Jeux d'enfants
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Jeux d'enfants
Je me souviens d'un dimanche, un beau dimanche à la campagne.
Où nos rires et nos pleurs virevoltaient dans les prairies;
Ainsi que des papillons autour de leur compagne,
Sur les tendres coteaux de la montagne,
Noyant nos soucis en féerie.
Je me souviens d'un soleil généreux, disque torride et immanent.
Que je défiais du regard tel un Icare sans malice;
Sous les attentions infaillibles d'une maman,
Mes rêves étaient fous, permanents,
Et les fées mes complices.
Te souviens-tu ma soeur, de ces jeux absurdes et si joyeux ?
Comme des flots égayant nos après midi d'été;
Nos récits prenaient vie dans nos yeux,
Dans les bouquets verts et bleus,
Et nos délires entêtés.
Je revois ces troncs tordus, ou droits comme des pilastres !
Créatures feuillues que nous aimions regarder;
Tu riais ma soeur, de me voir tel un pastre,
Aussi fou qu'un Pierrot sous les astres,
Ne songeant qu'à musarder.
Et dans les rides du temps, cherchant les heures perdues,
Qui se décomposent lentement mais sûrement;
Ainsi que des émotions dignes et éperdues,
Où nos coeurs se sont alors perdus,
Il n'y a plus aucun tremblement.
Te souviens-tu mon frère, de ces poursuites incroyables ?
Tu étais le chasseur, j'étais l'elfe désemparé !
Vois où ce sont égarés nos jolies fables,
Dans le flot des temps ineffables,
Là où plus rien n'apparait.
Et le jour où ma parure blanchira telle une toison de cygne,
J'y viendrai puiser des rires et des jeux si gais;
Je te verrai, de si haut tu me feras signe,
Maman, sur l'horizon tu seras digne,
Alors je franchirai le gué.
La colline prendra des tons rosâtres, des tons chatôyants.
Mes paupières seront lourdes, toutes closes;
Et j'entendrai des vents qui, en riant,
Viendront me prendre, séant,
Ainsi q'une ultime rose...
Olive.
Où nos rires et nos pleurs virevoltaient dans les prairies;
Ainsi que des papillons autour de leur compagne,
Sur les tendres coteaux de la montagne,
Noyant nos soucis en féerie.
Je me souviens d'un soleil généreux, disque torride et immanent.
Que je défiais du regard tel un Icare sans malice;
Sous les attentions infaillibles d'une maman,
Mes rêves étaient fous, permanents,
Et les fées mes complices.
Te souviens-tu ma soeur, de ces jeux absurdes et si joyeux ?
Comme des flots égayant nos après midi d'été;
Nos récits prenaient vie dans nos yeux,
Dans les bouquets verts et bleus,
Et nos délires entêtés.
Je revois ces troncs tordus, ou droits comme des pilastres !
Créatures feuillues que nous aimions regarder;
Tu riais ma soeur, de me voir tel un pastre,
Aussi fou qu'un Pierrot sous les astres,
Ne songeant qu'à musarder.
Et dans les rides du temps, cherchant les heures perdues,
Qui se décomposent lentement mais sûrement;
Ainsi que des émotions dignes et éperdues,
Où nos coeurs se sont alors perdus,
Il n'y a plus aucun tremblement.
Te souviens-tu mon frère, de ces poursuites incroyables ?
Tu étais le chasseur, j'étais l'elfe désemparé !
Vois où ce sont égarés nos jolies fables,
Dans le flot des temps ineffables,
Là où plus rien n'apparait.
Et le jour où ma parure blanchira telle une toison de cygne,
J'y viendrai puiser des rires et des jeux si gais;
Je te verrai, de si haut tu me feras signe,
Maman, sur l'horizon tu seras digne,
Alors je franchirai le gué.
La colline prendra des tons rosâtres, des tons chatôyants.
Mes paupières seront lourdes, toutes closes;
Et j'entendrai des vents qui, en riant,
Viendront me prendre, séant,
Ainsi q'une ultime rose...
Olive.
Invité- Invité
Re: Jeux d'enfants
Quelle jolie prose pleine de nostalgie bucolique. Faite de l'amour et de la complicité d'une fratrie.
Touchant et me renvoyant moi aussi dans passé pas si lointain mais qui nous semble à jamais révolu. Qu'elle dommage de ne pas rester comme le petit Prince.
Touchant et me renvoyant moi aussi dans passé pas si lointain mais qui nous semble à jamais révolu. Qu'elle dommage de ne pas rester comme le petit Prince.
willyloge- Maitre Philosophe
- Messages : 1437
Date d'inscription : 20/06/2012
Age : 62
Localisation : Cuers 83
Re: Jeux d'enfants
Merci Willy, ma poésie se nourrit de tout ce qui a imprégné ma vie, et ces joies d'enfance qui résonnent encore en moi me nourrissent d'émotions et d'images, auxquelles je tiens beaucoup...
Encore merci !
Encore merci !
Invité- Invité
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