Accouchement

Ah le bouton IBM sur le clavier... ça me rappelle le jour où devant ma belle-soeur je l'ai appelé "le clitoris".

Bleu, la référence du livre de Christophe André m'intéresse beaucoup (je vais tenter de me passer de péridurale cette fois-ci).

Lol, moi c'était "le téton" ...

T'es une ouf Sylvie ! Bon, avec un peu de chance, le second passe parfois comme une lettre à la poste (rapidement).
D'après ce que j'ai compris, sans péridurale, en plus de la douleur, ce qui peut être compliqué est quand ça prend du temps. Au finish, t'es tellement épuisée qu'il n'y a plus de forces pour pousser (Tao, arrivé à l'hosto à 2h30 du mat, fini le soir à 18h30).

Saluton al vi, Gefratoj !

MathieuMf a écrit:Lol, moi c'était "le téton" ...

T'es une ouf Sylvie ! Bon, avec un peu de chance, le second passe parfois comme une lettre à la poste (rapidement).
D'après ce que j'ai compris, sans péridurale, en plus de la douleur, ce qui peut être compliqué est quand ça prend du temps. Au finish, t'es tellement épuisée qu'il n'y a plus de forces pour pousser (Tao, arrivé à l'hosto à 2h30 du mat, fini le soir à 18h30).

Je suis très touché que tu aies nommé ton fils en mon honneur, Mathieu... Vraiment...

Spirite,

Bon courage Sylvie, tu es courageuse ,, personnellement j'ai eu des césariennes ,mais la péridurale est quand même un progrès pour les femmes...Pourquoi souffrir quand on peut l'éviter . Mais je respecte ton choix et te souhaite une grossesse heureuse et un très beau bébé.

Si ça ne te dérange pas, peux-tu nous expliquer (sur un autre fil) pourquoi / ce que tu cherches ?

MathieuMf a écrit:
... Tao, arrivé à l'hosto à 2h30 du mat, fini le soir à 18h30 ...

Ma femme rentrée à l'hôpital le dimanche à 19h00, notre fils né dans la nuit de mardi à 4h00 ... Qui dit mieux ?!

Il paraît effectivement que le deuxième va plus vite, je l'espère de tout mon cœur pour mon épouse (accessoirement pour moi aussi)

Heu... c'est quoi le rapport avec les souris verticale ?

Encrenoire a écrit:Heu... c'est quoi le rapport avec les souris verticale ?

Oups ... Aucun en effet.

D'ailleurs, je veux bien exposer mon point de vue mais je cherche où le mettre. D'ailleurs le fil "Gérer la douleur" devrait migrer ailleurs que chez les geeks...

Encrenoire : aucun rapport, mais on n'est pas dans une section où il ne faut pas faire de HS (je déconne)
Je nettoie ça, je déplace tout, et je coupe le fil en deux.

Je vais exposer ici un point de vue particulier : je suis donc enceinte de mon 2e ( - je n'arrive pas à atterrir...) et je voudrais accoucher sans péridurale. Je conçois tout à fait que ce soit difficile à comprendre.
Il est absolument indiscutable que la péridurale est un progrès : je ne me considère pas comme une fille d'Eve qui doive accoucher dans la douleur pour expier le péché originel de grand-Mamie. La péridurale, c'est très bien. J'ai suffisamment entendu raconter les accouchements abominables de mes ascendantes pour mesurer que j'ai eu de la chance de pouvoir demander à un moment la petite piqûre magique (et encore, accouchement rapide dans mon cas - déclenchement à 8h, expulsion à 15h39).
Je suis donc très contente d'avoir le choix. Mais je voudrais, tout en disposant de ce choix, essayer de m'en passer. Pourquoi ?

J'ai eu un peu le sentiment de ne pas accoucher. Un peu seulement, bien sûr. J'ai été déclenchée, non parce que le bébé souffrait, mais parce que le lendemain l'obstétricien partait en week-end prolongé du 8 mai. Admettons. Ce qui signifie que les contractions ont été tout de suite douloureuses : en gros, on injecte l'hormone d'abord à petite dose, puis lorsque la poche se rompt, on augmente la dose assez rapidement, et les contractions sont maousses. Je me souviens que ma mère était là et que je l'ai regardée en lui disant "C'est ça la douleur ?????", c'est peut-être le moment où je me suis sentie le plus proche d'elle dans toute ma vie. Là, c'est sûr que la péridurale est merveilleuse ! Et puis, comme j'étais sous perfusion, impossible de me déplacer, de me mettre dans une position où j'aurais pu mieux gérer la douleur, c'était allongée, point.
Elle a des petits inconvénients aussi : elle peut faire que les muscles ne s'ouvrent pas totalement à fond, ce qui mène plus facilement à l'utilisation des forceps ou des ventouses (ce qui fut le cas pour mon fils) et au recours à l'épisiotomie (qui est quand même tout sauf agréable).
Accessoirement, comme en plus j'étais collée sur le dos de façon autoritaire, j'ai fait une chute de tension (car l'utérus bien plein comprime la veine cave). J'ai donc fini mon accouchement sous oxygène, dans les vaps, poussant quand on me le disait et sans vraiment avoir conscience de ce que je faisais (le lapsus - je viens d'écrire "confiance dans ce que je faisais").

Alors, je veux dire que j'ai bien conscience que cet accouchement a été mille fois plus confortable, sûr, que ceux de mes grands-mères ou de ma mère, je ne me plains pas. Mais la prochaine fois, je voudrais essayer sans. Je voudrais laisser mon corps déclencher lui-même l'accouchement, bref, lui faire confiance, me faire confiance. Je voudrais gérer et dominer ma douleur plutôt que de l'annihiler. Je voudrais vivre ce moment en en étant pleinement consciente et actrice. Je voudrais faire, agir, quitte à prendre la péridurale à un moment si c'est trop douloureux, mais comme choix, non en y étant "obligée" par les circonstances. Pour m'offrir ce choix, je voudrais commencer par comprendre la douleur et apprendre à la dominer, plutôt que le subir.

Rhooo la vache !!
Et je decouvre ca maintenant ???
Tu l'as dit ailleurs ?

OUUAAAAAAAAAAAAAIIIIIIIIISSSSSSSSS !! Je suis content !

Sans peridurale, no soucis, demande a ma moitie.

ça fait trois jours que je le braille partout et tu le découvres maintenant ??? ts-ts-ts... Pas sérieux tout ça.

Tout dépend finalement de la façon qu'on a chacun à ressentir et supporter la douleur.
J'ai accouché 3 fois , naturellement (sauf que j'accouchais à 8 mois environ...et que même une fois ça avait un peu commencé bien avant) et c'est vrai, très rapidement.
Je n'ai pas ressenti une douleur insupportable, en tout cas bien moins forte que ce que j'avais ressenti lors d'interventions chirurgicales auparavant.

Je crois que je n'aurais pas aimé ne pas pouvoir vivre pleinement ce moment magique, la naissance de mes enfants. Mais je crois aussi que si la souffrance est trop forte, c'est raté, on ne la vit pas .

C'est donc une sorte de risque qu'il faut courir...mais peut-être aujourd'hui existe-t-il des possibilités de calmer la douleur en cours de route, de s'entrainer par la sophrologie par exemple à la dominer?

Patie, n'hésite pas à venir nous raconter ça
Sylvie : ma femme a eu un peu la même impression, dans une moindre mesure (pas de malaise notamment - et pas d'aide pour l'expulsion ni d'épisio). La première fois est en plus l'inconnu, je doute que beaucoup décident d'éviter la péridurale à ce moment (hors histoires religieuses, ou arrivée tardive)
Par contre, à ce que j'ai compris, tu ne peux plus demander de péridurale au bout d'un moment - sachant que le plus difficile (niveau douleur) est la fin ...

Alors justement, le plus difficile n'est pas toujours à la fin, il semblerait que les contractions de dilatation soient les plus douloureuses, notamment la dernière, celle qui permet de passer à dilatation complète, mais que celles d'expulsion soient en général mieux tolérées, même si toutes les femmes sont différentes, évidemment. Je me dis donc que si j'arrive à gérer la dilatation, je ferai le reste fingers in the nose (mais je suis un peu en mode bisounours depuis 3 jours).

D'après ce que j'ai compris, ils ne posent pas la péridurale après 8cm (et des fois avant, ça dépend comment ça se passe, si il est possible de ne pas bouger pour qu'ils la posent, etc ...). Donc, avant les dernières contractions de dilatation.

En fait, je comprenais ça dans "la fin"

Parti comme c'est, je vais aller à la maternité en bus, après avoir descendu les 3 étages à pied... Si avec ça j'ai pas des contractions de ouf.

Je suis super content pour toi.

Je te comprends Sylvie, j'ai eu mon fils avec anesthésie générale et ma fille avec césarienne sous péridurale, mais c'était les tous débuts donc pas au point. Pendant longtemps je disais que je n'avais pas accouché car c'est plus difficile à intégrer quand on se réveille avec le bébé à côté. On se demande s'il vient bien de toi, de plus ton mari ne peut être présent, au moins à l'époque.
Je te souhaite un accouchement comme celui de ma fille: elle a pris le tram de chez elle à Vanves pour l'hôpital universitaire ,son mari a eu à peine le temps d'arriver et la merveille est arrivée en pleine fête de la musique. C'était la seconde mais quand même... Ma tristesse est que je serai opérée le jour de ses 1 an. Je voulais faire la fête. Naître le jour du solstice d'été, c'est un beau début.

En tous cas je souhaite que tout se déroule pour le mieux Sylvie, un heureux évènement comme on dit...

Et oui, nous les hommes nous ne pouvons avoir qu'une vague idée de ce que cela représente, et encore. C'est là que le rôle du papa me semble primordial, sa présence et son soutien, en aval et en amont. Le fait de vouloir accoucher sans péridurale est une affaire personnelle, et moi je me garderai bien de donner mon avis sur le sujet car je n'y connais goutte !

A propos de Christophe André, j'adore ces livres, j'ai lu "psychologie de la peur", "Les états d'âme", "Libres, imparfaits et heureux"... Ces bouquins sont toujours agréables à lire, abordables et tellement humains. Nous parlons bien du même Christophe André j'espère ? Le psychiatre de l'hôpital Sainte-Anne ?

Tiens, un petit article qui pourrait t'intéresser

Des orgasmes pendant l’accouchement

Dans l’imaginaire collectif, l’accouchement est sans doute l’une des plus grandes douleurs supportables par un être humain. Et pourtant… Selon une étude publiée dans la revue Sexologie et relayée par Le Figaro, trois femmes sur 1.000 éprouvent un plaisir physique en donnant naissance à leur enfant. Un plaisir pouvant même aboutir à l’orgasme, selon les témoignages de sage-femme sur lesquelles repose cet article.

Sur les 206.000 accouchements suivis, "dans 868 cas, la sage-femme a pensé avec certitude être témoin d'une manifestation de plaisir physique durant l'accouchement, sans toutefois en avoir la confirmation par une confidence de la parturiente", conclut l’étude. Autre conclusion : l’anesthésie péridurale empêche toute "jouissance obstétricale".

Source : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

J'en avais entendu parler... Mais ce n'est pas pour cette raison que je souhaite me passer de peridurale, hein

C'était plus pour la petite anecdote.
En même temps, 3 sur 1000 ... joue au loto le même jour, on sait jamais si t'as un coup de bol