Le cinéma français
4 participants
Le Bandeau sur les yeux forum maçonnique :: Cellules grises...maçonniques ou non :: Culturez-vous :: Cinéma/Série
Page 1 sur 1
Le cinéma français
C'est, je l'avoue, mon principal défaut en tant que cinéphile : je suis nulle en cinéma français.
J'ai dû voir un Godard, A bout de souffle, que j'ai trouvé bof, quelques Truffaut (ça, ça va, ça passe bien), un Rohmer, Ma nuit chez Maud, que j'ai trouvé poussif, bref, tout ce qui est censé être un peu la renommée du cinéma français, bof.
Pourtant, il y en a que j'aime bien : Chabrol, par exemple, a fait des trucs sympas, Tavernier, Blier aussi, qui décapait grave à une époque.
Sinon, les vieux : évidemment, si on va chercher Les Enfants du Paradis, on joue pas dans la même cour...
Vous aimez quoi, vous ?
J'ai dû voir un Godard, A bout de souffle, que j'ai trouvé bof, quelques Truffaut (ça, ça va, ça passe bien), un Rohmer, Ma nuit chez Maud, que j'ai trouvé poussif, bref, tout ce qui est censé être un peu la renommée du cinéma français, bof.
Pourtant, il y en a que j'aime bien : Chabrol, par exemple, a fait des trucs sympas, Tavernier, Blier aussi, qui décapait grave à une époque.
Sinon, les vieux : évidemment, si on va chercher Les Enfants du Paradis, on joue pas dans la même cour...
Vous aimez quoi, vous ?
_________________
Ne prenez pas la vie trop au sérieux, de toute façon vous n'en sortirez pas vivant.
Re: Le cinéma français
Dans le cinéma français ? Hum... pas grand chose... J'aime bien Luc Besson mais c'est pas tellement du cinéma français du coup, vu que la plupart de ses films sont quand même hollywoodiens.
J'aime bien les comédies sinon... Les nuls, et en particulier Chabat.
J'aime bien les comédies sinon... Les nuls, et en particulier Chabat.
LordToms- Président du CAJMP
- Messages : 4811
Date d'inscription : 21/05/2012
Age : 36
Localisation : Haute-Garonne
Re: Le cinéma français
A vrai dire, je n'ai jamais considéré le cinéma français comme "à part". Pour moi, ça fait partie du cinéma, globalement, des choses que je vais avoir envie de découvrir (ou pas, selon les périodes).
J'étais tombée sur A bout de souffle un soir sur Arte il y a quelques années et j'avais été littéralement scotchée. Je trouve à ce film d'immenses qualités, il est le miroir d'une époque aussi bien dans les idées que dans les images, et les deux acteurs principaux y sont incroyables (depuis je suis secrètement amoureuse de Belmondo que je préfère, et de loin, à Delon).
Ça m'a lancée sur une période de découverte de la Nouvelle vague... et je suis une inconditionnelle de Truffaut (plus que de Godard, à vrai dire). Je crois qu'il n'y a pas un seul de ses films (enfin, dans ceux que j'ai vus ; il m'en manque encore 3 ou 4...) que je n'aime pas. Il y a des choses un peu moins bonnes que d'autres (la Peau douce, Jules et Jim — je sais, c'est un crime, mais bof), mais il y a aussi de véritables chefs d'oeuvre. En tête, pour moi, c'est la Femme d'un côté, un drame déchirant sur l'amour passionnel, fusionnel, invivable : "ni avec ni sans toi", des acteurs brûlants de fièvre. On retrouve cette intensité dans la Sirène du Mississipi, avec les mots de Deneuve et Belmondo sur l'amour comme joie et souffrance (citation qu'on retrouvera dans le Dernier Métro, avec cette fois Deneuve et Depardieu) :
Et puis évidemment la série des Doinel, les 400 coups ou le film quasi autobiographie (Truffaut enfant a vraiment balancé à son surveillant que sa mère était morte pour justifier une absence...), Baisers volés avec la découverte de l'amour, Domicile conjugal et la vie de couple, impossible pour un coureur comme Doinel.
Bon, je m'étends un peu sur Truffaut Mais j'ai vu l'expo qui lui était consacrée à la Cinémathèque il y a une semaine et je trouve vraiment sa carrière incroyable.
Chabrol aussi évidemment, j'aime beaucoup, surtout les plus anciens avec Huppert (Une affaire de femmes est un film résolument féministe, joué avec beaucoup de subtilité), Audiard aussi a toute mon admiration (Un prophète est un grand film, réaliste et intelligent), évidemment Blier avec ses Valseuses ou Trop belle pour toi (c'est d'ailleurs là qu'on se dit que malgré tout, si on veut dresser un panthéon du cinéma français, Depardieu est incontournable)...
Dans un tout autre genre, j'aime beaucoup la carrière de Demy et sa mélancolie cachée sous les costumes pastel et les chansons enlevées (Peau d'âne ! ), évidemment Cocteau et sa poésie incroyable (la Belle et la bête mais pas seulement, je pense aussi à Orphée et au Testament) ; et puisqu'on parle de Demy on peut parler de son principal héritier, Christophe Honoré, dont je n'aime pas toute la filmographie mais qui a su redonner ses lettres de noblesse à la comédie musicale, qui oscille entre la joie, les couleurs pop et la mélancolie (les Bien aimés, Non ma fille tu n'iras pas danser, la Belle personne).
J'ai une petite fixation sur Brigitte Bardot, du coup j'aime aussi pas mal de ses films, évidemment le grand Mépris de Godard mais aussi et surtout la Vérité, film policier de Clouzot sur une jeune fille accusée du meurtre de celui qu'elle aimait et où Bardot n'a jamais été aussi touchante. Plus anecdotique mais intéressant si on s'intéresse à cette actrice, il y a Vie privée de Louis Malle, qui est presque l'histoire personnelle de Bardot (la scène dans l'ascenseur par exemple était bien réelle, Bardot l'avait vraiment vécue) et qui montre, au-delà du mythe, la détresse profonde qui pouvait l'habiter.
Plus récemment j'ai pris beaucoup de plaisir avec les films de Céline Sciamma, surtout Tomboy et Naissance des pieuvres, un joli film entre la délicatesse et la crudité sur l'apprentissage du désir et de la sexualité ; et je suis également une inconditionnelle de Desplechin, dont j'adore tous les films. Comment je me suis disputé (ma vie sexuelle) est un vrai régal de bout en bout ; un Conte de Noël également, même s'il est plus grinçant. J'aime ses portraits de personnages jamais vraiment adaptés à la réalité, toujours un peu à côté du monde, cruels envers les autres et même envers eux-mêmes...
Et bref, je vais m'arrêter là, je crois qu'il y en aurait encore beaucoup à évoquer
J'étais tombée sur A bout de souffle un soir sur Arte il y a quelques années et j'avais été littéralement scotchée. Je trouve à ce film d'immenses qualités, il est le miroir d'une époque aussi bien dans les idées que dans les images, et les deux acteurs principaux y sont incroyables (depuis je suis secrètement amoureuse de Belmondo que je préfère, et de loin, à Delon).
Ça m'a lancée sur une période de découverte de la Nouvelle vague... et je suis une inconditionnelle de Truffaut (plus que de Godard, à vrai dire). Je crois qu'il n'y a pas un seul de ses films (enfin, dans ceux que j'ai vus ; il m'en manque encore 3 ou 4...) que je n'aime pas. Il y a des choses un peu moins bonnes que d'autres (la Peau douce, Jules et Jim — je sais, c'est un crime, mais bof), mais il y a aussi de véritables chefs d'oeuvre. En tête, pour moi, c'est la Femme d'un côté, un drame déchirant sur l'amour passionnel, fusionnel, invivable : "ni avec ni sans toi", des acteurs brûlants de fièvre. On retrouve cette intensité dans la Sirène du Mississipi, avec les mots de Deneuve et Belmondo sur l'amour comme joie et souffrance (citation qu'on retrouvera dans le Dernier Métro, avec cette fois Deneuve et Depardieu) :
Et puis évidemment la série des Doinel, les 400 coups ou le film quasi autobiographie (Truffaut enfant a vraiment balancé à son surveillant que sa mère était morte pour justifier une absence...), Baisers volés avec la découverte de l'amour, Domicile conjugal et la vie de couple, impossible pour un coureur comme Doinel.
Bon, je m'étends un peu sur Truffaut Mais j'ai vu l'expo qui lui était consacrée à la Cinémathèque il y a une semaine et je trouve vraiment sa carrière incroyable.
Chabrol aussi évidemment, j'aime beaucoup, surtout les plus anciens avec Huppert (Une affaire de femmes est un film résolument féministe, joué avec beaucoup de subtilité), Audiard aussi a toute mon admiration (Un prophète est un grand film, réaliste et intelligent), évidemment Blier avec ses Valseuses ou Trop belle pour toi (c'est d'ailleurs là qu'on se dit que malgré tout, si on veut dresser un panthéon du cinéma français, Depardieu est incontournable)...
Dans un tout autre genre, j'aime beaucoup la carrière de Demy et sa mélancolie cachée sous les costumes pastel et les chansons enlevées (Peau d'âne ! ), évidemment Cocteau et sa poésie incroyable (la Belle et la bête mais pas seulement, je pense aussi à Orphée et au Testament) ; et puisqu'on parle de Demy on peut parler de son principal héritier, Christophe Honoré, dont je n'aime pas toute la filmographie mais qui a su redonner ses lettres de noblesse à la comédie musicale, qui oscille entre la joie, les couleurs pop et la mélancolie (les Bien aimés, Non ma fille tu n'iras pas danser, la Belle personne).
J'ai une petite fixation sur Brigitte Bardot, du coup j'aime aussi pas mal de ses films, évidemment le grand Mépris de Godard mais aussi et surtout la Vérité, film policier de Clouzot sur une jeune fille accusée du meurtre de celui qu'elle aimait et où Bardot n'a jamais été aussi touchante. Plus anecdotique mais intéressant si on s'intéresse à cette actrice, il y a Vie privée de Louis Malle, qui est presque l'histoire personnelle de Bardot (la scène dans l'ascenseur par exemple était bien réelle, Bardot l'avait vraiment vécue) et qui montre, au-delà du mythe, la détresse profonde qui pouvait l'habiter.
Plus récemment j'ai pris beaucoup de plaisir avec les films de Céline Sciamma, surtout Tomboy et Naissance des pieuvres, un joli film entre la délicatesse et la crudité sur l'apprentissage du désir et de la sexualité ; et je suis également une inconditionnelle de Desplechin, dont j'adore tous les films. Comment je me suis disputé (ma vie sexuelle) est un vrai régal de bout en bout ; un Conte de Noël également, même s'il est plus grinçant. J'aime ses portraits de personnages jamais vraiment adaptés à la réalité, toujours un peu à côté du monde, cruels envers les autres et même envers eux-mêmes...
Et bref, je vais m'arrêter là, je crois qu'il y en aurait encore beaucoup à évoquer
Re: Le cinéma français
Ce que tu dis de La Sirène du Mississipi m'a toujours fait envie, il faut vraiment que j'arrive à le voir.
J'ai beaucoup aimé La Mariée était en noir, aussi, et Les 400 coups, mais par contre je n'ai pas du tout envie de voir la suite des Antoine Doisnel, ça doit être Jean-Pierre Léaud qui me rebute...
Quant à La Vérité de Clouzot, c'est superbe ! C'est juste atrocement dommage qu'il n'ait pas fini son Enfer
J'ai beaucoup aimé La Mariée était en noir, aussi, et Les 400 coups, mais par contre je n'ai pas du tout envie de voir la suite des Antoine Doisnel, ça doit être Jean-Pierre Léaud qui me rebute...
Quant à La Vérité de Clouzot, c'est superbe ! C'est juste atrocement dommage qu'il n'ait pas fini son Enfer
_________________
Ne prenez pas la vie trop au sérieux, de toute façon vous n'en sortirez pas vivant.
Re: Le cinéma français
Ah moi j'avoue, je suis une inconditionnelle de Léaud ; Truffaut disait de lui qu'à chaque fois qu'il arrivait sur l'écran, on entrait dans la fiction. C'est un truc un peu étrange que je ressens quand je le vois dans un film mais effectivement j'ai le sentiment qu'il m'emporte dans l'univers du cinéma, je ne saurais pas vraiment comment l'exprimer...
En tout cas, si tu as du mal avec lui, tu peux malgré tout essayer la Nuit américaine, c'est un beau film sur le cinéma et Léaud y a un petit rôle, assez caricatural d'ailleurs, mais très amusant !
En tout cas, si tu as du mal avec lui, tu peux malgré tout essayer la Nuit américaine, c'est un beau film sur le cinéma et Léaud y a un petit rôle, assez caricatural d'ailleurs, mais très amusant !
Re: Le cinéma français
Hé oui, Ripley ! Hé oui, Lux ! Oui oui oui ! La Vérité de Clouzot, quelle monumentale claque bon sang ! Mais quelle claque ! Je me souviens l'avoir zieuté un soir de pluie (et de brouillard...), eh ben, comme vous il m'a embarqué jusqu'au bout sans relâche. Tout nous tient en haleine : la réalisation où les flashbacks entrecoupent le fil conducteur – les scènes dans le tribunal, car ça raconte le procès d'une jeune femme accusée de meurtre. Le tandem Bardot/Sami Frey, boudiou !!! D'une efficacité à tomber par terre ! Pour moi avant ce film, Bardot représentait l'actrice nunuche qui parvenait à sortir son épingle du jeu dans le genre comédie (Les Grandes Manoeuvres, Voulez-vous danser avec moi ?, etc...), une sorte de sous-Marilyn en quelque sorte. Et puis dans ce drame... ban ! Elle arrive à transformer sa nunucherie en qualité ! Cela en devient un style à part entière. Un autre film dramatique où elle est troublante, avec Jean Gabin, c'est En Cas de Malheur. Cela ne vaut pas le Clouzot mais c'est pas mal du tout. Clouzot n'en a pas fait beaucoup mais le peu qu'il nous a laissé, c'est que du bon. Le Salaire de la Peur, ban ! Les Diaboliques, ban ! Les Espions, ban ! Si vous n'avez pas vu Les Diaboliques ou Les Espions, jetez-vous dedans les yeux fermés ! Parole !
Guthrie- .
- Messages : 2547
Date d'inscription : 30/09/2012
Re: Le cinéma français
Ah Le Salaire de la Peur !!!! Je l'ai raté sur Arte il y a 3 ou 4 semaines, je n'ai vu que le "remake" de Friedkin (qui m'a bien consolée quand même...)
_________________
Ne prenez pas la vie trop au sérieux, de toute façon vous n'en sortirez pas vivant.
Re: Le cinéma français
Le remake avec Roy... tain comment il s'appelle déjà... celui qui joue dans Les Dents de la Mer... Roy Shneider... ou Sheider... me rappelle plus son nom. Je n'ai vu que le début de ce remake un soir sur Ciné Classics, je ne sais pas trop ce que ça vaut. C'est bien foutu ?
Guthrie- .
- Messages : 2547
Date d'inscription : 30/09/2012
Re: Le cinéma français
Avec Roy Scheider, oui, Le Convoi de la Peur. Ecoute, moi j'ai aimé, c'est plutôt pas mal comme film, la forme onirique est très travaillée, y'a tout un jeu sur les longueurs de focales pour les arrière-plans, les flous, pour accentuer la menace de la forêt, il se débrouille au scénario/montage pour ne faire aucun cadeau au spectateur, surtout que le film commence dans des endroits très différents, très "civilisés", New York, le XVIe arrondissement de Paris, pour jouer sur des contrastes et des effets de détresse qui marchent assez bien.
Si tu peux le voir, vas-y, c'est 2h bien placées.
Mais on dévie, c'est pas vraiment cinéma français, du coup...
Si tu peux le voir, vas-y, c'est 2h bien placées.
Mais on dévie, c'est pas vraiment cinéma français, du coup...
_________________
Ne prenez pas la vie trop au sérieux, de toute façon vous n'en sortirez pas vivant.
Re: Le cinéma français
Ben je crois me rappeler qu'il y a Bruno Cremer dedans.
C'est lui qui te sauve.
C'est lui qui te sauve.
Guthrie- .
- Messages : 2547
Date d'inscription : 30/09/2012
Re: Le cinéma français
Guthrie a écrit:Pour moi avant ce film, Bardot représentait l'actrice nunuche qui parvenait à sortir son épingle du jeu dans le genre comédie (Les Grandes Manoeuvres, Voulez-vous danser avec moi ?, etc...), une sorte de sous-Marilyn en quelque sorte. Et puis dans ce drame... ban ! Elle arrive à transformer sa nunucherie en qualité ! Cela en devient un style à part entière. Un autre film dramatique où elle est troublante, avec Jean Gabin, c'est En Cas de Malheur.
La comparaison avec Marilyn est pertinente : je pense qu'elles ont été toutes les deux vraiment sous-estimées, qu'il s'agisse de leur talent ou de leur souffrance personnelle (Bardot a fait de nombreuses tentatives de suicide dès très jeune). Bardot bien dirigée, c'est pour moi une très grande actrice ; chez Vadim, dans Et dieu créa la femme, elle est incroyable (même si on peut penser que le rôle était très proche de ce qu'elle était en réalité...), et évidemment dans le Mépris elle est aussi très bonne, tout-à-fait dans le ton, avec ce qu'il faut d'amour blessé dans le regard.
Re: Le cinéma français
Ah oui ça c'est le moins que l'on puisse dire Lux, Marilyn n'avait pas débuté sa vie de manière optimale ! Mais je ne développerai pas parce que primo ce serait un hors-sujet, et secundo on me reprocherait encore de faire dans le psychanalytique, donc...
Pour revenir au sujet, pour ma part je trouve que le cinéma français est magnifique, merveilleux, tout ce que vous voulez, mais qu'il est assez pauvre en matière de "fantastique". C'est dommage car le peu de réalisateurs français qui se sont lancés dans le genre ont fait de très bons films. J'ai l'impression que le cinéma français c'est surtout la comédie, éventuellement le polar, et le film historique... Mais bon, je ne suis pas une encyclopédie en la matière.
Pour revenir au sujet, pour ma part je trouve que le cinéma français est magnifique, merveilleux, tout ce que vous voulez, mais qu'il est assez pauvre en matière de "fantastique". C'est dommage car le peu de réalisateurs français qui se sont lancés dans le genre ont fait de très bons films. J'ai l'impression que le cinéma français c'est surtout la comédie, éventuellement le polar, et le film historique... Mais bon, je ne suis pas une encyclopédie en la matière.
Invité- Invité
Re: Le cinéma français
Je suis du même avis que toi Olive... Après je laisse ces chers connaisseurs en la matière nous prouver le contraire ! Mais rien de tel qu'un bon petit film avec Louis de Funès pour faire travailler les zygomatiques.
LordToms- Président du CAJMP
- Messages : 4811
Date d'inscription : 21/05/2012
Age : 36
Localisation : Haute-Garonne
Re: Le cinéma français
Ah oui Tom, pour moi c'est la trilogie des Fantomas ! Un must ! Mon préféré c'est "Fantomas contre Scotland Yard"...
Invité- Invité
Re: Le cinéma français
En comédie, je crois que je mets au-dessus du reste le diptyque Un éléphant ça trompe énormément/Nous irons tous au paradis d'Yves Robert, avec Rochefort, Bedos, Lanoux et Brasseur... ça reste mon grand exemple de comédie drôle, légère et en même temps poétique.
_________________
Ne prenez pas la vie trop au sérieux, de toute façon vous n'en sortirez pas vivant.
Re: Le cinéma français
Sans vouloir jouer le cinéphile imbu, le doigt sur l'encyclopédie Universalis, qui parlerait perché sur une montagne vieille d'un siècle, réduire le cinéma fantastique français à La Soupe aux Choux, c'est tout de même très injuste. Olive, je suis surpris, toi que nous connaissons pour être grand amateur de poésie, que tu ne te sois pas empressé de contrebalancer tes griefs en mentionnant les films de Cocteau, La Belle et la Bête, Orphée, que tu as forcément en tête. Serait-il chauvin, franco-français, de voir dans ces films fantastiques un universel de très haute volée ? Est-ce verser dans l'esprit cocardier poussiéreux de ne pas oublier que nous devons l'inauguration du genre fantastique à un Français, Méliès, avec son Voyage dans la Lune, datant de 1902 ? Certes, c'est un muet. Certes les effets spéciaux aujourd'hui font rire. Mais dans 100 ans, soyons-en sûrs, les gars se pisseront dessus en visionnant Avatar ou Le Cinquième Elément ; certains, d'ailleurs, urinent déjà. Comme l'on peut dissocier dans la peinture les tableaux de maîtres des croûtes, on ne devrait pas regarder les œuvres du septième art autrement. Dit-on d'un tableau signé De Vinci qu'il est démodé ? D'une œuvre de Renoir (le peintre) qu'elle a mal vieilli ? Je sais bien, généralement quand la télévision donne un soir un film rétro, les téléspectateurs ont tendance à fuir, rebutés par le noir et blanc. Mais pas que. Les voix des acteurs, rêches et nasillardes, rebutent. Les envolées métalliques de la musique, dues aux techniques d'enregistrement d'époque, rebutent. Le tout nous évoque une bouillie stridente. Pourtant, malgré ces défauts, il faudrait être malhonnête ou aveugle ou sourd pour ne pas ressentir, par tous les pores de sa peau, qu'il ressort de ces films une magie, une grandeur ; et souvent très au-dessus des moyens de notre époque dévolus aux images de synthèse. Je laisse les autres participants apporter leurs pépites. Il y a plein d'autres films "fantastiques", oh oui !
Guthrie- .
- Messages : 2547
Date d'inscription : 30/09/2012
Re: Le cinéma français
C'est d'autant plus évident que le Cinquième élément peut être considéré comme un film français...
Je pense qu'effectivement en polars ou films à suspense purs, le cinéma français n'est pas très performant. Mais après tout, ce n'est pas grave, il a bien d'autres qualités : la comédie, bien sûr, mais surtout le drame.
Je pense qu'effectivement en polars ou films à suspense purs, le cinéma français n'est pas très performant. Mais après tout, ce n'est pas grave, il a bien d'autres qualités : la comédie, bien sûr, mais surtout le drame.
Re: Le cinéma français
Tu devrais tenter les films de Melville.
Le Deuxième Souffle avec Ventura c'est un sacré polar.
Sans doute le meilleur rôle de Ventura.
Police Python 357 de Corneau, avec Montand, aussi.
Garde à Vue avec Ventura, Serrault et Marchand.
Le Désordre et la Nuit avec Gabin, Darrieux et la troublante Nadja Tiller qui joue une paumée toxico.
Ascenseur pour l'échafaud...
Y'en a plein d'autres !
Le Deuxième Souffle avec Ventura c'est un sacré polar.
Sans doute le meilleur rôle de Ventura.
Police Python 357 de Corneau, avec Montand, aussi.
Garde à Vue avec Ventura, Serrault et Marchand.
Le Désordre et la Nuit avec Gabin, Darrieux et la troublante Nadja Tiller qui joue une paumée toxico.
Ascenseur pour l'échafaud...
Y'en a plein d'autres !
Guthrie- .
- Messages : 2547
Date d'inscription : 30/09/2012
Re: Le cinéma français
Le Cercle Rouge...
La Soupe aux choux ça reste drôle (bon, surtout quand on a des garçons de moins de 10 ans à la maison, en fait).
Personnellement je n'aurais pas classé Cocteau dans le fantastique, c'est tout. Ce qui n'enlève rien à sa beauté, son immensité, son génie.
La Soupe aux choux ça reste drôle (bon, surtout quand on a des garçons de moins de 10 ans à la maison, en fait).
Personnellement je n'aurais pas classé Cocteau dans le fantastique, c'est tout. Ce qui n'enlève rien à sa beauté, son immensité, son génie.
_________________
Ne prenez pas la vie trop au sérieux, de toute façon vous n'en sortirez pas vivant.
Re: Le cinéma français
Le Cercle Rouge, ouais, avec Montand qui voit des serpents et des araignées grimper sur son lit dans son delirium tremens. Tu as raison. Mais si tu ne places pas Cocteau en fantastique, tu le mets où ?
Guthrie- .
- Messages : 2547
Date d'inscription : 30/09/2012
Re: Le cinéma français
Conte merveilleux ? Nan mais tu as raison, en ciné le fantastique a une définition bien plus large qu'en littérature.
_________________
Ne prenez pas la vie trop au sérieux, de toute façon vous n'en sortirez pas vivant.
Re: Le cinéma français
Lux Lisbon a écrit:C'est d'autant plus évident que le Cinquième élément peut être considéré comme un film français...
Ouais ! C'est green ! Super green même !
Sinon pour ce qui est de la comédie et du drame c'est vrai qu'on est bien servi. Moi j'apprécie quand les deux sont plus ou moins mêlés. On peut prendre l'exemple de David et Madame Hansen d'Alexandre Astier. J'ai adoré ce film. Y a le côté comique qui se mêle avec brio au drame de la situation. J'aime bien cette légèreté, et en même temps ce sérieux qui caractérise ce film.
LordToms- Président du CAJMP
- Messages : 4811
Date d'inscription : 21/05/2012
Age : 36
Localisation : Haute-Garonne
Re: Le cinéma français
Guthrie a écrit:Tu devrais tenter les films de Melville.
Effectivement, je ne connais pas du tout ; c'est ça que j'adore avec le cinéma, c'est que j'ai l'impression qu'il y aura toujours de nouvelles choses à découvrir.
Re: Le cinéma français
Remontage de sujet !
Pendant les vacances, j'ai vu Le Mépris. Certes, sur une VHS antédiluvienne qui ne lui rendait sans doute pas justice. Mais quand même.
Alors, donc, plein de choses intéressantes.
La construction des plans, ça, c'est nickel, les idées qui fourmillent, cet appartement pas fini, cette porte vitrée sans vitre que Piccoli passe alternativement ou simultanément en l'ouvrant ou en l'enjambant, la beauté des couleurs, de la villa Malaparte aussi...
Je trouve intéressant l'effet "mise en abyme", la fiction qui parle de la fiction et la réflexion sur la porosité vrai/faux, apparence/réalité, avec notamment la fausse citation de Bazin.
Par contre, la "posture Nouvelle Vague" avec la prise de son foireuse et les acteurs qu'on ne comprend pas, ça ça m'énerve. Et aussi la musique, multi-répétée, qui finit par devenir insupportable. Et enfin, Bardot m'agace, au point que finalement, à la fin, c'est bien fait pour elle !
_________________
Ne prenez pas la vie trop au sérieux, de toute façon vous n'en sortirez pas vivant.
Re: Le cinéma français
Sacrilège !
Moi j'aime bien justement le côté ritournelle de la musique... d'autant que, comme elle est si belle, pourquoi s'en priver ?
Moi j'aime bien justement le côté ritournelle de la musique... d'autant que, comme elle est si belle, pourquoi s'en priver ?
Sujets similaires
» Le cinéma en 3D
» Les adaptations au cinema
» Le cinéma de Tarantino
» C'est décidé, je deviens Français
» Le rite Francais, par le GODF
» Les adaptations au cinema
» Le cinéma de Tarantino
» C'est décidé, je deviens Français
» Le rite Francais, par le GODF
Le Bandeau sur les yeux forum maçonnique :: Cellules grises...maçonniques ou non :: Culturez-vous :: Cinéma/Série
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum