Esprits Guerriers - prologue

J'hésitai un peu à le publier ici mais étant donné que c'est encore une esquisse susceptible de modification j'ose vous faire partager le prologue au récit que j'écris. Alors bien sûr ce prologue est des plus original car en fait il est conté sous la forme d'une légende, d'une croyance au monde où l'histoire de mon roman se déroule et c'est peut-être justement pour cette raison que je le publie.


Terra, une belle planète bleue perdue dans l’océan infini des étoiles. C’est dans ce monde que cette fabuleuse histoire va se dérouler. Moi ? Qui suis-je ? Je ne suis là que pour vous compter cette fabuleuse épopée et mon nom vous importera peu. Mais avant toute chose je vais vous introduire à ce monde merveilleux et incroyable que vous apprendrez à connaitre.

La mana, source de toute vie, énergie vitale de la planète. Un fluide vital d’un bleu très pale et transparent, proche de l’incolore. Cette essence parcoure la planète entière et donne vie à tous les êtres y habitant. C’est ainsi que la vie prend forme sur cette planète. Ainsi les hommes, les elfes, les nains et bien d’autres espèces vivent grâce à elle, respirent par elle, existent par elle. Elle est à la fois un tout et à la fois rien.

La planète est née de la volonté des Esprits Élémentaires. Fuego l’Esprit du feu créa le noyau terrestre, fait du feu le plus brulant, il créa aussi le soleil brulant et chaud pour que la vie puisse proliférer. Gaïa l’Esprit généreux de la Terre créa la terre autour du noyau et la vie commença petit à petit à germer. Cependant la Terre était très sèche et les microscopiques êtres vivants qui y grouillaient ne pouvaient vivre bien longtemps sous la chaleur accablante de Fuego, alors Ondine l’Esprit de l’Eau créa les mers et les océans afin de protéger ces petits êtres du feu ardent. Mais tout était trop calme. C’est alors que l’Esprit espiègle du Vent, Ventus, souffla sur ce monde endormi et commença à le faire changer, le vent porta les fruits des premières plantes sur tous les continents émergeant de l’eau. La vierge Syrma, Esprit de la Glace, descendit de son étoile et vint rencontrer Fuego qui ne pouvait vivre sans elle, c’est ainsi que le froid s’installa dans le monde naissant afin qu’il n’y ait pas seulement la vie mais aussi la mort, car si la vie existe elle n’existe que parce que la mort existe. Tous ces esprits étaient réunis pour créer ce monde parfait mais il manquait encore de cohésion et d’inertie. Aussi vint le puissant Esprit de la Foudre : Thor. Armé de son marteau il frappa un grand coup sur la tête de l’Esprit du Temps Chronos pour le réveiller. Celui-ci mit alors en place un mécanisme encore plus complexe que celui d’une horloge et fit alors tourner la planète autour du soleil et aussi sur elle-même.

Ainsi naquirent deux jeunes Esprits Élémentaires. L’un naquit du feu de la création, et l’autre naquit du néant interstellaire. Solis l’Esprit de la Lumière et du Soleil, fils de Fuego et Yamimura l’Esprit du Vide et de l’Ombre, fils du Néant. Les deux esprits se livrèrent une guerre sans merci et faillirent bien détruire toute la vie qui avait été créée. Alors d’un commun accord les Esprits Elémentaires créèrent l’Esprit Lunatique de Luna. Un esprit pâle et faible en apparence mais aux humeurs versatiles. Tantôt se joignant à Solis tantôt se joignant à Yamimura. Ainsi elle rétablissait l’équilibre entre les deux forces lorsque l’un prenait le dessus sur l’autre.

L’Ombre et la Lumière… Le conflit restera alors éternel. Jamais la mésentente n’a cessé depuis lors mais un certain équilibre fut instauré par le dernier des Esprits. C’est de cette guerre incessante que naquirent les Anges et les Démons. Les êtres de Lumière et les êtres de l’Ombre. Mais pas seulement. Pour créer un équilibre entre ces deux races Luna pria alors tous les autres Esprits Elémentaires de l’aider à faire naitre les autres races. Ainsi vinrent au monde les humains, les elfes, les nains, les aqualans, les magiciens, les draganotis mais aussi les orques, les gobelins, les monstres et les dragons. Tant d’espèces qui peuplent à présent la planète Terra.

Et dans ce lot de créatures les humains et les magiciens sont ceux qui s’en sont le mieux sortis. Bien que les autres races ne soient pas en reste pour autant, les humains et les magiciens dominent le monde en partie mais s’entendent très bien avec la majorité des autres êtres vivants.

C’est dans ce monde que l’histoire commence. C’est d’un humain, rêvant de devenir un jour un héros, que dépendra le sort du monde entier.

Une genèse homérique qui mérite d'avoir une suite Toms ! J'ai été surpris que personne ne vienne commenter et encourager ce texte issu d'un esprit si talentueux... Alors je le fais.

Et bien bravo Toms, je trouve cela remarquable. J'espère que tu poursuis tes écrits ?

encore encore, à quand notre projet ?

Super, LT, j'adore ce genre d'histoires, c'est du merveilleux dans un monde qui en manque cruellement.
Je t'encourage très fort.
Une petite chose, si tu me permets : évite tant que possible les participes présents (Cette essence parcoure la planète entière et donne vie à tous les êtres y habitant - qui y habitent est plus simple, et il faut écrire parcourt), c'est lourd. Allège le plus possible, c'est le secret d'une bonne prose. Sinon, vive toi !

Pimbi a écrit:Une petite chose, si tu me permets : évite tant que possible les participes présents (Cette essence parcoure la planète entière et donne vie à tous les êtres y habitant - qui y habitent est plus simple, et il faut écrire parcourt), c'est lourd. Allège le plus possible, c'est le secret d'une bonne prose. Sinon, vive toi !

Merci ! Je ne manquerai pas de corriger ce petit bémol. N'hésitez surtout pas à me donner vos avis et à noter des corrections envisageables car je les prend en compte pour améliorer mon texte. Je me fais souvent relire par les autres pour qu'on me dise si j'ai fait des erreurs c'est assez enrichissant et j'aime bien que mon texte soit apprécier tant pas le contenu que par la forme.

En tout cas merci pour ces encouragements et je remercie tout particulièrement Olive qui a eut la gentillesse et la très bonne idée de faire remonter le sujet afin que d'autres le commentent ou le voit pour la première fois.

Mon cher Tom, j'ai l'habitude, je peux sans forfanterie te prodiguer quelques judicieux conseils d'écriture. Mais ce ne seront que des conseils "techniques", il n'appartient qu'à toi de développer ton texte à ta manière.

Bien sûr ! Mais je suis toujours à l'écoute de conseils techniques étant donné que je ne suis pas coutumier des formes techniques de la littérature (encore une fois je regrette d'avoir suivi un enseignement technique et pas littéraire pour un sous...).

Il n'est jamais trop tard, LT.
On apprend sa vie entière. Enfin, certains...

Lis donc quelques bons auteurs, Voltaire, Hugo, et fais des notes ; essaie de rendre une idée même la plus fine avec le plus de précision et le plus de clarté possibles. Surtout, si tu veux que le courant passe dans tes textes, sois les personnages, un à un, jusqu'à les imiter, jusqu'à te confondre avec eux. Il faut que tu aies des sueurs froides là où ils sont censés en avoir, que tu pleures quand ils pleurent, etc. L'authenticité, c'est l'adhérence de l'auteur avec ceux qu'il met en scène ; plus qu'une adhérence, un amalgame.
Sans déconner, c'est vrai : quand j'ai retravaillé le chapitre où Alexandre, un de mes héros, quartorze ans, essaie de se tirer du piège d'un boyau souterrain dans lequel il a été entraîné, je te jure que je n'avais plus un poil de sec. Y a pas de secret, vivre ce qu'on écrit, c'est le vivre à fond.

C'est ce que je fais au maximum. D'ailleurs je retravaille sans cesse mes chapitres pour leur donner plus de vivant. J'ai parfois l'impression d'être eux... Je vie parfois leur chagrin et leur bonheur... C'en est parfois déroutant. Comme je pleure parfois à m'imaginer certains drames qui font parti de l'histoire de mon roman.

A l'occasion je publierai peut-être ici un extrait de mon roman pour vous donner une meilleure idée de mon style d'écriture car j'ai voulu ici prendre un style plus homérique comme le dit Olive. Je voulais que ça sonne comme une légende, quelque chose d'épique et qui s'imprégnerait dans les esprits comme il s'imprègne dans celui des gens qui vivent dans ce monde que j'ai imaginé.

De rien Toms, je t'en prie c'est tout naturel.

Bon et bien je me lance. Certains d'entre vous connaissaient l'une des premières versions du Prologue (voir plus haut) d' "Esprits Guerriers" (le roman fantastique que j'écris actuellement). Je vous propose de lire ma version quasi finale du Prologue (je dis bien quasi, car elle pourrait très bien subir quelques améliorations selon vos critiques).

Donc voici sans transition :

Esprits Guerriers - Prologue

Terra, une belle planète bleue perdue dans l’océan infini des étoiles. C’est dans cet univers, sur cette toute petite planète, que cette fabuleuse histoire va se dérouler. Moi ? Qui suis-je ? Je ne suis là que pour vous compter cette fabuleuse épopée et mon nom vous importera peu. Mais avant toute chose je vais vous introduire à ce monde qu'il va me falloir vous présenter tel qu'il l'a été selon une légende très répandue dans ce monde.

En un temps sombre et reculé, bien avant que le royaume des dieux ne vit le jour, seuls existaient trois mondes : Niflheim, le monde du froid, Muspelheim, le monde du feu et Ginnungagap, le monde des ténèbres, immense gouffre de vide entre les deux autres.

Rien, absolument rien n'existait à l'intérieur de ce dernier, et aucun être d'ailleurs, n'aurait pu y vivre, car ce monde n'était que vide.

Alors que le gardien du royaume du feu, Surt et le géant de glace, Ymir, s'ennuyaient tout deux, ils décidèrent de s'affronter dans le Ginnungagap, seul endroit où ils pouvaient s'affronter l'un l'autre.

Le combat dura des années et des années, au point que nul homme ni nul dieu ne pourrait avoir idée ô combien ce combat fut long. La violence de ce duel fut telle, que tout le Ginnungagap se mit à tourner sur lui même. Et à force de se battre, les deux géants finirent par s'entre-tuer et leur corps éclatèrent en milliard de milliards d'étoiles. Ainsi naquirent de la même manière d'autres mondes ainsi que les dieux Odin et ses frères Vili et Vé.

Tous trois décidèrent de créer un royaume qui serait le leur : Asgard. C'est de leur volonté que ce royaume inaccessible, hormis aux dieux, s'éleva. Une île, flottant au milieu de l'infini vide du Ginnungagap, et où coulent des fleuves d'argent aux travers de terres vertes et fertiles. Des bâtiments immenses, tous faits des pierres les plus nobles et dont les toits étaient d'or, se dressaient majestueusement, touchant de leur pointes les nuages de poussière d'étoiles qui survolaient le royaume des Ases.

Puis ils érigèrent un pont, fait des couleurs de l'arc-en-ciel, qu'ils nommèrent Bifröst, au bout duquel ils construisirent finalement le royaume de Midgard, futur royaume des êtres que les dieux avaient l'intention de créer. Et pour cela les autres dieux Ases leur vinrent en aide.

Tyr, fils d'Odin, dieu conquérant du royaume du feu et forgeron des étoiles, créa en premier lieu Sol, un esprit qui brillait encore plus ardemment dans le vide intersidéral que toutes les autres étoiles, lueur d'espoir dans un monde fait d'ombres et de ténèbres. Il la plaça alors au centre de Midgard afin quelle puisse illuminer tout le royaume.

Sol, trop heureuse d'avoir vu le jour des mains de Tyr, pleura des larmes du feu le plus pur, qui se transformèrent en un joyau incandescent qui se destina à devenir le noyau de Terra. Elle l'offrit alors en cadeau à son père, pour lui exprimer toute sa gratitude. Ce dernier l'apporta à Fenrir, fille louve du dieu fripon Loki et déesse conquérante du royaume du froid.

Fenrir, qui tout comme lui, désirait plus que tout ce trésor qui allait être la vie ainsi que la mort, accepta sa demande à la condition qu'elle devienne sa femme. Tyr n'y vit aucune objection et en gage de son amour sincère, lui offrit sa main en cadeau de mariage, pour calmer son appétit vorace. Car Fenrir, si Tyr était l'esprit de la création et de la vie, était elle celui de la destruction et de la mort, l'un ne pouvant exister sans l'autre, ils étaient désormais liés à jamais.

Jörd, femme du dieu Odin, déesse généreuse et conquérante du royaume de la terre, créa tout autour de ce noyau, la terre nourricière. La vie, bien que fragile, commença petit à petit à germer. Cependant Terra était très sèche et les microscopiques êtres vivants qui la peuplaient ne pouvaient vivre bien longtemps sous la chaleur accablante de Tyr et sous le souffle glacial de Fenrir.

C'est alors que Feyja, autre femme du dieu Odin, déesse conquérante du royaume de l’eau, créa les mers et les océans afin de protéger ces êtres frêles de ce monde bien trop austère pour de si petites choses. Mais tout était trop calme, la vie stagnait et ne pouvait réellement prendre forme.

Vint alors le dieu espiègle conquérant du royaume du vent, Loki, qui souffla sur ce monde endormi et commença à le faire changer. Le vent, porta les fruits des premières plantes sur tous les continents émergeant de l’eau, l'océan fut parcouru de vagues, et l'eau alors stagnante, se mit à se mouvoir dans le ciel sous la forme de nuages.

Tous ces esprits étaient réunis pour créer ce monde presque parfait, mais il manquait encore de mouvement, de changement. Aussi descendit du Bifröst, le puissant dieu conquérant du royaume de la foudre et fils d'Odin et de Jörd : Thor. Armé de son marteau il frappa un grand coup sur la tête de son père afin de le réveiller de sa paresse. Celui-ci mit alors en place un mécanisme encore plus complexe que celui d’une horloge et fit alors tourner la planète autour de Sol et aussi sur elle-même pour que chaque habitant de la planète puisse voir chacun leur tour, sa lueur et sa beauté.

Mais Hati, fils de Fenrir et dieu du Néant et de l’Ombre, guettait et n'attendait qu'une opportunité pour tout engloutir. Seul Sol, dont la lumière pourfendait les ténèbres, pouvait lutter contre cette menace et les deux esprits, en tous points opposés, se livrèrent une guerre sans merci et faillirent bien détruire toute la vie qui avait été créée.

D’un commun accord, les Ases créèrent la déesse lunatique : Luna. Un esprit pâle et faible en apparence mais aux humeurs versatiles et à la puissance équivalant aux six dieux des éléments principaux. Ainsi, elle put veiller la nuit sur Midgard, afin de le protéger de l'appétit de Hati.

L’Ombre et la Lumière… Le conflit le plus ancien et qui restera à jamais éternel. La mésentente ne cessa depuis lors et c’est de cette guerre incessante entre Sol et Hati, que naquirent les Anges, êtres de Lumière, et les Démons êtres de l’Ombre.

Pour créer un équilibre entre ces deux races Luna pria alors tous les autres Ases de l’aider à faire naître les autres races qui peuplent Terra. La mana, source de toute vie, énergie vitale de la planète, jaillit alors du joyaux né des larmes de Sol et donna à tous le don de vie, de penser, et les gratifia selon leurs origines de son pouvoir.

Ainsi vinrent au monde les humains, les elfes, les nains, les aqualans, les mages, les draganotis, les élémentaires, les féras mais aussi d'autres espèces qui peuplent à présent la planète Terra.

La plupart de ces peuples vivent aujourd'hui en harmonie, et dans ce lot de créatures les humains et les mages sont ceux qui s’en sont le mieux sortis, peuplant la planète en majorité.

Mais ce qui va nous intéresser dans cette histoire, c'est le destin d'un jeune garçon ordinaire en passe de devenir quelqu'un d'exceptionnel. C'est ainsi que débute notre histoire.