Les paraboles mythologiques
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Les paraboles mythologiques
Persée et Méduse...
Je vois dans ce récit mythologique quelque chose qui ressemble à ça :
Méduse pourrait incarner notre part obscure, nos craintes, l'image de soi (le regard sur soi qui pétrifie), les complexes, le miroir de l'esprit et du corps. Persée incarnerait tout un chacun. Persée ne peut regarder son image (comme tout le monde puisque c'est une parabole généraliste), sinon il serait pétrifié - nul ne peut regarder ses propres angoisses en face - Donc, lui seul, avec la force de sa volonté, peut vaincre ses angoisses et choisir de trancher dans le vif ! Ou plutôt dans le mort ! Ainsi, en coupant la tête de Méduse, il résout le problème de ses angoisses, et peut affronter la réalité sans crainte ni complexe. Méduse incarnerait ce qu'il y a de plus noir en nous, et dont nous aimerions nous débarrasser; la volonté de survivre au fait d'affronter ses peurs peut conduire à la libération de l'esprit. Regarder bien en face ce qui ne va pas en nous, et le détruire. Mais bien sûr, j'imagine que je ne suis pas le premier à avoir compris cela ?
Si vous avez d'autres paraboles mythologiques (hors mis celle d'Oedipe qui est trop connue) n'hésitez pas à nous les faire partager.
Je vois dans ce récit mythologique quelque chose qui ressemble à ça :
Méduse pourrait incarner notre part obscure, nos craintes, l'image de soi (le regard sur soi qui pétrifie), les complexes, le miroir de l'esprit et du corps. Persée incarnerait tout un chacun. Persée ne peut regarder son image (comme tout le monde puisque c'est une parabole généraliste), sinon il serait pétrifié - nul ne peut regarder ses propres angoisses en face - Donc, lui seul, avec la force de sa volonté, peut vaincre ses angoisses et choisir de trancher dans le vif ! Ou plutôt dans le mort ! Ainsi, en coupant la tête de Méduse, il résout le problème de ses angoisses, et peut affronter la réalité sans crainte ni complexe. Méduse incarnerait ce qu'il y a de plus noir en nous, et dont nous aimerions nous débarrasser; la volonté de survivre au fait d'affronter ses peurs peut conduire à la libération de l'esprit. Regarder bien en face ce qui ne va pas en nous, et le détruire. Mais bien sûr, j'imagine que je ne suis pas le premier à avoir compris cela ?
Si vous avez d'autres paraboles mythologiques (hors mis celle d'Oedipe qui est trop connue) n'hésitez pas à nous les faire partager.
Invité- Invité
Re: Les paraboles mythologiques
Aaah les paraboles !
Moi, j'aime bien les antennes paraboliques...
Si.
Moi, j'aime bien les antennes paraboliques...
Si.
Nelson- Grand Maitre Suprême
- Messages : 6859
Date d'inscription : 25/04/2011
Localisation : Hic et nunc
Re: Les paraboles mythologiques
Ce que tes dires m'évoquent:
Affronter le Naga et le vaincre, c'est comme surmonter l'épreuve du gardien de la porte du monde extra sensoriel (le serpent: cf: trips chamaniques)... Le serpent a toujours eût une certaine image, au moment de l'embrasser, Jim Morrison disait que si l'on se laissait envahir par nos angoisses, il nous dévorait (le serpent antique, gardien de la connaissance cachée), si on l'embrassait sans peur, son énergie nous envahissait et paf, l'ouverture du 6eme et 7eme était bien assimilée. Bref, une soupe syncrétique (oui, c'est le bordel dans ma tête) que je m'amuse à touiller pour en faire une bouillie à ma sauce.
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Affronter le Naga et le vaincre, c'est comme surmonter l'épreuve du gardien de la porte du monde extra sensoriel (le serpent: cf: trips chamaniques)... Le serpent a toujours eût une certaine image, au moment de l'embrasser, Jim Morrison disait que si l'on se laissait envahir par nos angoisses, il nous dévorait (le serpent antique, gardien de la connaissance cachée), si on l'embrassait sans peur, son énergie nous envahissait et paf, l'ouverture du 6eme et 7eme était bien assimilée. Bref, une soupe syncrétique (oui, c'est le bordel dans ma tête) que je m'amuse à touiller pour en faire une bouillie à ma sauce.
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Invité- Invité
Re: Les paraboles mythologiques
Le serpent (et d'ailleurs la chevelure de Méduse est composée de serpents !), nous renvoie à nos propres angoisses, y compris sur le plan anthropologique : nos ancêtres devaient lutter contre les serpents qui peuplaient les obscurs buissons...
Invité- Invité
Re: Les paraboles mythologiques
Le serpent ne me fait ABSOLUEMENT aucun effet (non non je l'ai jamais "essayé" Bande d'imbéciles comme dirait l'autre lol)
Et je ne trouve dans aucune mythologie la source de ma phobie:
La punaise verte!
(elle par contre elle me fait de l'effet, au point que c'est moi qui change de pièce lorsqu'on se retrouve tous les 2 dans la même!! Et après je suis pris de "vérifications compulsives" chercher dans les vêtements que je porte, cracher cette impression que je l'ai dans la bouche etc etc n'importe quoi)
Et je ne trouve dans aucune mythologie la source de ma phobie:
La punaise verte!
(elle par contre elle me fait de l'effet, au point que c'est moi qui change de pièce lorsqu'on se retrouve tous les 2 dans la même!! Et après je suis pris de "vérifications compulsives" chercher dans les vêtements que je porte, cracher cette impression que je l'ai dans la bouche etc etc n'importe quoi)
ishto- Maitre Philosophe
- Messages : 1338
Date d'inscription : 30/09/2012
Age : 48
Localisation : tout près de toi, mon coeur
Re: Les paraboles mythologiques
J'aime bien ta signature Ishto.
Elle résume bien le problème...
Elle résume bien le problème...
Nelson- Grand Maitre Suprême
- Messages : 6859
Date d'inscription : 25/04/2011
Localisation : Hic et nunc
Re: Les paraboles mythologiques
Bon, alors évoquons un peu notre cher Oedipe ! ("Oedipe toi même !" comme dit Marcel Rufo )
Tout le monde connaît l'histoire, je suppose qu'il n'est pas nécessaire d'y revenir ?
Notre cher Oedipe était habité d'une idée obsessionnelle : épouser sa mère dont il était amoureux ! Quelle idée saugrenue mais étrangement vivante ! Pour réaliser ce désir, ce fantasme inavoué et inavouable, il lui fallait occire son géniteur. Jusque là on se croirait dans un mauvais polar... Mais trêve de fantaisie, pourquoi notre ami Oedipe voulait-il épouser sa mère ? Il aurait pu l'aimer en secret sans passer à l'acte ? Que nenni ! Notre ami est un tenace, il ne lâche pas prise aussi facilement. Tout cela pour en arriver à la basique interprétation freudienne, qui stipule que tous les enfants sont mues par une sorte d'énergie qui les pousse à être attirés par le parent du sexe opposé. Combien de chevaliers ont enfourché leur monture pour prendre d'assaut cette forteresse de la psychanalyse ? Beaucoup ont essayé, peu ont réussi ! L'intérêt aussi, c'est de prendre conscience de la force des mythes dans l'approche psychologique de la cause humaine, des récits qui donnent sens à certains comportements.
Le complexe d'Oedipe, c'est ainsi que l'on a coutume de le nommer, serait nécessaire pour accéder à une sexualité "normale". Encore faut-il décrire ce que l'on entend par sexualité normale, d'où l'utilisation des guillemets. On ne peut nier que cette attirance incestueuse ancestrale existe, mais ce que l'on peut nier c'est son intérêt pour le développement de la psyché. La psychanalyse freudienne se base presque entièrement sur ce socle oedipien, mais il est loin de faire l'unanimité, y compris chez les psys. Qu'un enfant soit attiré par l'un de ses deux parents est possible, mais la théorisation de ce fait est sans doute arbitraire et partisane. Certains ethnologues contestent le complexe car ils font le rapprochement entre le comportement "étranger" et le comportement local, et ce qu'ils observent n'est pas vraiment en relation avec les théories freudiennes. Freud n'a pas élaboré sa théorie sur une observation clinique, il l'a élaboré sur sa propre expérience !
Vous l'aurez compris, ce que l'on utilise couramment comme un principe achevé et efficient, n'est autre qu'une sorte de mythe scientifique ! En tous il l'est tant qu'il n'a pas été démontré de manière irréfutable. Avec ce complexe, la science a omis de parler d'hypothèse, et non de vérité ontologique. Par science j'entend pensée commune. Le mythe sert parfois de support à une théorie, surtout si cette théorie est le fait d'une "figure" de la discipline. Pourtant, ce fameux complexe n'est pas avéré !
Tout le monde connaît l'histoire, je suppose qu'il n'est pas nécessaire d'y revenir ?
Notre cher Oedipe était habité d'une idée obsessionnelle : épouser sa mère dont il était amoureux ! Quelle idée saugrenue mais étrangement vivante ! Pour réaliser ce désir, ce fantasme inavoué et inavouable, il lui fallait occire son géniteur. Jusque là on se croirait dans un mauvais polar... Mais trêve de fantaisie, pourquoi notre ami Oedipe voulait-il épouser sa mère ? Il aurait pu l'aimer en secret sans passer à l'acte ? Que nenni ! Notre ami est un tenace, il ne lâche pas prise aussi facilement. Tout cela pour en arriver à la basique interprétation freudienne, qui stipule que tous les enfants sont mues par une sorte d'énergie qui les pousse à être attirés par le parent du sexe opposé. Combien de chevaliers ont enfourché leur monture pour prendre d'assaut cette forteresse de la psychanalyse ? Beaucoup ont essayé, peu ont réussi ! L'intérêt aussi, c'est de prendre conscience de la force des mythes dans l'approche psychologique de la cause humaine, des récits qui donnent sens à certains comportements.
Le complexe d'Oedipe, c'est ainsi que l'on a coutume de le nommer, serait nécessaire pour accéder à une sexualité "normale". Encore faut-il décrire ce que l'on entend par sexualité normale, d'où l'utilisation des guillemets. On ne peut nier que cette attirance incestueuse ancestrale existe, mais ce que l'on peut nier c'est son intérêt pour le développement de la psyché. La psychanalyse freudienne se base presque entièrement sur ce socle oedipien, mais il est loin de faire l'unanimité, y compris chez les psys. Qu'un enfant soit attiré par l'un de ses deux parents est possible, mais la théorisation de ce fait est sans doute arbitraire et partisane. Certains ethnologues contestent le complexe car ils font le rapprochement entre le comportement "étranger" et le comportement local, et ce qu'ils observent n'est pas vraiment en relation avec les théories freudiennes. Freud n'a pas élaboré sa théorie sur une observation clinique, il l'a élaboré sur sa propre expérience !
Vous l'aurez compris, ce que l'on utilise couramment comme un principe achevé et efficient, n'est autre qu'une sorte de mythe scientifique ! En tous il l'est tant qu'il n'a pas été démontré de manière irréfutable. Avec ce complexe, la science a omis de parler d'hypothèse, et non de vérité ontologique. Par science j'entend pensée commune. Le mythe sert parfois de support à une théorie, surtout si cette théorie est le fait d'une "figure" de la discipline. Pourtant, ce fameux complexe n'est pas avéré !
Invité- Invité
Re: Les paraboles mythologiques
Le mythe d'Icare n'est-il pas l'expression du besoin d'émancipation ? Le rêve contenant une image de vol comme moyen d'évasion, d'extraction d'une situation donnée, semble directement issu de ce récit archétypique. Au travers du récit mythologique, toutes les expressions psychiques et les besoins de l'être sont comme formalisés, constituant ainsi un mythe collectif identifiable et utile.
Mais le mythe d'Icare c'est aussi, bien sûr, l'insouciance et l'arrogance symbolisée ! Une autre méthodologie mythologique pour accéder aux grands thèmes de l'histoire comportementale humaine... Et le labyrinthe ? La représentation symbolique de nos difficultés à connaître, à entrer en relation avec ? La tâche ardue du cheminement vers la connaissance ?
Mais le mythe d'Icare c'est aussi, bien sûr, l'insouciance et l'arrogance symbolisée ! Une autre méthodologie mythologique pour accéder aux grands thèmes de l'histoire comportementale humaine... Et le labyrinthe ? La représentation symbolique de nos difficultés à connaître, à entrer en relation avec ? La tâche ardue du cheminement vers la connaissance ?
Invité- Invité
Re: Les paraboles mythologiques
Probablement, en tout cas ce point de vue est intéressant. En sommes dans la vie il est deux chemins possible qui s'offrent à l'homme : celui de la complexité pour la recherche du savoir, le chemin le plus long et le plus fastidieux mais le plus sûr pour mener à la connaissance... et puis il y a le chemin de la facilité, de l'arrogance le chemin dangereux de s'élever au dessus des autres quitte à prendre des risques et à se brûler les ailes.
A dire vrai, le meilleur moyen de s'élever au-dessus des autres ça reste de prendre l'avion quand même...
Blague à part, n'est-il pas plus intéressant de choisir le chemin de la complexité pour apprécier un peu plus le résultat de nos efforts ? La facilité est tentante mais au final qu'offre-t-elle réellement à l'individu?
A dire vrai, le meilleur moyen de s'élever au-dessus des autres ça reste de prendre l'avion quand même...
Blague à part, n'est-il pas plus intéressant de choisir le chemin de la complexité pour apprécier un peu plus le résultat de nos efforts ? La facilité est tentante mais au final qu'offre-t-elle réellement à l'individu?
LordToms- Président du CAJMP
- Messages : 4811
Date d'inscription : 21/05/2012
Age : 36
Localisation : Haute-Garonne
Re: Les paraboles mythologiques
Pas grand chose selon moi Tom, je suis d'accord avec toi, est c'est en grande partie l'essence même de cette histoire mythologique. Je suis d'autant plus d'accord avec toi que c'est en partie ce que j'ai vécu, à savoir un cheminement semé de difficultés pour éviter la facilité, essayer de comprendre ce qui se passait en moi, afin de me façonner des ailes plus solides, ou du moins des ailes capables de me porter un peu plus loin...
L'autre versant de cette histoire est aussi intéressant, le fait de ne pas se rendre compte que l'on s'approche de quelque chose qui peut nous nuire, comme dans le cas d'une entreprise irraisonnée qui irait à l'encontre de nos intérêts. Tu vois, en fait ce qui me fascine c'est le talent avec lequel les auteurs antiques avaient déjà balisé ces expériences, ils avaient ouvert la voie aux psychologues et autres sociologues d'aujourd'hui. Ils maîtrisaient l'art du récit porteur de sens, la charpente de la culture didactique humaine.
Le mythe d'Icare nous renvoie à notre propre besoin d'aller au-delà de notre condition, que ce soit d'une manière positive ou moins judicieuse ; en outre, le soleil est l'archétype de la vérité, aussi, la lumière qui propose son évidente clarté, mais aussi son éclat trompeur ! Dans tous les cas il révèle quelque chose. Il revient alors à nous de bien évaluer vers quel soleil nous nous dirigeons : un soleil évident ou un soleil trompeur ? Ca me rappelle un titre de film ça !
L'autre versant de cette histoire est aussi intéressant, le fait de ne pas se rendre compte que l'on s'approche de quelque chose qui peut nous nuire, comme dans le cas d'une entreprise irraisonnée qui irait à l'encontre de nos intérêts. Tu vois, en fait ce qui me fascine c'est le talent avec lequel les auteurs antiques avaient déjà balisé ces expériences, ils avaient ouvert la voie aux psychologues et autres sociologues d'aujourd'hui. Ils maîtrisaient l'art du récit porteur de sens, la charpente de la culture didactique humaine.
Le mythe d'Icare nous renvoie à notre propre besoin d'aller au-delà de notre condition, que ce soit d'une manière positive ou moins judicieuse ; en outre, le soleil est l'archétype de la vérité, aussi, la lumière qui propose son évidente clarté, mais aussi son éclat trompeur ! Dans tous les cas il révèle quelque chose. Il revient alors à nous de bien évaluer vers quel soleil nous nous dirigeons : un soleil évident ou un soleil trompeur ? Ca me rappelle un titre de film ça !
Invité- Invité
Re: Les paraboles mythologiques
LordToms a écrit:
A dire vrai, le meilleur moyen de s'élever au-dessus des autres ça reste de prendre l'avion quand même...
S'élever au dessus des autres ... Même si c'est dit sur le ton de l'humour, voila quelque chose qui m'interpelle.
S'élever au dessus de soi-même ne serait-il pas un programme beaucoup plus intéressant ?
Claude St Malo- Grand Initié
- Messages : 4592
Date d'inscription : 21/09/2012
Re: Les paraboles mythologiques
Sans se brûler les ailes ! C'est là que réside toute la difficulté...
Déjà, je me contenterai de m'élever au-dessus des mes difficultés présentes. Ce qui constitue déjà un grand progrès, et pour moi c'est un challenge de qualité.
Déjà, je me contenterai de m'élever au-dessus des mes difficultés présentes. Ce qui constitue déjà un grand progrès, et pour moi c'est un challenge de qualité.
Invité- Invité
Re: Les paraboles mythologiques
Claude St Malo a écrit:LordToms a écrit:
A dire vrai, le meilleur moyen de s'élever au-dessus des autres ça reste de prendre l'avion quand même...
S'élever au dessus des autres ... Même si c'est dit sur le ton de l'humour, voila quelque chose qui m'interpelle.
S'élever au dessus de soi-même ne serait-il pas un programme beaucoup plus intéressant ?
Si, entièrement d'accord. Je suis adepte de cette pensée. M'élever au-dessus des autres ne m'intéresse guère, en revanche essayer de toujours donner le meilleur de moi-même et de toujours chercher mon "moi" idéal, ça c'est une vraie aventure.
Olive1968 a écrit:Sans se brûler les ailes ! C'est là que réside toute la difficulté...
Déjà, je me contenterai de m'élever au-dessus des mes difficultés présentes. Ce qui constitue déjà un grand progrès, et pour moi c'est un challenge de qualité.
On en est tous plus ou moins là, hormis peut-être les prétentieux qui se confortent dans leur état de fausse suprématie. Je ne connais personne qui n'ai pas de difficulté à surmonter pour ma part.
LordToms- Président du CAJMP
- Messages : 4811
Date d'inscription : 21/05/2012
Age : 36
Localisation : Haute-Garonne
Re: Les paraboles mythologiques
Mais oui Tom, et les surmonter en étant bien conscient de ce qu'il nous faut comprendre de soi est essentiel je pense. C'est en cela que les récits sont importants, presque thérapeutiques je dirai...
Invité- Invité
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