La violence en question
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Re: La violence en question
"Des banquiers à qui on a donné les pleins pouvoirs".
Lux en une phrase a tout dit.
Lux en une phrase a tout dit.
Depuis des décennies les gouvernants ont laissé grossir, grossir, grossir le pouvoir des banquiers, assureurs et agences de notation, en bloquant le moindre projet de loi qui mettrait un frein à leur folle obésité. Il suffit de regarder. Parmi les myriades de lois que nous avons, laquelle interdit aux banquiers, aux assureurs, de spéculer avec l'argent de leurs clients - c'est-à-dire le nôtre ? Laquelle trouve à redire que les banques continuent d'engranger milliards de bénéfice, sans compter bonus et parachutes, alors que la crise qu'ils ont provoquée frappe toujours cruellement les petites gens à travers le monde ? Laquelle dénonce, sur certains aspects, un voisinage douteux, contraire à toute éthique, dans la relation banques/Etat, trouvant limite par exemple que politiques reçoivent des financiers de très jolis cadeaux (campagne tout frais payés, dons pour le parti, etc.), alors que ces mêmes financiers composent ensuite le gouvernement - le gouvernement américain, justement surnommé "gouvernement Wall-Street", en est le plus criant exemple. Qui aujourd'hui accèdent aux plus hautes fonctions de l'Etat ? Qui sont ces apprentis sorciers véreux qui appuient sur tel ou tel bouton, tel ou tel levier, dans le but de faire grossir la banque à laquelle ils appartiennent, et qui observent les effets sur les populations ? C'est comme s'ils se disaient : ouais, ça va, jusqu'ici ils peuvent encore supporter le contrecoup ; essayons le bouton vert pour voir...
L'argent achète tout. Le silence comme l'inaction. Le monde de la finance dirige le monde car une campagne politique coûte et que nos dirigeants se laissent acheter pour être élus. De même qu'ils achètent les économistes qui façonnent l'opinion, ceux qu'on entend à longueur d'émissions radio-télé nous dire : " Mais la dette, mon cher monsieur, la dette ! Tout le problème vient des dépenses publiques..."
Avoir atteint un tel degré de pouvoir que je me pose moi-même l'équation : de 2 je me propose de gagner 10 dollars en prenant un risque, un énorme risque, mais même si ça tourne mal, à l'arrivée c'est les contribuables qui paieront la note puisque, tellement gros que le moindre éternuement de ma part peut faire chuter la bourse mondiale, je ne serai pas impacté. Mieux ! Je continuerai d'engranger davantage en spéculant sur la crise et la misère... Et les politiques, que j'ai mis en place et qui gouvernent à mes côtés, se chargeront d'expliquer aux fourmis qu'il faut me sauver, qu'il n'y a pas 36 solutions, que c'est une question de conscience collective...
Pardon de me répéter mais là est l'innommable violence faite aux hommes, aux femmes, aux familles, à ceux et celles qui se retrouvent aujourd'hui à dormir sous des tentes parce que les gens qu'ils leur ont fourgué le produit immobilier, estampillé AAA par les agences de notation complices, leur ont vendu une saloperie inventée par des pros de la mathématique, un truc indéchiffrable même pour l'inventeur lui-même.
Alors, le beur des cités, avec son survêt Kappa et sa casquette retournée, tout en bas de la chaîne, n'est qu'un Lego. Un pâle reflet des écrans télé, des infos, comme l'ont dit notamment Ijja, Lux et Lordtoms.
L'argent achète tout. Le silence comme l'inaction. Le monde de la finance dirige le monde car une campagne politique coûte et que nos dirigeants se laissent acheter pour être élus. De même qu'ils achètent les économistes qui façonnent l'opinion, ceux qu'on entend à longueur d'émissions radio-télé nous dire : " Mais la dette, mon cher monsieur, la dette ! Tout le problème vient des dépenses publiques..."
Avoir atteint un tel degré de pouvoir que je me pose moi-même l'équation : de 2 je me propose de gagner 10 dollars en prenant un risque, un énorme risque, mais même si ça tourne mal, à l'arrivée c'est les contribuables qui paieront la note puisque, tellement gros que le moindre éternuement de ma part peut faire chuter la bourse mondiale, je ne serai pas impacté. Mieux ! Je continuerai d'engranger davantage en spéculant sur la crise et la misère... Et les politiques, que j'ai mis en place et qui gouvernent à mes côtés, se chargeront d'expliquer aux fourmis qu'il faut me sauver, qu'il n'y a pas 36 solutions, que c'est une question de conscience collective...
Pardon de me répéter mais là est l'innommable violence faite aux hommes, aux femmes, aux familles, à ceux et celles qui se retrouvent aujourd'hui à dormir sous des tentes parce que les gens qu'ils leur ont fourgué le produit immobilier, estampillé AAA par les agences de notation complices, leur ont vendu une saloperie inventée par des pros de la mathématique, un truc indéchiffrable même pour l'inventeur lui-même.
Alors, le beur des cités, avec son survêt Kappa et sa casquette retournée, tout en bas de la chaîne, n'est qu'un Lego. Un pâle reflet des écrans télé, des infos, comme l'ont dit notamment Ijja, Lux et Lordtoms.
Guthrie- .
- Messages : 2547
Date d'inscription : 30/09/2012
Re: La violence en question
LordToms a écrit:On peut être réaliste et en même temps rêver d'un monde meilleur... Les deux ne sont pas incompatibles...
Loin de là à le penser pour ma part. C'est aussi dénoncer un ordre social, posé comme logique, normal, acceptable. Bah non. Mais cela doit être forcément bisounours. Gandhi était très bisounours comme homme finalement mais il a changé la donne.
Ijja- Maitre Philosophe
- Messages : 1365
Date d'inscription : 04/05/2011
Re: La violence en question
J'aime beaucoup ce que tu dis à ce sujet Guthrie ! Je trouve ça très juste. Tu as très bien pointé du doigt le problème. Et pourtant le système continue son petit bonhomme de chemin, sifflotant gaiment au commande de son rouleau compresseur sans se soucier de la réalité qu'il est en train d'écraser. Car le système me semble prendre trop en compte le facteur argent, rentabilité, profit, gain et n'en à rien à carrer du facteur "humain". Alors là que madame et monsieur X ait du mal à faire garder leur enfant parce qu'ils doivent bosser tous les deux pour payer le loyer et la nourriture, ça il n'en à rien à faire. Pareil pour le pauvre étudiant qui croit que sa motivation va lui servir à gravir les échelons de la société et à se faire une place dans la vie active, alors qu'en fait son patron le sous-paye, l'exploite pour ne pas avoir à payer Jean-Luc, qui s'est fait viré à coup de pied dans le cul après 40 ans de loyaux services tout ça parce qu'il coute trop cher à son entreprise, vu qu'il est vieux et qu'il gagne donc son pesant d'or en ancienneté, et donc ça ne vaut pas le coup de le garder. Non on préfère exploiter le jeunot en CDD ou même en stage (le pire truc qu'il soit) quitte à ce que le boulot soit vite fait mal fait. Du moment que c'est rentable tout va bien. Et le pauvre gamin se fait jeter comme un mal propre parce qu'on ne comptait pas l'embaucher de toutes façons, y en a d'autres des jeunes comme lui qui sont naïfs et qui ne savent pas ce qui les attend.
Quant à Jean-Yves, fils du directeur, il est assis sur son gros postérieur en faisant mine d'être le futur chef et se tape des journées à jouer sur son ordinateur en faisant mine de travailler jusqu'à ce que papa lui lègue l'entreprise familiale. Il pourra ainsi perpétuer l’œuvre de son odieux père et ainsi se faire des c***ll*s en or. Pareil pour ce pourri de capitaliste et l'autre ordure d'actionnaire qui se frottent tout deux bien les mains quand leur copains les politiciens véreux font toujours plus de loi afin de les innocenter de leurs vils forfaits. Bien sûr ces derniers sont gracieusement récompensés :
"Tiens François ! T'as bien gagné ton susucre ! Maintenant va jouer avec tes copains Nicolas et Martine !"
Quant à Jean-Yves, fils du directeur, il est assis sur son gros postérieur en faisant mine d'être le futur chef et se tape des journées à jouer sur son ordinateur en faisant mine de travailler jusqu'à ce que papa lui lègue l'entreprise familiale. Il pourra ainsi perpétuer l’œuvre de son odieux père et ainsi se faire des c***ll*s en or. Pareil pour ce pourri de capitaliste et l'autre ordure d'actionnaire qui se frottent tout deux bien les mains quand leur copains les politiciens véreux font toujours plus de loi afin de les innocenter de leurs vils forfaits. Bien sûr ces derniers sont gracieusement récompensés :
"Tiens François ! T'as bien gagné ton susucre ! Maintenant va jouer avec tes copains Nicolas et Martine !"
LordToms- Président du CAJMP
- Messages : 4811
Date d'inscription : 21/05/2012
Age : 36
Localisation : Haute-Garonne
Re: La violence en question
Beaucoup le disent : aujourd'hui la politique a perdu face à l'économie. Voilà pourquoi on peut avoir le sentiment que, quel que soit le parti pour lequel on vote, rien ne changera. Car l'argent continuera à faire sa loi et à l'imposer de force aux différents pays du globe.
Re: La violence en question
Oui, sans doute, Lux et Lord.
Nous reste alors les utopies qui seront la réalité de demain : que ce soit l'écologie ou replacer l'homme au centre, je ne sais pas...
Mais, pour en arriver là, je crains qu'il faille passer par la case Violence.
Nous reste alors les utopies qui seront la réalité de demain : que ce soit l'écologie ou replacer l'homme au centre, je ne sais pas...
Mais, pour en arriver là, je crains qu'il faille passer par la case Violence.
Guthrie- .
- Messages : 2547
Date d'inscription : 30/09/2012
Re: La violence en question
Je ne donnais qu'un exemple en me basant uniquement sur la violence physique. Je n'ai pas prétendu englober toute la violence. Si je ne l'ai pas préciser, je m'en excuse, c'est une erreur de ma part
Lelouch- Nouveau né
- Messages : 37
Date d'inscription : 24/09/2012
Age : 32
Localisation : Toulouse
Re: La violence en question
Je m'en doutais un peu !
LordToms- Président du CAJMP
- Messages : 4811
Date d'inscription : 21/05/2012
Age : 36
Localisation : Haute-Garonne
Re: La violence en question
Ton amende honorable, Lelouch, nous fait sans doute à tous regretter d'avoir réagi au quart-de-tour.
C'est vrai qu'on t'est tous tombé dessus comme un violent orage.
Et je m'en excuse.
Mais ton exemple avait tellement l'accent du colon britannique milieu XIXème de Lousiane que nous étions obligés d'apporter un contre-poids.
Bref, y'a pas de mal.
Au contraire, grâce à toi, il y a eu participation.
C'est vrai qu'on t'est tous tombé dessus comme un violent orage.
Et je m'en excuse.
Mais ton exemple avait tellement l'accent du colon britannique milieu XIXème de Lousiane que nous étions obligés d'apporter un contre-poids.
Bref, y'a pas de mal.
Au contraire, grâce à toi, il y a eu participation.
Guthrie- .
- Messages : 2547
Date d'inscription : 30/09/2012
Re: La violence en question
troooopp boooon un sujet sur la viooooleeeenceuuuu...hhhhmm ouups, pardon!
Encore une fois, quand il n'y a pas de détresse vitale, ou ce qui menace réellement de la faire survenir, la plupart du temps la violence est une détresse psychique infligée ou subie donc une action ou un jugement. La violence infligée serait moins importante si elle était moins subie. Mais je vous raconte pas la douleur nécessaire du travail sur soi pour en arriver là car il faut alors SE faire violence sur une période relativement longue. C'est selon moi le prix à payer de la paix intérieure, paix qui n'en préserve pas moins son caractère précaire, car on est jamais à l'abri des contingences, on en est même une partie! (on marche souvent en couple, et beaucoup plus rarement on aperçoit son conjoint). Qui mieux que celui qui a peur pourrait parler sur la peur? idem pour la honte et la violence, mais à ces moments là on ne parle plus qu'une langue: Celle qui nous empêche de s'entendre
Encore une fois, quand il n'y a pas de détresse vitale, ou ce qui menace réellement de la faire survenir, la plupart du temps la violence est une détresse psychique infligée ou subie donc une action ou un jugement. La violence infligée serait moins importante si elle était moins subie. Mais je vous raconte pas la douleur nécessaire du travail sur soi pour en arriver là car il faut alors SE faire violence sur une période relativement longue. C'est selon moi le prix à payer de la paix intérieure, paix qui n'en préserve pas moins son caractère précaire, car on est jamais à l'abri des contingences, on en est même une partie! (on marche souvent en couple, et beaucoup plus rarement on aperçoit son conjoint). Qui mieux que celui qui a peur pourrait parler sur la peur? idem pour la honte et la violence, mais à ces moments là on ne parle plus qu'une langue: Celle qui nous empêche de s'entendre
ishto- Maitre Philosophe
- Messages : 1338
Date d'inscription : 30/09/2012
Age : 48
Localisation : tout près de toi, mon coeur
Re: La violence en question
Je pense que nous sommes tous d'accord pour dire que la violence est symptomatique d'une certaine dégénérescence des valeurs. Qu'elle puisent son énergie dans la disparition des repères humanistes. Cela va de la simple agression verbale (enfin simple, façon de parler) à l'agression physique, voire les deux. J'ai l'impression qu'elle ne cesse d'augmenter ! A moins que ce ne soit un effet de loupe dû à l'insistance des médias ? Toujours est-il que l'on constate qu'il y a des accès de violence pour tout et n'importe quoi. La violence c'est le dernier argument humain, même l'animal n'use de violence que pour se nourrir ou se défendre. Nous savons tous que la violence, dans sa symbolique, n'est qu'un réaction sans objet ni but, sauf si l'on considère qu'elle puisse être utile en cas d'auto-défense. Dernière manifestation de l'esprit, associant l'ignorance aveugle au geste, elle n'est rien d'autre qu'une anomalie. Chaque jour nous constatons ses effets délétères, et chaque jour nous nous sentons démunis face à son expansion. C'est aussi le résultat de malaises, d'anathèmes injustes, d'éducations défaillantes, de mépris, bref, tout ce qui rend l'être humain sourd et aveugle à toute humanité. J'ai décidé d'ignorer la réaction de violence, d'en ignorer jusqu'au sens...
Invité- Invité
Re: La violence en question
comment fais tu pour l'ignorer Olive????
perso j'aurais tendance à la prendre en compte, la reconnaitre comme un symptome, et du coup en chercher les causes....
perso j'aurais tendance à la prendre en compte, la reconnaitre comme un symptome, et du coup en chercher les causes....
chrysalide- Sage Confirmé
- Messages : 893
Date d'inscription : 16/02/2012
Age : 50
Re: La violence en question
C'est ce que je fais chrysalide ! Lorsque je disais :"d'en ignorer jusqu'au sens", je parlais de moi. Je voulais dire que je n'utiliserai jamais la violence, que ce n'est pas dans ma conception des choses. Sauf si j'y étais absolument contraint évidemment... Si tu veux c'est une sorte de rejet de principe, un peu comme dans l'esprit baba-cool des années 70...
Les causes sont multiples et variées, comme je le disais plus haut...
Les causes sont multiples et variées, comme je le disais plus haut...
Invité- Invité
Re: La violence en question
Tt à fait ok avec chrysalide.
Olive, ce que tu dis est très idéaliste, et si ça s'harmonise avec ta vie personnelle (la tienne, ton entourage, et tes rencontres aux hasards des rues) c'est très bien ainsi!!
Mais j'émet quelques énormes réserves sur la manière dont tu traites la violence en général: Pas sûr du tout que ta démarche ne soit pas nuisible pour d'autres, notamment concernant l'éducation des enfants! Je suis intimement convaincu que quelques soient ses sources, la violence mais aussi bien la peur que la honte, à l'instar des "bons sentiments" a sa place et son mot à dire, singulier, comme à chaque fois, et quand bien même en "semi profondeur" il ne s'agirait que d'un effet de mimétisme! Je n'entrerai pas dans les détails personnels pour te dire Ô combien néfastes furent les effets d'une éducation où les "mauvais sentiments" étaient à montrer du doigt, à taire, et où tout ce qui relevait de la violence, de la haine, etc faisait de la personne qui les éprouvait alors, littéralement, une handicapée, une moins que rien. Comme si c'était dégradant et synonyme de bassesse. Absolument pas d'accord. C'est plus qu'un art d'amener ses enfants vers des moyens d'expressions "acceptables", et pour aller droit au but, j'utiliserais cette phrase aussi lourde de sens qu'elle tend à la légèreté: Ce sont nos enfants qui nous éduquent, ils nous apprennent à les éduquer si tant est qu'on leur en laisse la possibilité, et qu'on n'exige pas d'eux qu'ils ferment d'emblée la porte à leurs sentiments aussi "vilains" soient-ils... il en va de leur stabilité.
Je suis conscient d'avoir mentalement un peu déformé tes propos, alors si tu le prends mal, saches que je répond "juste légèrement" à autre chose, un autre chose qui me paraîssait important.
Olive, ce que tu dis est très idéaliste, et si ça s'harmonise avec ta vie personnelle (la tienne, ton entourage, et tes rencontres aux hasards des rues) c'est très bien ainsi!!
Mais j'émet quelques énormes réserves sur la manière dont tu traites la violence en général: Pas sûr du tout que ta démarche ne soit pas nuisible pour d'autres, notamment concernant l'éducation des enfants! Je suis intimement convaincu que quelques soient ses sources, la violence mais aussi bien la peur que la honte, à l'instar des "bons sentiments" a sa place et son mot à dire, singulier, comme à chaque fois, et quand bien même en "semi profondeur" il ne s'agirait que d'un effet de mimétisme! Je n'entrerai pas dans les détails personnels pour te dire Ô combien néfastes furent les effets d'une éducation où les "mauvais sentiments" étaient à montrer du doigt, à taire, et où tout ce qui relevait de la violence, de la haine, etc faisait de la personne qui les éprouvait alors, littéralement, une handicapée, une moins que rien. Comme si c'était dégradant et synonyme de bassesse. Absolument pas d'accord. C'est plus qu'un art d'amener ses enfants vers des moyens d'expressions "acceptables", et pour aller droit au but, j'utiliserais cette phrase aussi lourde de sens qu'elle tend à la légèreté: Ce sont nos enfants qui nous éduquent, ils nous apprennent à les éduquer si tant est qu'on leur en laisse la possibilité, et qu'on n'exige pas d'eux qu'ils ferment d'emblée la porte à leurs sentiments aussi "vilains" soient-ils... il en va de leur stabilité.
Je suis conscient d'avoir mentalement un peu déformé tes propos, alors si tu le prends mal, saches que je répond "juste légèrement" à autre chose, un autre chose qui me paraîssait important.
ishto- Maitre Philosophe
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Date d'inscription : 30/09/2012
Age : 48
Localisation : tout près de toi, mon coeur
Re: La violence en question
j'entends ce que tu dis Istho, l'exutoire en acte, que peut être l'expression des sentiments bons ou mauvais, (ça c'est encore un autre sujet), n'est interessant que dans la mesure où on arrive à mettre en mot cette expréssion...et là est tout le problème...quand les mots ne sont plus possibles, que le dialogue est rompu, comment exprimer l'inexprimable?
chrysalide- Sage Confirmé
- Messages : 893
Date d'inscription : 16/02/2012
Age : 50
Re: La violence en question
Oui la violence n'existe pas que sous forme exteriorisée, du moins il est parfois possible d'en observer les prémices. Et il y'a la manière dont on va traiter ce que l'on considère en être les prémices, interprétation elle-même interprétée par la personne soit disant violente... en effet très complexe de ne pas y perdre son latin. C'est plus qu'un "simple" travail de démineur puisqu'il peut s'avérer qu'on se transforme soi-même et malgrès soi, en mine!
Dernière édition par ishto le Mar 23 Oct - 20:55, édité 1 fois
ishto- Maitre Philosophe
- Messages : 1338
Date d'inscription : 30/09/2012
Age : 48
Localisation : tout près de toi, mon coeur
Re: La violence en question
oui, je pense à ce genre de cas en effet, ou le danger pour l'autre est réel voir éffectif...je connais bien cette violence dans mon boulot, et je dois dire que je suis en perpétuel questionnement sur cette manifestation...
chrysalide- Sage Confirmé
- Messages : 893
Date d'inscription : 16/02/2012
Age : 50
Re: La violence en question
pppfffff j'me suis embrouillé avec le mode "édit" désolé :/
juste avant ton dernier message se trouve ma réponse à celui-ci, par contre ce à quoi tu réponds, bah je l'ai fait disparaître, je ne maîtrise pas encore bien mes "dons de magiciens"
juste avant ton dernier message se trouve ma réponse à celui-ci, par contre ce à quoi tu réponds, bah je l'ai fait disparaître, je ne maîtrise pas encore bien mes "dons de magiciens"
ishto- Maitre Philosophe
- Messages : 1338
Date d'inscription : 30/09/2012
Age : 48
Localisation : tout près de toi, mon coeur
Re: La violence en question
Non non, tu as tout à fait raison ishto ! Pourquoi serais-je vexé ?
En revanche je pense que nous sommes un peu en décalage en ce qui concerne l'éducation, car moi je ne parlais pas de tous les cas, mais des cas où l'enfant manifeste une violence qui était latente, révélatrice d'un malaise par exemple. Ceci dit, ce n'est jamais simple d'être "sur la même longueur d'onde"...
Non, je pense que tu as raison, il existe une forme de violence qui doit se révéler pour détendre quelque chose, relâcher une tension. Par contre la violence pour la violence est davantage néfaste, et c'est plutôt d'elle que je voulais parler. On ne peut réduire la violence à une définition, car se serait sans doute sous estimer les causes de cette violence. Il y a sans doute la violence nécessaire, causale, et cette violence a toujours une source, une conjonction de causes qui fait que... Si la violence doit s'exprimer naturellement, elle n'est pas forcément physique et vive; un enfant qui grandit dans un environnement qui lui convient sur le plan psychologique n'a que peu de raison de devenir violent me semble t-il. Mais tout existe sans doute, et des personnes violentes peuvent aussi émerger de tous les milieux. Mon avis n'est qu'un avis, moi je n'ai pas d'enfant, j'observe, mais mes observations et mes déductions n'ont de valeurs que pour moi même. Lorsque je dis que je rejette la violence, je manifeste un sentiment profond, qui me vient de très loin, sans doute plus ancré en moi que je n'ose l'admettre. Mais à mon sens il y a une autre piste de réflexion : la violence est-elle nécessaire à l'homme ? Car il s'agit bien de ça finalement. Nécessaire ou non, et quelles que soient ses causes, elle existe, et elle peut être horriblement dévastatrice pour l'humanité.
En revanche je pense que nous sommes un peu en décalage en ce qui concerne l'éducation, car moi je ne parlais pas de tous les cas, mais des cas où l'enfant manifeste une violence qui était latente, révélatrice d'un malaise par exemple. Ceci dit, ce n'est jamais simple d'être "sur la même longueur d'onde"...
Non, je pense que tu as raison, il existe une forme de violence qui doit se révéler pour détendre quelque chose, relâcher une tension. Par contre la violence pour la violence est davantage néfaste, et c'est plutôt d'elle que je voulais parler. On ne peut réduire la violence à une définition, car se serait sans doute sous estimer les causes de cette violence. Il y a sans doute la violence nécessaire, causale, et cette violence a toujours une source, une conjonction de causes qui fait que... Si la violence doit s'exprimer naturellement, elle n'est pas forcément physique et vive; un enfant qui grandit dans un environnement qui lui convient sur le plan psychologique n'a que peu de raison de devenir violent me semble t-il. Mais tout existe sans doute, et des personnes violentes peuvent aussi émerger de tous les milieux. Mon avis n'est qu'un avis, moi je n'ai pas d'enfant, j'observe, mais mes observations et mes déductions n'ont de valeurs que pour moi même. Lorsque je dis que je rejette la violence, je manifeste un sentiment profond, qui me vient de très loin, sans doute plus ancré en moi que je n'ose l'admettre. Mais à mon sens il y a une autre piste de réflexion : la violence est-elle nécessaire à l'homme ? Car il s'agit bien de ça finalement. Nécessaire ou non, et quelles que soient ses causes, elle existe, et elle peut être horriblement dévastatrice pour l'humanité.
Invité- Invité
Re: La violence en question
ouuuff ok!! ;D
encore faut-il savoir quand elle sera destructrice, et qd cette destruction sera néfaste et pour qui... un vrai sujet sans fin dont on peut tout de même espérer qu'il évolue sans pour autant définir un truc bien inhumain..
encore faut-il savoir quand elle sera destructrice, et qd cette destruction sera néfaste et pour qui... un vrai sujet sans fin dont on peut tout de même espérer qu'il évolue sans pour autant définir un truc bien inhumain..
ishto- Maitre Philosophe
- Messages : 1338
Date d'inscription : 30/09/2012
Age : 48
Localisation : tout près de toi, mon coeur
Re: La violence en question
Oui... Je crois qu'il est fort difficile de se positionner vraiment par rapport à tout ça. Et puis nous avons tous nos vécus intimes, qui peuvent influencer nos jugements. Ma soeur était battue par l'un de ses ex-conjoint, dans ces cas là il n'est pas facile pour un frère de ne pas prendre position. Puis, avec le temps, l'expérience fait que l'on commence à analyser les choses, et à tenter de comprendre pourquoi un homme peut en arriver là, sans pour autant trouver de réponses satisfaisantes, car il faudrait creuser, et creuser encore; si profondément.
Disons que je nourri un espoir de paix...
Dernière édition par Olive1968 le Mar 23 Oct - 22:07, édité 1 fois
Invité- Invité
Re: La violence en question
eh bien, enchanté que nous nous y mettions ensemble, à creuser!
ishto- Maitre Philosophe
- Messages : 1338
Date d'inscription : 30/09/2012
Age : 48
Localisation : tout près de toi, mon coeur
Re: La violence en question
Pourquoi pas ishto ! Nous verrons bien sur quoi nous déboucherons...
Nous pouvons nous lancer dans ce long travail d'argumentation, nous avons tout notre temps après tout. Mais je te laisse le soin de donner le prochain coup de pelle ! D'accord ?
Nous pouvons nous lancer dans ce long travail d'argumentation, nous avons tout notre temps après tout. Mais je te laisse le soin de donner le prochain coup de pelle ! D'accord ?
Invité- Invité
Re: La violence en question
Bien d'accord! tu as suffisamment ameubli la terre pour me laisser le soin de l'enlever, on y verra un peu mieux et tu pourras poursuivre à la pioche (sans blesser les vers de terre ce serait un comble pour le sujet dont il est question!) ... ainsi de suite, on inversera un peu les rôles surtout qu'ici y'a pas de chef de travaux ou, que des chefs de travaux), simplement un effectif sans limite: chrys? guth? Lord? Matthieu? Lux? Nel? Willy? Sylvie? Murmu? Spirale? Clio? Paulati? etc etc... autant dire en effet Olive qu'on va pouvoir y travailler dans la pure tradition du "fonctionnaire du sud"
Je prend ça à coeur et ton acceptation de partage ça touche, je laisse pour ce soir un peu murir éventuellement, et demain ... éventuellement? Bonne soirée
Je prend ça à coeur et ton acceptation de partage ça touche, je laisse pour ce soir un peu murir éventuellement, et demain ... éventuellement? Bonne soirée
ishto- Maitre Philosophe
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Date d'inscription : 30/09/2012
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Localisation : tout près de toi, mon coeur
Re: La violence en question
Avec plaisir ishto...
Oui, je prendrai soin de ne pas blesser de nobles créatures souterraines ! En tous cas c'est un réel plaisir de se lancer dans ce dialogue...
Bien sûr, nous poursuivrons demain. Bonne soirée ishto !
Oui, je prendrai soin de ne pas blesser de nobles créatures souterraines ! En tous cas c'est un réel plaisir de se lancer dans ce dialogue...
Bien sûr, nous poursuivrons demain. Bonne soirée ishto !
Invité- Invité
Re: La violence en question
Je crois qu'il est nécessaire de dégager une certaine violence de tout ce qui peut s'y apparenter:
De "Ma liberté s'arrête là où commence celle de l'autre" on pourrait dire qu'on entend traiter dans ce topic ce qui déborde du droit à la violence: "La vraie violence commence là où elle enfreind le bien être légal de l'autre" ?
Comment ne pas s'enfermer dans la législation pour parler de cette violence vraie? Ne faut-il pas l'étendre à l'inévitable subjectivité consécutive à la douleur perçue?
De "Ma liberté s'arrête là où commence celle de l'autre" on pourrait dire qu'on entend traiter dans ce topic ce qui déborde du droit à la violence: "La vraie violence commence là où elle enfreind le bien être légal de l'autre" ?
Comment ne pas s'enfermer dans la législation pour parler de cette violence vraie? Ne faut-il pas l'étendre à l'inévitable subjectivité consécutive à la douleur perçue?
ishto- Maitre Philosophe
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Re: La violence en question
La violence est souvent un aveu de faiblesse.
Elle n'est légitime que pour la sauvegarde de sa propre vie.
Elle n'est légitime que pour la sauvegarde de sa propre vie.
Nelson- Grand Maitre Suprême
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