Les livres que vous relisez souvent

Des livres que je relis régulièrement, il y en a plusieurs, mais pourquoi penser tout de suite à "La guerre des boutons" ?

Je connais un peu, il était au programme l'année où j'ai tenté l'agrégation. J'ai beaucoup aimé son style aussi, dont je pense la même chose que toi.

Etrange, à nouveau un titre me vient à l'esprit alors que je l'ai très peu relu : "Les amitiés particulières" de Peyrefitte.
Il faut que j'y réfléchisse plus avant, parce qu'il y a effectivement des livres que je relis assez souvent.
Mais qui connaît "le nain et le baobab" ? de Cervon ?
Je l'ai lu très jeune et il m'a fait impression.
Pourtant, celui-là aussi, je le relis rarement.
J'y suis : les Rois Maudits, voilà une fresque qui ne me lasse guère.

"Ils avaient deux Peyrefitte. ils ont choisi celui qui n'écrivait pas !" C'est ainsi que Roger Peyrefitte acueillit l'élction de son cousin, Alain, jusque là auteur du livre prophétique (!) "quand la Chine s'éveillera" (comme s'il y avait quelque doute à ce sujet). Pourtant "les amitiés pariculières" lui avaient valu le prix Renaudot. Le monde a bien changé depuis. Témoin cette anecdote personnelle à ce sujet. C'est ma grand-mêre paternelle, Directrice d'Ecole honoraire, Officier des palmes Académiques, qui me l'envoya hors de France où je résidais à l'issue de la guerre, en me recommandant de le lire avec soin, car elle l'avait beaucoup aimé et que c'était un témoignge vrai de ce qu'elle, enseignante, avait connu. Elle lui trouvait, et la critque aussi un style à la Voltaiire. Quand jean Delannoy voulut en faire un film, les temps avaient déja un peu changé, et il eut des difficultés à la sortie. on lui objectait que Dider Haudepin avait "trop" l'âge du rôle;, si bien que ce réalisateur castra un peu le récit d'aventures vécues par Peyrefitte lui-même plus jeune. Quand il y a quelques années, "Arte" a voulu le re-programmer, il a été necessaire de le placer en pleine nuit, à une heure où on place les films X !
Plus aucun réalisateur n'accepterait d'en tourner un remake et les patrons de salles obscures jureraient qu'il ne leur est jamais venu l'idée de le passer dans leurs salles.

Ceci étant, Peyrefitte (l'écrivain. je ne parle pas de l'homme qui fut Ministre sous Mai 1968 et qui y a gagné la réputation qui ne le lâcha plus, et dont on a tendance à lui faire, à présent, un titre de gloire!) Roger Peyrfitte donc est aussi l'auteur de chefs d'oevres comme l'"Oracle", "les Ambassades", la" fin des Ambassades", "les Clés de saint-Pierre", "les Juifs", "les Francs-Maçons" et pour finir ses "Souvenirs interdits" qui le sont peut-être toujours, où il évoque les pénombres de gens comme Mauriac et Claudel, et son éternelle ennemie, la veuve de Georges Bidault, cherchant désespérément alors que le gouvernement fuyait sans vergogne devant l'avance des chars de Guderian, où était passé son " vade-mecum", si vous voyez ce que je veux dire... C'est maintnant qu'il faut relire Roger Peyrefitte pour mesurer de combien de marches nous sommes descendus à reculons...

Nota : Précisons que Jean Delannoy était un des rares réalisateurs, catholique pratiquant. On avait la vue moins basse qu'aujourd'hui.

J'ai lu "quand la Chine s'éveillera", mais avec sa politique de l'enfant unique, même si le concept est admirable - du moins en théorie - je crois qu'elle s'éveillera plus tard que d'autres pays, à présent.

Elixir a dit :

J'y suis : les Rois Maudits, voilà une fresque qui ne me lasse guère.

Cela ne m'étonne guére, vilain dragon, que tu aimes le style ampoulé et pompeux de Druon.
Comme lui, tu n'es bon qu'à te faire mousser !

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Yeah, Gut est de retour !!!
J'ai pensé à toi, petit chevalier, lorsque j'ai fait un agréable repas en compagnie de Dame Paulati

C'est vrai, Seigneur Mathieu, vous avez pris une collation avec dame Paulati ?
Ma question n'est que pure formalité, je vous crois sur parole, on vient de m'envoyer un cliché de votre journée passée avec la dame de mon coeur.
Et sur la photo, dame Paulati vous surclasse de loin niveau beauté de l'âme, excusez-moi de vous le dire, Seigneur Mathieu.
Vous, à côté, vous avez l'air d'un rustre.

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Rendez-vous dans vingt ans, au maximum (moi je serai absent du RV, veuillez m'en excuser). mais je prends les paris : La Chine et tout ce qui l'entoure, y compris le Japon et la Corée du Sud, fêteront sur les dépouilles de l'Empire américain, la puissance mondiale que sera devenue la Chine. Dans toute l'Europe, aux Etats-Unis/ Canada, les inscrits dans les classes et au dehors, pour l'apprentissage du Chinois font un boum énorme !. Dans ma ville (40.000 habitants, à peu près, les établissements secondaires du premier et second cycles sont assiégés de demandes d'inscription au Chinois. C'est comme les Barbares venus du nord qui se mirent à apprendre le latin quand l'empire romain allait s'effondrer. Odoacre, le premier Empereur du monde d'alors, non-Romain, parlait le latin couramment et renversa sans coup férir le pauvre Romulus-Augustule. Relisez Valéry et son idée sur les civilisations mortelles. Comme Jonas dans la baleine, nous ne nous rendons pas compte qu'une partie de l'actuel empire est déjà dans la gueule du monstre marin. Elle y sera dans moins de vingt ans, je renouvelle mon pari, entièrement. Peut-être ne sera-ce pas plus mal. Pire que là où allons ,je n'imagine pas. Alors...

Nota: Alain Peyrefitte, avant d'écrire son "best-seller prophétique", avait bénéficié de frais de mission de trois semaines en Chine. C'est tout. On nous a, à l'époque, présenté le résultat comme le fruit d'un long travail de recherche et de milliers de contacts avec la population chinoise !

Cultivez du riz, je vous dis !
Des canards et des chiens.
Ce n'est jamais qu'un mauvais moment à passer.
Nécéssité fait loi.
Amen.

Guthrie : ce sont mes racines de la campagne ça (petit fils de paysan auvergnat) - et j'avoue que sonder l'âme d'une charolaise est reposant et enrichissant

Et l'important est que ce repas se soit passé un soir.
Moi, c'était le petit-déjeuner...
N'en déplaise à ce fourbe chevalier Guthrie, qui m'a bien manqué

Seriez pas en train de faire du HS, là, les gars ?

Excusez-moi, dame Sylvie, je disais que j'aimais lire et relire dans mon coeur.
C'est mon livre de chevet.

Bon choix de lecture !

J'aime bien lire Guthrie ...voire relire !

Je sens qu'on aura bientôt droit à l'ouvrage : "Les milles et unes recettes de Sieur Guthrie" comme livre de chevet... Histoire de se mettre l'eau à la bouche.

Je serai son Sancho Pança, au pourfendeur de moulins !

"L'étranger." de Camus

Les "Essais" de Montaigne.

Toujours et inlassablement Jean Racine, son théâtre et la Poésie qui l' a élevé au milieu des vieux Messieurs jansénistes à qui le petit orphelin a été confié par sa tante. L'éducation, qui vous fait tous tant bavarder par ailleurs, est bien plus mystérieuse puisque le petit Jean, orphelin de sa mère et de son père, a trouvé dans le milieu de ces jansénistes de quoi nourrir le plus grand poète français.

Les livre que je relis tout le temps: le seigneur des anneaux, le silmarillions, la trilogie Carla de John Le Carré, et les vieux John Irving, avec une passion pour "l'oeuvre de Dieu la part du diable", "un enfant de la balle" et "l'hôtel New Hampshire".

Spleen de Baudelaire , encore et encore , je m'en lasserai jamais.

"Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle..."