Comment savoir si on va tomber dans la bonne loge ?

Il est vrai qu’au Grand Orient de France, il existe de très nombreuses différences entre les Loges. Déjà, elles ne travaillent pas toutes au meme Rite. Si le Rite Français est celui qui est utilisé pour l’allumage des feux d’une Loge qui se crée, celle-ci peut rapidement demander à travailler avec un autre rite. C’est pourquoi au GODF on croise des Loges qui travaillent aussi au REAA, au RER, au rite de Memphis Misraim, au Rite Opératif de Salomon, ou au rite d’York.
Ces rites ont chacun leurs spécificités, et c’est vrai que l’on peut facilement se trouver déstabilisé, voir en difficulté pour faire ses premiers pas de maçon si l’on est vraiment pas en accord (de principe) avec le Rite de la Loge dans laquelle on vient d’être initié.
Au delà du rite, il y a des Loges qui seront plus orientées « Sociétal », d’autres seront plus orientées « Symbolisme » et d’autres enfin se tiendront à l’équilibre entre les deux. Là aussi, il est préférable de tomber dans une Loge dont le travail correspond grossièrement à nos attentes.

Il se trouve qu’en cas de candidature spontanée, c’est à dire quand le candidat ne connait personne, il aura tendance à contacter l’Obédience, en l’occurrence dans ce cas le Grand Orient de France, qui orientera sa candidature sur la Loge la plus proche de chez lui. Le Vénérable de la Loge en question prendra contact avec le profane et le rencontrera. Au cours de la discussion, les deux personnes pourront commencer à voir si les attentes de l’un peuvent correspondre avec ce que propose l’autre. A l’issu de ce premier entretient, si a priori tout va bien et qu’il est dans l’intérêt de tous d’aller plus loin, le profane rencontrera 3 autres personnes, avec lesquelles il pourra là encore longuement s’entretenir. Il sera donc tout à fait possible, là encore, de se rendre compte s’il y a risque d’incompatibilité.
Il faut savoir qu’il est toujours temps, pour le profane, comme pour la Loge, d’arrêter la démarche. Le profane peut alors être réorienté vers une autre Loge de la région qui lui correspondrait mieux. Cela ne pose aucun problème, il faut donc mieux parler honnêtement lors des entretiens. La Loge non plus n’a pas d’intérêt à faire rentrer un candidat qui ne se plaira pas et qui risquera de partir, simplement parce qu’il y aura eu une erreur d’appréciation.

Dans tous les cas, et pour conclure, il ne faut pas se mettre trop la pression. Si les entretiens sont bien menés et que le candidat a parlé avec sincérité, il y a peu de chance qu’il soit initié dans une Loge qui ne lui conviendrait vraiment pas. Et le cas échéant, si vraiment il ne s’y sent pas bien, il pourra toujours la quitter pour aller en rejoindre une autre. Ce sont des choses qui arrivent. Ca n’est pas souhaitable, ni pour la Loge, ni pour le jeune Apprenti, mais ça arrive…

Cette question est en effet très importante. Elle est même récurrente lorsque l'on parle d'entrer en FM. Mais normalement le travail,important et qui doit se faire dans la durée, a été réalisé préalablement et souvent par un parrain. Maintenant il y a aussi de toute façon les 3 enquêtes ppréalables et approfondies pendant lesquelles on essaie de comprendre si le profane est destiné à une loge qui a une orientation plus symbolique que sociétale et vis versa. Car rien n'est plus néfaste qu'un profane mal guidé et qui ne trouvant pas satisfaction finira par démissionner !

En effet, faire confiance bien sûr au parrain, ou bien encore aux frères contactés qui orientent selon leur perception, très fine d'ailleurs, en cas de candidature spontanée.
C'est ce qui m'est arrivé. Un premier contact. Puis une attente peut-être un peu plus longue, le temps que cette personne me trouve un lieu dans lequel je puisse me sentir bien, évoluer, etc. (qui ne fut pas sa loge d'ailleurs).
Grand merci à lui.
Ils sont forts, tout de même.

Bien à vous tous,
DjiAcacia.