Effets philosophiques
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Nelson
Loli
MathieuMf
Littlewingrunner
Herodote
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Effets philosophiques
Il n'y a pas si longtemps, je considérais la philosophie comme un domaine extrêmement spéculatif, presque inutile. Je ne percevais pas l'intérêt de celle-ci, sans doute trop aveuglé par certains préjugés, je n'étais pas capable de me remettre en question par son biais; mais ce point de vue s'est effacé au profit d'un autre, beaucoup plus tolérant et ouvert. Désormais je considère la philosophie comme un outil intellectuel fomidable, dont la pertinence me surprend tous les jours. Je pense qu'elle nous permet de ne garder que ce qui est positif en nous, ce qui est efficace et bénéfique. C'est un peu comme si elle "réinitialisait" l'esprit ! A présent je sais que je ne sais pas ! Mais tout ce que j'ai appris est en moi, le tout est d'en faire bon usage, sinon je ne sais rien. Je ne crois pas au néant, tout est utile pour notre esprit, à condition d'y réfléchir posément et d'en faire une... Philosophie. Je pense que nous ne devons pas être prisonnier de nous même, et pour l'éviter, il me semble utile d'exercer les outils de la philosophie sur soi afin de s'améliorer. Mais s'améliorer vers quoi ? Selon moi vers un état de l'esprit qui est plus juste et plus enclin à ne pas juger et à analyser correctement les choses, sans fermeture ni refus des choses, mais bel et bien avec ouverture et pertinence. Se sentir mieux en soi et pour les autres, penser pour panser ! Je sais que les plus grands philosophes étaient des sages, j'en suis convaincu, non pas parce qu'ils se sont distingués au travers de textes novateurs et puissants sur le plan intellectuel, mais parce qu'ils nous ont appris à nous remettre sans cesse en question, en étant critique et juste avec les autres comme avec nous même. La philosophie est la chose la plus intelligente et utile qu'il m'est été donnée d'aborder, bien humblement bien sûr, car je ne suis pas un grand philosophe, jusque quelqu'un qui a compris que la pensée philosophique était une formidable manière de parler du monde, de la vie, des autres et de soi...
Elle m'a ouvert à cette remise en question indispensable, et sans elle je n'aurais jamais pu progresser. Aujourd'hui, et chaque jour, je tente d'avancer en essayant d'appliquer cette pensée philosophique, tout en demeurant juste envers moi même, et ne pas me juger. Peut être faut-il apprendre à s'accepter en philosophant ? Ne conservant que ce qui nous fait vivre : l'amour. Mais la vie n'est pas idyllique, et c'est là qu'intervient la philosophie, en permettant de penser le monde sous un angle plus équilibré. Elle a été inventée pour notre bien être, pour nous permettre de dire et de conceptualiser des choses, afin de progresser. Elle nous a donné toutes les cartes, et c'est à nous d'ordonner le jeu. Bien sûr nous pouvons estimer qu'elle n'est qu'une manière de voir le monde, mais elle existe ! Et sans cesse elle avance, contre vents et marées elle propose des idées nouvelles, qui sont débattues et éventuellement acceptées. Oui la philosophie est utile, elle est même plus que ça, pour moi elle est vitale. L'esprit humain possède cette formidable capacité à penser le monde en cherchant à analyser les causes et les effets, et cela peut parfois s'avérer thérapeutique, j'ai pu en faire l'expérience. J'apprendrai toute ma vie, et il est des moments où je me vois comme un enfant qui essaie d'apprendre une langue d'adulte ! La philosophie m'apporte la vie, repenser tout ce qu'a été ma vie d'une manière saine, avec l'aide des plus grands auteurs, mais aussi de mon propre esprit. En conclusion, la philosophie m'a appris l'humilité, ou du moins elle me l'apprend chaque jour, et tout ce que j'espère, c'est qu'un jour je puisse enfin me dire : ce que je sais c'est qu'il faut être humble et ouvert, mais aussi faire de ce qui est en moi ce qu'il y a de meilleur pour le petit être humain que je suis, ce serait un petit pas, mais un bond de géant pour moi...
J'ai l'impression que la philosophie est comme un nouveau continent de notre esprit, déjà exploré par tant de penseurs, mais pour lequel je ne suis encore qu'un nouvel arrivant, commençant à en découvrir les merveilles. Je ne voudrais pas relancer le débat à propos de la philosophie et de la psychologie, mais à présent je comprends mieux le rapprochement que l'on peut faire entre les deux domaines, qui à mon sens sont complémentaires, sans être étrangers l'un pour l'autre.
Donc je dis vive la philosophie !
Elle m'a ouvert à cette remise en question indispensable, et sans elle je n'aurais jamais pu progresser. Aujourd'hui, et chaque jour, je tente d'avancer en essayant d'appliquer cette pensée philosophique, tout en demeurant juste envers moi même, et ne pas me juger. Peut être faut-il apprendre à s'accepter en philosophant ? Ne conservant que ce qui nous fait vivre : l'amour. Mais la vie n'est pas idyllique, et c'est là qu'intervient la philosophie, en permettant de penser le monde sous un angle plus équilibré. Elle a été inventée pour notre bien être, pour nous permettre de dire et de conceptualiser des choses, afin de progresser. Elle nous a donné toutes les cartes, et c'est à nous d'ordonner le jeu. Bien sûr nous pouvons estimer qu'elle n'est qu'une manière de voir le monde, mais elle existe ! Et sans cesse elle avance, contre vents et marées elle propose des idées nouvelles, qui sont débattues et éventuellement acceptées. Oui la philosophie est utile, elle est même plus que ça, pour moi elle est vitale. L'esprit humain possède cette formidable capacité à penser le monde en cherchant à analyser les causes et les effets, et cela peut parfois s'avérer thérapeutique, j'ai pu en faire l'expérience. J'apprendrai toute ma vie, et il est des moments où je me vois comme un enfant qui essaie d'apprendre une langue d'adulte ! La philosophie m'apporte la vie, repenser tout ce qu'a été ma vie d'une manière saine, avec l'aide des plus grands auteurs, mais aussi de mon propre esprit. En conclusion, la philosophie m'a appris l'humilité, ou du moins elle me l'apprend chaque jour, et tout ce que j'espère, c'est qu'un jour je puisse enfin me dire : ce que je sais c'est qu'il faut être humble et ouvert, mais aussi faire de ce qui est en moi ce qu'il y a de meilleur pour le petit être humain que je suis, ce serait un petit pas, mais un bond de géant pour moi...
J'ai l'impression que la philosophie est comme un nouveau continent de notre esprit, déjà exploré par tant de penseurs, mais pour lequel je ne suis encore qu'un nouvel arrivant, commençant à en découvrir les merveilles. Je ne voudrais pas relancer le débat à propos de la philosophie et de la psychologie, mais à présent je comprends mieux le rapprochement que l'on peut faire entre les deux domaines, qui à mon sens sont complémentaires, sans être étrangers l'un pour l'autre.
Donc je dis vive la philosophie !
Invité- Invité
Re: Effets philosophiques
TRES BEAU TEXTE, Olive !
Mes sincères compliments. De quelqu'un qui n'en est pas prodigue.
Tu as raison, c'est LE continent de l'Esprit.
Tu donnes, sans le savoir ou en le sachant, je ne sais, une vigoureuse et totale définition de la démarche Maçonnique.
Tu n'as aucune raison de joindre la psychologie à la philosophie. La psychologie (et non sa caricature rémunérée ou légale) est un des tout premiers chapîtres de la philosophie. Elle en est partie intégrante, comme tout ce qui concerne l'Homme dans l'Univers,
Tu comprends mieux pourquoi mon Fils, Jean-Dominique, et moi, nous faisons tous les efforts en notre pouvoir, pour inscrire la philosophie non pas au programme des Collèges, mais à celui du CM1 ! Oui, dès le primaire. Et l'idée avance ! Heureusement. C'est la voie du salut sans doute. Et c'est bien parti avec ma dernière petite-fille (11 ans) et mon petit-fils (8 ans le mois prochain). Et ça marche .
Encore tous mes compliments. C'EST PARFAIT.
(Je te reprochais, je l'avoue, tes aspects "bénisseurs". C'est un reproche que je ne pourrai plus te faire. Tu prends une position nette. Et assurée sous tes pas. )
.
Mes sincères compliments. De quelqu'un qui n'en est pas prodigue.
Tu as raison, c'est LE continent de l'Esprit.
Tu donnes, sans le savoir ou en le sachant, je ne sais, une vigoureuse et totale définition de la démarche Maçonnique.
Tu n'as aucune raison de joindre la psychologie à la philosophie. La psychologie (et non sa caricature rémunérée ou légale) est un des tout premiers chapîtres de la philosophie. Elle en est partie intégrante, comme tout ce qui concerne l'Homme dans l'Univers,
Tu comprends mieux pourquoi mon Fils, Jean-Dominique, et moi, nous faisons tous les efforts en notre pouvoir, pour inscrire la philosophie non pas au programme des Collèges, mais à celui du CM1 ! Oui, dès le primaire. Et l'idée avance ! Heureusement. C'est la voie du salut sans doute. Et c'est bien parti avec ma dernière petite-fille (11 ans) et mon petit-fils (8 ans le mois prochain). Et ça marche .
Encore tous mes compliments. C'EST PARFAIT.
(Je te reprochais, je l'avoue, tes aspects "bénisseurs". C'est un reproche que je ne pourrai plus te faire. Tu prends une position nette. Et assurée sous tes pas. )
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Re: Effets philosophiques
Merci Herodote, je crois que c'est important pour moi...
Je me cherche depuis longtemps, et la philosophie (tout comme la poésie) m'apporte beaucoup. Elle m'aide à trouver mon chemin, autant que faire se peut, avec mes moyens intellectuels qui sont ce qu'ils sont.
Je me cherche depuis longtemps, et la philosophie (tout comme la poésie) m'apporte beaucoup. Elle m'aide à trouver mon chemin, autant que faire se peut, avec mes moyens intellectuels qui sont ce qu'ils sont.
Invité- Invité
Re: Effets philosophiques
Merci pour ce texte, je crois que tu as bien pointé quelques éléments inhérents à la discipline. Le plus important, à mon sens, et en accord avec Deleuze sur ce point, étant la conceptualisation. Au final qu'est ce qui distingue la philosophie d'autres disciplines, qu'est ce qui est proprement philosophique ? On le voit à l'époque de Platon, c'est la recherche de la vérité contre les sophistes qui sont plongés dans un relativisme et qui commence par une remise en doute des apparences et des opinions, mais aujourd'hui ? La science semble faire de même, elle se développe contre les opinions, contre les apparences sensibles ( il y'a fort à parier que l'esprit scientifique a un certain héritage platonicien également, Platon lui même ayant des influences provenant des mathématiques et notamment de l'école de Milet, on se souvient du fronton de l'Académie : " Nul n'entre ici s'il n'est géomètre"). Aujourd'hui alors quel est le critère de démarcation pourrait demander Popper?
Le concept est l'idée clef. Philosopher c'est avant tout créer des concepts pour penser le monde d'une manière cohérente. Descartes forge par exemple le concept de cogito ( présent déjà si l'on veut chez St Augustin, mais il y'a quelque chose de proprement cartésien dans le concept de Cogito), qui permet de fonder une philosophie du "moi". Il n'a besoin que de quelques concepts pour créer une philosophie cohérente, un système pour penser le monde, qui influencera jusqu'à maintenant tout un courant ( des courants, même Husserl s'y rattache comme on sait). Un penseur comme Leibnitz le montre parfaitement : il créé une multitudes de concepts pour expliquer le monde et lui donner une cohérence mathématique. Le concept de substance individuelle ( tout individu contient en lui même ce qui lui arrivera à jamais, mais c'est une nécessité ex hypothesis, métaphysique et non efficiente, ce qui, pour Leibnitz, préserve la liberté humaine, qui est loin d'être pensée sous l'idée du libre arbitre ), le concept des indiscernables ( il n'y a pas deux choses identiques dans le monde, quelques attributs viennent toujours les différencier) etc... Si l'on remarque bien il n'y a pas un philosophe qui n'a pas forgé ses concepts. L'esprit philosophique déborde en cela pleinement de la discipline "philosophie". Les concepts scientifiques sont aussi philosophiques et c'est en cela que l'épistémologie a une validité, de même en Histoire ( d'ou la qualité des philosophies de l'Histoire et des réflexions sur l'Histoire comme celles de Aron).
La philosophie est clairement école du doute, de la remise en question, des autres et de soi, tu le dis très bien. Mais c'est aussi un terrain de recherche, le scepticisme à outrance n'y a pas non plus sa place. Le " je sais que je ne sais pas" de Socrate a été quelque peu mal interprété : cela tient en partie à ce que l'on nomme l'ironie socratique. Il arrive nu devant un domaine, et arrive sans savoir, ne croyant pas savoir ce qu'il ignore ( ce qu'est le Beau par exemple dans le Banquet). En revanche à l'issu du dialogue sa méthode philosophie ( la maïeutique, art de l'accouchement, car il considère, voir le Ménon, que chacun possède la vérité en lui même, il le démontre en montrant qu'un esclave peut réaliser la quadrature du cercle avec les informations adéquates) arrive à un résultat ( aporétique ou définitif, même s'il y'a des crises dans la pensées platoniciennes, notamment à partir du Protagoras et du Théétète, sur la question de l'Être, qui se résout dans le Sophiste avec un renouveau des théories platoniciennes ). Ce résultat pousse contre le relativisme des sophistes qui considèrent eux " que l'homme est la mesure de toute chose" comme dit Protagoras, la philosophie va aussi contre le sens commun qui considère que les idées sont aussi nombreuses et valides sur une question qu'il y'a d'être humains y réfléchissant. Ce relativisme pour Platon est un non sens : quand bien même serais-je le seul à posséder le théorème de Pythagore j'aurais raison contre tous. Et il doit exister des vérités du même type dans le monde, et pour cela il faut élever ( verbe aussi utilisé par les poètes comme Baudelaire " mon esprit tu te meus avec agilité " dans l’éther... ) au dessus de la contingence et des apparences et opinions. Une fois la phase de doute et de remise en question passé il y'a bien une phase de reconstruction et de façonnement.
Le mot de progrès est souvent décrié, en effet il est équivoque : de quel progrès parle-t-on : moral, technique, spirituel ? La notion de progrès est dépendante de l'idéologie de la société qui la produite. C'est pourquoi on ne peut pas parler de progrès en philosophie comme on pourrait en parler en science ( sous la forme d'un accroissement des connaissances adéquates), en revanche il y'a des étapes que l'on ne peut pas nier, des "moments philosophiques" indéniables. Platon en est évidemment une. Mais pour donner un exemple plus moderne je pense plutôt à Kant avec sa Critique de la raison pure. L'empirisme d'un Hume considère par exemple que toute connaissance nous vient des sens et qu'une idée ne peut être forgé qu'après une impression sensible. On n'observe que des faits isolés, par exemple une boule de billard qui avance et en heurte une autre, et la seconde boule se met elle même à bouger. De ces impressions sensibles on ne peut déduire la loi de la causalité par exemple : je n'ai vu qu'un exemple et à partir de cet exemple on ne peut pas, par induction, généraliser une loi. Autre exemple humien : le soleil se lève tous les jours et se couche tous les jours, l'esprit humain par l'habitude ( vécu répété d'une même expérience) forge la loi de la causalité : le soleil doit se lever et se coucher tous les jours. Mais dans les faits cette loi n'est pas vérifiable ( on ne peut pas à partir d'expériences, généraliser une loi, il y'a un saut logique sans validité). Ces analyses humienne, que j'ai rendu rapidement et sans trop de précisions ( elles sont dans les essais sur l'entendement humain), ont profondément touchés Kant. Celui ci reprend l'analyse humienne mais la porte plus loin. Evidemment la causalité ne s'observe jamais, quand une boule en heurte une autre on n'observe aucune loi de la causalité, on voit juste une boule en toucher une seconde, qui bouge à son tour. Mais la connaissance du monde est impossible dans ce contexte : les sensations donnent des faits isolés, le monde physique est alors inétudiable. C'est pourquoi Kant doit trouver une solution pour sortir de cette aporie : le problème n'est pas celui des phénomènes ( ce qui nous apparaît ) mais de notre entendement et de sa structure. Pour étudier le monde il faut créer de la régularité dans les phénomènes qui n'en présente intrinsèquement pas. Conclusion rapide kantienne : c'est l'entendement humain qui a des catégories a priori ( comme la causalité) et qui applique ces catégories au réel pour le rendre sujet à l'étude scientifique. En ce sens l'homme créé son monde en partie : le phénomène est le mélange entre une chose en soi ( chose non perceptible par l'humain mais qui est postulée comme cause du phénomène ) et cadres de l'entendement qui transforment le sensible. L'homme ne créé pas complètement son environnement et son monde, mais il a des cadres a priori qui déterminent sa vision du monde d'une certaine façon pour former de la cohérence et de l'ordre. Le monde perçu est donc un mélange entre nos catégories et cadres a priori et ce qui se produit si je puis dire "réellement " ( mais ce mot n'est pas rigoureux du tout puisque le terme de réalité n'a pas d'utilisation valide). Ce grand renversement kantien est fondamental dans la philosophie et je crois que son argumentation ne peut pas être ignorée.
J'ai décrit très rapidement, et sans détails qui donnent plus de force à l'argumentation à la fois de Hume et de Kant, un "moment " de la philosophie qui constitue une étape sur laquelle on ne peut pas revenir, et je pense que même si je ne l'ai qu'infidèlement retranscris il en comporte néanmoins une dose de validité. On voit aussi par là que Kant arrive à un résultat ( Hume aussi, mais c'est une aporie sur la connaissance, en bon rationaliste il développe bien cette aporie sans savoir lui donner d'issue) puissant et clair. Ce résultat sera bien entendu partiellement discuté, remis en cause, mais je crois qu'il est impossible de revenir avant lui et de l'ignorer, voir de le nier totalement et de le réfuter.
Voici ma modeste contribution à ton sujet Olive.
Le concept est l'idée clef. Philosopher c'est avant tout créer des concepts pour penser le monde d'une manière cohérente. Descartes forge par exemple le concept de cogito ( présent déjà si l'on veut chez St Augustin, mais il y'a quelque chose de proprement cartésien dans le concept de Cogito), qui permet de fonder une philosophie du "moi". Il n'a besoin que de quelques concepts pour créer une philosophie cohérente, un système pour penser le monde, qui influencera jusqu'à maintenant tout un courant ( des courants, même Husserl s'y rattache comme on sait). Un penseur comme Leibnitz le montre parfaitement : il créé une multitudes de concepts pour expliquer le monde et lui donner une cohérence mathématique. Le concept de substance individuelle ( tout individu contient en lui même ce qui lui arrivera à jamais, mais c'est une nécessité ex hypothesis, métaphysique et non efficiente, ce qui, pour Leibnitz, préserve la liberté humaine, qui est loin d'être pensée sous l'idée du libre arbitre ), le concept des indiscernables ( il n'y a pas deux choses identiques dans le monde, quelques attributs viennent toujours les différencier) etc... Si l'on remarque bien il n'y a pas un philosophe qui n'a pas forgé ses concepts. L'esprit philosophique déborde en cela pleinement de la discipline "philosophie". Les concepts scientifiques sont aussi philosophiques et c'est en cela que l'épistémologie a une validité, de même en Histoire ( d'ou la qualité des philosophies de l'Histoire et des réflexions sur l'Histoire comme celles de Aron).
La philosophie est clairement école du doute, de la remise en question, des autres et de soi, tu le dis très bien. Mais c'est aussi un terrain de recherche, le scepticisme à outrance n'y a pas non plus sa place. Le " je sais que je ne sais pas" de Socrate a été quelque peu mal interprété : cela tient en partie à ce que l'on nomme l'ironie socratique. Il arrive nu devant un domaine, et arrive sans savoir, ne croyant pas savoir ce qu'il ignore ( ce qu'est le Beau par exemple dans le Banquet). En revanche à l'issu du dialogue sa méthode philosophie ( la maïeutique, art de l'accouchement, car il considère, voir le Ménon, que chacun possède la vérité en lui même, il le démontre en montrant qu'un esclave peut réaliser la quadrature du cercle avec les informations adéquates) arrive à un résultat ( aporétique ou définitif, même s'il y'a des crises dans la pensées platoniciennes, notamment à partir du Protagoras et du Théétète, sur la question de l'Être, qui se résout dans le Sophiste avec un renouveau des théories platoniciennes ). Ce résultat pousse contre le relativisme des sophistes qui considèrent eux " que l'homme est la mesure de toute chose" comme dit Protagoras, la philosophie va aussi contre le sens commun qui considère que les idées sont aussi nombreuses et valides sur une question qu'il y'a d'être humains y réfléchissant. Ce relativisme pour Platon est un non sens : quand bien même serais-je le seul à posséder le théorème de Pythagore j'aurais raison contre tous. Et il doit exister des vérités du même type dans le monde, et pour cela il faut élever ( verbe aussi utilisé par les poètes comme Baudelaire " mon esprit tu te meus avec agilité " dans l’éther... ) au dessus de la contingence et des apparences et opinions. Une fois la phase de doute et de remise en question passé il y'a bien une phase de reconstruction et de façonnement.
Le mot de progrès est souvent décrié, en effet il est équivoque : de quel progrès parle-t-on : moral, technique, spirituel ? La notion de progrès est dépendante de l'idéologie de la société qui la produite. C'est pourquoi on ne peut pas parler de progrès en philosophie comme on pourrait en parler en science ( sous la forme d'un accroissement des connaissances adéquates), en revanche il y'a des étapes que l'on ne peut pas nier, des "moments philosophiques" indéniables. Platon en est évidemment une. Mais pour donner un exemple plus moderne je pense plutôt à Kant avec sa Critique de la raison pure. L'empirisme d'un Hume considère par exemple que toute connaissance nous vient des sens et qu'une idée ne peut être forgé qu'après une impression sensible. On n'observe que des faits isolés, par exemple une boule de billard qui avance et en heurte une autre, et la seconde boule se met elle même à bouger. De ces impressions sensibles on ne peut déduire la loi de la causalité par exemple : je n'ai vu qu'un exemple et à partir de cet exemple on ne peut pas, par induction, généraliser une loi. Autre exemple humien : le soleil se lève tous les jours et se couche tous les jours, l'esprit humain par l'habitude ( vécu répété d'une même expérience) forge la loi de la causalité : le soleil doit se lever et se coucher tous les jours. Mais dans les faits cette loi n'est pas vérifiable ( on ne peut pas à partir d'expériences, généraliser une loi, il y'a un saut logique sans validité). Ces analyses humienne, que j'ai rendu rapidement et sans trop de précisions ( elles sont dans les essais sur l'entendement humain), ont profondément touchés Kant. Celui ci reprend l'analyse humienne mais la porte plus loin. Evidemment la causalité ne s'observe jamais, quand une boule en heurte une autre on n'observe aucune loi de la causalité, on voit juste une boule en toucher une seconde, qui bouge à son tour. Mais la connaissance du monde est impossible dans ce contexte : les sensations donnent des faits isolés, le monde physique est alors inétudiable. C'est pourquoi Kant doit trouver une solution pour sortir de cette aporie : le problème n'est pas celui des phénomènes ( ce qui nous apparaît ) mais de notre entendement et de sa structure. Pour étudier le monde il faut créer de la régularité dans les phénomènes qui n'en présente intrinsèquement pas. Conclusion rapide kantienne : c'est l'entendement humain qui a des catégories a priori ( comme la causalité) et qui applique ces catégories au réel pour le rendre sujet à l'étude scientifique. En ce sens l'homme créé son monde en partie : le phénomène est le mélange entre une chose en soi ( chose non perceptible par l'humain mais qui est postulée comme cause du phénomène ) et cadres de l'entendement qui transforment le sensible. L'homme ne créé pas complètement son environnement et son monde, mais il a des cadres a priori qui déterminent sa vision du monde d'une certaine façon pour former de la cohérence et de l'ordre. Le monde perçu est donc un mélange entre nos catégories et cadres a priori et ce qui se produit si je puis dire "réellement " ( mais ce mot n'est pas rigoureux du tout puisque le terme de réalité n'a pas d'utilisation valide). Ce grand renversement kantien est fondamental dans la philosophie et je crois que son argumentation ne peut pas être ignorée.
J'ai décrit très rapidement, et sans détails qui donnent plus de force à l'argumentation à la fois de Hume et de Kant, un "moment " de la philosophie qui constitue une étape sur laquelle on ne peut pas revenir, et je pense que même si je ne l'ai qu'infidèlement retranscris il en comporte néanmoins une dose de validité. On voit aussi par là que Kant arrive à un résultat ( Hume aussi, mais c'est une aporie sur la connaissance, en bon rationaliste il développe bien cette aporie sans savoir lui donner d'issue) puissant et clair. Ce résultat sera bien entendu partiellement discuté, remis en cause, mais je crois qu'il est impossible de revenir avant lui et de l'ignorer, voir de le nier totalement et de le réfuter.
Voici ma modeste contribution à ton sujet Olive.
Littlewingrunner- Petit Sage
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Date d'inscription : 24/02/2012
Localisation : Ile de France
Re: Effets philosophiques
Je crains que le "pavé" , au demeurant fort intéressant" de notre Ami Littlewingrunner ait découragé des lecteurs. Aussi bien tenté-je de réanimer ce sujet qui nous montre un Olive 1968 sur une voie différente de celle où on le voit d'habitude porter ses pas
Je souhaite que les visiteurs, habitués ou non, se mettent , au tout début, à lire le texte, très éloquent d'Olive. Amen.
Je souhaite que les visiteurs, habitués ou non, se mettent , au tout début, à lire le texte, très éloquent d'Olive. Amen.
Re: Effets philosophiques
J'avoue avoir pris mon temps pour lisre le texte d'Olive, je suis revenu dessus.
Par contre - Littlewingrunner n'a pas encore eu le droit à sa lecture
Merci en tout cas de partager vos pensées - même si je ne dis mot, je lie et j'apprécie
(j'ai du rattrapage 'culturel' à faire)
Par contre - Littlewingrunner n'a pas encore eu le droit à sa lecture
Merci en tout cas de partager vos pensées - même si je ne dis mot, je lie et j'apprécie
(j'ai du rattrapage 'culturel' à faire)
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« Suivez ceux qui cherchent la vérité, fuyez ceux qui l'ont trouvé. » - Vaclav Havel
« L'éducation est votre arme la plus puissante pour changer le monde. » - Nelson Mandela
« Es mejor morir de pie que vivir toda una vida arrodillado » - Emiliano Zapata - soit en Français « Mieux vaut mourir debout que vivre toute une vie à genoux », maxime qui fût reprise par Charb …
GODF - RF
MathieuMf- Grand Maitre Suprême
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Re: Effets philosophiques
J'ai eu une soudaine envie d'écrire vers 3h du matin ah ah.
Littlewingrunner- Petit Sage
- Messages : 460
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Localisation : Ile de France
Re: Effets philosophiques
Mais je t'en prie Mathieu, c'est naturel. Et merci également à LR pour sa studieuse contribution...
Invité- Invité
Re: Effets philosophiques
Je viens de poster une intervention sur un sujet différent. On m'y a invité "hors-texte". Il se trouve que j'encense quelqu'un, comme je le fis hier soir, sans le regretter aucunement avec vous.
Il s'agit de ma conception de l'Amour dans ma conception de l'Univers. Vus le lirez peut-être. En attendant, cela permettra peut-être de remonter votre sujet vers là-haut, comme je pense qu'il doit demeurer assez longtemps, afin que chacun puisse s'imprégner de l'apologie de la philosophie que vous dressez.
Il s'agit de ma conception de l'Amour dans ma conception de l'Univers. Vus le lirez peut-être. En attendant, cela permettra peut-être de remonter votre sujet vers là-haut, comme je pense qu'il doit demeurer assez longtemps, afin que chacun puisse s'imprégner de l'apologie de la philosophie que vous dressez.
Re: Effets philosophiques
Il se trouve que je suis en train de constater les effets thérapeutiques de la philosophie. J'éprouve un réel plaisir à m'imprégner de ces pensées, de ces aphorismes, de ces "cogitations" ! J'étais un garçon perdu, tout du moins engourdi par les accidents de la vie, et la philosophie m'a remis sur les rails, ou plutôt sur d'autres rails, plus solides que les précédents ! Je n'ai qu'un seul regret : ne pas avoir découvert la philosophie plus tôt, mais il n'est jamais trop tard...
La poésie aussi a des vertus thérapeutiques, notamment celles de l'apaisement. La poésie m'a apporté un apaisement psychique évident, j'en ai ressenti les effets. Donc, j'aime penser pour me panser ! Je crois que rien n'est plus beau pour un être humain que de pouvoir prétendre avoir été fortement aidé par la pensée, librement, sans à priori, mais avec l'idée que le fait de s'ouvrir comme une fleur au soleil pouvait soigner, au sens le plus noble du terme.
La poésie aussi a des vertus thérapeutiques, notamment celles de l'apaisement. La poésie m'a apporté un apaisement psychique évident, j'en ai ressenti les effets. Donc, j'aime penser pour me panser ! Je crois que rien n'est plus beau pour un être humain que de pouvoir prétendre avoir été fortement aidé par la pensée, librement, sans à priori, mais avec l'idée que le fait de s'ouvrir comme une fleur au soleil pouvait soigner, au sens le plus noble du terme.
Invité- Invité
Re: Effets philosophiques
Je n'ai rien compris au long post de little.
Little tu aimes la philo et tu en connais un rayon sur les pensées philosophes, mais tu aurais beaucoup de mal à l'enseigner....on n'y comprend rien.. c'est trop obscur..enfin, pour moi.....mais si d'autres ont compris, merci de m'en faire un petit résumé..
( je ne parlais pas en général, mais sur ce post précisemment)
Little tu aimes la philo et tu en connais un rayon sur les pensées philosophes, mais tu aurais beaucoup de mal à l'enseigner....on n'y comprend rien.. c'est trop obscur..enfin, pour moi.....mais si d'autres ont compris, merci de m'en faire un petit résumé..
( je ne parlais pas en général, mais sur ce post précisemment)
Re: Effets philosophiques
Oui, à l'instar de Socrate s'adressant à tout un chacun dans les rues animées de la grèce antique...
Invité- Invité
Re: Effets philosophiques
Les génies sont souvent incompris...
Nelson- Grand Maitre Suprême
- Messages : 6859
Date d'inscription : 25/04/2011
Localisation : Hic et nunc
Re: Effets philosophiques
Oui mais lorsqu'ils le sont, et ils le sont un jour (de leur vivant c'est préférable), c'est le feu d'artifices intellectuel !
Invité- Invité
Re: Effets philosophiques
Nelson a écrit:Les génies sont souvent incompris...
Je ne vois pas le rapport, mais bon...
A moins que tu considéres little comme un génie?.. .et quand bien même, je ne vois pas en quoi le fait d'être un génie ferait de la personne quelqu'un qui ne se fasse pas comprendre dans ce qu'il explique...je dirais même, bien au contraire
Re: Effets philosophiques
Je suis un peu comme toi, Loli, j'ai des difficultés à suivre LittleW, bien que j'apprécie vraiement ses textes qui sont argumentés et ne quittent pas sans arrêt le sujet.
Peut-être puis-je y voir deux causes liées à mon caractère.
1) Je redoute les textes longs lorsque des paragraphes ne soulignent pas le passage d'une idée à une autre.
2) On dirait que LittleW ( et on peut le comprendre) s'exprime comme s'il faisait un devoir de Philo, face à un professeur, qui doit juger le travail de l'élève, au delà du sujet traité. Notamment par les références à des piliers de la philo officielle " occidentale" que sont les auteurs que tout bon élève doit avoir lus.
A la fois, en lisant LittleW, je mesure mon ignorance ( bof !) mais surtout cela complique l'expression de ce qu'il veut démontrer.
Mais bon, au moins on sait dequel sujet on parle et ça, c'est un bon point.
Peut-être puis-je y voir deux causes liées à mon caractère.
1) Je redoute les textes longs lorsque des paragraphes ne soulignent pas le passage d'une idée à une autre.
2) On dirait que LittleW ( et on peut le comprendre) s'exprime comme s'il faisait un devoir de Philo, face à un professeur, qui doit juger le travail de l'élève, au delà du sujet traité. Notamment par les références à des piliers de la philo officielle " occidentale" que sont les auteurs que tout bon élève doit avoir lus.
A la fois, en lisant LittleW, je mesure mon ignorance ( bof !) mais surtout cela complique l'expression de ce qu'il veut démontrer.
Mais bon, au moins on sait dequel sujet on parle et ça, c'est un bon point.
Re: Effets philosophiques
J'avoue que mon manque de culture dans le domaine ne m'a pas aidé non plus à suivre ton raisonnement Little.
Par contre ça m'a donné de bonnes idées de lecture - même si en ce moment, je suis plus dans la lecture 'divertissement' (je garde les références dans ma read-list).
Par contre ça m'a donné de bonnes idées de lecture - même si en ce moment, je suis plus dans la lecture 'divertissement' (je garde les références dans ma read-list).
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« Suivez ceux qui cherchent la vérité, fuyez ceux qui l'ont trouvé. » - Vaclav Havel
« L'éducation est votre arme la plus puissante pour changer le monde. » - Nelson Mandela
« Es mejor morir de pie que vivir toda una vida arrodillado » - Emiliano Zapata - soit en Français « Mieux vaut mourir debout que vivre toute une vie à genoux », maxime qui fût reprise par Charb …
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MathieuMf- Grand Maitre Suprême
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Age : 45
Localisation : Nantes (rock n' roll !)
Re: Effets philosophiques
Excusez moi Abac, Loli et MathieuMf, j'essaye toujours d'être clair mais l'erreur fondamentale de mon pavé inaugural est d'avoir trop voulu en dire, même si le texte est long il est bien trop elliptique. Cela dit le but n'est pas de constituer une "introduction à la philosophie made by Littlewingrunner" mais bien de donner mon avis développé sur un sujet ( avec un cryptage à moitié voulu peut être).
Je viens de me relire et il suppose une légère connaissance de la philosophie de Leibnitz, ainsi que quelques autres points de doctrines chez quelques autres philosophes. J'aurais du écrire deux fois plus pour être parfaitement clair, en revanche je pense que la deuxième partie du post sur Hume et Kant est intelligible sans trop de connaissances a priori.
J'essaye toujours d'avoir une démarche cohérente Abac, et je crois que mes paragraphes indiquaient des changements d'idées? ( à toi de me le dire, c'est l'impression que j'en ai).
C'est un peu obscur peut être parce que je l'ai écrit tard ( entre deux et trois heures du matin), prit par une sorte de furor ( comme disent les latins) ce qui fait que ma pensée s'est un peu emballée sous le désir d'écrire...
Je viens de me relire et il suppose une légère connaissance de la philosophie de Leibnitz, ainsi que quelques autres points de doctrines chez quelques autres philosophes. J'aurais du écrire deux fois plus pour être parfaitement clair, en revanche je pense que la deuxième partie du post sur Hume et Kant est intelligible sans trop de connaissances a priori.
J'essaye toujours d'avoir une démarche cohérente Abac, et je crois que mes paragraphes indiquaient des changements d'idées? ( à toi de me le dire, c'est l'impression que j'en ai).
C'est un peu obscur peut être parce que je l'ai écrit tard ( entre deux et trois heures du matin), prit par une sorte de furor ( comme disent les latins) ce qui fait que ma pensée s'est un peu emballée sous le désir d'écrire...
Dernière édition par Littlewingrunner le Mer 18 Juil - 17:39, édité 1 fois
Littlewingrunner- Petit Sage
- Messages : 460
Date d'inscription : 24/02/2012
Localisation : Ile de France
Re: Effets philosophiques
Tu es un passionné LR, cela crève les yeux. Et ton honnêteté intellectuelle t'interdit de bâcler tes propos. C'est mon avis. Je trouve que c'est tout à ton honneur. Par conséquent, toutes celles et ceux qui n'ont pas ton bagage philosophique risquent d'être un peu "à la traine" ! Et j'en suis.
Mais tu es tout excusé LR, à la limite c'est même plutôt flatteur pour nous puisque tu as sans doute estimé que nous étions capables et dignes de comprendre tout ce que tu nous as exposé ! Cela partait d'un noble sentiment je trouve. Mais pour ma part, je crois qu'il me faut travailler encore un peu avant de pouvoir te répondre d'une manière sincère et objective...
Mais tu es tout excusé LR, à la limite c'est même plutôt flatteur pour nous puisque tu as sans doute estimé que nous étions capables et dignes de comprendre tout ce que tu nous as exposé ! Cela partait d'un noble sentiment je trouve. Mais pour ma part, je crois qu'il me faut travailler encore un peu avant de pouvoir te répondre d'une manière sincère et objective...
Invité- Invité
Re: Effets philosophiques
Ah ah Olive tu me trouves des vertus que je m'ignorais, c'est moi qui suis flatté.
Littlewingrunner- Petit Sage
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Date d'inscription : 24/02/2012
Localisation : Ile de France
Re: Effets philosophiques
D'ailleurs, pour continuer dans la lignée de Olive1968 - ce que je disais n'était nullement un reproche !
C'est plus mon manque de culture philosophique qui était en cause. Tu ne peux faire référence à un philosophe tout en expliquant ses pensés ...
Je relirais peut être tes propos plus tard, une fois les classiques acquis, avec un oeil nouveau
C'est plus mon manque de culture philosophique qui était en cause. Tu ne peux faire référence à un philosophe tout en expliquant ses pensés ...
Je relirais peut être tes propos plus tard, une fois les classiques acquis, avec un oeil nouveau
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MathieuMf- Grand Maitre Suprême
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Date d'inscription : 27/06/2012
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Localisation : Nantes (rock n' roll !)
Re: Effets philosophiques
Littlewingrunner a écrit:Ah ah Olive tu me trouves des vertus que je m'ignorais, c'est moi qui suis flatté.
Olive verrait des vertus même à une mouche... ...voire un brin de poussière
Re: Effets philosophiques
Mais bon, au moins on sait dequel sujet on parle et ça, c'est un bon point.
En fait, je ne sais pas trop quel est le sujet du topic....j'avais cru comprendre que c'était : que vous a apporté la philo?..
mais je peux me tromper..
Re: Effets philosophiques
Loli a écrit:Littlewingrunner a écrit:Ah ah Olive tu me trouves des vertus que je m'ignorais, c'est moi qui suis flatté.
Olive verrait des vertus même à une mouche... ...voire un brin de poussière
Tu n'es plus amoureuse d'Olive ?
Nelson- Grand Maitre Suprême
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Date d'inscription : 25/04/2011
Localisation : Hic et nunc
Re: Effets philosophiques
Je parlais du côté angélique d'Olive à voir toujours le bon côté de tout...
Je le taquinais..
(Et je vois pas le rapport avec le fait que je l'aime bien...)
Je le taquinais..
(Et je vois pas le rapport avec le fait que je l'aime bien...)
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