Re: Francs-maçons célèbres, quoique...

par Luciole Mer 21 Fév - 12:59

Il est vrai que la Grande Loge de France fut créée par des loges issues du SCdF,voir les dates.

par danielsan Mer 21 Fév - 18:12

Affirmatif . Une première GLDF ou GLD Paris a vu le jour en 1728. Le suprême conseil de France a été fondé en 1804 et avait pour objectif de gérer les hauts grades du REAA au sein du GO jusqu’en 1815. Le conseil suprême devient indépendant en 1821 et il est à l’origine de la seconde GLDF en 1894. Le CSDF et la GLDF sont indépendants.

par Luciole Mer 21 Fév - 19:54

Tout petit détail, l'organe directeur des Hauts Grades du Reaa,(environ,30 membres) est Le Suprême Conseil de France. Le Conseil Suprême est, dans cette Juridiction, l'ensemble des membres ayant atteint le 33e degré soit 400 à 500 membres.

par danielsan Jeu 22 Fév - 11:20

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DOUMER, Paul (1857-1932) : Président de la république française. Initié Franc-Maçon; en 1879, à la Loge "L'Union Fraternelle", membre d'un certain nombre de Loges, ainsi que du Conseil de l'Ordre. Sous la Troisième République, l'appartenance à la franc-maçonnerie est fréquente chez les personnalités politiques, notamment au Parti radical. Le 1^er décembre 1879, à 22 ans, sur recommandation d'Henri Martin et William Waddington, Paul Doumer est initié franc-maçon par la loge parisienne l'Union fraternelle, dont il devient compagnon et maître l'année suivante. Sur désignation de l'Union fraternelle, il siège au convent de l'obédience libérale le Grand Orient de France (GODF) de 1884 à 1888, puis au conseil de l'ordre de celle-ci, de 1888 à 1895. Il fait partie de ceux qui écartent les francs-maçons s'étant montrés favorables au coup d'État du général Boulanger, et devient secrétaire de l'obédience en 1892. Contrairement à d'autres hommes politiques, il refuse de se mettre en retrait de la franc-maçonnerie, lorsqu'il devient parlementaire. Il est alors également affilié à deux loges dans l'Aisne,à la loge Alsace-Lorraine, ainsi qu'à la loge Voltaire, dont il est cofondateur et « vénérable maître » pendant plusieurs années. Devenu parlementaire de l'Yonne en 1891, il rejoint la loge Le Réveil de l'Yonne.

La franc-maçonnerie lui permet de nouer des relations avec des personnalités politiques, notamment Léon Bourgeois. Favorable à l'intervention de la franc-maçonnerie dans le champ politique, il défend au sein de son obédience un vif patriotisme, l'anticléricalisme et une réforme du système fiscal.

En 1905, dans le cadre de l'affaire des fiches, il se montre très critique envers son obédience et le gouvernement, qui ont participé au fichage de militaires afin de « républicaniser » l'armée. Il écrit : « Quand j'entrai dans la franc-maçonnerie, je savais m'affilier à des partisans d'une politique de progrès et de liberté. Peu après, une transformation pernicieuse s'opéra. La franc-maçonnerie est devenue une coterie d'où partit la délation, le bas régime du mouchardage, du favoritisme, de l'internationalisme. » Il est alors exclu de la loge La Libre Pensée, écarté du GODF, et fait face à l'hostilité des francs-maçons lors de l'élection présidentielle de 1906.

Paul Doumer devient président de la République le 13 juin 1931. L'ascension sociale de Paul Doumer, fils d'ouvrier devenu chef de l’État, n'a aucun équivalent dans l'histoire de France. Il est élu à une époque, où il fallait généralement une manne financière personnelle considérable, pour pouvoir faire de la politique. En particulier aux débuts de la Troisième République, les hommes s'étant élevés socialement grâce à leurs seules études sont très peu nombreux. Albert Thibaudet relève que les enseignants, dont fait partie Paul Doumer, sont quasiment la seule catégorie professionnelle aux revenus limités à s'engager en politique. En raison de son parcours, Paul Doumer est ainsi considéré comme l'illustration de l'idée selon laquelle l'instruction et le mérite jouent un rôle déterminant dans la promotion sociale, même s'il a également profité de ses relations franc-maçonnes et coloniales.

Il est l'unique président de la République française assassiné au xxe siècle.

On peut peut-être lui reprocher sa politique sous couvert de l’idée d'une mission civilisatrice de la République Française sa justification du colonialisme et de l’expansion coloniale.

par Charlemagne Jeu 22 Fév - 12:10

L’observation de Luciole est correcte Je n’osais pas le faire remarquer à danielsan, ayant déjà fait une observation sur le contenu qu’il nous rapportait au sujet de son post sur Gaston Monerville.

Quelques précisions complémentaires. Effectivement, pour les non maçons voire même pour les maçons peu au faîte des subtilités des structures maçonniques, il peut facilement y avoir confusion entre Suprême Conseil et Conseil Suprême.
L’appellation Suprême Conseil de France comprend d’une part une structure de hauts grades forte de près de 10 000 membres et d’autre part en son sein, une structure directrice de la Juridiction, dont l’appellation Suprême Conseil de France est aussi couramment utilisée.

Dernière précision pour les amateurs de chiffres, le nombre de 33^e ne doit pas excéder les 350 soit près de 2% du total des effectifs.

par danielsan Jeu 22 Fév - 15:20

Mon cher Charlemagne surtout ne sois pas gêné, je ne me formalise pas pour des observations justifiées, j'ai fait mienne cette phrase depuis longtemps :" on apprend toujours de ses erreurs" attribuée je crois à Confucius. Alors n'hésite pas, je m'informe sur Wikipédia et le site Francs-Maçons célèbres: Franc-Maçon et loge. Dictionnaire: Liste et Biographies (free.fr) et ne fais que du copié collé avec parfois une petite note perso. Il y a encore beaucoup de maçons célèbres sur ce site, où je privilégie les nationaux. Donc certainement il y aura encore certaines erreurs qui ne sont pas de mon fait car je ne suis pas assez érudit en la matière, alors n'hésite pas à corriger, c'est bon pour mon instruction personnelle. Smile

par danielsan Ven 23 Fév - 16:19

Les joies de Wikipédia : ce cher marquis est mort le 2 novembre 1736 et initié franc-maçon en 1737 et proclamé grand maître le 24 juin 1738. Razz

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ANTIN Louis de Pardaillan de Gondrin, duc d' (1707-1743) marquis d'Antin, de Gondrin et de Montespan (1701), puis 1^er duc d'Antin (1711), est un aristocrate français né à Paris le 5 septembre 1665 et mort dans la même ville le 2 novembre 1736.

Initié Franc-Maçon par le duc de Richmond au château d'Aubigny. Le 24 juin 1738, il fut proclamé Grand Maître général et perpétuel des Maçons dans le Royaume de France. Les premiers essais en France de rassemblement et d'organisation des loges se déroulent, à partir de 1738, avec la formation de la Grande Loge de France (ou Grande Loge Anglaise de France) qui reste très liée avec la Grande Loge de Londres.
C'est le Duc d'Antin, qui avait été initié à la Loge d'Aubigny en 1737 par le Duc de Richmond qui devient le premier "Grand Maître" de ce qui est déjà la Franc-Maçonnerie française.
Outre Manche, les "frères" anglais furent relativement fâchés par cette nouvelle organisation. Lorsque meurt le duc d'Antin, son successeur sera le Prince de Condé, prince de sang, il l'emportait sur deux autres candidats prestigieux, le Prince de Conti et le Maréchal de Saxe.
La Franc-Maçonnerie en France se constitue donc sous des auspices curieuses :
- on copie la Franc-Maçonnerie anglaise.
- on s'en écarte avec une volonté d'indépendance.
- elle devient le rendez-vous des "grands" de ce monde.
- elle se cherche au plan administratif et veut améliorer sa cohésion.

par **patos** Sam 24 Fév - 10:33

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par Nowak Sam 24 Fév - 10:44

Eh bien, on en apprend tous les jours...

Member of:

Soho Lodge #3

En fait ça ne m'étonne pas, ses textes sont emplis d'humanité. "Another Day in Paradise" était une chanson que je faisais souvent étudier à mes élèves, et elle vieilli très bien, comme tous les bons crus.

par danielsan Sam 24 Fév - 10:44

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Pour les ignorants comme moi en matière de musique britannique.

Philip Collins, dit Phil Collins, est un auteur-compositeur-interprète, acteur et producteur britannique, né le 30 janvier 1951 à Chiswick dans le borough londonien de Hounslow (Angleterre). Connu en tant que batteur et chanteur du groupe Genesis, il a eu une carrière solo prolifique, de 1981 à 1996, il mène en parallèle ces deux carrières. C'est également un musicien accompli qui joue de plusieurs instruments : la batterie et les percussions sont ses instruments de base, mais il joue aussi des claviers, de la guitare et de la basse. Phil Collins est considéré comme l'un des plus grands batteurs de rock de sa génération : il s'est d'ailleurs toujours considéré comme un batteur avant d'être un chanteur.

par Nowak Sam 24 Fév - 11:14

Oh, Danielsan !
J'ai vu Genesis en 77 à Edimbourg. Avec Peter Gabriel, Phil Collins, et un deuxième batteur Chester Thompson, qui a aussi joué avec Frank Zappa.

Si tu ne connais pas bien Phil Collins, il faut au moins écouter "Another Day in Paradise" (octobre 1989)

https://www.youtube.com/watch?v=Qt2mbGP6vFI

Paroles et traduction :

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par danielsan Sam 24 Fév - 11:42

Ho yes...je connaissais bien entendu mais sans en connaître d'auteur, j'adore. Merci Nowak Laughing

par danielsan Sam 24 Fév - 16:50

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BAILLY, Jean Sylvain (1736-1793) : né le 15 septembre 1736 à Paris et mort le 12 novembre 1793(guillotiné) dans la même ville, est un mathématicien, astronome, académicien, écrivain et homme politique français. Il devient le premier maire de Paris lors de la Révolution française, en juillet 1789.

président de la Constituante, membre de l'Académie française. Initié Franc-Maçon à la Loge "Les Neuf Soeurs", Paris. Après l’évasion manquée des 20 et 21 juin 1791 de la famille royale, Bailly veut contenir l’agitation républicaine qui vise à obtenir la déchéance du roi et, à la demande de l’Assemblée, proclame la loi martiale. Le 17 juillet 1791, la Garde nationale qu'il mène tire sur les pétitionnaires qui se tiennent sur le Champ-de-Mars. Sa popularité, restée jusque-là à peu près intacte, tombe au plus bas. Le 12 novembre, il démissionne de toutes ses fonctions politiques, et se retire à Nancy. Son procès est expédié par le Tribunal révolutionnaire du 9 au 10 novembre 1793, et la sentence exécutée le lendemain. Comme les membres du condamné, glacés par la pluie et le froid, sont agités d’un tremblement involontaire, le bourreau lui dit : « — Tu trembles, Bailly ?
— Oui bourreau répond le vieillard avec calme, mais c'est seulement de froid. »

par danielsan Mar 27 Fév - 10:48

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ARAGO, Emmanuel (1812-1896) : Membre du Gouvernement de la Défense nationale en 1870. Franc-Maçon il devient, en 1878, Grand Orateur du Suprême Conseil de France. Ardent républicain comme son père, François Arago, et ses nombreux oncles, notamment Étienne Arago et Jacques Arago, Emmanuel Arago est avocat, défenseur notamment, en 1839, d'Armand Barbès. Il est nommé commissaire du gouvernement provisoire de 1848 du Rhône (préfet) à Lyon en mars 1848, où il parvient, sans effusion de sang, après avoir proclamé la République, à préserver un équilibre entre les Voraces, porteurs des revendications des canuts, et une bourgeoisie frileuse. Ministre plénipotentiaire à Berlin, il défend la cause de la liberté de la Pologne, avant de démissionner lorsque Louis-Napoléon Bonaparte est élu à la présidence de la République en décembre 1848. Il est député des Pyrénées-Orientales de 1848 à 1851, et siège au sein de la commission sur l'assistance et la prévoyance publiques présidée par Thiers. Avocat, il sauve en 1867 la tête du très jeune Polonais Antoni Berezowski qui a tiré dans le bois de Boulogne sur le tsar Alexandre II.

par danielsan Ven 1 Mar - 10:21

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LIGNE Charles André, Lamoral Prince de Ligne (1735-1814) : Écrivain Belge, prestigieux par son apport à la littérature française. Initié franc-maçon, peut-être en 1765 en tout cas avant 1771, à la Loge "La Bienfaisante", Gand. Par la suite, il s'affilia à "L'Heureuse Rencontre", loge bruxelloise où la noblesse était largement majoritaire.

De tous les écrivains que la Belgique, devenue indépendante en 1830, revendiqua comme des figures représentatives de son apport, dans le passé, à la littérature française, il se fait que le plus prestigieux et, historiquement parlant, le plus légitime, fut un franc-maçon déclaré, attestant sans ambages son appartenance. Le prince Charles-Joseph de Ligne demeura tout au long de son existence le fidèle sujet des Habsbourg, lié à cette dynastie par un serment d'allégeance qu'il ne songea jamais à rompre, quelles que fussent les circonstances politiques qui auraient pu l'y amener. Mais cette dépendance d'homme lige n'affaiblissait en aucune manière son attachement aux hommes et aux choses de la Wallonie ancestrale. Les écrits de Charles-Joseph nous éclairent faiblement (faussement peut-être) sur son activité maçonnique. Cependant, il ne fut pas un éphémère des loges, comme le montrent certains historiens de la Franc-Maçonnerie du XVIIIe siècle. Il fut initié à "La Bienfaisante" à l'Orient de Gand, peut-être en 1765, en tout cas avant 1771. Par la suite, il s'affilia à "L'Heureuse Rencontre", une loge bruxelloise où la noblesse était largement majoritaire : son nom, suivi des titres "colonel propriétaire, chevalier de la Toison d'Or", figure au tableau de 1777, parmi les membres "agrégés". On signale que, le 29 janvier 1778, il assista, en compagnie de son fils Charles, à une tenue d'initiation de la loge montoise "La Vraie et Parfaite Harmonie", ouverte en loge d'adoption ; au banquet qui suivit, la Sœur d'Ursel, qui avait été reçue Compagnonne, "chanta un couplet de remerciement, composé en impromptu par le Frère de Ligne". À Paris, il fréquenta, dit-il, la loge "La Persévérance".

par danielsan Sam 2 Mar - 11:05

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GOBLET D'ALVIELLA, Eugène Félicien, comte (1846-1925) : Homme d'état belge et historien des religions. Son ouvrage 'La migration des symboles' fait encore autorité. Il lutta pour la tolérance religieuse en Belgique. Initié Franc-Maçon, en 1870, à la loge "Les Amis Misanthropes". Grand Maître du G.^..O.^..B.^.. en 1884. Souverain Grand Commandeur du Suprême Conseil en 1900 : Il est initié en franc-maçonnerie en 1868, dans la loge Les Amis philanthropes à Bruxelles. Il en fut le vénérable maître de 1879 à 1882 et grand maître du Grand Orient de Belgique de 1884 à 1886 et Souverain Grand Commandeur du Suprême Conseil en 1900.

En 1894, après une querelle sur la création d'une « Université nouvelle », la loge des Amis philanthropes se scinde. Le 15 janvier 1895, d'Alviella est élu premier vénérable maître de la nouvelle loge « Les Amis philanthropes n° 2 », qui réunit les libéraux conservateurs, tandis que les libéraux progressistes gardent le nom de loge des Amis philanthropes. Historiens des religions et des hauts grades maçonniques il est admis à ce titre, le 5 mars 1909 au sein de la loge de recherche Quatuor Coronati de la Grande Loge unie d'Angleterre, à Londres et reçoit en 1909, le prix Peeters-Baertsoen.

par danielsan Dim 3 Mar - 11:51

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image] Un auteur qui, je pense, est connu de tous les francs-maçons.

GUENON René (1886-1951) : né le 15 novembre 1886 à Blois, en France et mort le 7 janvier 1951 au Caire, en Égypte, est un auteur français, « figure inclassable de l’histoire intellectuelle du xx^e siècle ». Écrivain maçonnique, préoccupé de Tradition Primordiale et Universelle. Se penche sur l'Hindouisme et l'Islam. Après ses contact avec les occultiste est initié Franc-Maçon à la Loge "Tébah 347", Paris. Loge qu'il déserte rapidement . Il a publié dix-sept ouvrages de son vivant, auxquels s'ajoutent dix recueils d'articles publiés à titre posthume, soit au total vingt-sept titres régulièrement réédités. Ces livres ont trait principalement à la métaphysique, au symbolisme, à l'ésotérisme et à la critique du monde moderne. Son œuvre oppose les civilisations restées fidèles à l'« esprit traditionnel », qui selon lui « n'a plus de représentant authentique qu'en Orient », à l'ensemble de la civilisation moderne considérée comme déviée.

Elle a modifié en profondeur la réception de l'ésotérisme en Occident dans la seconde moitié du xx^e siècle et a eu une influence marquante sur des auteurs aussi divers que MirceaEliade, Antonin Artaud, Raymond Queneau, René Daumal, Simone Weil et André Breton jusqu'à Charles III roi du Royaume-Uni. Il est possible qu'il ait cru tout au début en l'occultisme car, comme Paul Chacornac l'a signalé, il n'était pas invraisemblable, a priori, que l'ancien ordre maçonnique des Élus Coëns, fondé au xviii^e siècle par Martinès de Pasqually, ait survécu jusqu'à la fin du xix^e siècle et qu'une transmission régulière ait donné naissance à l'ordre martiniste dirigé par Papus.

Au début du xx^e siècle, la franc-maçonnerie officielle s'affairait à des tâches très étrangères aux buts traditionnels originels de l'Ordre tels que Guénon allait les concevoir: le Grand Orient de France avait supprimé au xix^e siècle toute référence au Grand Architecte de l'Univers et l'obligation de croire en Dieu. Une partie de la franc-maçonnerie combattait l'Église catholique. Seul Oswald Wirth essayait au sein de cette franc-maçonnerie officielle de faire revivre la pratique du symbolisme Papus se présentait alors comme le dirigeant de la franc-maçonnerie « spiritualiste » (souvent irrégulière) en opposition aux positions modernistes de la franc-maçonnerie officielle. Guénon avait été admis dans deux de ces loges maçonniques du milieu papusien dont la Loge symbolique Humanidad du Rite National Espagnol qui devait changer d'obédience et devenir une Loge du Rite égyptien de Memphis-Misraïm.

par **patos** Lun 4 Mar - 16:48

avis très partial : Guénon représente pour moi la tendance passéiste " plus c'est ancien, plus ça a raison" qui n'a pas mes faveurs

par danielsan Lun 4 Mar - 18:14

Tout à fait d'accord mais à connaître tout de même pour ses écrits particuliers voire étranges, mais intéressants.

par Charlemagne Lun 4 Mar - 19:09

Je ne perçois pas René Guenon comme passéiste, sauf à penser qu’une démarche traditionnelle relève du passé. La Tradition est une dimension qui traverse les âges et qui nous dépasse. Nous serons considérés comme des passéistes dans 100 ans par nos successeurs. Bien loin d’être « guénolatre », je dois reconnaître néanmoins que Guénon à ouverts des horizons que peu avant lui n’avaient exploré. Mais c’était sa vision et personne n’est obligé de la partager. Comme d’autres auteurs avant lui nous devons recueillir de Guénon que ce qui peut nous faire progresser dans une démarche empreinte de spiritualité.

par Luciole Lun 4 Mar - 19:34

Je suis en partie d'accord avec ce que tu écris mais toutes les religions ,comme Guénon,attribuent à un lointain passé,(le plus lointain possible) et aux humains de l'époque ou à leurs Dieux (ou extra-terrestres) des vertus,des connaissances,des pouvoirs que nous sommes censés croire parce que c'est ancien.

RG avait une grande culture et des idées intéressantes mais il a fini comme musulman,au Caire.Ce qui pour moi est une triste fin de la Guénolatrie.

Je ne confonds pas les délires avec la spiritualité.

par Nowak Lun 4 Mar - 23:52

Luciole tapota :

"Je ne confonds pas les délires avec la spiritualité."

Metoo, moi-z-aussi, ou plutôt moi non plus.

Je lis parfois de telles élucubrations de la part de soi-disant "Frères" que je me dis parfois que les sornettes qu'on raconte sur la Franc-Maçonnerie ont parfois une réalité.

J'ai pris plusieurs fois de l'acide il y a environ 50 ans. J'ai connu des gens qui se prenaient pour dieu et y sont resté. d'autres qui ont été "enfants de dieu".

J'ai accompagné des amis pour qu'ils ne jettent pas par la fenêtre.

Pourtant, j'étais complètement barré, kaléidoscope et souvenirs entassés explosant dans ma tête.

J'ai vécu une séance de dissociation de mon corps, me voyant étendu, blessé sur mon lit.

J'ai passé des soirées avec des potes qui prétendaient faire tourner les verres, sauf que ça ne marchait jamais avec moi.

J'ai tiré le Tao-Tö-King : intéressant. La réponse qu'on a, obscure, correspond à la question. J'ai une copine qui a gagné du fric en tirant les cartes, 80% de psychologie, 20% de hasard. Des clients, prêts à payer pour une parole rassurante.

Alors l'ésotérisme, etc, très peu pour moi. Le monde réel est celui dans lequel nous sommes, toutes les autres "explications" ésotérico-religieuses sont, au mieux, de doux rêves pour accepter un monde fait de souffrances.

par **patos** Mar 5 Mar - 11:00

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] voilà pile poil ma pensée . Bronner dans "exorcisme" explique être aussi passé par cette phase de recherche d'âme sortant du corps

par danielsan Mar 5 Mar - 11:08

La définition dans la plupart des dicos, désigne l’ésotérisme comme une partie de certaine philosophie dont la pratique doit rester inconnue des profanes et qui vise à créer une initiation et une hiérarchie sociale. La franc-maçonnerie est considérée comme telle en raison de ses rituels, symboles et enseignements non accessibles aux profanes. La FM utilise des pratiques ésotériques afin d’explorer des concepts spirituels et philosophiques profonds. Tous les aspects de la FM il est vrai ne sont pas ésotériques, certaines obédiences se concentrant d’avantage sur des aspects caritatifs et sociaux. Même si des pratiques que j’appellerais charlatanisme (dans ce mot on pourrait y décrypter satanisme) existent, on ne peut taxer RG d’illuminé, mais de chercheur ; l’alchimie par exemple était ésotérique et a pu faire avancer la science des métaux et a largement contribué au développement de la chimie moderne et ses pratiques ont posé les bases de nombreuses découvertes scientifiques. Quant à RG il avait de nombreux centres d’intérêts, les mathématiques, l’ésotérisme, l’occultisme, le soufisme ; la religion était pour lui une « science sacrée » ; donc un chercheur.

par danielsan Mar 5 Mar - 11:14

J'ai également, dans ma jeunesse, tenté le "voyage astral" avec comme livre de chevet l'ouvrage d'un moine tibétain qui décrivait la façon de le faire, avec bien entendu les précautions d'usage; j'ai eu un début de succès, mais j'ai tellement eu la trouille que je me suis rétracté et l'expérience s'est arrêtée. Expérience que je n'ai jamais renouvélée.

par Luciole Mar 5 Mar - 14:48

Ce n'est pas parce que l'on cherche que l'on trouvera et,injustice suprême,il y a ceux qui sans chercher et sans le mériter découvrent ce qui vaut la peine d'être connu.

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