Philo 2012 : Que gagne-t-on en travaillant ?

Que gagne-t-on en travaillant ?

Des ampoules, des emmerdes, de la fatigue, et juste de quoi subsister.
Mon ambition était de ne rien faire.
J'y suis arrivé. A la retraite.

Reponse rapide: On gagne sa liberté

Les nazis ont d'ailleurs ironiquement (cruellement serait plus juste) fait apposer sur l'entrée d'Auchwitz "Arbeit Macht Frei" Le travail rend libre... no comment.

On gagne des sous pour subsister... Personnellement mon travail à mes yeux ne m'apporte pas grand chose sinon de pouvoir gagner ma vie. Sans plus...

Nelson a écrit:Des ampoules, des emmerdes, de la fatigue, et juste de quoi subsister.
Mon ambition était de ne rien faire.
J'y suis arrivé. A la retraite.

Ayho, Ayho on va plus au boulot...la lala la lala ... Ayho, Ayho Ayho, Ayho

Le travail c'est la santé. C'est ce que je dirai à mes employés une fois patron.

.

Je pense qu'en travaillant, on gagne aussi une certaine vision poisitive de soi. Pas toujours bien sûr, mais si le travail en question est valorisant pour soi, on peut y gagner une confiance, un confort. Par exemple moi je suis resté longtemps sans travailler, et ce fut une période plutôt difficile, car je tournais en rond. Moralement je n'avais plus de répères, et puis j'ai eu la chance d'avoir une opportunité de travail, quelque chose qui me plaisait vraiment, et j'ai pu y puiser un certain respect de moi même, que j'avais quelque peu perdu.

Hélas, il existe aussi des situations où le travail est un véritable problème, dans le cas du harcèlement par exemple. Mais pour être plus fondamental, le travail est-il nécessaire au bon fonctionnement d'une société ? Auquel cas on y gagne l'assurance de ce bon fonctionnement. J'ai également observé (au travers du regard des sociologues), que le travail perçu comme mécanisme indispensable à la société avait évolué. Par exemple lorsque l'on aborde le thème de la société de loisir. Tendre vers une société où le travail serait accessoire, et non plus vital. Mais l'homme serait-il capable de vivre ainsi ? Je l'ignore.

Que gagne t-on en travaillant?

le smig, pour beaucoup...

ok...je sors--->

je suis certaine qu'il y en a au moins un, qui a répondu ça....

Parfois, le travail est une aliénation. Parfois, un plaisir lorsqu'on s'y épanouit et qu'on peut être en contact avec des personnes intéressantes.

Olive, je fais le parie que dans une société ou le travail est accessoire les citoyens travailleraient aux 75 heures.

C'est possible louis, je n'en sais rien. Quel est le dessein de l'homme en l'occurrence ? Difficile à dire...

A mon avis il lui sera difficile d'oublier le concept de travail, de participation à la société qu'il a lui même bâti; mais cela ne vaut rien de plus que l'idée que je m'en fait.

louisguimel a écrit:Olive, je fais le parie que dans une société ou le travail est accessoire les citoyens travailleraient aux 75 heures.

Je n'en suis pas si sûre mais je crois qu'en tout cas, ceux qui s'investiraient dans une activité professionnelle pourraient donc être considérés comme des bénévoles (si cela est accessoire, pas de rémunération) et certaines tâches seraient probablement effectuées avec plus d'entrain et de motivation, puisque rien d'autre que l'envie pure d'accomplir la dite tâche ne motiverait la prise de poste...

Mon propos était vonlontairement caricatural et je suis d'accord avec toi. C'est ce que je voulais sous-entendre. Pour aller plus loin ,je pense qu'une société où le travail est librement choisi est possible dans la mesure où la technologie évolue.

On gagne des sous qui nous permettent d'acheter :
- Des pains aux raisins.
- De l'Irouléguy.

C'est pas bien, ça ? Ingrats que vous êtes !

Comme dirait Alphonse Allais ( ???)" la preuve que le travail n'est pas fait pour l'homme, c'est que ça le fatigue."

Et en échange de sa fatigue il a droit à un salaire.

En réalité il y a l'activité créatrice, la rencontre des autres, la valorisation de soi qui justifient " la glorification du travail".

Il y a aussi un système de production et de partage des richesses qui met la monnaie comme intermédiaire pour équilibrer, mesurer, stimuler les échanges.

La robotisation devrait remettre en cause la vision du travail - Travail qui dans une autre définition signifie instrument de torture ( pour ferrer chevaux ou boeuf... travail de la femme qui accouche ...)-

J'aimerais bien que l'on définisse ce qu'est le travail.
Le travail est il ce qui nous ramene des sous ? Dans ce cas, est-ce que je travaille lorsque je fais du benevolat, ou de l'humanitaire ?
Le travail a t'il une notion d'effort, de penibilite ? Dans ce cas, est-ce que je travaille si je vis de ma passion ?

Pimbi a écrit:On gagne des sous qui nous permettent d'acheter :
- Des pains aux raisins.
- De l'Irouléguy.

C'est pas bien, ça ? Ingrats que vous êtes !

On serai payé en Euroléguy

Spirale a écrit:J'aimerais bien que l'on définisse ce qu'est le travail.
Le travail est il ce qui nous ramene des sous ? Dans ce cas, est-ce que je travaille lorsque je fais du benevolat, ou de l'humanitaire ?
Le travail a t'il une notion d'effort, de penibilite ? Dans ce cas, est-ce que je travaille si je vis de ma passion ?

Pour moi travail = activité produisant une richesse.
Donc se former, faire du bénévolat, gagner sa vie, peindre ... c'est du travail

abac a écrit:Comme dirait Alphonse Allais ( ???)" la preuve que le travail n'est pas fait pour l'homme, c'est que ça le fatigue."

Et en échange de sa fatigue il a droit à un salaire.

En réalité il y a l'activité créatrice, la rencontre des autres, la valorisation de soi qui justifient " la glorification du travail".

Il y a aussi un système de production et de partage des richesses qui met la monnaie comme intermédiaire pour équilibrer, mesurer, stimuler les échanges.

La robotisation devrait remettre en cause la vision du travail - Travail qui dans une autre définition signifie instrument de torture ( pour ferrer chevaux ou boeuf... travail de la femme qui accouche ...)-

Le mauvais travail, c'est le travail laborieux. Le travail en attendant d'être remplacé par une machine.

Je crois que si l'on aborde le sens primaire du mot travail, c'est une action, et cette action peut servir à de multiples choses : participation à la vie d'une société, à l'entraide, à un loisir ! Ou à une fonction autre... Ca c'est plus ou moins ce que rapporte le dictionnaire.

Ma définition personnelle du travail est la même ! Et elle englobe tout cela. Je pense que tout travail est une action qui dessert un but, salarié ou bénévole, mécanique ou organique, etc. Cela dit je peux aussi lancer un processus apparemment inutile et idiot comme pousser un véhicule sur une pente ! Il sera au travail au sens mécanique, mais en fait il n'a pas de but. Pour nous, le travail n'est-il pas quelque chose qui nous permette de nous réaliser ? Parfois. Tout cela est très intéressant.

Olive trouve tout intéressant. C'est un fieffé optimiste.

Le mauvais travail, c'est le travail laborieux.

Un travail laborieux: pléonasme. Labor = travail.

Vous saviez que le terme robot vient de "работать" : "Travail" en russe ?

Da ! Camarade ! Je savais parfaitement ! Mais il est bon de le faire partager ! Spasibo bolʹshoe !

rbbe41 a écrit:

Le mauvais travail, c'est le travail laborieux.

Un travail laborieux: pléonasme. Labor = travail.

Vous saviez que le terme robot vient de "работать" : "Travail" en russe ?

Nous sommes tous des robots qui s'ignorent.
Combien d'humains font-ils exactement ce qu'ils veulent ?