La politique internationale

Elle génère de plus en plus une crise mondiale, dûe à la mondialisation, à laquelle je ne comprends rien.
Faut dire que je n'ai jamais rien compris à l'économie.
Les nouvelles du monde sont de plus en plus catastrophiques.
Que cela vous inspire-t-il ? La déprime ? La résignation ? L'indifférence ? La révolte ?

J'aimerai en connaître plus long pour pouvoir comprendre.
Comprendre pour "combattre" cette société ainsi construite.
De ma petite échelle, je ne parviens pas à croire qu'on a pu en arriver là. Que la suite est ainsi, inéluctable.
Que nous soyons ainsi soumis aux règles économiques.

Suis-je utopique?

Bien à vous,
DjiAcacia.

Un peu de tout ça Nelson !

Mais ce que je trouve le plus affligeant, c'est le fait que l'homme soit l'objet de sa propre destruction en l'occurrence ! La spéculation, la cupidité, l'égoïsme, l'exploitation de son prochain, ne sont pas des vues de l'esprit, mais de bien tristes réalités. Les exemples grouillent :

Des gens qui s'enrichissent sur le dos de travailleurs pauvres dans des pays que l'on nomme pudiquement "pays émergents" ! Des poignées de crapules qui investissent sur le dos de miséreux, des directeurs de grandes sociétés qui gagnent X millions d'euros par mois et participent à des "plans sociaux" ! Etc.

Il se développe (Hélas trop isolément) des systèmes de commerces équitables dont le principe est assez intéressant, mais cela reste à développer davantage. La cupidité mène le monde, mène l'homme, et c'est un défaut, que dis-je, une tare, dont il n'est pas près de se débarrasser ! Il existe des pauvres gens qui sont plus riches que les plus riches ! Car ils possèdent ce que les plus riches (En tous cas certains) n'auront jamais : Une conscience.

Moi face à tout cela ,je reste profondément optimiste.Par exemple,on voit que la crise européenne crée plus d’Europe.Que finalement la crise n'est que dans les mots.Les pauvres ne sont pas plus pauvres ,ils touchent toujours le RSA et la CMU,que les riches sont plus taxés et qu'à l'avenir ils le seront de plus en plus.Vous est ce que votre vie a changé depuis le début de la crise?Gagnez vous moins d'argent?Et si finalement l'humain ne se réformé que dans les crises et qu'en dehors de ça le système profondément étatique a une trop forte inertie pour bouger.La matière crée la chaleur par le mouvement des particules et l'univers ne vit que par le mouvement.Qui vous dit que la crise n'est pas la meilleure chose qui ne nous soient arrivé depuis la dernière,la seconde guerre mondiale.Or face à la situation la réaction est totalement différente,la chine au lieu d'attaquer l'Europe investit dans elle,créant ainsi des liens forts, l'argent,ainsi la chair à canon ,le peuple, est protégé.Je n'entrevoit la gestion de l'humain que par l'humain.Les pays pauvres se sont développés par le mercantilisme des pays riches qui ont délocalisés leur production chez eux et maintenant les pays riches ne font plus de travaux pénibles ,ils consomment c'est tout.Bien sur une part de la population ne profite pas ,ou du moins en a t'elle l'impression.Elle crée son malheur par sa propre vision mercantile.Elle a une vieille "clio" et le voisin qui est cadre une Mercedes,mais elle a quand même une voiture,ce qui est mieux qu'une mobylette.Voyez vous,je pense qu'il faut voir plus loin,ou plutôt au delà,je ne pense pas que les pauvres en France soient pauvres,et je pense que la pauvreté des pauvres crée la richesse dans les pays pauvres.Qu'en pensez vous?

J'en pense que c'est fort intéressant Caméléon !

C'est de la philosophie appliquée. Je comprends parfaitement ce que tu veux exprimer, mais cela ne concerne que les pays dits "riches", car dans les autres, ou du moins une grande partie d'entre eux, la question ne se pose même pas puisqu'il doivent seulement songer à se nourrir. Ainsi tu envisages de relativiser le concept de crise, c'est très intéressant (sincèrement), et il est vrai que des situations tendues ou économiquement difficile peuvent déboucher sur des avenirs plus prometteurs, c'est ce qui s'est passé après la seconde guerre mondiale avec les fameuses "trente glorieuses". Le problème, c'est que tu auras beau être optimiste, et moi aussi par la même occasion puisque je le suis, les inégalités ne s'aplaniront pas. En tous cas pas sans efforts importants et efficients. Je veux dire par là qu'il faudra apprendre à vivre de manière plus équitable, sans songer aux "bienfaits" d'une crise, car la pauvreté existe en France, et elle rend des personnes très malheureuses, les entrainant parfois jusqu'au bord du gouffre. C'est une réalité, mais ce n'est pas pour autant qu'il faille baisser les bras, et ne pas scruter la vie pour tenter d'en extraire du positif, au contraire ! Donc, j'estime que tu as raison. Mais ce qui est révoltant, ce sont les inégalités, et je le répète, elles sont nocives...

Tu sais cela me rappelle mon grand père maternel (Que je n'ai hélas jamais connu), celui-ci disait toujours, et c'était sa philosophie, qu'il fallait toujours faire avec ce que l'on avait en nous ! Excluant tout bien matériel il était un partisan de l'humain, et il avait foi dans sa capacité à puiser du positif dans toutes les situations, bel exemple.

Ce qui est dramatique dans toute gestion de crise est le global et l'individuel.Vous mettez en place une politique et une femme s'arrose d’essence et s'enflamme devant l’Élysée. Mais vous vous dites,certes elle s'est enflammée mais je sors de la misère un milliard d’être humain.Ou est la justice ,ou est la vérité.Toute politique gouvernementale est forcément injuste pour certaines personnes.Alors je suis bien content de ne pas gouverner,mais pour autant, j’exige que ceux qui l'ont voulu ,gouverner ,le fasse bien.Et c'est horrible mais le nombre doit l'emporter sur l'individu et je le répète ,c'est horrible,mais il le faut.