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Les mécanismes de défense, l'oeuvre freudienne

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Les mécanismes de défense, l'oeuvre freudienne Empty Les mécanismes de défense, l'oeuvre freudienne

Message par Invité Jeu 3 Jan - 23:05

Contrairement à ce que pourrait vous évoquer le titre, il ne s'agit pas d'une oeuvre traitant des travaux de Sigmund Freud mais de sa fille Anna ! En effet, celle-ci devint psychanalyste comme son père. Anna Freud (1895-1982) s'intéressa assez vite à la psychologie des enfants, un peu avant Françoise Dolto, elle jeta les bases d'une véritable pédopsychologie. Mais ce n'est pas l'objet exclusif de ce livre, qui traite aussi, comme son titre l'indique, du "moi" et de ses défenses. Pour ma part j'ai adoré le livre car il se présente sous la forme d'un interview dans lequel Anna Freud elle même participe à une sorte de débat entre spécialistes...
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Message par ishto Ven 4 Jan - 5:31

Merci Olive pour cette ouverture à mon sens fascinante, du coup je vous laisse un peu en vrac (pas moi hein, ce qui suit) quoique pas tant que ça, quelques traces glanées ci et là de quelques synthèses qui ont pu être faites

-Moi: Une des trois instances de la seconde topique freudienne: C'est lui qui met en action les mécanismes de défenses face à la perception d'affect déplaisant. Le moi s'exprime par le langage

les mécanismes de défense du "moi":

-Refoulement (opération par laquelle le sujet repousse dans l'inconscient des souvenirs qui, libérés, risqueraient de provoquer du déplaisir)

-régression

-fixation (freud l'explique par sa comparaison avec un peuple en marge qui au cours de sa progression rencontrerait une résistance trop grande, et se replierait sur les derniers points forts pour se réorganiser. La fixation est à l'origine du refoulement. Ici, le "peuple" en question image en fait une pulsion)

-isolation

-formation réactionnelle

-renversement dans les contraires

-retournement sur soi

-annulation rétroactive (mécanisme consistant à gommer de la conscience un acte ou une pensée inacceptable par un subterfuge magique)

-projection (mécanisme par lequel une personne attribue à d'autres ses propres sentiments ou pensées)

-introjection (mélanie klein)

-identification (le plus courant)

-déplacement (le rêve est un déplacement, dans la névrose obsessionnelle les "affects" sont déplacés => L'impossible résolution d'une pulsion afin d'obtenir satisfaction est déplacée vers un objet plus facilement accessible)

-sublimation (la pulsion est dite sublimée dans la mesure ou elle est dérivée vers un nouveau but valorisant)

... La forclusion elle, est un état de fait, c'est plutôt le nom d'un cataclysme intérieur: "Un évènement traumatique est DEFINITIVEMENT rayé de la conscience du sujet et ne pourra plus JAMAIS être remémoré. C'est le processus de la psychose.


-Inconscient: Ensemble des faits psychiques dont nous n'avons pas conscience ET QUI SONT REFOULéS. Désigne un des systèmes définis par Freud dans le cadre de sa première topique de l'appareil psychique (la théorie des trois lieux). "Il n'y a d'inconscient que chez l'être parlant, chez les animaux il n'y a que de l'instinct, c'est à dire le savoir nécessaire à leur survie (c'est pour ainsi dire la tare particulière qui nous en distingue, on est donc à l'opposé d'une prétention).

-1ère topique freudienne (1900): La théorie des trois lieux
-L'inconscient: Lieu dont nous n'avons pas conscience des contenus
-Le préconscient: Lieu où apparaît l'image des mots
-Le conscient: Lieu où se passe ce dont nous avons conscience


-2ème topique freudienne (1923): La théorie des trois instances
-Le ça: Siège des pulsions, de l'inné
-Le Surmoi: Siège des acquis, c'est à dire des interdits de la morale et des lois
-Le Moi: Siège de la décision, qui en réalité reçoit les instructions pulsionnelles du "ça" et est influencé par les contingences du Surmoi.

Un autre phénomène est tout à fait saisissant, celui de la
-Compulsion de répétition:
Dans la psychopathologie concrète, processus incoercible et d'origine inconsciente par lequel le sujet se place activement dans des situations pénibles, répétant ainsi des expériences anciennes mais sans se souvenir du prototype et avec au contraire l'impression très vive qu'il s'agit de quelque chose qui est pleinement motivé dans l'actuel.
Dans l'élaboration que Freud en donne, la compulsion de répétition est considérée comme un facteur autonome irréductible en dernière analyse à une dynamique conflictuelle où n'interviendrait que le jeu conjugué du principe de plaisir et du principe de réalité. Elle est fondamentalement rapportée au caractère le plus général des pulsions, leur caractère conservateur.

Si l'on envisage notamment les symptômes, d'une part certains d'entre eux sont manifestement répétitifs (rituels obsessionnels), d'autre part la psychanalyse les définit précisément de ce qui reproduisent d'une façon plus ou moins déguisée, certains éléments d'un conflit passé.

D'une manière générale, le refoulé cherche à faire retour dans le présent sous forme de rêve, de symptôme, de mises en actes.. "Ce qui est demeuré incompris fait retour, telle une âme en peine, et il n'a pas de repos jusqu'à ce que soient trouvés résolution et délivrance.

Les manifestations d'une compulsion de répétition, que nous avons décrites dans les toutes premières activité psychiques de l'enfant ainsi que dans les expériences vécues de la cure psychanalytique, manifestent à un haut degrés le caractère conservateur et, lorsqu'elles s'opposent au principe de plaisir, le caractère démoniaque. Dans le jeu des enfants nous croyons saisir ceci: L'enfant répète l'expérience, même déplaisante, pour la bonne raison qu'il acquiert par son activité une maîtrise bien plus radicale de l'impression forte qu'il ne le pouvait en se bornant à l'éprouver passivement. Chaque nouvelle répétition semble améliorer cette maîtrise vers laquelle tend l'enfant. Et même dans les cas d'expériences plaisantes il ne se lasse jamais de les faire se répéter et s'en tiendra inflexiblement à l'identité de l'impression. Ce trait de caractère est appelé à disparaître plus tard: Un mot d'esprit qu'on entend pour la deuxième fois n'aura presque plus d'effet, une représentation théâtrale n'arrive jamais plus à produire la seconde fois l'impression qu'elle avait laissée la première fois. En fait, il est difficile de décider un adulte qui a beaucoup aimé un livre à le relire aussitôt en entier. La nouveauté sera toujours la condition de la jouissance. Mais l'enfant, lui, ne se fatigue jamais, jusqu'à ce que l'adulte excédé refuse, de réclamer à celui-ci de répéter un jeu qu'il lui a montré ou qu'ils ont organisé ensemble. Et lorqu'on lui a raconté une belle histoire, c'est la même qu'il veut entendre toujours et encore au lieu d'une nouvelle histoire. Il s'en tient inflexiblement à l'identité de la répétition et corrige chaque modification dont le narrateur s'est rendu coupable, alors que celui-ci avait peut-être espéré acquérir par là un mérite supplémentaire.

-Symptôme: Il est le substitut de représentations tombées sous le coup d'un interdit et refoulées dans l'inconscient. Il est le déguisement de ces représentations pour qu'elles puissent réinvestir le champs de la conscience en étant acceptable. Et, il apporte une satisfaction de remplacement au désir inconscient sans éveiller la censure, et même en satisfaisant les exigences défensives. Cette double satisfaction explique la capacité de résistance du symptôme car il est maintenu des deux côtés.

-Résistance: Moyens de défenses mis en oeuvre par le patient pour ne pas poursuivre son analyse

-Désir: C'est la force psychique intense proportionnelle au besoin. De l'insatisfaction naît le désir, le désir naît du manque, disait déjà Aristote. Freud voit dans le désir un phénomène inconscient lié aux premières satisfactions du nourrisson. Le désir apparaît dans les symptômes sous forme de compromis ("..tenu des deux côtés"). Le désir est à la base de la théorie psychanalytique.

-Pulsion: Freud l'explique ainsi:
Une fraction d'activité dont la source est l'organique. Elle constitue une décharge énergétique qui rompt l'équilibre interne, crée un état de tension dans l'organisme et suscite le comportement de l'individu, lequel recherche l'objet susceptible de l'apaiser


Névrose: Affection psychique n'altérant pas les capacités intellectuelles et dont les principaux symptômes sont: La conversion, la psychosomatisation, l'obsession, l'hystérie, la phobie et l'angoisse. La névrose trouve son origine dans l'histoire refoulé de l'individu. Le névrosé met à l'écart de son conscient tout ce qui l'empêcherait d'accéder à un monde pur. La psychanalyse dissocie deux névroses majeures par rapport aux psychoses: L'obsession et l'hystérie.

-Névrose obsessionnelle: Pour l'obsessionnel, aucune action n'a vraiment d'intérêt, le monde est inutile et vain. Les symptômes de la névrose obsessionnelles sont, entre autres, les idées obsédantes, les répétitions d'actes indésirables, les luttes contre ses propres pensées, les rites expiatoires. Le problème de l'obsessionnel est sa reconnaissance dès lors qu'il n'a rien à obtenir de l'existence. Il est à la place du spectateur du monde, en dehors de la scène.

-Conversion: Elle est l'extériorisation sur le corps d'un conflit psychique inconscient. La conversion hystérique est spectaculaire même si elle n'est pas vérifiable médicalement. La conversion à une forte valeur symbolique

-Névrose hystérique: La forme la plus courante de l'hystérie est la conversion mais la plupart des auteurs s'accordent à déclarer que les extériorisations hystériques sont nombreuses. Si l'on voulait résumer, l'hystérique est un individu qui souffre intérieurement d'une tare qu'il pressent mais n'ose exprimer verbalement. L'hystérique souffre de ne pas avoir eu assez d'amour et s'efforce de devenir un être idéal pour se conformer à ce qu'il pressent du désir de sa mère. Il est ainsi voué à une insatisfaction permanente. Le désir de l'hystérique est aussi de soutenir ce qu'il croit être la loi du père. L'hystérique n'est pas le symbole de la loi, mais son représentant.

-Angoisse: peur irrationnelle accompagnée de modifications neurovégétatives (palpitations, tremblements, sécheresse buccale, transpiration). Pour Lacan l'angoisse est l'expression manifeste de l'imaginaire émergeant dans le réel.

-Imaginaire: Il marque la subjectivité du rapport à l'image de l'autre. Dans la théorie lacanienne, une des instances psychanalytiques avec les Réel et le Symbolique.

-Fantasme: accomplissement d'un désir réel ou d'un désir inconscient, le fantasme est une échappatoire au Réel qui a recours aux facultés créatrices. Le fantasme du paranoïaque s'exprime en craintes délirantes projetées. Le fantasme de l'hystérique est un phantasme (inconscient) qui sera découvert dans l'analyse.

-Phantasme: Le sujet névrosé se crée un phantasme originaire qui servira de support à son histoire. Ce phantasme lui est inconscient et est en lien étroit avec le désir. C'est la forme symbolique que prend le désir inconscient, il structure l'imaginaire du sujet.

-Sujet: C'est l'analysant en séance, à la condition expresse qu'il parle du fond de son coeur, de fond de ses affects. Ce terme est utilisé par Lacan pour "démédicaliser le divan" qui est le lieu d'expression des signifiants, des errances, des phantasmes, des angoisses, des hallucinations.

Complexe d'Oedipe: Freud découvrit que l'enfant éprouvait un amour démesuré à l'égard d'un de ses parents, et de la haine à l'endroit de l'autre. Se souvenant que dans la mythologie grecque le roi de Thèbes Laïos fût tué par son fils Oedipe et que ce dernier épousa sa mère Jocaste dont il eut quattre enfants, il donna à ce phénomène psycho-affectif le nom de complexe d'Oedipe. L'Oedipe est une phase normale du développement psychique dont la résolution est obtenue grâce à la renonciation à l'objet incestueux plutôt qu'au refoulement de ce désir. Lacan n'apporte pas la même valeur à l'Oedipe qui désigne, pour lui, le désir qui oriente la personnalité future.

-Phallus:
C'est le symbole du désir inaccessible. Le sens du phallus est subjectif, il représente ce que l'on croit être l'attribut du père, et ce que l'on croit être le désir de la mère. Le complexe d'Oedipe tel qu'il est formulé par Lacan consiste en une dialectique dont les alternatives majeures sont: Être ou ne pas être le phallus; l'avoir ou ne pas l'avoir. Ce n'est pas l'attribut paternel au sens biologique, c'est plutôt l'attribut symbolique de ce que l'on croit être la force du père sur la mère

-Complexe de castration:
Crainte irrationnelle de perdre le pénis. Pour Freud la castration vient apporter une réponse à l'énigme que pose à l'enfant la différence anatomique des sexes. Le garçon redoute la castration en tant que passage à l'acte de la menace paternelle. Le complexe de castration est en étroite relation avec le complexe d'Oedipe. Pour Lacan la castration à plutôt trait au phallus qui, dans son sens lacanien, est l'attribut de la loi du père. Le père est le phallus. Toujours pour Lacan, la castration est symbolique, elle signifie l'impossibilité d'accès à la puissance et à la maîtrise totale, elle vient marquer la fin de l'analyse, moment où le sujet comprend qu'il a des exigences irréalisables.

-Loi du père: Manifestation par laquelle le père se montre détenteur du phallus, qu'il représente aussi les lois du langage.

-Nom du père: C'est la loi paternelle qui est représentée par le père mais qui lui est encore supérieure. C'est la loi symbolique supérieure à tous.

Petite note personnelle:
Lacan a notamment écrit un livre intitulé les non-duppes-errent. Les psychotiques en fait, n'ont pas cette sorte de ouate qu'est la névrose et qui fait de nous ce qu'on nomme les "bien-portants", cette mousse protectrice qui nous épargne de la dureté du Réel en même temps qu'elle finit tôt ou tard par montrer ses limites et faire alors de nos vies souvent un véritable petit calvaire.. eux non, ils se prennent le Réel en pleine gueule, et quelque part pourraient-ont dire, malgré la folie dont on les pointe, ils sont beaucoup plus (trop) proche de la "vérité" que nous. Si nous, nous avons pu arracher un lambeau du vêtement à notre père symbolique, ce lambeau, ou flambeau avec lequel nous nous dupons en le dressant pour répondre présent à l'appel du social, eux ne sont pas dupe, mais c'est d'une clairvoyance bien trop aveuglante pour ce que l'homme peut supporter qu'ils sont alors atteints (c'est peut-être là le point de forclusion irréversible?). Du moins, c'est cette originalité que je pense avoir saisie dans ce que j'ai pu en lire, et sans par là vouloir clore le chapitre, bien au contraire, plutôt par espoir que, l'écrivant une bonne fois pour toute, ce que je crois comprendre puisse subir du moins partiellement une évolution. Car oui je pense que contrairement à l'adage, les écrits ne restent pas, mais que ce sont les paroles qui restent. Et pour vous résumer le cheminement de logique qui me mène à le penser, je crois qu'une fois la parole écrite on sait qu'on peut l'oublier, alors qu'une parole non écrite est entêtante si elle veut rester.. et on connaît la ténacité et la vivacité d'une réflexion lorsqu'elle ne connaît pas encore d'aboutissement, tenez disons plutôt de "résolution et délivrance" pour faire un parallèle peut être pas si éloigné que ça avec la "compulsion de répétition" dont nous avons survolé quelques extraits explicatifs.


-Principe de plaisir:
Un des deux principes régissant le fonctionnement psychique. L'activité économique psychique a pour but d'éviter le déplaisir et de procurer le maximum de plaisir. Pour Freud, la pulsion cherche d'abord à se décharger, se satisfaire, par les voies les plus courtes. Elles rencontrent la réalité qui les empêche d'atteindre immédiatement la satisfaction recherchée.

-Principe de réalité:
Pendant du principe de plaisir => Système économique de recherche de la satisfaction, non par les voies les plus courtes, mais en empruntant des détours tenant compte des exigences du monde extérieur.

-Pulsions de mort: Désigne les pulsions qui s'opposent aux pulsions de vie et qui tendent à la réduction complète des tensions, c'est à dire à ramener l'être vivant à l'état anorganique.

-Pulsions de vie: Elles recouvrent non seulement les pulsions sexuelles, mais aussi les pulsions d'auto-conservation.
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Message par Invité Ven 4 Jan - 16:52

Merci ishto ! Pour ce lexique aussi passionnant qu'exhaustif ! Cela va permettre à beaucoup de membres du forum de découvrir la plupart des termes et sens utilisés dans la pratique psychanalytique.

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Message par Chris59 Ven 1 Fév - 9:46

Synthèse des termes psychanalytiques très pratique,bravo et merci.
ça me rappelle mes cours de pédopsy...ça fume dans ma tête!
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Message par Herodote Ven 1 Fév - 14:22

Qui c'est ça Freud ? Jamais entendu parler...
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Message par MathieuMf Ven 1 Fév - 14:49

Ah, une belle synthèse pour pouvoir saisir ces termes Smile Merci Ishto !

PS : Herodote, ça devient pénible (et non constructif, soit dit en passant)

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Message par Herodote Ven 1 Fév - 17:05

Mathieu : A qui le dis-tu !
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Message par MathieuMf Ven 1 Fév - 17:14

Là, j'avoue ... lol! jesors

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Message par Herodote Ven 1 Fév - 17:18

Tu vois !...
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Message par chrysalide Ven 1 Fév - 18:48

Waouh....
bravo ishto, c'est clair, comprehensible....jolie synthèse... Very Happy
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Message par Herodote Ven 1 Fév - 22:28

Non capisco...
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Message par Invité Ven 1 Fév - 23:29

Oui c'est assez bien résumé. Toutefois l'exploration ne saurait se limiter à ces descriptions bien sûr, il est clair que la psychanalyse n'est qu'une manifestation symptomatique et théorique d'un ensemble beaucoup plus complexe, que les neurosciences explorent dans l'espoir d'en percer le mystère. Comment le cerveau aboutit à de tels résultats ? Quel défi sur le plan théorique. Mais chaque histoire est unique, et chaque cerveau aussi, malgré les recoupages évidents qui se manifestent dans le domaine psychanalytique...

Herodote : il s'agit là d'Anna Freud, sa fille, j'espère que vous ne lui attribuez pas d'héritage paternel systématique ? Wink Bien qu'elle n'ait jamais renié les travaux de son paternel.

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