Et la création ?
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Et la création ?
Il y a ici de bien belles plumes... On partage des poèmes, on parle de pouvoir poétique... et la création dans tout ça ?
Est-ce qu'on peut partager autour de ce qui nous a fait "entrer" en poésie, devenir à notre tour et à notre niveau un peu poète ? A quoi ressemblent ces moments où nous prenons la plume, où la muse est là ? Est-ce joyeux ? douloureux ? rare et précieux ? réglé comme un métronome ?
Quels poètes sommes-nous ou voudrions nous être ?
Est-ce qu'on peut partager autour de ce qui nous a fait "entrer" en poésie, devenir à notre tour et à notre niveau un peu poète ? A quoi ressemblent ces moments où nous prenons la plume, où la muse est là ? Est-ce joyeux ? douloureux ? rare et précieux ? réglé comme un métronome ?
Quels poètes sommes-nous ou voudrions nous être ?
lapunta- Sage Confirmé
- Messages : 727
Date d'inscription : 23/02/2012
Age : 52
Re: Et la création ?
C'est une excellente question lapunta !
En poésie comme dans beaucoup de domaines artistiques, il s'agit de ressentir. Canaliser ses émotions et ses ressentis en quelques vers. La poésie serait un peu comme la rosée sur l'aube de notre âme, il faut la recueillir en temps voulu. Il faut beaucoup d'amour, d'amour pour la nature, la condition humaine, mais aussi il faut être à même de savoir s'imprégner de tout cela pour modeler cette matière première, afin d'en extraire un objet ! Un peu à la manière d'un artiste qui malaxerait sa glaise ou son argile, visualisant déjà l'objet final de son fantasme.
Je pense qu'en poésie l'âme s'exprime davantage que l'intellect, elle parait souvent sublimée, car elle n'a nul besoin de rapporter le réel, elle le transforme et le fait "fleurir". En ce sens, je trouve que la poésie est proche de la peinture, car les deux modes d'expression parlent du monde en images; des images qui disent les choses sans les dire, d'une autre façon. La création poétique est au monde ce que le pinceau est aux paysages et aux portraits, elle élève ou noircit les choses, selon les humeurs...
C'est la plus belle manière de parler des choses essentielles qui se trouvent dans les détails ! L'oeil du poète vole, rêve, pense, et va chercher ce qu'il y a de plus indicible en chaque coin de la nature et des hommes...
En poésie comme dans beaucoup de domaines artistiques, il s'agit de ressentir. Canaliser ses émotions et ses ressentis en quelques vers. La poésie serait un peu comme la rosée sur l'aube de notre âme, il faut la recueillir en temps voulu. Il faut beaucoup d'amour, d'amour pour la nature, la condition humaine, mais aussi il faut être à même de savoir s'imprégner de tout cela pour modeler cette matière première, afin d'en extraire un objet ! Un peu à la manière d'un artiste qui malaxerait sa glaise ou son argile, visualisant déjà l'objet final de son fantasme.
Je pense qu'en poésie l'âme s'exprime davantage que l'intellect, elle parait souvent sublimée, car elle n'a nul besoin de rapporter le réel, elle le transforme et le fait "fleurir". En ce sens, je trouve que la poésie est proche de la peinture, car les deux modes d'expression parlent du monde en images; des images qui disent les choses sans les dire, d'une autre façon. La création poétique est au monde ce que le pinceau est aux paysages et aux portraits, elle élève ou noircit les choses, selon les humeurs...
C'est la plus belle manière de parler des choses essentielles qui se trouvent dans les détails ! L'oeil du poète vole, rêve, pense, et va chercher ce qu'il y a de plus indicible en chaque coin de la nature et des hommes...
Invité- Invité
Re: Et la création ?
J'aime beaucoup ta définition, ton ressenti, Olive. Tes images sont belles, et pourtant... (si je peux me permettre)
... tous les créateurs ne sont pas heureux en création, certains accouchements se font dans la douleur, et les images n'en sont pas moins belles. Il est des poèmes magnifiques, d'une pureté exceptionnelle qui auront demandé des heures et des heures, fait couler la sueur du poète, et il en est d'autres qui jaillissent comme une fulgurance.
Qu'en est-il de cette muse taquine ? Comment l'éprouves-tu toi ?
... tous les créateurs ne sont pas heureux en création, certains accouchements se font dans la douleur, et les images n'en sont pas moins belles. Il est des poèmes magnifiques, d'une pureté exceptionnelle qui auront demandé des heures et des heures, fait couler la sueur du poète, et il en est d'autres qui jaillissent comme une fulgurance.
Qu'en est-il de cette muse taquine ? Comment l'éprouves-tu toi ?
lapunta- Sage Confirmé
- Messages : 727
Date d'inscription : 23/02/2012
Age : 52
Re: Et la création ?
Comme la plupart des artistes je pense (J'ai la prétention de penser que mon esprit est plutôt artistique), c'est à dire selon les moments et les influences. Merci pour tes compliments Lapunta, c'est gentil.
Tu sais, il est extrêmement difficile pour un artiste d'exprimer le comment et le pourquoi de ce qui se produit lorsqu'il parvient à créer. Comme tu le dis si bien, c'est parfois fluide et lumineux, et parfois sombre et douloureux...
Moi je fonctionne beaucoup de manière "pasionnelle", je suis un contemplatif, alors je m'imprègne de ce qui me séduit pour le retranscrire en mots et en vers...
C'est très "instinctif", la création demande une implication totale de soi, sans douter, sans craindre d'échouer, il faut aimer, et se donner...
Tu sais, il est extrêmement difficile pour un artiste d'exprimer le comment et le pourquoi de ce qui se produit lorsqu'il parvient à créer. Comme tu le dis si bien, c'est parfois fluide et lumineux, et parfois sombre et douloureux...
Moi je fonctionne beaucoup de manière "pasionnelle", je suis un contemplatif, alors je m'imprègne de ce qui me séduit pour le retranscrire en mots et en vers...
C'est très "instinctif", la création demande une implication totale de soi, sans douter, sans craindre d'échouer, il faut aimer, et se donner...
Invité- Invité
Re: Et la création ?
Rien ne se fait de bon sans un travail acharné. On croit que ça coule de source, que c'est l'affaire d'une demi-heure, en réalité l'ouvrage est passé vingt fois, trente fois sur le métier.lapunta a écrit:... tous les créateurs ne sont pas heureux en création, certains accouchements se font dans la douleur, et les images n'en sont pas moins belles. Il est des poèmes magnifiques, d'une pureté exceptionnelle qui auront demandé des heures et des heures, fait couler la sueur du poète, et il en est d'autres qui jaillissent comme une fulgurance.
Pimbi- Grand Initié
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Date d'inscription : 09/02/2012
Age : 38
Localisation : Ouskiya de l'Irouléguy
Re: Et la création ?
C'est vrai Pimbi, mais pas toujours.
Parfois l'artiste produit une oeuvre de manière fulgurante ! Il lui suffit alors d'apporter quelques "retouches" par la suite, mais la "matière première" est déjà là, en substance...
Parfois l'artiste produit une oeuvre de manière fulgurante ! Il lui suffit alors d'apporter quelques "retouches" par la suite, mais la "matière première" est déjà là, en substance...
Invité- Invité
Re: Et la création ?
Il y a en effet des créateurs spontanés, mais c'est souvent une légende. N'est pas Mozart qui veut.
En littérature, notamment, il est très dangereux de se confier à un premier jet. Il faut "souvent effacer et quelquefois ajouter", comme disait Boileau.
En littérature, notamment, il est très dangereux de se confier à un premier jet. Il faut "souvent effacer et quelquefois ajouter", comme disait Boileau.
Pimbi- Grand Initié
- Messages : 3086
Date d'inscription : 09/02/2012
Age : 38
Localisation : Ouskiya de l'Irouléguy
Re: Et la création ?
Oui mais le premier jet est là. Et c'est là où l'artiste se doit d'être un internel insastisfait, d'être humble face à son travail pour pouvoir le reprendre et tenter de l'améliorer encore, et toujours.
lapunta- Sage Confirmé
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Date d'inscription : 23/02/2012
Age : 52
Re: Et la création ?
Eh oui, lapunta qui a un an de plus, toujours peaufiner son ouvrage, encore et encore, jusqu'au moment où, sans la moindre complaisance, on décide qu'il est digne d'être lu. C'est cela qui est difficile, bannir toute complaisance de son jugement.
Pimbi- Grand Initié
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Date d'inscription : 09/02/2012
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Localisation : Ouskiya de l'Irouléguy
Re: Et la création ?
Digne d'être lu... Bannir toute complaisance...
Si je devais bannir à tout jamais la complaisance, jamais je ne ferais lire aucun de mes écrits...
Je parlais d'éternelle insatisfaction, ce n'était pas pour rien. Il est difficile de trouver le moment où notre écrit pourra être soumis au jugement d'autrui.
Si je devais bannir à tout jamais la complaisance, jamais je ne ferais lire aucun de mes écrits...
Je parlais d'éternelle insatisfaction, ce n'était pas pour rien. Il est difficile de trouver le moment où notre écrit pourra être soumis au jugement d'autrui.
lapunta- Sage Confirmé
- Messages : 727
Date d'inscription : 23/02/2012
Age : 52
Re: Et la création ?
Quand tout est fini, on peut oser... mais il faut d'abord finir, sans précipitation.
Pimbi- Grand Initié
- Messages : 3086
Date d'inscription : 09/02/2012
Age : 38
Localisation : Ouskiya de l'Irouléguy
Re: Et la création ?
La création se passe souvent du jugement d'autrui, tout dépend de ce que l'artiste veut y inclure. La spontanéité apporte la matière première, on peut ensuite parachever son oeuvre selon la forme que l'on veut lui faire prendre.
Je crois comprendre ce que veut dire lapunta, et je partage son avis. Prenons les exemples de Picasso ou Cocteau, ils pouvaient créer en quelques minutes avec un certain talent (Même si personnellement je ne suis pas fan), en toute spontanéité.
Je crois comprendre ce que veut dire lapunta, et je partage son avis. Prenons les exemples de Picasso ou Cocteau, ils pouvaient créer en quelques minutes avec un certain talent (Même si personnellement je ne suis pas fan), en toute spontanéité.
Invité- Invité
Re: Et la création ?
La création, c'est un éternel débat depuis Platon ( Ion pour les curieux), et qui a continué jusqu'à Umberto Eco, notamment à travers, au cours du XIXème siècle, la théorie de l'inspiration, reprise par les romantiques, comme Lamartine.
Evidemment qu'on part d'une idée, d'une fulgurance, d'un éclair de génie qui n'est qu'un éclair peut être, pour reprendre la formule fulgurante - à proprement parler - d'Apollinaire ou de René Charr : " un éclair qui durerait". Il est intéressant à ce sujet d'interroger la notion de durée et de temporalité, l'acte de création étant à la fois dans le temps et hors du temps, et c'est là qu'est toute la démonstration que je veux faire et qui répond selon moi à la question.
Dans le temps il est aisé de le montrer, le "Lac " de Lamartine s'est avéré, contre l'avis du poète lui même qui avait prétendu l'avoir écrit en une nuit d'un jet, avoir été un des poèmes les plus travaillé de la poésie française quand on a retrouvé, récemment, les brouillons de l'auteur, de même Apollinaire pour son " poème lu au mariage d’André Salmon". L'exemple typique de ce travail dans le temps est Flaubert, pour Salembô, le roman que je préfère, la première phrase, célèbre " C'était à Mégara, Faubourg de Carthage, dans les jardins d'Hamilcar" ( le rythme ternaire et l’allitération en a joue pour beaucoup à mon avis dans la beauté de la formule). On voit chez Flaubert une forme d'acharnement stylistique qui fait la profondeur de son écriture, cette simple phrase d'introduction ayant été d'abord un paragraphe entier, il suffit de regarder les brouillons de Madame Bovary pour en avoir le coeur net.
De même Mallarmé travaillait par des images et choisissait longuement ses adjectifs, au coeur de son esthétique : il devait signifier à la fois la couleur, l'apparence, le caractère de la chose, grand travail de condensation. Et ce travail se fait indéniablement " dans le temps", comme un travail acharné, qu'il suffit de faire.
Et pourtant, on ne peut refuser une part d'inspiration, même a minima, disons 5% comme Eco ( the rest is perspiration). Quand je lis le " soleil cou coupé" d'Apollinaire on peut expliquer la formule de multiples manières : la volonté icarienne de l'auteur, l'image du sang, du crépuscule, du phoenix, la dimension ignée également, chère à cet auteur. Mais on explique jamais totalement l'image fulgurante, cet éclair de génie qui a du être développé par le travail pour paraître comme naturelle ( l'expérience apprend que rien, dans le domaine artistique, n'est plus difficile que de paraître naturel, en musique comme en poésie, quand on sent la sueur c'est généralement que c'est raté, c'est pour cela que Mozart est génial, non pas parce qu'il trouvait tout d'un coup comme un génie, au contraire l'Histoire nous apprend que c'était un monomaniaque forcené, mais parce que sa musique paraît sans anicroches et s'écoute naturellement : l'art devient cette seconde nature dont parle alors Hegel, supérieure même à celle qui est dépeinte. Comme Monet et ses nymphéas). Cette part d'irréductible propre à tout bonne poésie, toute vraie oeuvre d'art, qui ne se résout pas par une explication purement technique ( savoir qu'on a une alitération, un rythme ternaire, telle thématique, ou en musique un II, V, I mineur et des gammes harmoniques dans tel standart); en somme ces "arcanes de l'art" comme dit Mallarmé, qui forme le "mystère " de celui ci.
Evidemment qu'on part d'une idée, d'une fulgurance, d'un éclair de génie qui n'est qu'un éclair peut être, pour reprendre la formule fulgurante - à proprement parler - d'Apollinaire ou de René Charr : " un éclair qui durerait". Il est intéressant à ce sujet d'interroger la notion de durée et de temporalité, l'acte de création étant à la fois dans le temps et hors du temps, et c'est là qu'est toute la démonstration que je veux faire et qui répond selon moi à la question.
Dans le temps il est aisé de le montrer, le "Lac " de Lamartine s'est avéré, contre l'avis du poète lui même qui avait prétendu l'avoir écrit en une nuit d'un jet, avoir été un des poèmes les plus travaillé de la poésie française quand on a retrouvé, récemment, les brouillons de l'auteur, de même Apollinaire pour son " poème lu au mariage d’André Salmon". L'exemple typique de ce travail dans le temps est Flaubert, pour Salembô, le roman que je préfère, la première phrase, célèbre " C'était à Mégara, Faubourg de Carthage, dans les jardins d'Hamilcar" ( le rythme ternaire et l’allitération en a joue pour beaucoup à mon avis dans la beauté de la formule). On voit chez Flaubert une forme d'acharnement stylistique qui fait la profondeur de son écriture, cette simple phrase d'introduction ayant été d'abord un paragraphe entier, il suffit de regarder les brouillons de Madame Bovary pour en avoir le coeur net.
De même Mallarmé travaillait par des images et choisissait longuement ses adjectifs, au coeur de son esthétique : il devait signifier à la fois la couleur, l'apparence, le caractère de la chose, grand travail de condensation. Et ce travail se fait indéniablement " dans le temps", comme un travail acharné, qu'il suffit de faire.
Et pourtant, on ne peut refuser une part d'inspiration, même a minima, disons 5% comme Eco ( the rest is perspiration). Quand je lis le " soleil cou coupé" d'Apollinaire on peut expliquer la formule de multiples manières : la volonté icarienne de l'auteur, l'image du sang, du crépuscule, du phoenix, la dimension ignée également, chère à cet auteur. Mais on explique jamais totalement l'image fulgurante, cet éclair de génie qui a du être développé par le travail pour paraître comme naturelle ( l'expérience apprend que rien, dans le domaine artistique, n'est plus difficile que de paraître naturel, en musique comme en poésie, quand on sent la sueur c'est généralement que c'est raté, c'est pour cela que Mozart est génial, non pas parce qu'il trouvait tout d'un coup comme un génie, au contraire l'Histoire nous apprend que c'était un monomaniaque forcené, mais parce que sa musique paraît sans anicroches et s'écoute naturellement : l'art devient cette seconde nature dont parle alors Hegel, supérieure même à celle qui est dépeinte. Comme Monet et ses nymphéas). Cette part d'irréductible propre à tout bonne poésie, toute vraie oeuvre d'art, qui ne se résout pas par une explication purement technique ( savoir qu'on a une alitération, un rythme ternaire, telle thématique, ou en musique un II, V, I mineur et des gammes harmoniques dans tel standart); en somme ces "arcanes de l'art" comme dit Mallarmé, qui forme le "mystère " de celui ci.
Littlewingrunner- Petit Sage
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Date d'inscription : 24/02/2012
Localisation : Ile de France
Re: Et la création ?
Bravo, Little; belle analyse !
Toi aussi, tu fais tes gammes, qui augurent d'un bel avenir.
Toi aussi, tu fais tes gammes, qui augurent d'un bel avenir.
Nelson- Grand Maitre Suprême
- Messages : 6859
Date d'inscription : 25/04/2011
Localisation : Hic et nunc
Re: Et la création ?
Sans oublier, Little, que souvent l'artiste est forcé de rester à l'étroit dans un cadre formel dont il ne lui est pas permis de s'évader : l'alexandrin avec la césure, la forme-sonate, etc. Son génie devient par-là encore plus transcendant. Mais que serait-ce s'il s'en détachait ? On a vu ça avec Apollinaire, avec Wagner et Liszt : faire éclater le moule pour lui substituer la libre expression, ce ne peut être que le fait des plus hauts génies, parce qu'en changeant de forme, ils en créent une autre, tout aussi sévère. Rimbaud avait donné l'impulsion en poésie, de même que Debussy en musique.
A cet égard, tu parles de Mozart. Mozart n'a rien inventé, tout avait été fait avant lui : la forme-sonate vient de Haydn, la fugue de Buxtehude et de Bach. Mais au sein même de ces creusets, il touchait tout de sa grâce. Mozart, c'est l'équilibre suprême de la mélodie et de l'harmonie. Aucun autre musicien n'a réussi ce miracle de la fusion intime du vertical et de l'horizontal.
A cet égard, tu parles de Mozart. Mozart n'a rien inventé, tout avait été fait avant lui : la forme-sonate vient de Haydn, la fugue de Buxtehude et de Bach. Mais au sein même de ces creusets, il touchait tout de sa grâce. Mozart, c'est l'équilibre suprême de la mélodie et de l'harmonie. Aucun autre musicien n'a réussi ce miracle de la fusion intime du vertical et de l'horizontal.
Pimbi- Grand Initié
- Messages : 3086
Date d'inscription : 09/02/2012
Age : 38
Localisation : Ouskiya de l'Irouléguy
Re: Et la création ?
Horizontal et vertical, ce sont des figures que j'emprunte à Gaston Bachelard dans " Métaphysique et poésie", un texte court et très riche sur ce sujet.
Littlewingrunner- Petit Sage
- Messages : 460
Date d'inscription : 24/02/2012
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Le Bandeau sur les yeux forum maçonnique :: Cellules grises...maçonniques ou non :: Culturez-vous :: Littérature
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