Liberté d'expression et franc-maçonnerie.

j'essaie de résumer ma pensée sur ces sujets.

1. Équilibre gauche droite
Que les partisans d'un bord essaient d'instrumentaliser les institutions pour embêter l'autre bord, par exemple en obtenant leur censure, ce n'est pas nouveau.
Je suis un adversaire de tous les extrémismes , et je tiens à ce que les organes payés sur deniers publics respectent un équilibre gauche-droite.
Comme les extrêmes cherchent toujours à déstabiliser notre démocratie ( et Poutine et autres dictateurs aussi ) , les médias publics n'ont pas à accorder tout le temps de parole à des groupes qui font la promo ou font des actions illégales :  milices, black blocs, casseurs d'usines , zadistes...
Un groupe d'analyse des médias ( @ medias_citoyens sur Twitter ) a conclu à une dissymétrie structurelle des temps de parole au profit de LFI et EELV pendant des mois. Ils sont peut-être parmi ceux qui font bouger les choses en direction d'un rééquilibrage.

Suite :
2. Un point très différent

En psychiatrie il existe maintenant des médicaments qui peuvent stabiliser les humeurs de pas mal de psychotiques. Il n'a pas fallu longtemps, pression budgétaire oblige, pour que dès que la posologie adaptée est trouvée, on laisse le malade repartir dans la société. 

Le malade se sent aller mieux, arrête de prendre ses médicaments, regrimpe dans les tours, et commet des actes illégaux. Une partie non négligeable des immigrés de fraîche date sont des traumatisés de zones de guerre, proches d'états psychotiques ( comme les soldats retour des théâtres de guerre ) . Repérés par des recruteurs de mouvements terroristes, qui leur mettent le couteau en main et c'est parti pour un acte terroriste.

Anciennement j'étais très en faveur d'une liberté d'expression non bridée, mais le mécanisme ci-dessus fait que toute parole haineuse, surtout dite par une personnalité avec de la notoriété, augmente la probabilité d'actes de violence. Bref, voilà pourquoi je suis à présent en faveur de la modération de la parole. Je suis toujours Charlie, mais un cours sur la laïcité sous le couvert d'un dialogue empreint de raison me semble avoir plus de chances de réussir.

Voici ce qu'écrit Médias Citoyens

RESPECT DU PLURALISME, NOS RECOMMANDATIONS À L'ARCOM - Avant même la décision du Conseil d'État, Médias Citoyens a pris position pour faire évoluer les règles d'évaluation du pluralisme par l'Arcom, notamment pour ce qui concerne les médias publics. Voici ce que nous écrivons dans notre rapport destiné aux États généraux de l'information (également transmis à la ministre de la Culture)...



PRISE EN COMPTE DES INVITÉS NON POLITIQUES 


Véritable angle mort de la loi sur l'audiovisuelle, l'absence de décompte des invités non politiques pose un véritable problème démocratique. Nous avons mesuré, dans certaines émissions du service public (Radio France et France Télévisions), des niveaux de déséquilibres alarmants. Certains programmes, notamment sur la radio France Inter ou sur la chaine France 5, atteignent 80 à 90% d'invités appartenant à un seul camp idéologique (gauche ou gauche radicale) au détriment de toutes les autres sensibilités.



Ces dérives ne peuvent pas perdurer tandis que les Français, par leurs impôts et taxes, participent au financement de l'audiovisuel public. Le pluralisme des idées et des opinions, partie intégrante des chartes de ces médias, doit pouvoir être respecté et refléter la diversité de la société française ; ce n'est globalement pas le cas à l'heure actuelle.


IDENTIFICATION DES PARTICIPANTS


Pour faire évoluer ces pratiques et éviter l'omniprésence d'experts militants, la loi doit imposer le pluralisme sur les antennes et effectuer des contrôles réguliers. Pour ce faire, l'organisme de contrôle peut facilement identifier l'appartenance idéologique des invités (ce travail nous prend en moyenne 5 à 10 minutes par individu grâce aux comptes sur les médias sociaux, aux publications de la personne et à son historique politique) et effectuer un décompte, émission par émission.


PLURALISME DES LIGNES ÉDITORIALES



Sur plusieurs médias publics, de nombreuses émissions abusent de leur liberté éditoriale pour imposer des thèmes spécieux, une orientation militante ou encore des discours fortement politisés. Celles-ci ne sont jamais sanctionnées alors qu'elles bafouent, de façon certaine, les chartes déontologiques des médias concernés (Radio France et France Télévisions). Sur France 2 et France 5, des émissions d'information et d'investigation reprennent les marqueurs idéologiques d'un seul camp, imposant par là une seule représentation du monde (le plus souvent anticapitaliste, anti-État, favorable à l'écologie radicale...) ; certaines émissions sur France Inter promeuvent, elles, des valeurs anti-républicaines (désobéissance civile, colère contre l'autorité, soutien à des mouvements factieux, incitation à la rébellion...).


> Dans toutes ces dimensions, l'Arcom peut et doit agir sauf à risquer d'être considérée comme complice de ces dérives déontologiques.

Bref, haro sur le service public.

Rien sur CNews, censé être un média "d'information" est qui est de fait le relais de la droite extrême.

Puisque tu cites "Médias citoyens", comme je ne suis pas sur X, juste ce que j'ai trouvé sur Google :

"LA LECTURE ERRONÉE DES MÉDIAS BOLLORÉ - Le groupe Bolloré confond une nouvelle fois le concept de "liberté d'expression" et la notion de pluralisme, sans doute parce qu'aucun de ses médias (CNews, Europe 1 et le JDD) ne respecte correctement le pluralisme des idées, imposant très largement un prisme ultra-conservateur. La décision du Conseil d'État permettra à l'Arcom, assez facilement, de prouver ce déséquilibre patent. Notons que dans l'édition du jour du JDD, nous n'avons pas trouvé un mot sur la mort de l'opposant russe Alexeï Navalny ; n'est-ce pas surprenant de la part des défenseurs autoproclamés de la liberté d'expression ?"


CQFD

D'accord Luciole, c'est pour ça que je n'ai pas répondu tout de suite. 
Et lier ça à la FM ne me semblait pas une bonne idée. N'oublions pas que la FM n'a été censurée, interdite même, que sous un régime qui n'a pas sauvé de juifs, comme le prétend un ex-éditorialiste de C8, au contraire.

Fin du débat pour moi.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] je ne suis pas d'accord avec ton résumé de ma position. Je ne regarde pas du tout Cnews que je n'aime pas pour plusieurs raisons. Je suis fidèle à la 5, à France Inter et France Culture, mais, qui aime bien châtie bien.
J'attends d'un service public qu'il fasse autre chose que courir derrière ceux qui gueulent le plus, surtout quand ils sont antidémocratie, antiscience, antirépublique .

Bravo Luciole de ta clairvoyance.
Danielsan avait aussi entrevu le dérapage idéologique possible.
C'est un point faible de la France :  la politique occupe trop de place.

Luciole :  de plus Pétain en voulait aux francs maçons qu'il accusait de ne pas lui avoir permis le déroulement de carrière qu'il méritait. C'est dire qu'il existait un sérieux contentieux avec les francs maçons.

Desproges disait " on peut rire de tout, mais pas avec n'importe qui"
Gramsci posait toujours la question " d'où parles tu ?"

La transparence doit aider à clarifier les débats.
Aujourd'hui, un scientifique qui a perçu des salaires d'une entreprise sera par précaution prié de ne pas occuper un poste d'expert dans un panel où l'entreprise en question est sur la sellette.

Par extension, quand sur un plateau de télé un invité qualifié d'expert s'exprime, je souhaite une garantie qu'il n'occupe pas une place dans un groupe partisan, pour ou contre le sujet qui sera traité.

Bref, il y a encore des progrès à faire en matière de transparence, et cela sur tous les médias