Les anti depresseurs
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eric
Gizmo
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Les anti depresseurs
J'aimerais avoir votre avis sur la question des anti depresseurs.
Il existe différents moyens de soigner notre "esprit" lorsque celui-ci va mal. Pour certains, dont j'aurais tendance à faire partie, c'est justement par l'esprit qu'on va le soigner, par la reflexion, la philosophie, une meilleur compréhension du monde qui nous entoure.
J'aurais tendance à repousser toute intervention chimique, médicale, et je suis très prudent par rapport à la psychanalyse.
Que pensez vous de la facilité avec laquelle les anti depresseurs sont prescrits ?
Il existe différents moyens de soigner notre "esprit" lorsque celui-ci va mal. Pour certains, dont j'aurais tendance à faire partie, c'est justement par l'esprit qu'on va le soigner, par la reflexion, la philosophie, une meilleur compréhension du monde qui nous entoure.
J'aurais tendance à repousser toute intervention chimique, médicale, et je suis très prudent par rapport à la psychanalyse.
Que pensez vous de la facilité avec laquelle les anti depresseurs sont prescrits ?
Re: Les anti depresseurs
Il m'est arrivé d'avoir des grises d'angoisse absolument ingérable dans le sens où elles monopolisaient l'entièreté de mes facultés (tant physiques que mentales).
Les antidépresseurs m'ont permis de mettre entre parenthèses cette espèce de camisole de douleur (mais pas entièrement, c'est important) pour pouvoir travailler sur le fond, définir ces angoisses, mettre des mots dessus, me les "révéler", en quelques sortes.
C'est un peu comme un abcès, il fait mal. Soit on reste comme ça, soit on prend sur soi, et, sachant que ça fera plus mal encore, on le perce. Une fois "vidé", c'est fini ... plus mal.
Donc, pour répondre à ta question, il s'agit là, à mon sens, d'un outil à utiliser exceptionnellement, sur un court laps de temps, dans un contexte médicalisé, et jumelé à un travail "sur le fond".
Je complèterai en disant que malheureusement (?) il est des personnes pour qui c'est absolument nécessaire, et sur le long terme, mais je ne suis pas suffisamment "connaissant" pour en dire d'avantage en la matière.
Les antidépresseurs m'ont permis de mettre entre parenthèses cette espèce de camisole de douleur (mais pas entièrement, c'est important) pour pouvoir travailler sur le fond, définir ces angoisses, mettre des mots dessus, me les "révéler", en quelques sortes.
C'est un peu comme un abcès, il fait mal. Soit on reste comme ça, soit on prend sur soi, et, sachant que ça fera plus mal encore, on le perce. Une fois "vidé", c'est fini ... plus mal.
Donc, pour répondre à ta question, il s'agit là, à mon sens, d'un outil à utiliser exceptionnellement, sur un court laps de temps, dans un contexte médicalisé, et jumelé à un travail "sur le fond".
Je complèterai en disant que malheureusement (?) il est des personnes pour qui c'est absolument nécessaire, et sur le long terme, mais je ne suis pas suffisamment "connaissant" pour en dire d'avantage en la matière.
eric- Petit Sage
- Messages : 486
Date d'inscription : 14/06/2011
Localisation : pays de Grevisse, de Servais, ou encore de la Mère Famenne
Re: Les anti depresseurs
Je n'en ai jamais pris, mais comme le dit Eric, ça peux aider si on les considère comme des bequilles mentales. Ca ne se prend pas sur de longue durée me semble t-il.
RBBE- Nouveau né
- Messages : 25
Date d'inscription : 06/01/2012
Re: Les anti depresseurs
Personnellement, et pour être passé par là, je serais plus favorable à la consultation d'un psychologue, et si possible un psychologue clinicien, pourquoi ?
Le psychologue est formé (Tout comme le psychiatre) à l'étude de l'esprit humain, au même titre. La seule différence c'est que le psychiatre à fait deux ou trois années de médecine en plus, c'est tout. Le problème des psychiatres, c'est que, dans la mesure où ce sont des médecins, ils ont tendance à prescrire plus facilement des médicaments de ce type. Certes, le psychiatre est remboursé par la sécu, mais ce n'est pas pour autant qu'il est plus efficace. Petit rappel des appellations :
Les deux seuls spécialistes de l'esprit humain sont le psychologue et le psychiatre. Les autres sont des gens comme vous et moi qui s'auto proclament spécialistes alors qu'ils n'ont pas vraiment de formation (psychothérapeutes par exemple, sauf si c'est un psychologue) ! Et cela peut être dangereux parfois.
Le psychologue n'est pas habilité à prescrire quoi que ce soit, mais ce n'est pas plus mal car il va s'avérer plus à l'écoute, plus attentionné (En général, je ne dis pas qu'ils sont tous compétents), et son expérience de la science psychique est la même. Très souvent, les gens n'ont pas besoin de ce genre de médicaments, et une psychanalyse efficace peut aider beaucoup de personnes à retrouver un équillibre. Je pense que le psychologue est le véritable spécialiste de l'esprit, car il n'est pas parasité par la médecine traditionnelle. Bien sûr, tous les psychiatres ne sont pas des maniaques de la prescription mais de par leur formation, ils sont peut-être davantage tentés.
Moi, depuis des mois je consulte un psychologue (Suite à un problème dont je vous ai fais part il y a déjà quelques temps) et j'en suis ravi ! Car il est formidable, et m'a plus appris sur moi même qu'après bien des années de vie. C'est un professeur universitaire, un spécialiste de Lacan, et un homme d'une extraordinaire gentillesse ! Il m'a vraiment aidé, et m'aide toujours... Je pense que l'on ne devrait faire appel au psychiatre que pour des cas nécessitant une prise en charge médicale uniquement, car bien souvent, l'approche psychologique du problème suffit. Dans mon cas cela relevait de la psychanalyse "classique", un petit trauma qui m'en a bien plus appris sur moi même que des années de lecture ! D'ailleurs, je vous conseille la lecture de l'excellent ouvrage de Boris Cyrulnik :"Un merveilleux malheur", dans lequel je pourrais me reconnaître puisque je suis un magnifique spécimen de résilience ! Je n'ai rien vécu de grave non, mais disons qu'avec ma sensibilité, mon passé s'est mué en force... Ce psychologue m'a dit un jour : "Votre esprit sera toujours plus fort que n'importe quel médicament !" Le traitement, c'est l'esprit qui l'élabore en premier lieu, le médicament est une béquille, nécessaire parfois, mais pas systématique. Si on peut, autant l'éviter...
Amitiés à tous,
Olive
Le psychologue est formé (Tout comme le psychiatre) à l'étude de l'esprit humain, au même titre. La seule différence c'est que le psychiatre à fait deux ou trois années de médecine en plus, c'est tout. Le problème des psychiatres, c'est que, dans la mesure où ce sont des médecins, ils ont tendance à prescrire plus facilement des médicaments de ce type. Certes, le psychiatre est remboursé par la sécu, mais ce n'est pas pour autant qu'il est plus efficace. Petit rappel des appellations :
Les deux seuls spécialistes de l'esprit humain sont le psychologue et le psychiatre. Les autres sont des gens comme vous et moi qui s'auto proclament spécialistes alors qu'ils n'ont pas vraiment de formation (psychothérapeutes par exemple, sauf si c'est un psychologue) ! Et cela peut être dangereux parfois.
Le psychologue n'est pas habilité à prescrire quoi que ce soit, mais ce n'est pas plus mal car il va s'avérer plus à l'écoute, plus attentionné (En général, je ne dis pas qu'ils sont tous compétents), et son expérience de la science psychique est la même. Très souvent, les gens n'ont pas besoin de ce genre de médicaments, et une psychanalyse efficace peut aider beaucoup de personnes à retrouver un équillibre. Je pense que le psychologue est le véritable spécialiste de l'esprit, car il n'est pas parasité par la médecine traditionnelle. Bien sûr, tous les psychiatres ne sont pas des maniaques de la prescription mais de par leur formation, ils sont peut-être davantage tentés.
Moi, depuis des mois je consulte un psychologue (Suite à un problème dont je vous ai fais part il y a déjà quelques temps) et j'en suis ravi ! Car il est formidable, et m'a plus appris sur moi même qu'après bien des années de vie. C'est un professeur universitaire, un spécialiste de Lacan, et un homme d'une extraordinaire gentillesse ! Il m'a vraiment aidé, et m'aide toujours... Je pense que l'on ne devrait faire appel au psychiatre que pour des cas nécessitant une prise en charge médicale uniquement, car bien souvent, l'approche psychologique du problème suffit. Dans mon cas cela relevait de la psychanalyse "classique", un petit trauma qui m'en a bien plus appris sur moi même que des années de lecture ! D'ailleurs, je vous conseille la lecture de l'excellent ouvrage de Boris Cyrulnik :"Un merveilleux malheur", dans lequel je pourrais me reconnaître puisque je suis un magnifique spécimen de résilience ! Je n'ai rien vécu de grave non, mais disons qu'avec ma sensibilité, mon passé s'est mué en force... Ce psychologue m'a dit un jour : "Votre esprit sera toujours plus fort que n'importe quel médicament !" Le traitement, c'est l'esprit qui l'élabore en premier lieu, le médicament est une béquille, nécessaire parfois, mais pas systématique. Si on peut, autant l'éviter...
Amitiés à tous,
Olive
Invité- Invité
Re: Les anti depresseurs
Je n'ai jamais fait appel aux services d'un psychiatre, psychologue, ou psychothérapeute, même si comme la plupart d'entre nous, j'aurais des choses à raconter.
Pourquoi ? Je ne sais pas. Sans doute à cause de mes parents qui n'ont jamais faits confiance à ces méthodes.
Aujourd'hui pourtant, je cherche, à travers la maçonnerie, la philosophie, mes lectures sur les courants de pensées, etc... Ce n'est sans doute pas par hasard.
Parler à quelqu'un pour faire un travail sur moi, pourquoi pas, c'est un peu ce que je fais ici d'ailleurs d'une certaine manière. En revanche tout comme toi, je serais extrêmement méfiant quant à la prise d'une substance censée agir sur mon esprit.
Je trouve cela effrayant en fait.
Pour en revenir aux AD, il y a autours de moi, beaucoup de personnes qui en prennent. Et parfois, à les entendre parler, j'ai l'impression que c'est plus pour convenance personnelle que par réelle nécessité médicale. Un peu comme si on filait des vitamines à quelqu'un qui se sentirait un peu fatigué.
Je trouve qu'il semble y avoir une banalisation des AD, ce qui je crois est assez inquiétant.
Pourquoi ? Je ne sais pas. Sans doute à cause de mes parents qui n'ont jamais faits confiance à ces méthodes.
Aujourd'hui pourtant, je cherche, à travers la maçonnerie, la philosophie, mes lectures sur les courants de pensées, etc... Ce n'est sans doute pas par hasard.
Parler à quelqu'un pour faire un travail sur moi, pourquoi pas, c'est un peu ce que je fais ici d'ailleurs d'une certaine manière. En revanche tout comme toi, je serais extrêmement méfiant quant à la prise d'une substance censée agir sur mon esprit.
Je trouve cela effrayant en fait.
Pour en revenir aux AD, il y a autours de moi, beaucoup de personnes qui en prennent. Et parfois, à les entendre parler, j'ai l'impression que c'est plus pour convenance personnelle que par réelle nécessité médicale. Un peu comme si on filait des vitamines à quelqu'un qui se sentirait un peu fatigué.
Je trouve qu'il semble y avoir une banalisation des AD, ce qui je crois est assez inquiétant.
Mortyfaire aime ce message
Re: Les anti depresseurs
Il arrive que l'urgence soit telle qu'il faille une intervention "chimique". Le travail avec le Psy prend du temps.
Un évènement soudain, parfois imprévisible ( séance de micro kiné pour ce qui me concerne) peut faire " décompenser" et ouvrir des vannes qu'on avait su tenir jusque là.
Je viens de tomber dans le Prozac ... J'écarte peu à peu le lexomil compensateur.
A moi de jouer, avec mon propre cerveau : de moi à moi ... en passant un peu par vous quand même, mine de rien
Un évènement soudain, parfois imprévisible ( séance de micro kiné pour ce qui me concerne) peut faire " décompenser" et ouvrir des vannes qu'on avait su tenir jusque là.
Je viens de tomber dans le Prozac ... J'écarte peu à peu le lexomil compensateur.
A moi de jouer, avec mon propre cerveau : de moi à moi ... en passant un peu par vous quand même, mine de rien
Re: Les anti depresseurs
Oui, c'est exactement le travail du psychologue, c'est à dire ouvrir des "vanes" pré-existantes dans l'esprit de la personne pour lui faire prendre conscience de son propre potentiel ! Et par là même, faire l'économie d'un traitement...
Cela dit je suis d'accord que parfois cela s'avère utile.
Je pense que notre esprit est très puissant, mais que notre conscience ne le réalise pas forcément. Notre pouvoir d'auto guérison est remarquable, mais encore faut-il pouvoir en trouver la clef. Comme tu le dis si bien abac : " A moi de jouer, avec mon propre cerveau "
Amitiés à tous,
Olive
Cela dit je suis d'accord que parfois cela s'avère utile.
Je pense que notre esprit est très puissant, mais que notre conscience ne le réalise pas forcément. Notre pouvoir d'auto guérison est remarquable, mais encore faut-il pouvoir en trouver la clef. Comme tu le dis si bien abac : " A moi de jouer, avec mon propre cerveau "
Amitiés à tous,
Olive
Invité- Invité
Re: Les anti depresseurs
Je suis totalement contre l'utilisation d'antidépresseurs pour diverses raisons.
Voir ici :
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Je propose de chouchouter son microbiote (intestinal), de faire un peu de sport (au moins de la marche chaque jour), de prendre des plantes en cas de moral en baisse et de regarder cette vidéo de ARTE du 31/08/2022 en guise de réponse...
Voir ici :
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Je propose de chouchouter son microbiote (intestinal), de faire un peu de sport (au moins de la marche chaque jour), de prendre des plantes en cas de moral en baisse et de regarder cette vidéo de ARTE du 31/08/2022 en guise de réponse...
Mortyfaire- Petit Sage
- Messages : 493
Date d'inscription : 14/06/2021
Localisation : Non franc-maçonne
Re: Les anti depresseurs
Coucou,
Comme tu le sais déjà, j'ai réfuté cette théorie bien avant ce papier.
Il paraît qu'il n'est jamais trop tard pour que la vérité éclate... j'ai attendu.
Cependant, ce qui est encore pire (quoi que ?), c'est qu'il n'a jamais été prouvé que les "ISRS" (inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine) recapturaient quoi que ce soit. *
Leurs fonctionnements sont totalement nébuleux !
Mais c'est le secret des laboratoires, faire croire à 2 théories (du cerveau et d'un soi disant traitement) pour faire gober n'importe quoi.
Un "désordre chimique", c'était pratique.
Sauf qu'un antidépresseur a un temps de demi vie (environ 24 heures avec une effet immédiat) et que son soit disant "bénéfice" était attendu dans les 3 semaines à venir ..... curieux non ?
Pas tellement, c'est le temps pour qu'un effet placebo prenne place et/ou qu'un état dépressif passager se fasse la malle tout seul, sans l'aide d'un quelconque cachet.
* EDIT : d'ailleurs il existe des médicaments qui, soit disant, ont un effet sur la noradrénaline.... On se demande pourquoi si la preuve a été faite que ce soit une histoire de sérotonine, ce qui est faux (avez-vous remarqué ou pas que - selon les personnes qui expliquent le processus, on vous dit que vous avez en MANQUE de sérotonine alors que d'autres vont dire que vous êtes en danger si vous en avez trop).
Lire :
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Lorsque le taux de sérotonine est faible, une série de symptômes apparaît et peut altérer votre humeur de manière significative et peut aller jusqu'à provoquer une dépression ou une irritabilité.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Le lien entre sérotonine et dépression n’est pas pour autant clairement établi. Chez les personnes en bonne santé, qui ne connaissent aucun symptôme dépressif, une baisse de la sérotonine ne semble avoir aucun effet notable.
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Comme tu le sais déjà, j'ai réfuté cette théorie bien avant ce papier.
Il paraît qu'il n'est jamais trop tard pour que la vérité éclate... j'ai attendu.
Cependant, ce qui est encore pire (quoi que ?), c'est qu'il n'a jamais été prouvé que les "ISRS" (inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine) recapturaient quoi que ce soit. *
Leurs fonctionnements sont totalement nébuleux !
Mais c'est le secret des laboratoires, faire croire à 2 théories (du cerveau et d'un soi disant traitement) pour faire gober n'importe quoi.
Un "désordre chimique", c'était pratique.
Sauf qu'un antidépresseur a un temps de demi vie (environ 24 heures avec une effet immédiat) et que son soit disant "bénéfice" était attendu dans les 3 semaines à venir ..... curieux non ?
Pas tellement, c'est le temps pour qu'un effet placebo prenne place et/ou qu'un état dépressif passager se fasse la malle tout seul, sans l'aide d'un quelconque cachet.
* EDIT : d'ailleurs il existe des médicaments qui, soit disant, ont un effet sur la noradrénaline.... On se demande pourquoi si la preuve a été faite que ce soit une histoire de sérotonine, ce qui est faux (avez-vous remarqué ou pas que - selon les personnes qui expliquent le processus, on vous dit que vous avez en MANQUE de sérotonine alors que d'autres vont dire que vous êtes en danger si vous en avez trop).
Lire :
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Lorsque le taux de sérotonine est faible, une série de symptômes apparaît et peut altérer votre humeur de manière significative et peut aller jusqu'à provoquer une dépression ou une irritabilité.
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Le lien entre sérotonine et dépression n’est pas pour autant clairement établi. Chez les personnes en bonne santé, qui ne connaissent aucun symptôme dépressif, une baisse de la sérotonine ne semble avoir aucun effet notable.
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Mortyfaire- Petit Sage
- Messages : 493
Date d'inscription : 14/06/2021
Localisation : Non franc-maçonne
YNRJ aime ce message
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