Une personne se définit-elle par ses idées, ou par ses actions ?

Olive1968 a écrit:Peut être Ouranos...
Mais là je ne voulais faire qu'un simple jeu de mot.

Autant pour moi

Olive1968 a écrit:
Mais je pense que de nos jours, un simple geste (qu'il soit précédé d'une idée mûrement pensée ou non) peut être un gage de bonheur...

Je te rejoins entièrement sur ce point

Il me manque un élement dans ta question Spirale.

Qui définit la personne dans ta question ? Le sujet ou nous, les observateurs extérieurs.

Un type estime qu'il est anarchiste, jihadiste, humaniste,... Il n'a pas besoin d'actions, puisque ses pensées sont celle qu'il estime être au plus proche de ses aspirations.

Du point de vue de la société (où même à l'échelle d'un forum ) tant qu'il n'y pas d'action, il reste un théoricien sans saveur.

Plutôt que l'action, je serai tenté par le terme "Engagement". C'est sur base de ses engagements que l'on peut définir une personne.

Exact rbbe. Toujours les pièges de la sémantique...
Encore que le terme "engagement" implique de facto une action, en plus des idées. Un "engagement" purement théorique, se cantonnerait dans le rôle d'aspiration ou de désir.

Nelson a écrit:Exact rbbe. Toujours les pièges de la sémantique...
Encore que le terme "engagement" implique de facto une action, en plus des idées. Un "engagement" purement théorique, se cantonnerait dans le rôle d'aspiration ou de désir.

exact, je me voyais (forcément) en train de signer mon engagement maçonnique, c'est évidemment une action aussi.

Une action imaginée reste au stade du désir...

Il y a une différence entre vivre ses rêves et rêver ça vie. C'est vrai qu'en le voyant comme ça on se dit finalement que ce n'est pas les idées qui définissent quelqu'un mais bien ses actions. Et comme je l'ai déjà dit dans un autre sujet : On peut toujours avoir de bonnes idées, de bonnes intentions, mais ce qui compte c'est la façon dont on agit pour mener à bien ces idées.

Donc oui finalement les actes valent peut-être vraiment plus que les idées.

Les actions, certes !
A condition qu'elles soient mûrement réfléchies.
Et avec quoi réfléchit-on ?

Il y a beaucoup d'idées qui circulent dans notre cerveau, mais nous en concrétisons peu. C'est compliqué tout cela, faire le tri entre les bonnes idées et les mauvaises, les bonnes actions qui en découlent, et celles qui sont vouées à l'échec. Tout ceci me parait être basé sur notre esprit, la manière dont il construit ses idées, et par conséquent ses actions...

Un mélange de morale, d'éducation, d'esprit critique, de connaissances, d'expérience, et j'en passe... Pas facile de renvoyer une image de soi qui ne soit pas un simple reflet, quelque chose d'approximatif. Alors on peut être jugé sur ce que l'on émane, aussi bien au niveau de ses idées que de ses actions. Cela dit, je pense qu'énormément d'idées ne sont jamais mises en actions (heureusement d'ailleurs), et par conséquent, il me semble que l'action constitue souvent un meilleur moyen d'évaluation que les idées. Si les idées sont parfois fugaces, les actions elles, demeurent.

Enfin, tout ce que je dis est un peu comme une pâte à pain ! Cela ne prend peut être pas tout à fait la forme de ce que je voulais exprimer... Il faudrait que je creuse davantage la question.

Nelson a écrit:Les actions, certes !
A condition qu'elles soient mûrement réfléchies.
Et avec quoi réfléchit-on ?

Avec sa q... heu avec sa tête bien sûr... En tout cas je suis bien d'accord avec toi.

De là on pourrait aussi lancer un débat : Doit-on juger quelqu'un par ses actions quand celles-ci ne résultent que de pulsions instinctives ou émotionnelles ?

PS : Je sens que ça risque d'être intéressant comme débat.

Ah, les pulsions !
Le cauchemard des experts psy...
Mais sait-on si la pulsion n'est pas précédée d'une pensée, même très fugitive ?
Cela m'étonnerai que nous passions à l'acte sans la moindre pensée préalable.

.

Intéressant Nelson... Oui c'est fort possible. Une idée probablement qui a germé et qui par un manque de contrôle de soit nous pousse à l'exécuter sans somation. Une espèce de réponse par un acte à une idée insupportable à soutenir.

@ Nah : Tu parles de pulsion et de désir... Moi je pense que les pulsions viennent souvent d'une passion incontrôlée, d'un sentiment, d'un désir absolu qui prend le dessus sur la raison. Oui je suis assez d'accord avec toi en fait... Enfin pas totalement... Mais oui.

Amédée... pan ! a écrit:
Si les idées si nobles soient-elles ne se prolongent pas dans la concrétisation et par conséquent par l'action positive, quelle valeur ont ces idées ?

Peut être d'avoir étés à l'origine d'une réflexion amenant peut être à d'autres idées...

Il me semble que je vois ce que tu veux dire Steph. On retrouve un peu ce principe en science, lorsque des idées ne sont pas suivies d'actes et que bien plus tard, celles-ci refont surface en se concrétisant. Par exemple.

J'ai parfois l'impression qu'il est bien difficile d'associer les idées aux actes. La pensée vit dans l'inaction, et l'action parfois dans la "non pensée", mais pas toujours bien sûr.

stephskywalker a écrit:

Amédée... pan ! a écrit:Si les idées si nobles soient-elles ne se prolongent pas dans la concrétisation et par conséquent par l'action positive, quelle valeur ont ces idées ?

Peut être d'avoir étés à l'origine d'une réflexion amenant peut être à d'autres idées...

Lesquelles idées se concrétisant en actions positives... ou pas.

On tourne en rond, là !

J'ai l'impression que tu as raison Amédée !

Olive1968 a écrit:Il me semble que je vois ce que tu veux dire Steph. On retrouve un peu ce principe en science, lorsque des idées ne sont pas suivies d'actes et que bien plus tard, celles-ci refont surface en se concrétisant. Par exemple.

J'ai parfois l'impression qu'il est bien difficile d'associer les idées aux actes. La pensée vit dans l'inaction, et l'action parfois dans la "non pensée", mais pas toujours bien sûr.

Oui ou sinon pour donner l'exemple contraire : si j'avais l'idée d'aider quelqu'un mais que je ne l'ai finalement pas fait... C'est un exemple qui concrétise bien le fait que l'idée ne vaut rien vu que je n'ai pas agit. (Enfin je dis moi mais ça peut être n'importe qui !)

Spirale a écrit:Une personne se définit-elle par ses idées, ou par ses actions ?

Je vous pose la question. Mais c'est votre avis qui m'interesse, pas celui des divers courants philosophiques.
Lorsque vous croisez quelqu'un, allez vous vous faire une opinion sur la personne en fonction de ses idées, ou en fonction de ses actions ?

Je pense que dans un premier temps on écoute. Ensuite on constate si les idées paroles, pensées sont en adéquation avec les actes.
Au final les actes seront bien plus parlants que le reste.