En bref

Je n'aime pas beaucoup le mot "enquête".
Je préfère le mot "rencontre", beaucoup plus adapté à l'intention de la Loge de savoir si un nouveau membre peut s'intégrer et être adopté.
Chaque Loge a sa personnalité, et on peut très bien être refusé dans l'une et accepté dans l'autre.

C'est vrai que le mot enquete est maladroit. Je ne sais pas d'ou il vient à l'origine, mais comme toi, je trouve que rencontre, prise de contact, échange, ou tout simplement discussion sont plus sympathiques.

Vous lisez trop de romans policiers  
enquete, en-quete...  Partir en recherche de fait.
Wikipedia une fois de plus le dit mieux que moi:

Wikipedia a écrit:Une enquête est une démarche intellectuelle qui a pour but la découverte de faits, l'amélioration des connaissances ou la résolution de doutes et de problèmes. Concrètement, il s'agit d'une recherche poussée d'informations, avec le but de l'exhaustivité dans la découverte des informations inconnues au début de l'enquête et parfois la volonté de publication des informations collectées.

Guizmo a écrit:C'est vrai que le mot enquete est maladroit. Je ne sais pas d'ou il vient à l'origine, mais comme toi, je trouve que rencontre, prise de contact, échange, ou tout simplement discussion sont plus sympathiques.

Pour être passé récemment par cette étape je trouve, pour ma part, le terme très juste. Parce que d'après mon ressenti il s'agit d'autre chose qui va bien au-delà d'une discussion, d'une prise de contact ou d'un simple échange.

D'ailleurs je n'attache pas de notion négative ou péjorative au terme d'enquête. Il s'agit plus à mons sens tant pour les enquêteurs de sonder le postulant, et de savoir si il lui conviendrais, et si il conviendrait à la Loge de le faire d'entrer en Maçonnerie, que pour le postulant de faire sa propre enquête sur la Loge qu'il va rejoindre, et sur la Maçonnerie plus globalement.

Il me semblerait dommage que l'entretien s'en tienne à une collecte unilatérale d'informations (de type enquête criminelle pour reprendre la notion sortie des polars évoquée plus haut) alors que cela représente tout aussi bien trois occasions tant pour les représentants de la loge que pour le postulant de se découvrir les uns les autres. Je peux donc affirmer (dans mon cas encore une fois) que dans une certaine mesure j'ai également fait mon enquête afin de cerner ma (peut-être) future Loge, autant que mes enquêteurs ont mené la leur afin de savoir si je leur conviendrai.

Étant donné mes nombreuses années de vol, j'ai été amenée à faire pas mal d'enquêtes-rencontres.

Je dois dire que, chaque fois, ce fut un véritable plaisir pour moi de rencontrer un(e) inconnu(e), de le mettre en confiance et de parler ensuite à cœur ouvert. Quelle richesse que ces rencontres, même si parfois (rarement) il n'y a pas de suite !

Ce même plaisir, j'imagine, Dino, que j'eus à rencontrer mes enquêteurs.
Je suppose donc, que dans de nombreux cas, ce plaisir est réciproque.
Sans préjuger de la suite, évidemment...

Je le pense aussi, Nelson, car l'enquêteur est responsable vis-à-vis de la Loge et aussi vis-à-vis de lui-même, et il doit déjà commencer à transmettre par l'exemple nos valeurs initiatiques, adogmatiques et fraternelles, lors de cette rencontre, être à l'écoute avec son cœur et non avec son jugement et ses opinions personnelles profanes.

Ce n'est pas un entretien d'embauche, mais une véritable rencontre unique, d'être humain à être humain.

Allez, une petite confidence, parce que ce forum s'y prête.
La première fois que j'ai enquêté, il y a bien longtemps déjà, j'ai stressé au moins 48h avant. Même que j'avais préparé mon enquête. Je suis arrivé devant une personne aussi stressée que moi. J'ai eu l'impression d'être un commissaire de police ou un contrôleur des impôts. Faut dire que j'avais été sèche au téléphone, style "je suis chargée de vous enquêter, convenons du jour et de l'heure...". Mais je n'en menais pas large, pas plus que la personne.
Et puis, on a décidé d'abord de prendre un café, de parler de la pluie et du beau temps, de prendre le temps de se regarder et de se sourire. Après, que du bonheur... nous avons beaucoup parlé et beaucoup ri.
D'ailleurs du café de l'après-midi on est passé à l'apéro du soir.

En fait, lors de ma première enquête, c'est le profane qui m'a forgée, pas l'inverse. Maintenant c'est ce profane qui a enquêté de nombreuses fois depuis...

Ps pour Yaka : si cela peut t'inspirer pour tes dessins, ne te gêne pas. Zennnn...

Je crois que j'adorerais ça... je n'ai pas encore l'age...