humanité : en progrès ou non ? Grâce à la FM ?

mes ami(e)s je vous propose un fil d'échange sur le thème "l'humanité ( ou l'humain ) , ou une petite partie de celle-ci, progresse t elle un tant soit peu ? Et la FM y contribue t elle un tant soit peu ?"

On aura du mal à éviter le combat des optimistes et des pessimistes ( je ne vise aucun amiral, mais...) ; tiens, à propos des pessimistes, je constate que nombre d'entre eux ne refusent pas le dialogue, preuve que pessimiste ne veut pas dire sans espoir, ce qui est déjà plus optimiste...

je me lance :  si la philosophie et la FM aident à accepter l'idée de la mort, c'est déjà un progrès.

Est ce que ce sont les seuls modes de pensée pouvant faire accepter l'idée de la mort ? Car les religions s'y essaient aussi, avec plus ou moins de réussite j'avoue... Le Bouddhisme est très cohérent avec le fait de quitter son corps. Mais c'est plus considéré comme une philosophie qu'une religion effectivement.

La littérature est un précieux auxiliaire pour apprivoiser la Vie et la Mort.
'''la premeditation de la mort est préméditation de la liberté''  par Montaigne..

Accepter ou pas, on n'a pas le choix, vu que cela nous arrive à tous, à nous, à nos proches, aux autres. La FM m'a aidée à avancer en comprenant des aspects de la mortalité. 

La fraternité (comme l'amitié, la famille si elle est affective) est un appui bienveillant quand tout s'écroule. En cela, la FM est un soutien fort et une présence discrète et sincère.  

La mort a plusieurs faces. Il y a la mort, le suicide et le meurtre, les sacrifices. La mort anonyme, la mort collective, la mort mise en scène. 

La FM ne me semble pas proposer un mode d'emploi plus clair que les plans d'Ikea. Pas de kit de zénitude ante ou post mortem. 

La façon de travailler ensemble fonctionne pour éclairer nos peurs et ébranler nos certitudes dont celles concernant notre finitude.  

Qu'est-ce qui nous effraie le plus ? 

Disparaître ? Souffrir ? Laisser d'autres dans l'embarras ? Etre seul ou accompagné lorsqu'on trépasse? (A noter que disséquer les mots sert aussi)

Je me dis que pour naître, nous avons dû avoir peur, nous avons peut-être cru mourir(même si notre cerveau était encore primitif) et pourtant nous avons réussi. Je parle de naissance au propre et au figuré.

Songeons aux milliers de petites morts dans nos vies, la mort de certains rêves, de certaines amours, de certains espoirs. La science nous explique qu'à chaque instant des cellules meurent en nous et d'autres naissent. La médecine tue parfois des cellules pour permettre à d'autres de vivre (cancer).

Qu'avons-nous fait lorsque nous avons dû affronter la perte d'un être ou d'un espoir ? Nous avons reconstruit...et conservé la mémoire.

On peut dire comme Grégoire de Nysse que "nous irons de commencement en commencement par des commencements qui n'ont pas de fin" ou bien dire "nous allons de renoncements en renoncements". 

Peu importe, nous sommes des êtres en devenir, constamment. 

J'aime espérer que la mort est un devenir aussi, plutôt qu'un avenir. Cela n'empêche pas le chagrin.

J'ai lu ton texte avec plaisir chd1955.

Je suis  actuellement en grand questionnement par rapport à cette thématique et espère trouver quelques pistes de réponse dans mes lectures, et, si j'y accède,  via la FM.

Ce que tu écris résonne en moi,  et plus particulièrement cette suite de commencements qui font qu'on n'arrête jamais vraiment de chercher et de se réinventer. Je crois qu'on ne vieillit réellement que quand on  renonce à cette quête.

Je  crois aussi, comme Sartre, que ce n'est qu'à notre mort qu'on pourra définir ce que nous avons été, puisque nous sommes en perpétuel devenir.

Saluton al vi, Gefratoj !

Phrase qui résume à elle même le stoicisme. 

Spirite,

Pour en revenir au sujet.
Penser que l'Humanité pourrait progresser grâce à la FM me semble d'un incommensurable optimisme, pour ne pas dire d'une charmante et incroyable naïveté.

J'avais prévenu ... Je suis une naïve invétérée et il n'y a aucun espoir que cela change 

Je plussoie Petite Lueur et j aime aussi l histoire du colibri.