce qui est faux ! Notre inconscient lui sait que nous nous mentons à nous même, et la facture devra être payée tôt ou tard, sous quelque forme que ce soit, notamment sous la forme de problèmes psychosomatiques...
Psychologiquement parlant, le fait de se focaliser sur nos tourments "sans solution" est anxiogène (j'en sais quelque chose), en outre cela provoque une frustration difficile à dénouer. Le fait de se déconnecter de ses frustrations insolubles permet d'avancer. On retrouve un peu cette idée dans la "psychologie positive" créée par Martin Seligman, un psychologue américain.
Alors bien sûr cela paraît simple mais ce n'est pas forcément le cas. Il faut avoir atteint un certain équilibre psychologique, ne pas souffrir de problématiques assez lourdes. Mais par exemple dans le cas d'une personne qui souffre d'un manque de confiance en elle c'est une méthode qui peut être très efficace. Même dans le cas des phobies, car un sujet phobique refuse souvent d'affronter l'objet de sa peur, auquel cas, son cheminement peut être un cheminement de "désamorçage" de son angoisse, notamment via des méthodes positivistes qui lui indiquent que l'objet de sa phobie n'est en fait qu'un objet, sans autre virulence. Donc il modifie sa pensée pour rendre l'objet inoffensif. C'est comme le fait de se mentir à soi même, notre moi conscient pense qu'il peut se leurrer sans conséquence, ce qui est faux ! Notre inconscient lui sait que nous nous mentons à nous même, et la facture devra être payée tôt ou tard, sous quelque forme que ce soit, notamment sous la forme de problèmes psychosomatiques...
Invité- Invité
Re: Ce qui dépend de moi... Pour tous !
Olive1968 a écrit:Psychologiquement parlant, le fait de se focaliser sur nos tourments "sans solution" est anxiogène.
Mon anti-anxiolytique tout personnel consiste à faire des bisous à mon furet. Oui, je sais que je ne fais pas avancer le débat.
Laelle- Petit Sage
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Age : 46
Re: Ce qui dépend de moi... Pour tous !
Oui mais si c'est efficace pourquoi pas ? Sauf quand il court... Le furet ! Parce que pour le rattraper bonjour !
Invité- Invité
Re: Ce qui dépend de moi... Pour tous !
Le furet dort 22h sur 24 !
Laelle- Petit Sage
- Messages : 498
Date d'inscription : 16/11/2013
Age : 46
Re: Ce qui dépend de moi... Pour tous !
J'essaie de corriger ce qui dépend de moi.
Le reste, je le traite en fataliste; ce qui doit arriver arrivera.
(Voyez, Messire Olive, l'étroite relation entre les philosophies stoïcienne et bouddhiste- un hasard ?)
Le reste, je le traite en fataliste; ce qui doit arriver arrivera.
(Voyez, Messire Olive, l'étroite relation entre les philosophies stoïcienne et bouddhiste- un hasard ?)
Nelson- Grand Maitre Suprême
- Messages : 6859
Date d'inscription : 25/04/2011
Localisation : Hic et nunc
Re: Ce qui dépend de moi... Pour tous !
Ce qui dépend de moi je ne le vis pour moi-même, réflexion faite. Et j'ai toujours été partisane du suicide.
Laelle- Petit Sage
- Messages : 498
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Age : 46
Re: Ce qui dépend de moi... Pour tous !
Eh ben... quelle ambiance par ici !
Guthrie- .
- Messages : 2547
Date d'inscription : 30/09/2012
Re: Ce qui dépend de moi... Pour tous !
Guth :
Non je ne pense pas que ce soit un hasard Nelson, ce sont des philosophies proches en effet...
Je comprends ce que tu veux dire Laelle, mais avec la psychologie positive il s'agit davantage d'améliorer son confort psychologique, c'est une philosophie qui doit permettre d'accroître son bien être et non sa pulsion d'auto-destruction. Ce n'est pas un jugement de ma part bien sûr, c'est simplement une sorte de définition de ce qui doit se faire dans le cas où l'on désire améliorer sa propre façon de "penser" sa vie.
C'est un choix bien sûr, et je me garderai bien de juger.
Non je ne pense pas que ce soit un hasard Nelson, ce sont des philosophies proches en effet...
Je comprends ce que tu veux dire Laelle, mais avec la psychologie positive il s'agit davantage d'améliorer son confort psychologique, c'est une philosophie qui doit permettre d'accroître son bien être et non sa pulsion d'auto-destruction. Ce n'est pas un jugement de ma part bien sûr, c'est simplement une sorte de définition de ce qui doit se faire dans le cas où l'on désire améliorer sa propre façon de "penser" sa vie.
C'est un choix bien sûr, et je me garderai bien de juger.
Invité- Invité
Re: Ce qui dépend de moi... Pour tous !
Olive1968 a écrit:Le fait de se déconnecter de ses frustrations insolubles permet d'avancer. On retrouve un peu cette idée dans la "psychologie positive" créée par Martin Seligman, un psychologue américain.
Alors bien sûr cela paraît simple mais ce n'est pas forcément le cas.
C'est parce que c'est difficile que j'ai évoqué "le suicide". Sans doute parce que je suis incapable du moindre effort sur soi. J'avais essayé ce genre de truc avec je ne sais plus quel livre.
Laelle- Petit Sage
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Date d'inscription : 16/11/2013
Age : 46
Re: Ce qui dépend de moi... Pour tous !
Essaie l'auto-pied au cul, Laelle...
Nelson- Grand Maitre Suprême
- Messages : 6859
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Localisation : Hic et nunc
Re: Ce qui dépend de moi... Pour tous !
Bonne idée merci
Laelle- Petit Sage
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Date d'inscription : 16/11/2013
Age : 46
Re: Ce qui dépend de moi... Pour tous !
Peut-être que c'est parce que tu n'as pas trouvé la méthode qui te convient Laelle ? Il y a deux choses selon moi, d'abord il faut pouvoir être certain que l'on a envie et/ou besoin de s'améliorer, de chercher ce qui ne va pas et de faire en sorte de tout faire pour rectifier ; ensuite il y a la méthode, très différente selon les personnes.
En fait cette philosophie a l'avantage d'être assez généraliste selon moi, elle se base sur des points clef de notre perception de soi et du monde, mais on peut très bien avoir besoin d'autre chose.
En fait cette philosophie a l'avantage d'être assez généraliste selon moi, elle se base sur des points clef de notre perception de soi et du monde, mais on peut très bien avoir besoin d'autre chose.
Invité- Invité
Re: Ce qui dépend de moi... Pour tous !
J'ai lu dans un autre chapitre que celui-ci qu'on pouvait considérer Adolf Hitler comme un maître à penser de son temps, au même titre que Voltaire dans le sien, ou Platon dans le sien. C'est fou, aux yeux de quelqu'un de mon âge, de voir qu'il faille encore se poser la question ! Hitler philosophe ? Lui qui n'aurait pas même pu commencer à définir la philosophie, lui le peintre raté, surfant sur du mécontentement populaire, pour le rendre populiste, lui le Poujade mal-tourné, le petit bonhomme dont les Allemands ont fait leur dieu parce qu'ils ne leur restait plus autre chose que "ça" pour signer la déchéance que leur avait imposée le Traité de Versailles. On n' humilie pas son ennemi même s'il est descendu au tréfonds de la honte de lui-même qui ne va pas tarder à parvenir au tréfonds de l"horreur.
Relisez "Mein Kampf", bonnes gens! Ah la belle prose que voilà ! De quoi avoir honte de s'appeler Goethe, Schiller ou Henri Heine... Et on trouve que Descartes avait un style lourd !
Quel est le but de toute cette démarche. Rhabiller en premier communiant ce trainard des rues de Vienne aux vêtements souillés par ces restes de peintre raté ? Quel est le but de cette réhabilitation? Et la voie royale, en plus ! Par la philosophie ! Qu'en pense Jean-Dominique, puisqu'il a été fait appel à lui ? Je sais ce qu'en pense mon fils, mais je voudrais qu'il l'exprimât lui-même.
Relisez "Mein Kampf", bonnes gens! Ah la belle prose que voilà ! De quoi avoir honte de s'appeler Goethe, Schiller ou Henri Heine... Et on trouve que Descartes avait un style lourd !
Quel est le but de toute cette démarche. Rhabiller en premier communiant ce trainard des rues de Vienne aux vêtements souillés par ces restes de peintre raté ? Quel est le but de cette réhabilitation? Et la voie royale, en plus ! Par la philosophie ! Qu'en pense Jean-Dominique, puisqu'il a été fait appel à lui ? Je sais ce qu'en pense mon fils, mais je voudrais qu'il l'exprimât lui-même.
Re: Ce qui dépend de moi... Pour tous !
Ok p'pa! Mais déjà mon espoir que tu ailles bien se voit satisfait à ma lecture de ton indéfectible style adolescent paumé qu'aucune interrogation n'épargne, dont la transcription de son émotion n'est pas entravée mais supportée de toute la richesse de ses connaissances. Quelle fraîcheur, quelle belle arrogance inaltérée par je ne sais quelle certitude! Te dire bravo papa serait une imposture filiale et plus que ça m'auto situerait au dessus de ta personne, chose qui aux yeux d'une lecture sensible et intuitive anéantirait mon présent message de profondes félicitations. Herodote tu détiens les clefs de la rébellion contre la victoire de l'adulte: continues à les refiler ainsi pour qui a la main apte à s' en saisir
ishto- Maitre Philosophe
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Date d'inscription : 30/09/2012
Age : 48
Localisation : tout près de toi, mon coeur
Re: Ce qui dépend de moi... Pour tous !
Ainsi donc, ishto serait Jean-Dominique !
Remarquable !
(Vu le style, cela m'étonne moins)
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Nelson- Grand Maitre Suprême
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Date d'inscription : 25/04/2011
Localisation : Hic et nunc
Re: Ce qui dépend de moi... Pour tous !
Pour ISHTO,
Monsieur (ou Madame), je viens de quitter mon fils, Jean-Dominiique, qui me dit n'écrire que sous son véritable prénom (malgré la similitude de styles que crois déceler l'ami Nelson, que je salue bien) et cela surtout sur ce Forum. Je me méfiais : comment mon Fils pourrait-il s'égarer à ce point ? Je me méfiais de la rigueur voulue de l'historien-philosophe qu'il est. D'où ma réponse sybilline "Ishto ! C'est trop" juste avant l'autre terme "ou pas assez", qui m'a chatouillé le bout des doigts ...
Je sais bien que je suis pas, dès longtemps, "personna grata" sur ce Forum, mais je ne pensais pas que l'on allait oser me traiter de "paumé" en utilisant le prétendu moyen de s'exprimer de mon Fils. Il était furieux.Et faire devenir un philosophe de l'état de Sagesse à l'état de fureur, il fallait le faire !
Félicitez-vous de la performance, Monsieur (ou Madame).
Monsieur (ou Madame), je viens de quitter mon fils, Jean-Dominiique, qui me dit n'écrire que sous son véritable prénom (malgré la similitude de styles que crois déceler l'ami Nelson, que je salue bien) et cela surtout sur ce Forum. Je me méfiais : comment mon Fils pourrait-il s'égarer à ce point ? Je me méfiais de la rigueur voulue de l'historien-philosophe qu'il est. D'où ma réponse sybilline "Ishto ! C'est trop" juste avant l'autre terme "ou pas assez", qui m'a chatouillé le bout des doigts ...
Je sais bien que je suis pas, dès longtemps, "personna grata" sur ce Forum, mais je ne pensais pas que l'on allait oser me traiter de "paumé" en utilisant le prétendu moyen de s'exprimer de mon Fils. Il était furieux.Et faire devenir un philosophe de l'état de Sagesse à l'état de fureur, il fallait le faire !
Félicitez-vous de la performance, Monsieur (ou Madame).
Re: Ce qui dépend de moi... Pour tous !
Pour revenir au sujet...
Il y a un vrai débat scientifique sur l'idée de ce qui dépend de soi ou pas. L'inconscient "gérerait" beaucoup d'informations dont nous ne pourrions connaître la portée. La volonté comme outil est une chose qui visiblement ne dépend pas que de la pensée consciente, ça nous le savons pour l'avoir souvent observé. Quand je pense et que j'essaie d'élaborer des solutions, que j'essaie de percevoir les problèmes, je suis également en contact avec cette partie de moi qui n'est pas conscientisée. Inversement, la pensée consciente agit sur ce qui n'est pas conscient, ma volonté de changer et d'élaborer des projets, de modifier ma manière d'aborder les problèmes va agir sur mon subconscient. Si l'on part du principe que la majorité de notre psychisme fonctionne de manière inconsciente, alors quelle est la part de ma volonté ?
Je pense que cette part est suffisamment grande pour nous permettre d'avoir la capacité d'agir et de prendre des décisions utiles pour soi. Mais les neurosciences ont démontré que l'idée que j'ai était déjà présente dans mon esprit bien avant que j'en ai conscience ! Moi je dirais que ce qui dépend de moi dépend d'un tout dont je sais l'existence, mais sur lequel je ne peux partiellement influer. Un point qui me paraît clair : chacun peut (à tout moment) prendre conscience d'un problème, modifier sa façon de penser s'il la juge inappropriée, à condition d'être conscient que l'on ne peut pas toujours tout contrôler. Cela dit, il existe des gens qui pensent contrôler les choses, qui vivent en pensant que tout dépend entièrement de leur vision consciente des choses. Pour moi c'est une aberration, et cette aberration est d'autant plus forte que le psychisme est troublé, par exemple dans le cas d'une pathologie.
Il y a un vrai débat scientifique sur l'idée de ce qui dépend de soi ou pas. L'inconscient "gérerait" beaucoup d'informations dont nous ne pourrions connaître la portée. La volonté comme outil est une chose qui visiblement ne dépend pas que de la pensée consciente, ça nous le savons pour l'avoir souvent observé. Quand je pense et que j'essaie d'élaborer des solutions, que j'essaie de percevoir les problèmes, je suis également en contact avec cette partie de moi qui n'est pas conscientisée. Inversement, la pensée consciente agit sur ce qui n'est pas conscient, ma volonté de changer et d'élaborer des projets, de modifier ma manière d'aborder les problèmes va agir sur mon subconscient. Si l'on part du principe que la majorité de notre psychisme fonctionne de manière inconsciente, alors quelle est la part de ma volonté ?
Je pense que cette part est suffisamment grande pour nous permettre d'avoir la capacité d'agir et de prendre des décisions utiles pour soi. Mais les neurosciences ont démontré que l'idée que j'ai était déjà présente dans mon esprit bien avant que j'en ai conscience ! Moi je dirais que ce qui dépend de moi dépend d'un tout dont je sais l'existence, mais sur lequel je ne peux partiellement influer. Un point qui me paraît clair : chacun peut (à tout moment) prendre conscience d'un problème, modifier sa façon de penser s'il la juge inappropriée, à condition d'être conscient que l'on ne peut pas toujours tout contrôler. Cela dit, il existe des gens qui pensent contrôler les choses, qui vivent en pensant que tout dépend entièrement de leur vision consciente des choses. Pour moi c'est une aberration, et cette aberration est d'autant plus forte que le psychisme est troublé, par exemple dans le cas d'une pathologie.
Invité- Invité
Re: Ce qui dépend de moi... Pour tous !
Si la majorité de notre psychisme fonctionne de manière inconsciente, quelle place reste-t-il encore au libre-arbitre ?
Si de plus, on accepte le principe de causalité, on serait tenté de croire au déterminisme.
Les pauvres décisions qu'il nous arrive de prendre au quotidien pèseraient donc un poids dérisoire ?
Mais nous sommes ici plus dans le domaine de la philosophie que de la psychologie...
Si de plus, on accepte le principe de causalité, on serait tenté de croire au déterminisme.
Les pauvres décisions qu'il nous arrive de prendre au quotidien pèseraient donc un poids dérisoire ?
Mais nous sommes ici plus dans le domaine de la philosophie que de la psychologie...
Nelson- Grand Maitre Suprême
- Messages : 6859
Date d'inscription : 25/04/2011
Localisation : Hic et nunc
Re: Ce qui dépend de moi... Pour tous !
C'est parti, ma réponse à Ishto, où je déniais que Jean-Dominique soit Ishto. Jean-Dominique ne s'est jamais d'un autre nom d'utilisateur que le sien propre. Je me méfiais. Mais ma prudence était la bonne.
Re: Ce qui dépend de moi... Pour tous !
Oui tout à fait Nelson, c'est un sujet qui relève autant de la philosophie que de la psychologie.
Je crois que le problème vient du fait que nous sommes trop centrés sur nos perceptions, sans réaliser que le psychisme est un tout. Je pense qu'il existe un libre arbitre, mais que ce libre arbitre est mal défini, c'est à dire qu'on l'imagine comme quelque chose de déconnecté de l'ensemble de notre psychisme, alors qu'en fait c'est un libre arbitre qui opère via la totalité de notre système perception-pensée...
Enfin, je ne sais pas si je suis très clair là ? Même pour moi.
Je crois que le problème vient du fait que nous sommes trop centrés sur nos perceptions, sans réaliser que le psychisme est un tout. Je pense qu'il existe un libre arbitre, mais que ce libre arbitre est mal défini, c'est à dire qu'on l'imagine comme quelque chose de déconnecté de l'ensemble de notre psychisme, alors qu'en fait c'est un libre arbitre qui opère via la totalité de notre système perception-pensée...
Enfin, je ne sais pas si je suis très clair là ? Même pour moi.
Invité- Invité
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