Absurdité

Ce sont les nations qui blessent, pas les hommes !
Ce sont les anges qui naissent, loin de Rome;
Et l'âme ne consent,
A occire le coeur de celui qui se questionne,
Et ne voit absolument rien qui révolutionne,
Les êtres pensants !

Ce sont les rois qui dictent, pas les hommes !
Ce sont les mères qui aiment, tout comme
L'oeil tendre d'une voix.
Et c'est l'oiseau qui regarde les soldats,
Refuser les ingnominies des combats,
Sur leur vaine voie...

Alors il faut le suivre, sur l'onde argenté;
Car un seul destin peut nous régenter,
L'amour et le texte.
Et ici bas rien ne donne de raisons
Pour ne pas s'adonner aux saisons,
Ce si doux contexte.

Ce sont les nations qui ordonnent, pas nous !
Tuer autrui c'est nous mettre à genoux,
Au seuil de l'immense;
Nous accueille là où rien ne peut dire,
Quel est le motif pour nous maudire,
Alors que tout commence...

Plus de guerre, plus de cri, plus de honte !
Plus de larmes intarissables qui remontent,
Juste quelques lueurs;
Si le partage est l'autre, il nous aime,
Et c'est ensemble que l'on sème,
Le grain du bonheur.

Olive

C'est vraiment très beau Olive !
Je l'ai lu plusieurs fois, et il me plaît davantage à chaque lecture ! Bravo !
J'aime beaucoup le rythme, les effets de répétition. C'est vraiment un beau poème pacifiste.
(c'est une faute de frappe je suppose, non, au 1er vers ? "blessent")

Merci beaucoup Satie ! Oui, en effet ! Je vais rectifier cette faute de frappe immédiatement, merci de l'avoir remarqué...

Merci encore pour tes compliments, c'est très gentil...

J'aime beaucoup... Ca illustre parfaitement le "combat" contre la violence, le refus de l'obéissance aveugle.

Moi qui suis un grand pacifiste je trouve ce poème magnifique

Bravo Olive !

Merci beaucoup Toms ! Tes encouragements me vont droit au coeur.

J'ai l'impression de faire passer quelque chose dans mes poèmes, j'ai toujours essayé de composer avec mon âme, du plus profond de moi, il me semble en tous cas...