Les médias ont ils trop d'influence ?

Oui, absolument LR ! Au vingtième siècle lorsque la publicité s'est développée, cela permettait à certaines régions et localités de vendre leurs produits, notamment dans les années 1900-1940. Après guerre ce principe s'est transformé en machine à fric, puis s'est emballé jusqu'à devenir du grand n'importe quoi...


J'ai le sens de l'humour, mais il me semble que là tu déformes un peu le sens de mes propos, non ?

Je tenais à rajouter ceci :

Tu oublies que la mondialisation et le délire économique ont fortement accéléré ce processus d'abrutissement publicitaire ! Avant, un produit qui était fabriqué et vendu en France parcourait une chaîne parfaitement avantageuse pour le pays; désormais, le produit n'est plus fabriqué en France, donc création de chomâge et de précarité, et en plus ils font de la pub pour nous le vendre ! Le principe publicitaire a bel et bien été perverti.

C'est le règne du Veau d'or : fric, fric et encore fric. Mais tout a une fin, tout est périssable, surtout les mauvaises institutions. Cette civilisation du profit croulera comme d'autres ont croulé.

On est un peu loin du sujet, là , non?
Les médias , pour moi ce n'est as seulement la pub, bien que les médias ne survivent que ar la pub, la plupart du temps.

Oui Clio, d'ailleurs je me suis déjà exprimé sur le sujet en début de page.

La pub c'est l'oxygène des médias, mais c'est un oxygène un peu empoisonné ! Car au plus ils appuient leurs tactiques de ventes sur elle, au plus les gens sont écoeurés par son affluence, donc, il se pourrait qu'ils tuent la poule aux oeufs d'or !

J'ai travaillé dans le monde de la pub. C'est un monde de requins, tout comme les banques et les assurances.
Pire que la politique, croyez-moi !

Je te crois sur parole, mon bon Nelson !
J'aime mieux faire des épopées en alexandrins et des romans en prose, c'est plus sain. Moins rentable, mais plus sain.

Oui, comme beaucoup de secteurs qui ont été pervertis par la cupidité et la notion de profit déraisonné !

Ahlala... Misèreeee misèreeee ! Comme disait Coluche...

Je trouve les médias écrits moins agressifs que les médias audiovisuels. Sur le plan sensoriel je veux dire. Même si leurs contenus sont parfois tout aussi lamentables.

Les médias que j'aime sont ceux qui apportent la connaissance sans agresser. Les revues spécialisées, les articles internet... Il faut effectuer une sélection c'est certain, mais dès l'instant où la culture n'en souffre pas trop.

Ce qui me déplait dans les médias, c'est le grenouillage entre politiciens et journalistes.

Nous évoquons ici La Franc Maçonnerie et les liens qu'elle peut créer entre ces membres.

N'y-a-t-il pas par le biais " des guides d'opinion " une coïncidence étrange entre les sujets abordés, ou délaissés, et les besoins de manipulation des politiques ?

L'indépendance des journalistes n'est pas évidente ; la complicité, la collusion, entre médias et politiciens me paraissent importantes.

Si bien que le citoyen se détourne de ce " mélange partouzard " pour aller vers internet dans l'espoir illusoire de réfléchir par lui-même et de varier les sources.

Et les médias, et les politiciens entrent en nombre sur le Net !

Le net comme bouc et Missaire ?

A mon tour.
La Bible est un média. C'est l'intermédiation entre Dieu et les hommes. C'est dire si ça a commencé tôt. Une façon de présenter les choses pour être convaincant.
Et, pour reprendre une terminologie religieuse, le media procède de la révélation.
Il révèle ce qui ressort tantôt de l'information, de la propagande, de la documentation, de la culture avec pour seul objectif d'exercer une influence. L'influence est le propre du média, sa raison d'être. En ce sens, il n'y a pas à se plaindre de l'excès d'influence des médias, puisque ce serait se plaindre du trop grand nombre de médias. Or, dans les dictatures où les médias sont limités, ceux-ci n'inspirent aucune confiance et la Pravda n'avait aucune influence.
Ainsi les médias ont d'autant plus d'influence qu'ils sont nombreux et contradictoires, c'est donc a priori très sain. En tant que révélateur, le média donne à voir ce qui n'était pas visible pour des raisons très diverses. Il donne à voir les papous qui sont trop loin et isolés, il donne à voir la pub pour nous informer des mérites d'un produit, il donne à voir la marche du monde, selon un prisme souvent discutable et réduit, il donne à voir les opinions divergentes. En tant que tel le média n'est coupable de rien, c'est un tuyau par lequel circulent toutes sortes d'informations. Certains tuyaux sont pourris ou contaminés, j'admets qu'ils ne sont pas forcément tous décelables. D'autres tuyaux sont indispensables à notre compréhension du monde.

Jean dominique écrit :

Ainsi les médias ont d'autant plus d'influence qu'ils sont nombreux et contradictoires, c'est donc a priori très sain

La diversité est essentielle, mais si les médias sont " vampirisés" par une mafia de grenouilleurs financiers et idéologiques, y-a-til vraiment diversité ?

Toutes les idéologies n'ont pas les mêmes moyens de se présenter aux esprits du public, la " classe dominante " veille à occulter ce qui lui nuit, à surligner ce qui la conforte.

Espérons que le bon sens survivra au bourrage de crâne, la réalité est un bon média !

Il faut faire confiance à cet esprit critique qui anime notre pensée, c'est un noyau réactif qu'il est essentiel de conserver, sans lui nous pourrions gober tout ce qui se présente. Enfin j'exagère, mais c'est cette zone réactive qui nous permet de ne pas se laisser entraîner par des messages néfastes pour nous.

J'essaie de penser avec ce bon sens au quotidien, il faut sans cesse faire l'effort de se demander ce qui va ou ne va pas dans le message que l'on reçoit, et ce n'est pas si facile.

"La réalité est un bon media" dixit abac.
Encore faut-il que la "réalité" du bout du monde nous atteigne.
Hors, sans les médias, nous n'en saurions rien.
Ils sont donc un mal nécéssaire, hélas !

Les médias sont des outils, tout l'art consiste à savoir les utiliser.
Et d'abord s'en saisir.
Question encore une fois d'éducation, au sens large, de sens critique, de liberté de penser.

Oui, et c'est d'ailleurs souvent le meilleur argument des médias... Tu as raison Nelson.

Olive1968 a écrit:Oui, et c'est d'ailleurs souvent le meilleur argument des médias... Tu as raison Nelson.

J'ai toujours raison (comme dit ma femme)

Mouiiii... hum hum...

D'accord avec toi, abac, la prétendue "diversité" des médias me laisse perplexe. Ces gens-là ont partie liée à peu près comme des fabricants de je ne sais quoi qui s'entendraient sur les prix pour endiguer toute concurrence. Le mot d'ordre est : dire ce qui est permis et taire ce qui ne l'est pas.
En ce sens, et pour étayer mon opinion, j'ai lu la presse des années 86 lorsque Tchernobyl a pété le feu du diable. Exemple-type de la désinformation organisée : personne n'a jamais dit un mot de vérité sur l'extension du nuage radio-actif. Tous les médias, à quelques rarissimes exceptions près, se sont accordés à publier des infos rassurantes. On sait ce qui est advenu par la suite.

C'est vrai ça !
Ce qui ne nous a pas empêché de nous prendre ce nuage sur la tronche, et qu'on ne l'a su qu'après coup.

Il vaut mieux apprendre sa propre mort post-mortem, non ?

N'empêche que la génération de ces années-là est touchée. On dénombre trois fois plus de cancer chez les jeunes nés au milieu des années 80 qu'il n'y en avait eu avant. Le nuage s'est étendu principalement de la Lorraine au sud-est. Regardez plutôt :

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C'est toujours la même chose, et on a pu le constater avec Fukushima (Par sûr de l'orthographe), les médias ont une tendance naturelle à minimiser les effets de tels évènements. Comme si nous n'étions pas assez grands pour supporter telle ou telle vérité. Ce faux maternalisme des médias se retourne souvent contre eux, la preuve, personne n'y croit vraiment...

Concernant Tchernobyl, je m'en souviens très bien, j'avais 18 ans et j'étais encore étudiant. C'était la grosse minimilisation, et je me rappelle le comportement des médias, se voulant rassurant et en même temps incapables de faire avaler la pillule ! Dans ces cas là les médias ont un rôle ambivalent, car ils doivent informer sans nier les évidences, et en même temps éviter les paniques, la question est :

Doivent-ils dire la vérité sans condition, quel que soit l'évènement concerné ? C'est la base, l'essence médiatique, tout est là...

Ce que tu dis est tout à fait exact Jean-Dominique, et c'est ce que j'ai voulu exprimer plus haut.

Le principe du média est simple et sain, dans la mesure où il ne risque pas d'orienter la pensée. Peut-être existe t-il deux grands courants médiatiques : Celui qui a pour but d'informer, et seulement d'informer. Et celui qui a pour but de se focaliser sur un thème donné pour analyser et extrapoler à partir de celui-ci ? Le flux des informations est considérable, et ce flux pénètre notre conscience en ayant des effets complexes, parfois néfastes, parfois bénéfiques, mais rarement nuls.

Pourtant je pense que notre cerveau "sait" élaborer une forme de tri, sans ce réflexe de tri, qu'arriverait-il ? Nous sommes dotés de mécanismes cognitifs qui nous permettent de faire la part des choses, et c'est heureux. Le média peut aller de la dernière paire de chaussettes de Mlle Y qui a chanté ceci ou cela, aux influences des réformes religieuses du XVI ème siècle sur arte, en passant par quelques pubs absolument débiles ! Le média doit être constructif, utile, sans sombrer dans la redondance tautologique la plus absurde ! En gros il devrait être éducatif, et non distiller de l'inutile.

Ensuite il faut bien distinguer les diverses formes de médias, qui n'ont par essence pas la même influence. Tout cela n'est pas simple c'est évident...

Il y a eu un reportage sur Arte concernant Fukushima, effrayant de constater la désinformation sur une telle catastrophe, tant humaine qu'écologique...et le rôle des médias..
Si vous en avez l'occasion regardez là, c'est affligeant, et très significatif de notre époque je trouve.

Un reportage également ce soir sur Fukushima sur RTL-TVI (Belgique), pour ceux qui peuvent capter.