La psychanalyse, parlons-en !
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Re: La psychanalyse, parlons-en !
A l origine les thérapies brèves, davantage utilisees pr des phobies par exemple,ne m interessaient pas vu que je faisais davantage une démarche de connaissance personnelles. Effectivement j ai souvent douté de l utilité de la présence de l analyste. Je me suis souvent demandée si parler à un mur ou à une plante ne donnait pas les mêmes effets. Appartenant à l Ecole de la cause freudienne mon psy me semblait etre un " orientateur" en me lançant de discrètes pistes pr me questionner sur moi même
Alboni- Chien fou
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Date d'inscription : 14/02/2016
Re: La psychanalyse, parlons-en !
Freud a lui-même écrit que l'analyste pouvait dormir en séance ! Sisi... Parce que selon lui, même si l'analyste piquait un petit roupillon en séance le travail se faisait tout de même. Et l'on s'étonne que le grand public ait une opinion un peu péjorative de la psychanalyse. Parce que certains analystes ne doivent pas s'en priver, de somnoler en séance.
La psychothérapie c'est vraiment autre chose, il y des interactions avec le psy, un travail s'effectue directement entre le psy et le patient, un lien s'établit, et là nous pouvons évoquer la puissance thérapeutique d'une méthode relationnelle directe. Mais parler de sa vie et des ses problèmes à quelqu'un qui écoute sans piper mot, en plus on n'est même pas sûr qu'il écoute vraiment... Alors bien sûr, les psychanalystes défendent leur "trésor", et je connais leurs arguments, que trop !
En tous cas c'est rentable, ça c'est sûr. Voilà ce que disent les psychanalystes lorsque l'on attaque leur chère discipline :
L'analyste est là pour permettre à la personne de profiter du support transférentiel d'un tiers, ce qui lui donne la possibilité de transformer ses expériences, de faciliter l'abréaction*, et donc le mieux être. En admettant que l'analyse se déroule dans de bonnes conditions bien entendu. Les analystes reconnaissent tout de même que les choses ne se déroulent pas toujours d'une manière aussi fluide, et lorsque ce n'est pas le cas il faut se remettre au travail et continuer à explorer l'inconscient récalcitrant ! (Boutade bien sûr) Même quand l'analyse "échoue", elle est encore utile ! Donc, quoi que l'on fasse en analyse on est toujours sur la bonne voie. Au pire on change d'analyste !
On peut légitimement se demander si une analyse qui dure des années sert vraiment à quelque chose ? Sachant que rien n'est démontré à ce sujet. Et au prix des consultations... Certains analystes font même payer les séances manquées ! Mais ça change, les choses évoluent peu à peu...
*: processus d'élaboration oral et émotionnel qui permet d'actualiser l'affect pour mieux le "digérer".
La psychothérapie c'est vraiment autre chose, il y des interactions avec le psy, un travail s'effectue directement entre le psy et le patient, un lien s'établit, et là nous pouvons évoquer la puissance thérapeutique d'une méthode relationnelle directe. Mais parler de sa vie et des ses problèmes à quelqu'un qui écoute sans piper mot, en plus on n'est même pas sûr qu'il écoute vraiment... Alors bien sûr, les psychanalystes défendent leur "trésor", et je connais leurs arguments, que trop !
En tous cas c'est rentable, ça c'est sûr. Voilà ce que disent les psychanalystes lorsque l'on attaque leur chère discipline :
L'analyste est là pour permettre à la personne de profiter du support transférentiel d'un tiers, ce qui lui donne la possibilité de transformer ses expériences, de faciliter l'abréaction*, et donc le mieux être. En admettant que l'analyse se déroule dans de bonnes conditions bien entendu. Les analystes reconnaissent tout de même que les choses ne se déroulent pas toujours d'une manière aussi fluide, et lorsque ce n'est pas le cas il faut se remettre au travail et continuer à explorer l'inconscient récalcitrant ! (Boutade bien sûr) Même quand l'analyse "échoue", elle est encore utile ! Donc, quoi que l'on fasse en analyse on est toujours sur la bonne voie. Au pire on change d'analyste !
On peut légitimement se demander si une analyse qui dure des années sert vraiment à quelque chose ? Sachant que rien n'est démontré à ce sujet. Et au prix des consultations... Certains analystes font même payer les séances manquées ! Mais ça change, les choses évoluent peu à peu...
*: processus d'élaboration oral et émotionnel qui permet d'actualiser l'affect pour mieux le "digérer".
Invité- Invité
Re: La psychanalyse, parlons-en !
C est la fameuse attention flottante qu il m arrive de pratiquer avec mes élèves, voire avec ma famille quand la fatigue ou la lassitude se fait sentir ;le fameux " oui, oui..."
J ai aussi arretee la démarche psychanalytique pr des raisons financières mon analyste ne me faisant plus de feuille de soin.
Je sais bien qu il faut s engager financièrement soi- disant pr que la cure porte ses fruits mais tout de même la note est salée!
Cette idée vaut elle toujours ?
J ai aussi arretee la démarche psychanalytique pr des raisons financières mon analyste ne me faisant plus de feuille de soin.
Je sais bien qu il faut s engager financièrement soi- disant pr que la cure porte ses fruits mais tout de même la note est salée!
Cette idée vaut elle toujours ?
Alboni- Chien fou
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Age : 47
Re: La psychanalyse, parlons-en !
Je n'ai donc pas tort, Olive...
Nelson- Grand Maitre Suprême
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Date d'inscription : 25/04/2011
Localisation : Hic et nunc
Re: La psychanalyse, parlons-en !
Oui mais là il est question des psychanalystes Nelson !
Seulement d'eux.
Bien sûr que cela vaut toujours Alboni, plus que jamais ! D'ailleurs je pense que c'est probablement l'un des points sur lesquels les psychanalystes transigent le moins. Exiger d'un patient qu'il paie en liquide, et surtout en temps et en heure, c'est plutôt avantageux. A mon avis c'est un argument freudien qui fait de la résistance, alors que rien d'incontestable ne permet de l'étayer. Mais fort heureusement, de nombreux psychanalystes commencent à accepter les paiements par chèque.
Bon, tout cela c'est bien joli, mais moi si j'étais psychanalyste il me semble que tout ce que j'ai lu jusqu'à lors m'aurait plutôt déplu ! Donc, soyons juste, comment aller dans le sens de la psychanalyse ?
Je crois que les psychanalystes sincères sont nombreux, tous ne sont pas focalisés sur le profit et le dogme, affirmer le contraire serait excessif selon moi. Ils se posent la question suivante : comment faire évoluer la psychanalyse ? Comment gommer ses erreurs et ses abus en essayant d'édifier une nouvelle psycho-analyse ? Que faut-il garder et à quoi faut-il renoncer ? A mon avis les meilleurs psychanalystes d'aujourd'hui sont ceux qui ont compris quels étaient les défauts majeurs de leur discipline, d'ailleurs la plupart sont déjà psychiatres ou psychologues, et en mesure de "modeler" l'ancienne méthodologie pour lui fournir les moyens d'accéder à plus de crédit sans sombrer dans les excès d'un freudisme ostentatoire et peu efficace.
L'existence de l'inconscient, les nouvelles formulations, les processus neurologiques impliqués, éviter les écueils d'une psychanalyse romantique qui a trop abusé de la confiance de tant de patients... C'est possible. La cure freudienne n'a plus la côte, et pour cause ! Mais cela implique t-il pour autant que la cure analytique soit à jeter par la fenêtre ? Je ne le crois pas. Je crois qu'il s'agit surtout d'opérer un tri, de repérer ce qui est "pertinent" et ce qui est éminemment dogmatique.
Seulement d'eux.
Bien sûr que cela vaut toujours Alboni, plus que jamais ! D'ailleurs je pense que c'est probablement l'un des points sur lesquels les psychanalystes transigent le moins. Exiger d'un patient qu'il paie en liquide, et surtout en temps et en heure, c'est plutôt avantageux. A mon avis c'est un argument freudien qui fait de la résistance, alors que rien d'incontestable ne permet de l'étayer. Mais fort heureusement, de nombreux psychanalystes commencent à accepter les paiements par chèque.
Bon, tout cela c'est bien joli, mais moi si j'étais psychanalyste il me semble que tout ce que j'ai lu jusqu'à lors m'aurait plutôt déplu ! Donc, soyons juste, comment aller dans le sens de la psychanalyse ?
Je crois que les psychanalystes sincères sont nombreux, tous ne sont pas focalisés sur le profit et le dogme, affirmer le contraire serait excessif selon moi. Ils se posent la question suivante : comment faire évoluer la psychanalyse ? Comment gommer ses erreurs et ses abus en essayant d'édifier une nouvelle psycho-analyse ? Que faut-il garder et à quoi faut-il renoncer ? A mon avis les meilleurs psychanalystes d'aujourd'hui sont ceux qui ont compris quels étaient les défauts majeurs de leur discipline, d'ailleurs la plupart sont déjà psychiatres ou psychologues, et en mesure de "modeler" l'ancienne méthodologie pour lui fournir les moyens d'accéder à plus de crédit sans sombrer dans les excès d'un freudisme ostentatoire et peu efficace.
L'existence de l'inconscient, les nouvelles formulations, les processus neurologiques impliqués, éviter les écueils d'une psychanalyse romantique qui a trop abusé de la confiance de tant de patients... C'est possible. La cure freudienne n'a plus la côte, et pour cause ! Mais cela implique t-il pour autant que la cure analytique soit à jeter par la fenêtre ? Je ne le crois pas. Je crois qu'il s'agit surtout d'opérer un tri, de repérer ce qui est "pertinent" et ce qui est éminemment dogmatique.
Invité- Invité
Re: La psychanalyse, parlons-en !
Lacan...dira-t-on ?
patos- Admin
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Re: La psychanalyse, parlons-en !
C'est tout à fait ça oui !
J'ai tenté d'approcher les théories lacaniennes, je dis bien tenté, mais l'approche est disons... Laborieuse.
J'ai tenté d'approcher les théories lacaniennes, je dis bien tenté, mais l'approche est disons... Laborieuse.
Invité- Invité
Re: La psychanalyse, parlons-en !
"Ce qui se conçoit bien s'énonce aisément"
On dirait que les psys font exactement le contraire.
La concision exige parfois un jargon;mais à trop "jargonner", on perd tout sens...
On dirait que les psys font exactement le contraire.
La concision exige parfois un jargon;mais à trop "jargonner", on perd tout sens...
Nelson- Grand Maitre Suprême
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Localisation : Hic et nunc
Re: La psychanalyse, parlons-en !
Oui je suis d'accord avec toi, et dans le cas de Lacan ce "verbiage" (supposé) a pris un sens assez particulier. Il est très controversé, encore aujourd'hui. Par moment on est en droit de se demander si le lacanisme n'est pas un vaste terrain de jeu... De mots !
En tous cas il laisse rarement indifférent le monde de la psychologie.
Une découverte importante de Lacan, sont fameux "stade du miroir", moment durant lequel s'élabore la perception de soi en tant qu'individu singulier et séparé des autres. Ce fut aussi le point de départ d'une vaste réflexion basée sur le "moi".
En tous cas il laisse rarement indifférent le monde de la psychologie.
Une découverte importante de Lacan, sont fameux "stade du miroir", moment durant lequel s'élabore la perception de soi en tant qu'individu singulier et séparé des autres. Ce fut aussi le point de départ d'une vaste réflexion basée sur le "moi".
Invité- Invité
Re: La psychanalyse, parlons-en !
Une belle saloperie, ce miroir !Quand je vois mon reflet, j'ai envie de le casser (le miroir, pas le reflet...)
ARF !
ARF !
Nelson- Grand Maitre Suprême
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Date d'inscription : 25/04/2011
Localisation : Hic et nunc
Re: La psychanalyse, parlons-en !
"Les miroirs feraient bien de réfléchir un peu avant de renvoyer les images !"
Jean Cocteau
Invité- Invité
patos- Admin
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Re: La psychanalyse, parlons-en !
Mais si l'on est juste et objectif, il faut reconnaître que la psychanalyse a tout de même un peu sortit la souffrance psychique de son formalisme basique ! En envisageant la pathologie et la souffrance sous un angle plus "subtil", elle a favorisé l'émergence d'une nouvelle façon de penser l'être humain et sa psyché. Avant elle c'était la "folie" qui régnait, les souffrances inconscientes étaient réduites à des affections physiques délirantes, des possessions démoniaques, les mots n'étaient pas dits, et les maux n'étaient pas cernés ! Sans compter les maltraitances que l'on infligeait aux personnes sous prétextes que l'on ignorât leur mal.
L'apport positif de la psychanalyse en tant que méthode libératrice me semble incontestable, c'est peut-être ce qu'en ont fait certains psychanalystes qui est à déplorer, pas la discipline en elle-même qui a su innover et proposer une véritable hypothèse de travail. Sans idéaliser ni accabler la psychanalyse, il y a moyen de lui rendre hommage dans sa dimension novatrice et "pacifique", comparativement aux "excès" de la psychiatrie des XIXe et (une bonne partie) du XXe siècle.
A mes yeux en tous cas.
L'apport positif de la psychanalyse en tant que méthode libératrice me semble incontestable, c'est peut-être ce qu'en ont fait certains psychanalystes qui est à déplorer, pas la discipline en elle-même qui a su innover et proposer une véritable hypothèse de travail. Sans idéaliser ni accabler la psychanalyse, il y a moyen de lui rendre hommage dans sa dimension novatrice et "pacifique", comparativement aux "excès" de la psychiatrie des XIXe et (une bonne partie) du XXe siècle.
A mes yeux en tous cas.
Invité- Invité
Re: La psychanalyse, parlons-en !
Un autre grand personnage de la psychanalyse (britannique) Donald Winnicott (1896-1971) a apporté sa pierre à l'édifice, avec, notamment, ses concepts "d'objet transitionnel" et de "vrai et faux self". Il s'est surtout intéressé à l'enfance et sa psychogenèse, mais d'une manière assez différente de celle de Freud ou Jung par exemple, c'est la génération suivante, qui inspira la psychanalyse moderne...
Un peu comme Mélanie Klein (1882-1960) qui elle aussi s'est investie dans l'étude de la psychogenèse infantile. Tous deux se sont démarqués de Freud, en insufflant une certaine dynamique dans la psychanalyse du XXe siècle.
A mes yeux, encore une fois.
Un peu comme Mélanie Klein (1882-1960) qui elle aussi s'est investie dans l'étude de la psychogenèse infantile. Tous deux se sont démarqués de Freud, en insufflant une certaine dynamique dans la psychanalyse du XXe siècle.
A mes yeux, encore une fois.
Invité- Invité
Re: La psychanalyse, parlons-en !
Ah c'est Winnicott qui a inventé le selfie ?
Bon je sors..
Bon je sors..
patos- Admin
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Date d'inscription : 15/09/2015
Age : 71
Localisation : Drôme
Re: La psychanalyse, parlons-en !
Winnicott est son concept de la mère " suffisamment bonne ". C est une idée salvatrice, d une grde aide pr les parents et sutout les mères qui seraient tentées par un idéal de perfection parental qui n existe pas
Alboni- Chien fou
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Age : 47
Re: La psychanalyse, parlons-en !
Je corrige : Winniccott ET son concept.......
Alboni- Chien fou
- Messages : 146
Date d'inscription : 14/02/2016
Age : 47
Re: La psychanalyse, parlons-en !
Non mais tu peux rester patos !
Oui Alboni, certes. Il y a aussi son concept "d'objet transitionnel", à savoir cet objet qui permet à l'enfant de traverser une étape cruciale de sa vie, de trouver une sorte de substitut affectif qui lui permet de se détacher progressivement de sa mère pour intégrer le monde environnant, et se rassurer. Le doudou quoi !
Oui Patos, et il a été encore plus prolifique que cela, on peut dire sans détour que Winnicott a été et restera l'un des plus grands psychanalystes du XXe siècle. Je crois qu'il a été (comme les autres psychanalystes novateurs) nécessaire pour élargir un peu (beaucoup) la psychanalyse freudienne a d'autres horizons conceptuels.
Et, de ce point de vue, c'est vrai que la psychanalyse s'est tout de même enrichie de penseurs non négligeables, dont on peut vanter les mérites, encore aujourd'hui.
Oui Alboni, certes. Il y a aussi son concept "d'objet transitionnel", à savoir cet objet qui permet à l'enfant de traverser une étape cruciale de sa vie, de trouver une sorte de substitut affectif qui lui permet de se détacher progressivement de sa mère pour intégrer le monde environnant, et se rassurer. Le doudou quoi !
Oui Patos, et il a été encore plus prolifique que cela, on peut dire sans détour que Winnicott a été et restera l'un des plus grands psychanalystes du XXe siècle. Je crois qu'il a été (comme les autres psychanalystes novateurs) nécessaire pour élargir un peu (beaucoup) la psychanalyse freudienne a d'autres horizons conceptuels.
Et, de ce point de vue, c'est vrai que la psychanalyse s'est tout de même enrichie de penseurs non négligeables, dont on peut vanter les mérites, encore aujourd'hui.
Invité- Invité
Re: La psychanalyse, parlons-en !
Je pense que ce concept d objet transitionnel ou de doudou est désormais bien connu des parents.
Sinon pour une approche de la psychanalyse il y a aussi : " les sept concepts cruciaux de lapsychanalyse " de Juan- David Nasio .Assez clair et abordable pour qui est motivé.
Sinon pour une approche de la psychanalyse il y a aussi : " les sept concepts cruciaux de lapsychanalyse " de Juan- David Nasio .Assez clair et abordable pour qui est motivé.
Alboni- Chien fou
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Age : 47
Re: La psychanalyse, parlons-en !
j'ai lu beaucoup de bouquins de psychanalyse il y a 40 ans, Winnicott, Bettelheim, etc.
j'ai cru que l'amour et ces quelques connaissances allaient me permettre de guérir ma première épouse de son mal-être ; je me suis vautré lamentablement ; leçon de modestie
je n'avais bien sûr pas la neutralité nécessaire pour une vraie aide thérapeutique et je le savais...leçon : ce que vous négligez en cours de route vous rattrapera toujours
j'ai cru que l'amour et ces quelques connaissances allaient me permettre de guérir ma première épouse de son mal-être ; je me suis vautré lamentablement ; leçon de modestie
je n'avais bien sûr pas la neutralité nécessaire pour une vraie aide thérapeutique et je le savais...leçon : ce que vous négligez en cours de route vous rattrapera toujours
patos- Admin
- Messages : 5365
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Localisation : Drôme
Re: La psychanalyse, parlons-en !
Ceci dit, il me semble que tu présentes les choses de façon négative à ton égard, Patos.
Ce n'est pas toi qui n'avais pas une neutralité suffisante pour donner ce que tu avais à donner, ou surtout pour guérir ces dysfonctionnements que tu percevais chez la personne aimée, c'est que l'autre, s'il est trop près, refuse à celui qui n'est pas suffisamment séparé de soi d'établir une relation thérapeutique.
Ce n'est pas toi qui n'avais pas une neutralité suffisante pour donner ce que tu avais à donner, ou surtout pour guérir ces dysfonctionnements que tu percevais chez la personne aimée, c'est que l'autre, s'il est trop près, refuse à celui qui n'est pas suffisamment séparé de soi d'établir une relation thérapeutique.
Anne Selene- Maitre Philosophe
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Re: La psychanalyse, parlons-en !
oui oui bien d'accord Anne
patos- Admin
- Messages : 5365
Date d'inscription : 15/09/2015
Age : 71
Localisation : Drôme
Re: La psychanalyse, parlons-en !
Ce qu évoque Patos est tjrs compliqué et délicat. L Autre veut il changer, le peut il aussi???
Notre amour ou notre amitié ne suffit hélas pas pr établir une relation curative.Avec l expérience j ai appris qu on ne change pas celui ou celle qui ne le veut pas. Après , en cas de réelle pathologie psy il faut passer le relais au monde médical; c est difficile pr l entourage qui culpabilise et se questionne sur le bien fondé des médicaments ou d une hospitalisation.
Dans des cas plus " normaux " j ai remarqué que ds un couple on fait payer à l Autre nos rapports avec notre mère ou notre père; à travers notre conjoint, à travers nos disputes et attitudes nous réglons nos comptes familiaux.
Notre amour ou notre amitié ne suffit hélas pas pr établir une relation curative.Avec l expérience j ai appris qu on ne change pas celui ou celle qui ne le veut pas. Après , en cas de réelle pathologie psy il faut passer le relais au monde médical; c est difficile pr l entourage qui culpabilise et se questionne sur le bien fondé des médicaments ou d une hospitalisation.
Dans des cas plus " normaux " j ai remarqué que ds un couple on fait payer à l Autre nos rapports avec notre mère ou notre père; à travers notre conjoint, à travers nos disputes et attitudes nous réglons nos comptes familiaux.
Alboni- Chien fou
- Messages : 146
Date d'inscription : 14/02/2016
Age : 47
Re: La psychanalyse, parlons-en !
eh oui Alboni.
Et un peu plus tard, ce qu'on n'a pas résolu, on le refile à ses enfants ; en analyse transactionnelle ils appellent ça passer le singe
Et un peu plus tard, ce qu'on n'a pas résolu, on le refile à ses enfants ; en analyse transactionnelle ils appellent ça passer le singe
patos- Admin
- Messages : 5365
Date d'inscription : 15/09/2015
Age : 71
Localisation : Drôme
Re: La psychanalyse, parlons-en !
Tiens "passer le singe" c'est presque une contrepèterie lacanienne ça !
Oui c'est un principe dont la "psychogénéalogie" se sert régulièrement, c'est un courant inspiré de la psychanalyse, très en vogue actuellement. Le transgénérationnel a la côte, et nombre d'ouvrages se vendent sur le sujet...
Au départ c'est un principe purement psychanalytique, la compulsion ou la répétition d'un affect qui parfois se manifeste sous un aspect précis, par exemple une problématique abandonnique. Après, il y a un débat à ce sujet, c'est l'un des piliers importants de l'édifice psychanalytique, la transmission inconsciente, comment et dans quelle proportion ? Le débat n'est pas clos, me semble t-il.
Oui c'est un principe dont la "psychogénéalogie" se sert régulièrement, c'est un courant inspiré de la psychanalyse, très en vogue actuellement. Le transgénérationnel a la côte, et nombre d'ouvrages se vendent sur le sujet...
Au départ c'est un principe purement psychanalytique, la compulsion ou la répétition d'un affect qui parfois se manifeste sous un aspect précis, par exemple une problématique abandonnique. Après, il y a un débat à ce sujet, c'est l'un des piliers importants de l'édifice psychanalytique, la transmission inconsciente, comment et dans quelle proportion ? Le débat n'est pas clos, me semble t-il.
Invité- Invité
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