Eric Emmanuel Schmitt - Ma vision de l'amour

Un témoignage ,une approche sincère et sensible .

J'ai été amoureuse, souvent.
J'ai aimé passionnément, aveuglément aussi (même si on voit, on ferme les yeux un temps).

Une fois j'ai essayé d'aimer vraiment, mais c'était trop douloureux, après 3 années "d'amour" réciproque. Je l'ai quitté en l'aimant encore (et il m'aimait aussi), en tout cas c'est ainsi que je le vois.

Depuis, j'ai appris à aimer mon chien (aucun jeu de mots).

Je ne crois pas que je pourrais supporter un homme (ou une femme) autant que mon chien, pourtant mon chien m'énerve, si si, quand je tombe de tout mon long car il a tiré soudainement sur la laisse et dans un moment où je n'étais pas attentive, par exemple (douleurs intenses à la cage thoracique et genoux tuméfiés).

Pourtant, lorsque j'écoute "certaines personnes", comme ce (grand) monsieur que je découvre pour la première fois ici, je me dis que j'aurais pu certainement "Aimer".

Merci Dominique.

Je ne suis pas certaine qu'on puisse faire de la politique et garder cette fraîcheur d'âme...

Je ne vois pas le bonheur rayonné dans le coeur de nos politiques, mais je peux faire erreur.
Même si ce ne sont pas de tristes sirs et que ça ne les empêche pas d'avoir des fous rires, une Ombre les suit.

J'ai quand-même envie d'ajouter que l'amour, ce n'est pas censé être à sens unique.

Dans une famille, c'est souvent (il y a des exceptions) les parents aiment leurs enfants, les enfants aiment leurs parents. Il arrive qu'ils se disputent quand-même.

Dans un couple, attention à ne pas confondre "aimer" (puisque je l'aime, je désire son bien donc j'accepte tout ce que fait l'autre) avec "se sacrifier par amour". L'autre personne est aussi supposée vous aimer et sa liberté ne doit pas vous faire du mal.

Sinon, ce serait cautionné le chantage "si tu m'aimes vraiment, tu me laisses faire tout ce que je veux, sinon ça veut dire que tu ne m'aimes pas".
Il faut entendre aussi la réponse : "et toi alors, si tu m'aimes vraiment, ne me prends pas pour un imbécile...".

Ca fait longtemps que je n’ai pas lu Eric E Schmidt!

Merci à tous et à toutes pour vos bons commentaires ! Sur ce sujet inépuisable, éternel qu'est l'amour je suis tenté de rajouter cette petite vidéo de Fabrice Midal .

Luciole : ha, c'est pour ça que "vos" repas sont appelés des agapes...

Dominique : Merci à toi d'apporter tes pierres à l'édifice

Pour la dernière vidéo, je ne suis pas réceptive.

Entre la définition wiki
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et Larousse (ci-dessous), il y a de telles nuances...

(latin ecclésiastique agape, du grec agapê, amour)
Une agape = un repas pris en commun, chez les premiers chrétiens.
Des agapes = un repas joyeux et copieux entre amis. Toujours au pluriel dans ce sens.
Le mot appartient au registre littéraire. Il est surtout employé par plaisanterie : la fête annuelle réunira les anciens élèves pour de fraternelles agapes.

Encyclopaedia Universalis :

Le mot grec agapè signifie affection, amour, tendresse, dévouement. Son équivalent latin est caritas, que nous traduisons par « charité » (dans les textes stoïciens comme dans les textes chrétiens). Généralement, la langue profane emploie agapè pour désigner un amour de parenté ou d'amitié, distinct de l'amour-passion, distinct du désir amoureux : celui-ci, en grec, est appelé érôs, en latin amor (français : amour) ou cupido, cupiditas (français : désir, envie, passion amoureuse). Lorsqu'on oppose érôs et agapè, on sous-entend que le premier est un amour de prise, un amour captatif, intéressé, et le second un amour de bienveillance, de prévenance, de courtoisie, un amour oblatif et désintéressé. Agapè convient principalement à l'amour fraternel, à l'amour paisible et pur, à l'amour de dilection. Erôs convient davantage à l'amour des amants, à l'amour enflammé, bien qu'il soit utilisé aussi (à la suite de Platon, dans le Phèdre et le Banquet) pour désigner non pas l'érotisme sexuel et sentimental mais la ferveur mystique : dans ce sens, Grégoire de Nysse préfère érôs à agapè, qu'il estime trop tranquille ; il définit l'érôs comme une agapè plus intense. Cependant, ces différents usages ne sont régis par aucune règle contraignante. On cite même un cas aberrant : pour certaines sectes gnostiques et hérétiques, qui pratiquaient une sexualité de groupe sur le mode cérémoniel, sacramentel (l'accouplement étant assimilé à un rite), « faire l'agapè » signifiait « faire l'amour » ; ce renseignement est consigné dans Épiphane (iv^e s.).
Connu de la littérature païenne, présent dans l'œuvre de Philon d'Alexandrie (~ 20 env.-45 env.), le concept d'agapè reçoit une promotion soudaine quand certains auteurs du Nouveau Testament l'adoptent et le rendent synonyme [...]

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A chaque fois je constate qu'un "simple" mot peut avoir plusieurs significations selon chacun.
On s'étonne de ne pas se comprendre après ça (et c'est pire quand on doit traduire un mot provenant d'une autre langue, surtout si elle est ancienne et "morte").