La corrida

V.I.T.R.I.O.L a écrit:Ouai, j'arrive de plus en plus à comprendre le français !

peut on etre sain d' esprit quand on aime a regarder souffrir ?

En clair celà veut dire, pour RESTER dans le sujet, que les dizaines de millions "d'aficionados"(dans le monde hein !) ne sont en fait que des "malades mentaux" qui devraeint être internés dans des hopitaux Spy ?

C'est çà ?

Car si je comprends bien le Français, malsain, veut bien dire Malade, non ?

tous les malades mentaux ne sont pas internés, il y a differents degres de pathologie mentales dont certaines ne necessecitent pas de traitement, un soutient psychologique peut etre suffisant, et une maladie mentale n'est pas plus honteuse qu'une maladie physique
toutes les "maladies physiques" ne sont pas hospitalisées que je sache

dans maladie, il y a le mal a dit .

mais le fait d'aimer regarder souffrir , je le maintiens, est malsain , pour moi la definition de malsain est : nuisible, donc nuisible a notre esprit et continuer a errer dans ces principes ne fait pas grandir l'humain...peut etre et c'est une hypothese, que ces afficionados en sont restés au rang de "l'homme animal " et ne se rendent pas compte des souffrances qu'ils entrainent comme le chat avec la souris

le mot malsain a plusieurs definition d'apres le dico, comme tu le dis , cela peut etre malade, mais aussi au sens figuré

Qui dénote, qui révèle une perversité intellectuelle ou morale.
Qui présente un danger pour l'équilibre moral, intellectuel.

voila le sens ici que je donne au mot malsain

je suis volontairement provocatrice sur ce coup là

V.I.T.R.I.O.L a écrit: Chouette !

Ainsi voilà comment sortir "de la crise", résorber le chômage!

Créer des hopitaux Psy.

Ainsi des dizaines de corps de metier auront du travail, du maçon au médecin et l'infirmier, et les chomeurs actuels, pourront avec formation si necessaire, remplacer les internés.

Fallait y penser !

vitriol, nous n'avons pas besoin de ça pour avoir du travail, il y en a deja bien assez

deja, les prisons sont pour plus de la moitié conquisent par les malades mentaux (je le sais, j'y ai bosse)
et dans la vie de tous les jours, nombres de malades mentaux sont en liberte et sans traitement, vous seriez affoles des pathologies que l'on peut voir en libre cicrculation dans les villes, dont certains tres dangereux, et ils ne sont pas en psy et non!!! mon epoux travaillant dans le social en voit a longueur de temps dans la rue....et ce n'est pas une idee, une impression, nous y sommes confrontes tous les jours dans le boulot, et pourtant dans la plupart des cas, ils semblent "sains"

alors , oui, ils peut y avoir une certaine pathologie a se delecter de ce genre de spectacles, et le nombre d'afficionados que tu cites, ne demontrent en rien que aimer la souffrance ne soit pas pathologique

ce n'est pas parce qu'ils croient tous avoir raison, que vous seul ayez tort, y a pas qq qui a dit qqchose dans ce style ?

Je ne te trouve pas "provocatrice" Vero !

Je vais, vite si je le peux, revenir un peu en arrière.

J'ai pris de "Parti de Clio", car je voulais voir si, à partir du Pourquoi, on pouvait trouver des arguments "calmes, équilibrés et féconds", qui fassent comprendre que la corrida est une chose Totalement anachronique.

Mais, à part me dire que j'étais un élève attardé de 4ème, un ivrogne, et un esprit malsain, je n'ai pas lu d'argument calme, pondéré apportant une lumière autre que des coups d'éclairs et de foudre déstructrice.

voila, j'ai retrouvé lol Coluche, un grand sage

C'est pas parce qu'ils sont nombreux à avoir tort qu'ils ont raison!"

argumentum ad populum

je comprend vitriol, on peut tout a fait argumenter sans insulter

mais il faut aussi savoir prendre du recul, je pense, et ne pas se sentir vise personnellement par une argumentation ou une insulte, c'est une idee qui est visée et non la personne

j'essaie toujours (mais j'avoue ne pas y arriver systematiquement) a ne pas prendre pour moi, ou contre moi, un argument qui me mettrait en colere

j'avais lu ce texte il y a longtemps, mais je le trouve tres difficile a mettre en application

certaines questions apportent des debats enflammés, c'est aussi ça qui fait des nous des etres humains, j'essaie d'etre ponderee , mais je suis bien encore loin de cette maitrise


Près de Tokyo vivait un grand samouraï, déjà âgé, qui se consacrait désormais à enseigner le bouddhisme Zen aux jeunes. Malgré son âge, on murmurait qu'il était encore capable d'affronter n'importe quel adversaire.
Un jour arriva un guerrier réputé pour son manque total de scrupules. Il était célèbre pour sa technique de provocation : il attendait que son adversaire fasse le premier mouvement et, doué d'une intelligence rare pour profiter des erreurs commises, il contre-attaquait avec la rapidité de l'éclair.
Ce jeune et impatient guerrier n'avait jamais perdu un combat. Comme il connaissait la réputation du samouraï, il était venu pour le vaincre et accroître sa gloire.
Tous les étudiants étaient opposés à cette idée, mais le vieux Maître accepta le défi.

Il se réunirent tous sur une place de la ville et le jeune guerrier commença à insulter le vieux Maître. Il lui lança des pierres, lui cracha au visage, cria toutes les offenses connues - y compris à ses ancêtres.
Pendant des heures, il fit tout pour le provoquer, mais le vieux resta impassible. A la tombée de la nuit, se sentant épuisé et humilié, l'impétueux guerrier se retira.

Dépités d'avoir vu le Maître accepter autant d'insultes et de provocations, les élèves questionnèrent le Maître :
" Comment avez-vous pu supporter une telle indignité ? Pourquoi ne vous êtes-vous pas servi de votre épée, même sachant que vous alliez perdre le combat, au lieu d'exhiber votre lâcheté devant nous tous ?
- Si quelqu'un vous tend un cadeau et que vous ne l'acceptez pas, à qui appartient le cadeau ? demanda la samouraï.
- A celui qui a essayé de le donner, répondit un des disciples.
- Cela vaut aussi pour l'envie, la rage et les insultes, dit le Maître. Lorsqu'elles ne sont pas acceptées, elles appartiennent toujours à celui qui le porte dans son coeur."

Pour Vero , Nelson ,Herodote et à toutes celles et ceux qui ont su vaillamment aller à l'essentiel..

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C'était à prévoir.

merci sylvie

Je reviens de Buenos et j'ai mis bien une heure à lire tous vos posts sur ce fil. Interressant tout de même. J'aurais une seule précision. J'ai défendu les anti-corridas par le principe simple élementaire du repect des êtres vivants quels qu'ils soient et pour un réflexe anti-torture quel que soit le vivant qui la subit. Donc je tiens à dire qu'on peut être anti-corrida, et pour la protection des animaux et des espèce sans pour autant être un ramoli du bulbe qui vit dans un monde de nounours et qui prend son doudou pour son amant. je n'ai aucun amour particulier pour les bêtes. Elles ne me dérangent pas et je ne leur veux aucun mal. elles vivent leur vie et moi la mienne. Je n'ai pas d'animal domestique et je considère qu'un animal doit vivre dans la nature et pas sur mes genoux. Je respecte pourtant totalement ceux qui on des amis de compagnie qu'ils aiment. Le respect de l'animal et de tout être sans défense est ce qui nous fait humain. Utiliser notre intelligence et notre force pour avilir, soumettre ou terroriser un animal nous rabaisse.

Saluton al vi, Gefratoj !

Je viens mettre les pieds dans le plat. Je vais essayer de garder mon calme, denrée rare sur ce fil si j'en crois le survol que je viens de faire de ces 15 pages (bon, l'avantage, c'est que ça se répète beaucoup ^^), et de ne pas entrer dans le discours "hystériques" de certains...

J'ai toujours été contre la corrida. Ce n'est pas ma culture à la base, donc ce n'est pas mon combat de la défendre. Par contre, j'ai vu ces images sanglantes comme tout le monde, et assez tôt, je me suis demandé ce qui justifiait qu'on "s'amuse" à torturer une pauvre bête et d'en faire un spectacle avec costume qui brille et hurlements euphoriques. Ferait-on cela avec un chat dans le fond du jardin qu'on nous traiterait de malade...

Lorsque j'avais une dizaine d'années, alors qu'on visitait des amis de mes parents et de la famille en Provence (Nîmes - Orange - Avignon), j'ai assisté à des sortes de ferias pour enfants. Une vachette, et les gamins du coin doivent lui mettre des anneaux autour des cornes, récupérer des trucs au fond d'une piscine au centre, bref, des jeux traditionnels qu'Intervilles a largement contribué à populariser. J'étais fasciné, mais je n'aimais pas trop l'idée, intellectuellement. On avait également assisté aux lâchers de taureaux de Camargue dans les rues. Là, c'est pour les plus grands. Pareil, je trouvais qu'on s'amusait à affoler ces pauvres bêtes, qu'on leur tirait la queue pour rien... Bref, pas l'éclate.

Et puis l'été 2012, mon meilleur pote, Mayennais anti-corrida désintéressé comme moi, mais qui s'est entiché d'une mi-Nîmoise mi-Marseillaise, est allé à sa première corrida avec le groupe d'amis de sa copine, et notamment le père de l'une d'entre eux. Là, il m'a expliqué qu'il a bénéficié de la voix off à l'oreille de la part de ce monsieur pendant tout le... rituel ! J'ai réalisé il y a seulement un an, avec les explications détaillées de mon pote, que la corrida était une tradition rituellique. Il n'est pas devenu pro-corrida et ne m'a pas fait changer d'avis sur le fond de la question. Mais il m'a convaincu, moi son pote "franc-maçon amoureux des rituels", d'aller en voir une au moins une fois dans ma vie, pour vivre le truc et savoir de quoi je parle.

Aujourd'hui, je suis mesuré. Je comprends que cette mise en scène de la pulsion de mort qu'ont tous les humains est une tradition rituellique qui a une fonction cathartique, au même titre que la tragédie grecque à l'époque. J'ai compris que ce qu'y s'y joue n'est pas une simple séance de torture comme avec l'exemple sus-cité du chat au fond du jardin... C'est un rituel autour de la mort, une question consciente qui forge notre humanité. J'irai donc peut-être un jour pour en étudier le rituel. Je serai sans aucun doute fasciné par "la mort pour de vrai" qui se déroule sous mes yeux. Mais l'intérêt sera d'en analyser l'effet sur moi et le rapport que j'entretiens avec la violence et la mort. N'est-ce pas à cela que ça sert ?

Cela ne me fait pourtant pas changer d'avis sur le fait que notre "destin" (hum) est le dépassement, la transformation de cette pulsion. On l'a transféré sur un autre animal pour peut-être l'orienter moins vers nos congénères humains ? Bien. La prochaine étape, est la transformation pacifique de cette pulsion.

Mais tout ça n'est pas ma culture campagnarde mayennaise à mille lieues de là. Donc je ne serai jamais défenseur de la corrida. Par contre, j'ai du mal, avec ce positionnement, à me revendiquer pour autant militant de l'interdiction... L'interdiction, si elle doit arriver un jour, doit advenir des gens du sud. L'avenir de la race des toros de corrida ? Ni chaud ni froid, comme si les pitbulls disparaissaient... On les a "créés" pour qu'ils combattent. Si un jour il n'y a plus de combat, il n'y aura plus ces taureaux... Il ne dépendrait pourtant qu'aux amoureux des toros de corrida de maintenir la race. Ah, mais c'est sûr que quand il n'y a plus d'argent à se faire pour la revente... Les amoureux des toros risquent de se faire rares...

Bref, je suis plus modéré sur ce sujet que ce que j'en ai lu/survolé jusqu'ici...

Spirite,

Bonjour Guthrie,
Aghhhh, le piège
J'aime le foie gras et suis anti corrida pourtant, bon je ne mets pas de crème de nuit, ni de jour, c'est bien non?
Par contre, en suivant le même raisonnement, je peux "m'enfiler du foie gras" et m'enduire de crème dès lors que je suis pro-corrida et/ou contre la protection des animaux.

guthrie, je suis entierement d'accord la

Pour la question économique, c'est vrai. Mais c'est de l'élevage pour consommation, comme on élève toutes sortes de bêtes. Faut-il donc être végétarien?
Condamnable parce que visible, non pourquoi ? Pas plus que non condamnable parce que plus discret et moins médiatisé. Je reste donc dans ma contradiction, en mangeant du foie gras (peu souvent bien qu'habitant d'une vaste région de production), mais en n'appréciant pas la corrida, je préfère dire cela plutôt qu'anti corrida comme je l'ai dit plus haut. J'en ai déjà vu une, c'est vrai que c'est tout un spectacle avec un rituel, silence, musique, soleil, odeurs sont impressionnants, cependant je n'aime pas. Je reste mesuré tout de même, comme Tao et je n'irai jamais en venir aux mains avec des pro corrida comme on a l'habitude de le voir régulièrement à la même saison, avec des idiots des deux côtés, j'ai d'autres priorités.

TAO +1

Ai-je dit qu'il fallait interdire la corrida ? Je pense être sur ce sujet un des moins radicaux, des anti ou des pros.
Tu fais les questions et les réponses, quand je dis faut-il être végétarien c'est pour poser des questions du même genre que les tiennes.
Je dis simplement que je n'aime pas la corrida, c'est tout. Mais, j'aime le foie gras, oui, pour en produire il faut gaver, c'est tout. Et le toro bravo part chez le boucher, comme le manso aussi je pense, mais au départ le but n'est pas pour que la bête finisse en daube.

Soit, Febus.
Si tu n'es pas pour son interdiction, je m'excuse.
Je suis coupable d'avoir cristallisé sur toi le discours de certains depuis le début.
Un discours intransigeant, dogmatique.

Pas de souci, Guthrie et pourquoi aurais-tu besoin d'excuses ?. Mes positions ne sont pas extrêmes, je suis dans le j'aime, j'aime pas et ça s'arrête là.
J'arrête là pour ce soir, ici il est 23h00 et dans 6h00, je me lève.
A demain, bonne nuit Guthrie.

Bonne nuit, Febus.

De toutes façons on est tous contradictoires dans notre mode de vie…
J'aime aussi le foie gras, et je n'aime pas qu'on martyrise ces bestioles…
On est pris dans des habitudes et des plaisirs. Le sang qui coule nous heurte, la douleur, la souffrance mais sans vouloir le voir dans notre consommation quotidienne on ne cesse de profiter de la souffrance animale pour notre confort et notre plaisir.
Espérons juste pouvoir peu à peu améliorer nos modes de fonctionnement et de consommation pour rendre le monde un peu moins abimé à nos enfants.
Nous ne serons jamais des saints et je ne pense pas qu'on le cherche. On cherche à être plus justes et plus en accord avec nos convictions.

Luce Lapin :

Si on reprenait un peu d'"exception culturelle"? "Art", "tradition", "spectacle"…La corrida, c'est ça!

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Guth, j’apprécie ta façon d’intervenir. Fébus, Marie, je n’ai rien contre vous hein !

Si vous le permettez, bien qu’il ne s’agisse plus de corrida, je vais, non pas prendre parti « Contre » ; par exemple le foie gras ; mais vous faire voir, comment à partir d’un de ces animaux jugé « adulte », on le prépare en 12 jours pour garnir nos assiettes.

Je vais tenter d’atteindre « la moyenne » en ce dernier trimestre de classe de 4ème en conservant cependant un peu de mon habitude, qui est pour une part une tentative de présentation historique, et en copiant la méthode d’un de nos Amis.

Avec tout le respect que j'ai pour toi, Giraudet, je trouve que tu deviens franchement lourd.