La violence en question
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La violence en question
J'ai le désagréable sentiment (et ce n'est sans doute pas une idée) que la violence gagne du terrain partout ! Inexorablement elle creuse son sillon. Dans nos villes et nos campagnes ça gagne comme le chantait Alain Souchon. Pour des motifs absurdes, des gestes, des mots, la violence se déchaine. Comment combattre ce fléau qui peut toucher pratiquement n'importe qui et n'importe quand ? Peut être est-ce le résultat d'une dégénérescence des valeurs humaines ? Une atrophie de ce qui nous liait par dessus tous les motifs : l'humanité. Le respect le plus élémentaire de l'être humain. Je n'hésite pas à vous l'avouer, c'est une situation qui m'inquiète, car j'ai l'impression que c'est un processus qui s'emballe. Chercher à en comprendre l'origine est une chose, mais il est plus urgent de chercher à l'endiguer. Personnellement j'y vois une origine sociale et éducative, non humaine, car pour moi l'être humain ne naît jamais violent (je n'y croirai jamais), il le devient par construction de quelque chose de nocif. La violence est plus qu'un fléau, c'est la preuve que l'humanité vit une phase de crise, à moins que ce soit mon éternel idéalisme, mon éternel pacifisme qui m'aveugle ?
Invité- Invité
Re: La violence en question
Je pense Olive qu'il s'agit là d'un problème de société et éducatif en effet. On a -je le pense- perdu certaines valeurs comme le respect d'autrui de nos jours et cela engendre fatalement des violences sans nom. Le problème est en fait à la source encore le même que l'on cite dans chaque sujet Olive : l'individualisme.
L'individualisme pousse à ne penser qu'à soit, donc aucun respect pour les autres donc fatalement on en arrive à un esprit qui n'a aucune limite, qui ne va rien respecter et qui va détruire et commettre des actes violents. Quand il y a individualisme, il n'y a pas de notion d'altruisme, pas de respect pour l'autre. On considère malheureusement donc que si l'on fait du mal à quelqu'un et bien ce n'est pas grave, puis qu'après tout ça ne nous fait rien à nous.
L'individualisme pousse à ne penser qu'à soit, donc aucun respect pour les autres donc fatalement on en arrive à un esprit qui n'a aucune limite, qui ne va rien respecter et qui va détruire et commettre des actes violents. Quand il y a individualisme, il n'y a pas de notion d'altruisme, pas de respect pour l'autre. On considère malheureusement donc que si l'on fait du mal à quelqu'un et bien ce n'est pas grave, puis qu'après tout ça ne nous fait rien à nous.
LordToms- Président du CAJMP
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Date d'inscription : 21/05/2012
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Re: La violence en question
Aveuglé, mon cher Olive, aveuglé par votre sempîternel rousseauisme. Vous n'admettez pas, au départ une évidence historique, archéologique et même paléontologique. L'homme ne nait pas bon. Il nait, c'est tout. A partir de là, le ptit guépard nait pour courir après les gnous et les manger et en disputer, s'il y a lieu, sa part, aux crocodiles. Le bon , le mauvais n'existent pas. ils sont circonstanciels et nous permettent de survivre en partie aux ravages qui frappent l'espèce, la nôtre comme celle des autres.
La violence c'est quoi ? C'est vouoir imposer sa loi à soi sur tout individu qui barre le chemin ou tout groupe d'individus. Cela ne relève d'aucune jurisprudence ni d'aucune morale autres que circonstancielles.
Quand on moralise à présent, mais c'était la cas avant, c'est pour faire endosser à autrui la responsabilité des dévoiements de l'espèce . L'espèce n'est pas dévoyée, elle est ainsi, c'est tout. A nous, dans notre petit segment de temps de tenter ce que nous pouvons, pour faire que subir la volonté des autres ne soit pas trop douloureux. Et si on trimballe des cargaisons de Codes, c'est seulement dans ce but.
Il y deux règles que notre espèce intègre d'instinct, c'est la survie et la reproduction. A partir là tout est bon. Ce qui est bien ici, est mal ailleuurs. Ce qui était mal dans le temps (pas si lointain, parfois) est bien à présent. On en a déjà beaucoup parlé. Les monothéïsmes peuvent s'en émouvoir en condamnant tout le relativisme qui va contre l'idée créationniste qu'ils se font de la naure en général. Mais c'est antipodique de la vérité. Celle-ci, démontrée par des millénaires d'expériences ininterrompues, nous crie que tout est relatif. Vous pouvez être mon ami aujourd'hui et demain mon ennemi : c'est affaire de circonstances. La même main qui offre des fleurs peut demain braquer un bazooka sur vous et vice-versa.
Non, votre côté éternellement bienveillant, soucieux de ne jamais contrarier quiconque, ne vous, ne nous, protège nullement contre la violence.
Il faut une autre société et peut-être (sans doute, me dis-je) une autre espèce que la nôtre. La nôtre ? Non pas f...ue ces jours-ci, mais depuis les origines. Après tout, vivons comme cela. Comme le faisait remarquer un grand chirurgien, "les cancéreux s'habituent à l'odeur de leur pansement" ...
La violence c'est quoi ? C'est vouoir imposer sa loi à soi sur tout individu qui barre le chemin ou tout groupe d'individus. Cela ne relève d'aucune jurisprudence ni d'aucune morale autres que circonstancielles.
Quand on moralise à présent, mais c'était la cas avant, c'est pour faire endosser à autrui la responsabilité des dévoiements de l'espèce . L'espèce n'est pas dévoyée, elle est ainsi, c'est tout. A nous, dans notre petit segment de temps de tenter ce que nous pouvons, pour faire que subir la volonté des autres ne soit pas trop douloureux. Et si on trimballe des cargaisons de Codes, c'est seulement dans ce but.
Il y deux règles que notre espèce intègre d'instinct, c'est la survie et la reproduction. A partir là tout est bon. Ce qui est bien ici, est mal ailleuurs. Ce qui était mal dans le temps (pas si lointain, parfois) est bien à présent. On en a déjà beaucoup parlé. Les monothéïsmes peuvent s'en émouvoir en condamnant tout le relativisme qui va contre l'idée créationniste qu'ils se font de la naure en général. Mais c'est antipodique de la vérité. Celle-ci, démontrée par des millénaires d'expériences ininterrompues, nous crie que tout est relatif. Vous pouvez être mon ami aujourd'hui et demain mon ennemi : c'est affaire de circonstances. La même main qui offre des fleurs peut demain braquer un bazooka sur vous et vice-versa.
Non, votre côté éternellement bienveillant, soucieux de ne jamais contrarier quiconque, ne vous, ne nous, protège nullement contre la violence.
Il faut une autre société et peut-être (sans doute, me dis-je) une autre espèce que la nôtre. La nôtre ? Non pas f...ue ces jours-ci, mais depuis les origines. Après tout, vivons comme cela. Comme le faisait remarquer un grand chirurgien, "les cancéreux s'habituent à l'odeur de leur pansement" ...
Re: La violence en question
"L'homme naît naturellement mauvais; et la fréquentation de la société le rend parfaitement dégueulasse"
Jean Yanne.
"L'homme, cette immémoriale racaille..."
Cioran.
Jean Yanne.
"L'homme, cette immémoriale racaille..."
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Nelson- Grand Maitre Suprême
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Date d'inscription : 25/04/2011
Localisation : Hic et nunc
Re: La violence en question
L'homme est " programmé", éduqué, sensibilisé, moralisé... par le groupe dans lequel il vit.
Notre société moderne, occidentale, n'a plus les moyens d'offrir à ses membres des conditions favorables à un bon " vivre ensemble".
Il va falloir inventer de nouveaux modèles : difficile, vu l'âge de ceux qui accèdent au pouvoir ou le détiennent depuis des lustres.
Les dispositions mentales des peuples à trouver un ordre épanouissant ne sont pas au mieux non plus !
Notre société moderne, occidentale, n'a plus les moyens d'offrir à ses membres des conditions favorables à un bon " vivre ensemble".
Il va falloir inventer de nouveaux modèles : difficile, vu l'âge de ceux qui accèdent au pouvoir ou le détiennent depuis des lustres.
Les dispositions mentales des peuples à trouver un ordre épanouissant ne sont pas au mieux non plus !
Re: La violence en question
Tout à fait de votre avis
Sauf que vous excluez, a priori, la solution révolutionnaire.
Je ne suis pas pour le sang plein les caniveaux, mais il ya des moments où il faut ne pas s'enfouir la tête dans le sable...
Fatalement le néo-libéralisme dont nous héritons cette société et les gens qui la dirigent, sécrétera tôt ou tard un nouveau Marx, un nouvel Engels. Cela sera très différent bien sûr, mais c'est ou cela ou le totalitarisme à tête de boeuf. Au choix. Pas de troisième voie. Sauf à rester ainsi, le cul sur son escabeau en attendant que les termites (déjà à l'ouvrage) le bouffent.
Sauf que vous excluez, a priori, la solution révolutionnaire.
Je ne suis pas pour le sang plein les caniveaux, mais il ya des moments où il faut ne pas s'enfouir la tête dans le sable...
Fatalement le néo-libéralisme dont nous héritons cette société et les gens qui la dirigent, sécrétera tôt ou tard un nouveau Marx, un nouvel Engels. Cela sera très différent bien sûr, mais c'est ou cela ou le totalitarisme à tête de boeuf. Au choix. Pas de troisième voie. Sauf à rester ainsi, le cul sur son escabeau en attendant que les termites (déjà à l'ouvrage) le bouffent.
Re: La violence en question
Oui mais à quoi bon organiser de telles révolutions puisque l'homme n'est qu'un être incorrigiblement mauvais et violent ? C'est inutile non ?
Non mais sans vouloir paraitre ironique, vous voyez bien que vous ne pouvez imaginer d'humanité sans espoir, que ce soit une révolution politique ou idéologique, spirituelle, il y a toujours des solutions. Je sais que l'image que je renvoie est peut être celle d'un indécrottable idéaliste, mais j'ose penser que cela ne fait de moi ni un utopiste fou, ni un rêveur sans but.
Non mais sans vouloir paraitre ironique, vous voyez bien que vous ne pouvez imaginer d'humanité sans espoir, que ce soit une révolution politique ou idéologique, spirituelle, il y a toujours des solutions. Je sais que l'image que je renvoie est peut être celle d'un indécrottable idéaliste, mais j'ose penser que cela ne fait de moi ni un utopiste fou, ni un rêveur sans but.
Invité- Invité
Re: La violence en question
De tous temps, il était de bon ton de dire que la violence gagnait du terrain, que les rues n'étaient plus sûres...
La réalité, c'est qu'on n'a jamais été dans une époque où il était aussi sûr de sortir de chez soi. Parce qu'on a considérablement amélioré la sécurité des personnes depuis quelques siècles. Il faudrait une machine à remonter le temps pour montrer aux gens à quoi ressemblaient les rues de Paris au XIXe siècle et quelle était la difficulté de traverser certains quartiers sans se faire dépouiller.
La réalité, c'est que la peur contient les gens, les fait détester leurs semblables. Alors plus on leur dit que l'extérieur est dangereux, plus ils se recroquevillent, et plus ils vont accepter qu'on grignote leurs libertés pour leur apporter cette prétendue sécurité si chère à leurs yeux...
Je suis la 1ère à m'émouvoir de ce qu'une femme se fasse agresser verbalement dix fois par jour quand elle sort de chez elle, mais sachons raison garder : il y a deux siècles elle aurait risqué le viol à tous les coins de rue.
La réalité, c'est qu'on n'a jamais été dans une époque où il était aussi sûr de sortir de chez soi. Parce qu'on a considérablement amélioré la sécurité des personnes depuis quelques siècles. Il faudrait une machine à remonter le temps pour montrer aux gens à quoi ressemblaient les rues de Paris au XIXe siècle et quelle était la difficulté de traverser certains quartiers sans se faire dépouiller.
La réalité, c'est que la peur contient les gens, les fait détester leurs semblables. Alors plus on leur dit que l'extérieur est dangereux, plus ils se recroquevillent, et plus ils vont accepter qu'on grignote leurs libertés pour leur apporter cette prétendue sécurité si chère à leurs yeux...
Je suis la 1ère à m'émouvoir de ce qu'une femme se fasse agresser verbalement dix fois par jour quand elle sort de chez elle, mais sachons raison garder : il y a deux siècles elle aurait risqué le viol à tous les coins de rue.
Re: La violence en question
C'est la raison pour laquelle je pense que rien n'est irréversible en l'occurrence, et que la peur engendre la peur. On voudrait nous faire croire que la violence est innée, atavique, elle est surtout culturelle et sociale selon moi. D'ailleurs je n'adhérerai jamais à ces théories qui place l'humain dans un carcan dont il ne pourra pas s'extraire.
Invité- Invité
Re: La violence en question
Olive1968 a écrit:Oui mais à quoi bon organiser de telles révolutions puisque l'homme n'est qu'un être incorrigiblement mauvais et violent ? C'est inutile non ?
Non mais sans vouloir paraitre ironique, vous voyez bien que vous ne pouvez imaginer d'humanité sans espoir, que ce soit une révolution politique ou idéologique, spirituelle, il y a toujours des solutions. Je sais que l'image que je renvoie est peut être celle d'un indécrottable idéaliste, mais j'ose penser que cela ne fait de moi ni un utopiste fou, ni un rêveur sans but.
Lux Lisbon a écrit:De tous temps, il était de bon ton de dire que la violence gagnait du terrain, que les rues n'étaient plus sûres...
La réalité, c'est qu'on n'a jamais été dans une époque où il était aussi sûr de sortir de chez soi. Parce qu'on a considérablement amélioré la sécurité des personnes depuis quelques siècles. Il faudrait une machine à remonter le temps pour montrer aux gens à quoi ressemblaient les rues de Paris au XIXe siècle et quelle était la difficulté de traverser certains quartiers sans se faire dépouiller.
La réalité, c'est que la peur contient les gens, les fait détester leurs semblables. Alors plus on leur dit que l'extérieur est dangereux, plus ils se recroquevillent, et plus ils vont accepter qu'on grignote leurs libertés pour leur apporter cette prétendue sécurité si chère à leurs yeux...
Je suis la 1ère à m'émouvoir de ce qu'une femme se fasse agresser verbalement dix fois par jour quand elle sort de chez elle, mais sachons raison garder : il y a deux siècles elle aurait risqué le viol à tous les coins de rue.
Olive1968 a écrit:C'est la raison pour laquelle je pense que rien n'est irréversible en l'occurrence, et que la peur engendre la peur. On voudrait nous faire croire que la violence est innée, atavique, elle est surtout culturelle et sociale selon moi. D'ailleurs je n'adhérerai jamais à ces théories qui place l'humain dans un carcan dont il ne pourra pas s'extraire.
Absolument d'accord avec vous deux.
LordToms- Président du CAJMP
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Localisation : Haute-Garonne
Re: La violence en question
On ne se plaint pas, svp !
Les rues de Bagdad, Kaboul ou Mogadiscio sont nettement moins sûres que les nôtres...
Les rues de Bagdad, Kaboul ou Mogadiscio sont nettement moins sûres que les nôtres...
Nelson- Grand Maitre Suprême
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Localisation : Hic et nunc
Re: La violence en question
Je suis pour les discussions utopiques qui maintiennent un intérêt pour d'autres mondes...
Mais je ne crois pas qu'on passe d'un monde à un autre par la violence.
La violence ne met en marche que des imbéciles ou des désespérés, guidés par des profiteurs.
Pour améliorer le monde il me semble qu'il y faut de l'intelligence ,de la patience, de la concertation, afin d'aller calmement où on veut aller.
Savoir où on veut aller avant de détruire là où on est.
Mais je ne crois pas qu'on passe d'un monde à un autre par la violence.
La violence ne met en marche que des imbéciles ou des désespérés, guidés par des profiteurs.
Pour améliorer le monde il me semble qu'il y faut de l'intelligence ,de la patience, de la concertation, afin d'aller calmement où on veut aller.
Savoir où on veut aller avant de détruire là où on est.
Re: La violence en question
Nelson a écrit:On ne se plaint pas, svp !
Les rues de Bagdad, Kaboul ou Mogadiscio sont nettement moins sûres que les nôtres...
Ouais ! C'est pas faux !
LordToms- Président du CAJMP
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Re: La violence en question
Zut alors ! Je ne retrouve pas trace de ma participation à ce sujet "Indifférence / Agression" d'hier ???
mtiness- Nouveau né
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Localisation : VAL DE MARNE 94
Re: La violence en question
Oui il y a toujours pire mais un cancer ne doit pas pour autant nier (ou reléguer au second plan) un foyer infectieux car il peut aussi se révéler douloureux et irréversible... Il me semble que cela mène sur une banalisation pour un mal qui peut devenir aussi grave que le cancer lui-même.
mtiness- Nouveau né
- Messages : 21
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Age : 67
Localisation : VAL DE MARNE 94
Re: La violence en question
Que tu dis ! Les rues, pardon LA rue d'Arrast-Larrebieu est un piège mortel pour le voyageur égaré. Il ignore que là, dans l'ombre, se tapit l'antre du diable, la crypte du démon, la caverne infernale où prospère comme une hydre l'abomination des abominations, le bistrot CHEZ JUJU. L'innocent promeneur est soudain happé par une force maléfique qui l'entraîne derrière un bar où règnent en despotes immondes l'Irouléguy, l'Izarra et le Patxaran. Quand il ressort, si jamais il ressort, c'est à jamais défiguré.Nelson a écrit:On ne se plaint pas, svp !
Les rues de Bagdad, Kaboul ou Mogadiscio sont nettement moins sûres que les nôtres...
Pimbi- Grand Initié
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Date d'inscription : 09/02/2012
Age : 38
Localisation : Ouskiya de l'Irouléguy
Re: La violence en question
Les médias sont colporteurs de violences, en ce sens qu'ils diffusent l'image de la violence au détriment de ce qui agréable et positif. Il est faux de penser que c'est ce que demande le peuple, maintes études sérieuses l'ont démontré. En fait c'est un absurdité, et les arguments médiatiques qui justifient la diffusion des images violentes sont tellement idiots et infondés que n'importe qui pourrait les réfuter. C'est la fameuse réplique :"Nous les médias ne sommes pas là pour parler des trains qui arrivent à l'heure !", mais ils ne parlent pas non plus des trains qui arrivent à l'avance ! Métaphore toute simple pour démontrer que le violent fait surtout recette pour eux, et pas forcément pour le public. Autre idée reçue : la violence permet de canaliser l'instinct agressif des personnes à tendance violente; non ! Car cela les motive encore plus. Si des images violentes sont diffusées et qu'une personne a tendance agressive les regarde, elle aura plutôt tendance à vouloir les reproduire. La violence n'est pas un gène dont nous aurions tous hérité à la naissance, c'est une évolution socio-culturelle du système, cela me parait évident.
Je fais ce pari très simple : prenez n'importe quelle personne violente, changez son histoire, sa naissance, son parcours de vie, et constatez la différence. Combien de personnes parieraient qu'elle deviendra violente à nouveau ? Ah !
Je fais ce pari très simple : prenez n'importe quelle personne violente, changez son histoire, sa naissance, son parcours de vie, et constatez la différence. Combien de personnes parieraient qu'elle deviendra violente à nouveau ? Ah !
Invité- Invité
Re: La violence en question
Il n'existe aucune preuve que la violence soit atavique, d'ailleurs si c'était le cas, l'humanité se serait déjà "auto-exterminée" depuis longtemps non ?
Invité- Invité
Re: La violence en question
Moi, je dis que tout est lié....(si on croit au karma)...on choisit sa famille, son éducation et tout le reste avant de se réincarner....c'est donc un chemin de vie qui est proposé suivant ce qu'on doit faire pour évoluer...mais c'est un autre débat car ça concerne une croyance.Je fais ce pari très simple : prenez n'importe quelle personne violente, changez son histoire, sa naissance, son parcours de vie, et constatez la différence. Combien de personnes parieraient qu'elle deviendra violente à nouveau ?
Re: La violence en question
Oui Loli, car sur le plan psychologique et comportemental, c'est loin d'être clair. Parfois j'ai le sentiment que mon karma à moi c'est la pacivité et la réflexion, l'épreuve par la paix ou la souffrance; mais aussi la joie et l'espoir ! J'aurais tendance à croire ce que tu dis puisque j'ai constaté que ma vie n'a jamais eu besoin de devenir violente, ni sur le plan physique, ni sur le plan psychique ! C'est donc mon karma !
Invité- Invité
Re: La violence en question
On ne peut pas changer les gens. Jamais.
Je ne crois pas à la rédemption.
Ce serait trop facile.
La preuve ? On ne pourrait pas faire de toi un psychopathe, Olive !
Je ne crois pas à la rédemption.
Ce serait trop facile.
La preuve ? On ne pourrait pas faire de toi un psychopathe, Olive !
Nelson- Grand Maitre Suprême
- Messages : 6859
Date d'inscription : 25/04/2011
Localisation : Hic et nunc
Re: La violence en question
Il ne s'agit pas de changer les gens Nelson, mais d'anticiper leur évolution afin que ceux-ci ne deviennent pas ce qu'il n'aurait jamais dû être.
Et ça j'y crois comme au fait que l'on ne puisse pas faire de moi un psychopathe ! Disons que c'est peu probable en effet...
Et ça j'y crois comme au fait que l'on ne puisse pas faire de moi un psychopathe ! Disons que c'est peu probable en effet...
Invité- Invité
Re: La violence en question
Sur cette terre, on apprend à se connaître soi-même. Après, on agit en conséquence. Ceux qui refusent l'évolution stagnent, forcément, et comme le principe d'évolution de l'homme est le mouvement, l'immobilisme crée une frustration qui dérive en violence ou en tout ce que vous voudrez de nuisible.
Pimbi- Grand Initié
- Messages : 3086
Date d'inscription : 09/02/2012
Age : 38
Localisation : Ouskiya de l'Irouléguy
Re: La violence en question
Nelson a écrit:On ne peut pas changer les gens. Jamais.
Je ne crois pas à la rédemption.
Ce serait trop facile.
La preuve ? On ne pourrait pas faire de toi un psychopathe, Olive !
On ne peux pas changer les gens, mais les gens peuvent se changer eux-mêmes en s'améliorant, ( si on le souhaite bien sûr) en prenant conscience de ce qui ne va pas, pour l'améliorer.
Par contre celui qui se fige dans le rôle de la victime en accusant autrui, celui-là n'évoluera pas, c'est sûr..c'est tellement plus facile d'accuser l'extérieur que de se pencher sur soi.
On peut être bourreau ou victime que si on le souhaite.
C'est juste un choix.
Par contre qu'il y ait un potentielle de conscience au départ, ça c'est sûr ..on n'est pas tous au même niveau de conscience.
Re: La violence en question
Il existe des cas intéressants dans le monde, des cas de différences culturelles concernant la violence. Par exemple en Micronésie, il existe un peuple endémique pour lequel la violence n'existe pas ! C'est à dire qu'ils sont inccapables de concevoir le moindre acte violent. Pour eux l'idée même n'a aucun sens. Lorsque le premier occidental (un ethnologue) les a informé de ce qui se passait ailleurs dans le monde, ils n'y croyaient même pas, pour eux il était impossible que des êtres humains puissent se faire subir de telles violences.
Des études ont montré que les réactions que nous avons face aux actes violents sont souvent la source d'un amalgame, c'est à dire que nous avons tendance à penser que tout et tout le monde est violent parce que les médias nous montre le système comme tel. Il semblerait que la violence ressemble davantage à une sorte de virus culturel qu'à une réalité biologique. En tous cas je suis persuadé qu'elle n'est pas aussi naturelle que la science du passé voulait bien nous le faire croire.
Des études ont montré que les réactions que nous avons face aux actes violents sont souvent la source d'un amalgame, c'est à dire que nous avons tendance à penser que tout et tout le monde est violent parce que les médias nous montre le système comme tel. Il semblerait que la violence ressemble davantage à une sorte de virus culturel qu'à une réalité biologique. En tous cas je suis persuadé qu'elle n'est pas aussi naturelle que la science du passé voulait bien nous le faire croire.
Invité- Invité
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