Humilité et humiliation
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Nelson
Amédée... pan !
rbbe41
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Re: Humilité et humiliation
Proverbes ou maximes :
" On aime mieux dire du mal de soi que de n'en point parler " ( La roche Foucaud)
" Qui se fait ver, peut-il se plaindre d'être écrasé , "
" On aime mieux dire du mal de soi que de n'en point parler " ( La roche Foucaud)
" Qui se fait ver, peut-il se plaindre d'être écrasé , "
Re: Humilité et humiliation
Très pertinents ces proverbes et maximes !
Oui, il est surtout nettement plus facile de dire du mal des autres que de soi ! On ne peut s'aimer que si l'on aime les autres, sinon le narcissisme nous guette, et chacun sait où cela mène. La souffrance reportée sur l'autre échoue sur soi, un peu à la manière d'un boomerang ! L'idéal serait de mieux se connaître pour respecter les autres dans leurs différences, car qui se connaît comprend celle ou celui qui ne se connaît pas... Même s'il n'est pas intime. Il en connaît la détresse, car il a fait l'expérience de l'instrospection.
Pour moi, la noblesse de l'âme c'est de considérer que l'autre est une richesse, mais que soi est aussi une richesse pour l'autre, la réciprocité construit, l'indifférence et le mépris détruisent.
Oui, il est surtout nettement plus facile de dire du mal des autres que de soi ! On ne peut s'aimer que si l'on aime les autres, sinon le narcissisme nous guette, et chacun sait où cela mène. La souffrance reportée sur l'autre échoue sur soi, un peu à la manière d'un boomerang ! L'idéal serait de mieux se connaître pour respecter les autres dans leurs différences, car qui se connaît comprend celle ou celui qui ne se connaît pas... Même s'il n'est pas intime. Il en connaît la détresse, car il a fait l'expérience de l'instrospection.
Pour moi, la noblesse de l'âme c'est de considérer que l'autre est une richesse, mais que soi est aussi une richesse pour l'autre, la réciprocité construit, l'indifférence et le mépris détruisent.
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Re: Humilité et humiliation
Olive, le philosophe du miel !
Gloire à lui pour les siècles et les siècles !
Gloire à lui pour les siècles et les siècles !
Nelson- Grand Maitre Suprême
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Re: Humilité et humiliation
Merci cher Nelson !
N'exagérons rien, pour un peu on me canoniserait ! Ce qui serait un peu excessif disons le. Nobody perfect, me too !
Mais c'est vrai que l'on doit me glorifier pour des siècles, c'est vrai... Je blague, je blague...
N'exagérons rien, pour un peu on me canoniserait ! Ce qui serait un peu excessif disons le. Nobody perfect, me too !
Mais c'est vrai que l'on doit me glorifier pour des siècles, c'est vrai... Je blague, je blague...
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Re: Humilité et humiliation
Non mais ce que j'exprime est naturel, je ne cherche aucunement à valoriser mon ego ou à distiller une image virtuelle. Je suis tout à fait moi-même lorsque je dis que mon souhait le plus cher serait de voir cet enrichissement mutuel se développer dans notre société. Il y a tant de perte de repères, tant d'oublis et d'indifférence face à cette insidieuse solitude qui s'immisce absolument partout. Ce n'est pas forcément une solitude qui prend un caractère d'isolement physique, cela peut être une solitude qui prend un caractère psychologique, et d'ailleurs, ce dernier me parait être bien plus fréquent.
L'un ne va pas sans l'autre, et il faut bien constater que nous ne mettons pas tout en oeuvre pour y remédier, moi y compris, même si par nature, je capte cette détresse...
L'un ne va pas sans l'autre, et il faut bien constater que nous ne mettons pas tout en oeuvre pour y remédier, moi y compris, même si par nature, je capte cette détresse...
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Re: Humilité et humiliation
Le concept de solitude que tu illustres dans ton message m'évoque quelque chose de précis. Sans cette forme de solitude, y aurait il matière à se pencher sur soi?
J'aime bien la façon dont tu exposes le concept de la solitude, en disant qu'il existe plusieurs formes à cette ''dynamique'' (non de non, je n'emploierais pas les termes "pathologie", "mal", ou autres)... Hihihi, je suis un filou, on reparlera du terme ''dynamique'' si ça n'évoque rien à personne, dans le présent contexte.
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Re: Humilité et humiliation
Si je crois comprendre nâh...
Tu envisages la solitude dans sa dimension introspective, celle qui permet de puiser en soi une certaine force. Oui, mois je faisais allusion à la solitude négative, celle qui éloigne plus qu'elle n'apporte, à soi ou aux autres. Cette dynamique dont tu parles Nâh, n'est-ce pas celle de l'ermite ? Dis-moi si je me trompe...
Envisager la solitude utile, c'est envisager une forme de recherche en soi il me semble ? C'est une autre approche. L'être humain a parfois besoin de cette solitude, mais il a aussi besoin de l'oublier ! Certains plus que d'autres. Tout dépend du contexte, de l'éducation, des influences...
Tu envisages la solitude dans sa dimension introspective, celle qui permet de puiser en soi une certaine force. Oui, mois je faisais allusion à la solitude négative, celle qui éloigne plus qu'elle n'apporte, à soi ou aux autres. Cette dynamique dont tu parles Nâh, n'est-ce pas celle de l'ermite ? Dis-moi si je me trompe...
Envisager la solitude utile, c'est envisager une forme de recherche en soi il me semble ? C'est une autre approche. L'être humain a parfois besoin de cette solitude, mais il a aussi besoin de l'oublier ! Certains plus que d'autres. Tout dépend du contexte, de l'éducation, des influences...
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Re: Humilité et humiliation
La solitude comme dynamique ?
Pourquoi pas ?
Elle peut être très féconde.
Bien des génies étaient des solitaires. (à l'instar du ver...)
Pourquoi pas ?
Elle peut être très féconde.
Bien des génies étaient des solitaires. (à l'instar du ver...)
Nelson- Grand Maitre Suprême
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Date d'inscription : 25/04/2011
Localisation : Hic et nunc
Re: Humilité et humiliation
La solitude est comme la cuisine, Il y en a pour tous les goûts !
Tout dépend du vécu de la personne, et de son tempérament. Mais l'homme est un être social, et il faut bien admettre que la solitude n'est pas son fort. Elle est individuellement utile parfois, mais peut être très destructrice aussi...
Tout dépend du vécu de la personne, et de son tempérament. Mais l'homme est un être social, et il faut bien admettre que la solitude n'est pas son fort. Elle est individuellement utile parfois, mais peut être très destructrice aussi...
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Re: Humilité et humiliation
Olive1968 a écrit:Si je crois comprendre nâh...
Tu envisages la solitude dans sa dimension introspective, celle qui permet de puiser en soi une certaine force. Oui, mois je faisais allusion à la solitude négative, celle qui éloigne plus qu'elle n'apporte, à soi ou aux autres. Cette dynamique dont tu parles Nâh, n'est-ce pas celle de l'ermite ? Dis-moi si je me trompe...
Envisager la solitude utile, c'est envisager une forme de recherche en soi il me semble ? C'est une autre approche. L'être humain a parfois besoin de cette solitude, mais il a aussi besoin de l'oublier ! Certains plus que d'autres. Tout dépend du contexte, de l'éducation, des influences...
Il est bien question de comprendre ce que tu voudras bien y comprendre, soit, cela ne peut être que parfait, comme toujours. Oh, je vois en toute chose une forme de perfection en devenir perpétuel, au demeurant incertain... C'est original certes, mais je ne crois pas que la perfection soit quelque chose de concret, si elle vise à un accomplissement fini... L'évolution elle même ne stagne pas, pourquoi la perfection serait ce genre d'état illusoire destiné à flatter l'égo? ^_^ Lol, je vous prie de bien vouloir excuser mon enthousiasme, j'en profite pour lancer des discussions annexes.
Tu me demandes si j'envisage la solitude dans une dimension introspective, j'ai envie de te dire: "Va savoir!". En tout cas, il est fort possible que certaines personnes puissent trouver en la solitude, une forme d'harmonie, une dynamique leur permettant d'entrer dans une dimension introspective, comme tu le dis. Certes, c'est une approche différente de la solitude "négative", mais cette solitude dont tu parles, peut elle réellement éloigner sans ne rien apporter, à soi ou aux autres? Je suis curieux de savoir quel serait le facteur de stagnation qui pourrait créer ce genre de blocages. Pourquoi, une personne choisirait elle de considérer la solitude comme un handicap, plutôt que comme un moyen introspective? Oula, oula, oula, peut être que cette fameuse introspection, sans prise de recule, sans optimisme, sans pensée positive, peut être douloureuse pour la personne qui se hâte à tirer des conclusions à propos de l'origine de sa "solitude" même? Qui sait?
On saupoudre le tout d'une pincée d'humilité?
J'aime bien ce que tu dis dans le dernier paragraphe, je cite: L'être humain a parfois BESOIN de cette solitude, mais il a aussi besoin de l'oublier! (C'est à dire ) Certains plus que d'autres. Tout dépend du contexte, de l'éducation, des influences...
Il y aurait donc une grosse différence entre le besoin de solitude et le désir de solitude? Je pense que c'est une piste qui mérite que l'on s'y penche. (Etymologiquement, le besoin est naturel, le désir est purement matériel)... Tu dis également que ça dépend des personnes, certes, si la perception de la solitude diffère en fonction des personnes, mais aussi en fonction de sa propre évolution personnelle, est il justifié de considéré qu'il existe une solitude positive et négative?
Rassures toi, ce ne sont que des questions... Après tout, c'est à chacun de tirer des enseignements de ses expériences, afin de ne pas reproduire indéfiniment les même schémas, représentant une stagnation de la pensée, une obsolescence des schémas comportementaux qui peuvent s'adapter à notre propre conscience, à condition d'être sensible à ces changements de ''cap'' et d'en tirer des enseignements.
Olive1968 a écrit:La solitude est comme la cuisine, Il y en a pour tous les goûts !
Tout dépend du vécu de la personne, et de son tempérament. Mais l'homme est un être social, et il faut bien admettre que la solitude n'est pas son fort. Elle est individuellement utile parfois, mais peut être très destructrice aussi...
La solitude, est elle quelque chose de ''positif'' ou de ''négatif'' en soi? Ne fait on pas la différence à l'échelle personnelle? N'y aurait il pas plusieurs façons de réagir face à la solitude?
Est ce que la façon dont une personne perçoit la solitude, ne dépendrait pas de son état d'esprit?
Est ce que la solitude est différente en fonction des personnes, si elle résulte d'un besoin ou d'un désir?
Quelle serait la différence entre le besoin de solitude et le désir de solitude?
Question bonus: Est ce qu'une personne qui croit être trop réaliste, sans être optimiste, se retrouve dans un engrenage auto destructeur? Pourquoi? (Sujet annexe sur l'optimisme, si ça vous intéresse, à vous de l'ouvrir et de lancer ce sujet piquant sur la table ).
Dernière édition par Nâhämäar le Mer 16 Mai - 17:42, édité 1 fois
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Re: Humilité et humiliation
Beaucoup de psychologues doivent plancher sur la question Nâh ! Et eux, ils en voient de toutes les couleurs justement !
Toutes les formes de solitudes portent un germe en elles, il s'agit d'en trouver le sens, et l'origine. Mais la solitude qui fait souffrir est celle qu'ils doivent certainement devoir affronter.
Toutes les formes de solitudes portent un germe en elles, il s'agit d'en trouver le sens, et l'origine. Mais la solitude qui fait souffrir est celle qu'ils doivent certainement devoir affronter.
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Re: Humilité et humiliation
Tout dépend de la sincérité du psychologue... C'est un vrai business de nos jours la psychologie et la psychiatrie.
Les psy peuvent apporter quelque chose à leur ''patients'' et inversement...
Combien de psy sont ils réellement* à l'écoute des personnes qu'ils reçoivent?
Combien essaient de trouver des réponses inconscientes des personnes qui viennent les consulter, dans le dialogue qu'ils ont concernant leurs problèmes?Combien essaient de faire en sorte que les ''patients'' comprennent d'eux même l'origine de ce qu'ils pensent être des ''problèmes''?
Combien font ce métier par choix, par besoin d'aider autrui?
Le plus gros défauts de certains thérapeutes: Vouloir à tout prix cerner les gens qu'ils ont en face d'eux.
Le processus thérapeutique est ambigüe ^_^ Le paradoxe du psy traité par son ''patient''.
Humilier autrui, est ce que ça reviendrait à s'humilier soi même? Aux yeux de personnes plus ''ouvertes d'esprit, plus tolérantes, plus "conscientes", humanistes? etc...
Les psy peuvent apporter quelque chose à leur ''patients'' et inversement...
Combien de psy sont ils réellement* à l'écoute des personnes qu'ils reçoivent?
Combien essaient de trouver des réponses inconscientes des personnes qui viennent les consulter, dans le dialogue qu'ils ont concernant leurs problèmes?Combien essaient de faire en sorte que les ''patients'' comprennent d'eux même l'origine de ce qu'ils pensent être des ''problèmes''?
Combien font ce métier par choix, par besoin d'aider autrui?
Le plus gros défauts de certains thérapeutes: Vouloir à tout prix cerner les gens qu'ils ont en face d'eux.
Le processus thérapeutique est ambigüe ^_^ Le paradoxe du psy traité par son ''patient''.
Humilier autrui, est ce que ça reviendrait à s'humilier soi même? Aux yeux de personnes plus ''ouvertes d'esprit, plus tolérantes, plus "conscientes", humanistes? etc...
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Re: Humilité et humiliation
Moi j'ai eu la chance d'être en relation avec un excellent psy lorsque j'en ai eu besoin. Parfaitement impliqué dans sa tâche, ni nébuleux ni intéressé, et tout à fait à l'écoute. D'ailleurs, il m'a beaucoup aidé, quelqu'un de très humaniste et entièrement dévoué à cette cause si utile qu'est la psychologie. Que je considère comme une science noble, que la plupart des professionnels concernés pratiquent avec honnêteté et dévouement. Bien sûr il existe des "incompétents", mais ce n'est pas spécifique à la psychologie. Cette ambiguité dont tu parles Nâh, c'est le thème du "transfert", pas toujours simple il est vrai, mais dans l'ensemble, je pense que les psys maîtrisent bien la chose... A mon avis.
Humilier autrui, c'est en effet s'humilier soi même. Car cela démontre un besoin irrésistible d'affirmation de l'ego ! Un ego malade aimera humilier, pour relever son niveau. Se redonner de la valeur au travers de la personne humiliée. Je ne pense pas me tromper en disant cela. Le narcissique est souvent un humiliant, car il possède déjà un ego paradoxalement sous évalué ! Alors il compense. Un ego équilibré n'a nul besoin d'humilier, puisqu'il n'a rien à compenser.
Tu confirmes lapunta ? Car j'ai pu exprimer quelque chose de partiellement vrai, alors si tu veux nous donner ton avis ? En gros bien sûr...
Humilier autrui, c'est en effet s'humilier soi même. Car cela démontre un besoin irrésistible d'affirmation de l'ego ! Un ego malade aimera humilier, pour relever son niveau. Se redonner de la valeur au travers de la personne humiliée. Je ne pense pas me tromper en disant cela. Le narcissique est souvent un humiliant, car il possède déjà un ego paradoxalement sous évalué ! Alors il compense. Un ego équilibré n'a nul besoin d'humilier, puisqu'il n'a rien à compenser.
Tu confirmes lapunta ? Car j'ai pu exprimer quelque chose de partiellement vrai, alors si tu veux nous donner ton avis ? En gros bien sûr...
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