Re: Les Templiers e l'Histoire à la légende

par **patos** Ven 12 Juin - 9:54

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par Luciole Ven 12 Juin - 10:43

Perso je préférerais le téléphone de la petite qu'il a envoyée.

par danielsan Sam 13 Juin - 11:42

Nietzsche avait raison car aujourd'hui:

« Dieu est mort ! Dieu reste mort ! Et c'est nous qui l'avons tué !

par Luciole Sam 13 Juin - 11:44

Pour mourir il faut avoir été vivant,à ce sujet aucun changement.

par Planck Mer 17 Juin - 23:37

Luciole : Plus qu'antithéiste, ne serais-tu pas légèrement antireligieux ? siffle

par Luciole Mer 17 Juin - 23:53

Je n'ai rien contre la religion qui unit,qui console,réconforte,qui soigne et apaise.J'y ai connu des personnes admirables,
altruistes,désintéressées,d'une grande élévation de pensée.
Je suis contre la religion qui ordonne,dirige,soumet,culpabilise,asservit et contre ceux pour qui elle n'est qu'un prétexte de pouvoir,de contrôle et d'oppression.
Un rituel que je pratique commence par"Je combat tous les despotismes..."
Je crois que Comte-Sponville dans son "Esprit de l'Athéisme" présente assez justement ce que je pense.

par Planck Jeu 18 Juin - 10:08

Je pense partager le même point de vu.

Mais on s'éloigne des Templiers bien qu'il s'agissait d'une armée en lien direct avec la Papauté Smile

par Luciole Jeu 18 Juin - 13:29

Nous pouvons papauter de tout mais il ne faut pas en abuser. vieux

par **patos** Dim 12 Juil - 12:54

la chevalerie démystifiée

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par danielsan Dim 12 Juil - 13:48

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Chrétien de Troyes doit se retourner dans sa tombe.

par danielsan Lun 19 Oct - 21:19

Merci pour le cadeau Planck j'apprécie amen

Un autre bouquin qui vient de sortir et qui pose des questions, je pensais que la FM avait emprunté certains rituels aux Templiers sans en être vraiment la descendante mais là...
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par danielsan Lun 19 Oct - 21:19

Désolé j'ai fait une doublette... Embarassed

par Philbour Mer 21 Oct - 16:23

Ce sujet a été traité par plusieurs auteurs sans qu'en sorte une conclusion définitive une fois le folklore entourant les uns et les autres éliminé.
Je pense que les qualités morales que l'on prête aux Templiers et que les franc-maçons essayent de suivre tant bien que mal n'appartiennent à aucun groupe en particulier, mais aux hommes de bonne volonté en général.
La réalité de nos traditions ( La Tradition ) est bien difficile à mettre en évidence et pourtant nous en parlons beaucoup.

par danielsan Mer 21 Oct - 17:57

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par **patos** Lun 26 Oct - 14:13

des descriptions pleines de "poésie", extraites du gros ouvrage " la part d'ange en nous" de Steven Pinker, faisant l'histoire de la violence à travers les âges

Les chevaliers de l’Europe féodale étaient l’équivalent de ce qu’on appellerait aujourd’hui des warlords, des seigneurs de guerre. Les États étaient inefficaces, et le roi n’était que le plus visible des aristocrates ; il ne disposait pas d’une armée permanente et n’exerçait qu’un contrôle limité sur son territoire.

L’exercice du pouvoir était sous-traité à des barons, des chevaliers et autres hobereaux qui administraient des fiefs de différentes tailles, prélevant une partie des récoltes auprès des paysans vivant sur leurs terres et les enrôlant dans leur troupe. Les seigneurs s’attaquaient entre eux selon le schéma
hobbesien de conquête, d’attaque préventive et de représailles, et comme le suggèrent les illustrations du « Livre de raison médiéval », leurs exactions ne se limitaient pas à tuer d’autres chevaliers.

Dans A Distant Mirror: The Calamitous 14th Century (Un lointain miroir : Le XIVe siècle de calamités), l’historienne Barbara Tuchman décrit leur façon de subvenir à leurs besoins :
Les chevaliers menaient ces guerres privées avec un entrain féroce et une stratégie unique, consistant à essayer de ruiner l’ennemi en tuant et mutilant le plus grand nombre possible de ses paysans et en détruisant le plus complètement possible ses récoltes, ses vignobles, ses outils, ses granges et ses autres possessions, afin de réduire ses sources de revenu. Les principales victimes de ces affrontements entre seigneurs étaient donc leurs paysanneries respectives¹³.

Comme nous l’avons vu au chapitre 1, les chevaliers se livraient à de sanglants tournois et à d’autres démonstrations de force virile, enjolivées par des mots comme honneur, valeur, esprit chevaleresque, gloire ou courtoisie, qui ont fait oublier aux générations postérieures qu’ils étaient en réalité de sanguinaires maraudeurs.

Les guerres privées et les tournois servaient de toile de fond à une vie qui était également violente à d’autres égards. Comme nous l’avons évoqué, les valeurs religieuses étaient inculquées à coups de crucifixions sanglantes, de menaces de tortures éternelles et de voluptueuses descriptions du calvaire enduré par les saints. Des artisans appliquaient tout leur savoir-faire à concevoir des instruments de torture et d’exécution sadiques. Les bandits de grand chemin transformaient les voyages en expéditions potentiellement fatales, et exiger des rançons pour la libération d’une personne enlevée était une affaire lucrative.

En 3.6 est reproduite une scène dans laquelle des chevaliers attaquent un village. En bas à gauche, un paysan est poignardé par un soldat ; derrière eux, un chevalier empoigne par la chemise un autre paysan, sous les yeux effarés d’une femme qui crie en levant les bras au ciel.
En bas à droite, une autre victime est poignardée dans une chapelle tandis que ses biens sont pillés ; près d’eux, un autre habitant encore, dont les mains sont liées, est matraqué par l’un des hommes à cheval ; au-dessus, d’autres chevaliers boutent le feu à une ferme, pendant que l’un d’eux s’approprie le bétail sous les protestations de la paysanne, qu’il repousse violemment.

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par danielsan Lun 26 Oct - 15:01

C'est tout à fait vrai, les chevaliers même s'ils avaient un code de chevalerie n'étaient pas des enfants de coeur c'est tout le contraire de ce que raconte Chrétien de Troyes à la fin du XII ^e dans Perceval et la quête du Graal je crois ou dans la légende d'excalibur et du roi Arthur ( quoique pour le roi on ne sait pas trop si c'est une légende ou l'histoire d'un roi qui a existé) d'après les écrits de Geoffroy de Monmouth. Les chevaliers, petits ou grands étaient souvent des bandits de grands chemins, belliqueux et ne défendant pas spécialement "la veuve et l'orphelin". Mais je ne vois aucun rapport avec l'ensemble des chevaliers du Temple mis à part certaines brebis galeuses et renégats comme Renault de Chatillon. Very Happy

par **patos** Lun 26 Oct - 15:40

pour me faire pardonner, un costume pour toi

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par danielsan Lun 26 Oct - 23:07

WOUHAA ! Merci mon frère mais j'espère que ce n'est pas pour halloween parce que je ne vais pas faire peur avec ça...au contraire on va m'embrasser Laughing

par **patos** Ven 13 Nov - 19:51

de la part de Luciole

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par danielsan Sam 14 Nov - 10:29

Merci mes frères mais attention un Templier n'est pas croisé, même ligament
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par **patos** Sam 14 Nov - 17:56

château Gaillard, érigé par Richard coeur de lion

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par danielsan Sam 14 Nov - 23:19

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Château de Gisors

Château gaillard fait l’objet d’une longue histoire en rapport avec le château de Gisors pas très loin de chez moi, et Richard cœur de Lion fils de Henri II de Plantagenet roi d’Angleterre et les Templiers. Le château de Gisors a été érigé à partir de 1097 sous l’impulsion Richard de Normandie second fils de Guillaume le conquérant .D’abord simple motte il devient fortification pour se protéger de la cupidité du roi de France. Appartenant au roi d’Angleterre Henri II et faisant l’objet d’un conflit avec le roi de France Louis VII le pieux un accord est conclu, le roi de France accorde la main de sa file Marguerite ( une femme mure…2 ans) au jeune fils Henri de Plantagenet le jeune (un homme dans la force de l’âge 5 ans). Gisors est la dote de Marguerite de France et est confié aux Templiers dont les autorités sont deus français Robert de Piron, Tostes de Saint-Omer, et un anglais Richard d'Hastings. En 1160 Gisors redevient anglais par le mariage des deux gamins (à peine 8 ans à eux d’eux). En 1193 Philippe Auguste roi de France profitant de la mort de Henri II et du départ de son successeur Richard Cœur de Lion lui pique le château. Richard prisonnier en terre sainte et libéré tente de reprendre son fief, mais un accord est pris entre les deux parties. Pour tout de même protéger ses terres, Richard entreprend la construction de château Gaillard en deux ans. N’étant plus de portée stratégique, le château de Gisors

Devient une prison lors de la vague d’arrestation des Templiers et deviendra le lieu de détention du dernier grand maître de l’Ordre du Temple Jacques de Molay et de ses frères Hugues de Pairaud, Geoffroy de Gonneville et Geoffroy de Charnay. Voilà la boucle est bouclée. Château Gaillard-Richard Cœur de Lion-Les croisades-Gisors et les Templiers.

D'ailleurs il y a une certaine ressemblance ntre les deux édifices.