Deux amants sur le pré
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Deux amants sur le pré
Rien de plus suave et tendre,
Qu'une présence incarnée, troublante.
Au milieu des fleurs, entendre,
Son souffle, et sa phrase touchante.
Elle dit un timide -Je t'aime !-
Aveu dévastateur comme une genèse.
Illuminant l''existence blême,
De celui qui n'aimait qu'une hypothèse.
Et la nature soudain, se fige
Comme sous le pinceau impressionniste ;
De l'artiste qui alors, l'érige,
En éden pour nos deux petits pianistes.
Deux musiciens qui touchent,
Le clavier délicat de leurs roses humeurs.
Qui découvrent leurs bouches,
Faisant fi des ces angéliques clameurs !
Faisant fi du jour qui passe,
Comme passent les nuages sans esprit.
La primevère gaie mais lasse,
Qu'un jour l'atmosphère torride a surpris.
Une tempête de sentiments
Qui bientôt apaisera ces terres avides ;
Aucuns amoureux ne ment,
La passion est ainsi toujours apatride.
Elle ne suit que la bohème,
Les deux amants qui roulent sur le pré ;
Et qui sans mot dire, aiment,
Leurs heures d'avant, et celles d'après !
Ils croient en l'éternelle joie,
Qui déferle sur leurs âmes étourdies ;
Et c'est d'elles qu'ils voient,
Le projet cérémonial, qu'ils ont ourdi !
Olive.
Qu'une présence incarnée, troublante.
Au milieu des fleurs, entendre,
Son souffle, et sa phrase touchante.
Elle dit un timide -Je t'aime !-
Aveu dévastateur comme une genèse.
Illuminant l''existence blême,
De celui qui n'aimait qu'une hypothèse.
Et la nature soudain, se fige
Comme sous le pinceau impressionniste ;
De l'artiste qui alors, l'érige,
En éden pour nos deux petits pianistes.
Deux musiciens qui touchent,
Le clavier délicat de leurs roses humeurs.
Qui découvrent leurs bouches,
Faisant fi des ces angéliques clameurs !
Faisant fi du jour qui passe,
Comme passent les nuages sans esprit.
La primevère gaie mais lasse,
Qu'un jour l'atmosphère torride a surpris.
Une tempête de sentiments
Qui bientôt apaisera ces terres avides ;
Aucuns amoureux ne ment,
La passion est ainsi toujours apatride.
Elle ne suit que la bohème,
Les deux amants qui roulent sur le pré ;
Et qui sans mot dire, aiment,
Leurs heures d'avant, et celles d'après !
Ils croient en l'éternelle joie,
Qui déferle sur leurs âmes étourdies ;
Et c'est d'elles qu'ils voient,
Le projet cérémonial, qu'ils ont ourdi !
Olive.
Invité- Invité
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