Compétition et égalité

Il me semble que la note ou la compétition doit être relativisé. Par exemple, l'enfant qui se prend 2 tartes et un coup au cul par ses parents parce qu'il a eu une mauvaise note n'est pas la même chose que des parents qui essaient de comprendre ce qui n'a pas été compris. De plus, l'école selectionne trop tôt sur ses critère qui en dépit de ce qu'on puisse penser sont relatif. La compétition doit permettre une deuxième chance.

Louis, tout à fait d'accord sur le fait que rien n'est prévu dans le sytème actuel pour prendre en compte, aider véritablement les élèves en difficulté. On en est au stade du bricolage à l'échelle de chaque professeur, du saupoudrage d'heures de soutien mal fichues qui donnent bonne conscience à tout le monde mais ne règlent absolument rien. Et les filières poubelles sont là pour parquer les élèves en difficulté à un moment ou un autre avant qu'ils ne disparaissent dans la nature souvent sans aucune formation exploitable, utile en société. Grosse hypocrisie sur ce point.

Pas plus tard que tout à l'heure j'ai vu un documentaire sur une adolescente qui n'aimait pas le lycée, elle avait des notes déplorables et séchait les cours régulièrement. Après une longue période de conflit avec ses parents et l'école, elle finit par se découvrir une passion : être pompier volontaire ! A la stupeur des parents. Aujourd'hui à 19 ans, elle envisage d'en faire son métier ! Comme quoi, l'échec scolaire est parfois porteur de belles histoires. Forcer un enfant ou un adolescent à obtenir de bonnes notes alors que tout cela ne l'intéresse pas, c'est être un peu dans le déni. Ne pas voir qu'il existe des jeunes pour lesquels le cadre scolaire n'est pas adapté, et encore moins la compétition des notes qui provoque encore plus de stress car ils doivent rapporter des résultats. Comme dit louis, chercher à connaître les causes de cet échec et essayer de trouver d'autres voies peut être parfois redoutablement efficace, pas toujours, mais parfois.

V.I.T.R.I.O.L a écrit:
" Comment une société qui valorise un idéal de compétition, peut – elle espérer concrétiser un idéal d’égalité ?"

En se montrant enfin humble et modeste, après un gros travail de ''sensibilisation'' / ''d'information'' à ce propos. Mais chacun devrait donc jouer le jeu en essayant sincèrement de se mettre en condition pour reconsidérer leur vision de ce qu'est l'égalité ou la peaufiner, entre autres. Peut être qu'à ce moment, la fraternité prendrait place, occultant le spectre de l'esprit de compétitivité qui est tout à fait contre productive la plus part du temps, mais ce n'est que mon avis.

Du coup, mon but n'est pas de proposer des solutions, mais un énième point de vu sur le sujet, celui-ci même qui évoluera au fil des échanges que nous aurons durant notre séjour ici

Bref, merci de l'avoir posté, je trouve que ce sujet s'inscrit dans une certaine continuité de débats auxquels nous avions antérieurement participé ou suivi de près.

Je n'avais pas vu Vitriol que tu avais ouvert ce sujet, dont l'intitulé m'est familier.
C'est une question que je trouve très difficile.

StephaneM : lors d'une formation au sein de l'entreprise où je travaille, un animateur nous avait expliqué que nous sommes tous fournisseur et client de nos collègues. Cela devait nous faire réfléchir sur les démarches qualité pour que le travail de tous soit respecter et apporte aux autres la satisfaction d'être dans une grande équipe ... famille ...

15 ans après, on a l'impression que la direction a oublié les grands principes que l'on nous a enseigné et que l'individualisme et la compétition restent les maîtres-mots du moteur de travail.
Dommage, cette formation qui a du leur coûter un pont avait beaucoup de potentiel.

Peut-on seulement imaginer un système dans lequel il n'y aurait aucune compétition ? Tout le commerce s'écroulerait par exemple.

le commerce tel qu'il est aujourd'hui, oui, il finira par s'écrouler car les gens vont tomber comme des mouches à force de se faire déshumaniser.
Mais cela prendra des dizaines d'années.