Peut on être amoureux de plusieurs personnes ?

abac a écrit:
Il y a deux radicaux pour amour :

ami : comme amitié, sentiment d'amour

Satis : comme satisfaction, rassasié ... amour du chocolat !

Je suis pas tres cale, comment tu dis amour en esperanto alors ? tu utilise l'un ou l'autre ? Je ne comprends pas le lien entre Satis et Amour.

Nelson a écrit:

Spirale a écrit:

Nelson a écrit:Et donner du "Maître" au chef ne donne pas forcément de l'avancement...

Les regles qui s'appliquent aux hommes ne s'appliquent plus lorsqu'il s'agit d'une jolie dame Nelson.

C'est que tu ne m'as jamais vu avec mon string léopard et mes bas résille...

De la finesse que diable, de la finesse...

Voila:

pour dire "aimer"les bons repas, je prends e radical "satis"

pour " aimer" ma femme sentimentalement je prends le radical "ami"

Et si je parlais d'apprécier les postituées pour leurs prestations, je prendrais le radical "satis"

Comme en espagnol avec amar et gustar.

lapunta a écrit:Comme en espagnol avec amar et gustar.

Tout juste !

Chanson:

Ah revenez y toutes

Jolies filles à moudre

Car il a besoin

Notre moulin

Il a besoin de moudre

Bien : attaquons la bete sous un autre angle.
Nous avons dit tout plein de choses, morale, passion, liberte, envie, etc...
Mais nous avons considere ce qui nous engageait nous.
Quid de notre entourage, en particulier s'il y a des enfants ?

Doit on rester avec son conjoint parce qu'il y a des enfants ? Souffrirons plus d'une rupture ou de la tristesse d'un ou des parents ?
Doit-on tout faire pour sauver son couple lorsqu'il y a des enfants au milieu ?
Doit on considerer le deuxieme amour comme planotinique le temps que les enfants grandissent un peu ?

Les enfants sont de vrais "éponges", dit-on. Je le crois.
Je pense que nos bonheurs sont liés. En tant que maman, mon bonheur vient en partie de celui de mes enfants. Je suis persuadée que le contraire est valable aussi.
Si dès lors nous ne sommes plus heureux, si notre bonheur se construit dans les yeux d'un/d'une autre, nos enfants le ressentent-ils ? Que vaut-il mieux alors ?

Nous rejoignons un peu le topic d'Oliv de la semaine.
Je crois que l'on maximise en fait souvent l'impact que peuvent avoir les choses sur les enfants qui comme tu le dis sont non seulement des éponges qui peuvent souffrir de ta souffrance, mais comme le disait aussi mon vieux papa sont des êtres intelligents capables de s'adapter a tout un tas de situations.

Oui. On peut trouver des tas de raisons pour "ne pas partir", mais les enfants ne me semblent pas être une bonne raison, au contraire. Mais là encore je peux me tromper.

Disons que dans mon enfance, il y a eu des hauts et des bas entre mes parents, c'est normal, je pense que ca arrive souvent.
En tant qu'enfant, a ce moment la, je redoutais vraiment beaucoup qu'ils se séparent. Je crois que je me serais senti responsable de cela, et peut etre a juste titre d'ailleurs. Les enfants sont souvent source de dispute chez les parents.
Aujourd'hui, cela fait bien longtemps que tout est rentre en ordre, ils sont heureux et ça me rend heureux qu'ils aient surmonte ces tensions a l’époque.

Je ne crois pas que cela aurait pu être mieux ou même identique qu'ils se séparent.

C'est un autre sujet la culpabilité que va pouvoir ressentir un enfant. Je pense qu'il faut beaucoup de dialogue.

A l'inverse, je me rappelle m'être sentie coupable du fait que ma mère restait avec mon mère, les fois où ça allait mal. Longtemps après on en a parlé. Et oui, ma mère était restée pour mon frère et moi. Depuis mes parents ont surmonté les obstacles, mais aurais-je été moins heuseuse qu'ils se séparent, vu que je ressentais déjà de la culpabilité ? je ne sais pas.

Je n'avais jamais pense a la culpabilité d'un enfant qui voit ses parents rester pour lui.
C'est pas idiot.

Les enfants comprennent plus de choses qu'on imagine.
(sauf ceux qui se sont perdus dans le monde virtuel, comme c'est le cas de mon petit-fils)

Je pense - à brûle pourpoint- que lorsqu'on veut et qu'on a des enfants, on se doit de tout faire pour assurer leur développement.

Le mieux serait que le couple, le ménage, la maison... leur soit accueillants.

Même si le couple sauve les apparences en aménageant discrètement sa vie

Et j'ai eu cette règle : on ne casse pos la baraque tant que les enfants n'ont pas un métier et un conjoint ( même non officiel, le conjoint !)

La rupture avant, c'est si le climat est insupportable aux enfants.

Mais j'imagine tout à fait les mères célibataires, avec le compagnon éventuel du moment, larguable en toutes occasions. Ce qui suppose une société qui privilégie les mères et les soutient

* Toujours la même utopie... à discuter !

Mais ne crois tu pas que les enfants seraient capables de repérer cet aménagement artificiel et discret dont tu parles, et de se sentir responsable d'une situation artificielle source de tristesse ?

Le repérer, c'est à peu près certain. S'en sentir responsable, c'est possible.
Et prendre cet aménagement pour modèle ? Au risque de reproduire ce modèle à leur tour ?

lapunta a écrit:Le repérer, c'est à peu près certain. S'en sentir responsable, c'est possible.
Et prendre cet aménagement pour modèle ? Au risque de reproduire ce modèle à leur tour ?

Là est le vrai danger, à l'instar d'enfants issus d'alcooliques ou violents !

Pour ma part, je suis un amoureux cumulatif : je ne sais pas désaimer ! Donc je suis toujours amoureux de mes ex et lorsqu'une nouvelle arrive, elle s'ajoute aux autres. Il est plus sage de ne pas me laisser seul avec une ex, car ça replongerait très vite. Et elles le savent les garces !

Ce qui tendrait à répondre positivement à la question non ? On peut aimer une nouvelle personne sans pour autant désaimer l'autre. On aime cette nouvelle personne parce qu'elle comble une autre part de nous même, parce qu'elle ouvre d'autres portes, alors non ouvertes. Cela ne remet pas pour autant en cause ce que le précédent nous apporte ou nous a apporté. Si ?

Il est dommage qu'on ne puissent bénéficier de travaux de psychologues, anthropologues, sociologues, qui auraient examiné des enfants de différentes composantes familiales :

Enfants sans pères de minorités chinoises comme les Na xi - matriarcat .

Familles polygames

Familles polyandres

Familles recomposées

Familles monoparentales

Et cela dans différentes emprises sociales ou religieuses.

Par contre on a eu en Russie, des communautés d'enfants sans adultes, suite à l'assassinat par les " blancs" des adultes " rouges" Voir le film : Poêmes pédagogiques de Mackarenko ( si ma vielle mémoire est fidèle ?)

Les enfants s'adaptent à beaucoup de choses. J'ai vu aussi " Maternage insolite ", film sur des expériences Hongroises de communautés mélant des enfants, d'âge différents, sous la direction de pédagogues.

Il faudrait confronter bien des cas différents.

Bon.... et bien je m'y mets.

Mais on peut aimer plusieurs femmes qui n'ont pas d'enfants

Ou dont les enfants sont émancipés et adultes.

Est-ce que l'origine de la famille ( pour la transmission d'un patrimoine, d'abord agricole) n'a pas conditionné les relations hommes femmes.

Le code civil parle de mariage, de transmission de biens, mais pas d'amour !

Autres sociétés : autres moeurs
Autres moeurs : autres sociétés.

Comment avoir le moins de frustrations possibles et une société néanmoins pacifique et cohérente, protectrice des individus ?

Dans le film:Cast Away avec Tom Hanks...
Le personnage est un rescapé d'un amérissage forcé.
Il vit sur une ile pendant plusieurs années .
Puis,il est rescapé et part revoir sa femme ...
Mais sa femme s'est remariée avec leur ami.

Je suis sûr que la femme aime son nouveau mari!
Mais l'ancien?
Pourquoi l'aimerait elle moins?

Note: dans le film,ils ont réglés la question,mais la possibilité existe qu'elle puisse maintenant aimer les 2 non?

Moi je crois que nous pouvons aimer plus d'une personne à la fois et celà de façon sincère!

La polygamie ou la polyandrie n'y semble pas trouver d'obstacles. Sans compter l'amour qu'on porte à tous ses enfants... parents...

Les grecs distinguaient trois sortes d'amour:

Eros; amour physique
Philia: ce que nous appellerions l'amitié forte
Agapè: amour du prochain, universel.