Les Albums en commun #1 : Vengeance - Benjamin Biolay
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Re: Les Albums en commun #1 : Vengeance - Benjamin Biolay
J'ai eu le temps de l'écouter seulement 3 fois...
Je vais essayer de rattraper mon retard pour demain.
Je vais essayer de rattraper mon retard pour demain.
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Ne prenez pas la vie trop au sérieux, de toute façon vous n'en sortirez pas vivant.
Re: Les Albums en commun #1 : Vengeance - Benjamin Biolay
Euh, plus tard moi, ce we ... Là j'ai des bouchons dans les oreilles, vivement recommandé vu le boucan où je suis (entre les clims et les milliers de machines ...).
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MathieuMf- Grand Maitre Suprême
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Re: Les Albums en commun #1 : Vengeance - Benjamin Biolay
Suis je le seul à trouver les mélodies de son album envoûtantes?
Mon oreille préfère écouter les mélodies que les voix, j'ai toujours été comme ça lol
Mon oreille préfère écouter les mélodies que les voix, j'ai toujours été comme ça lol
Invité- Invité
Re: Les Albums en commun #1 : Vengeance - Benjamin Biolay
Et bien justement, je ne trouve pas qu'il y ait beaucoup de mélodie.
Ce sont les arrangements qui t'envoutent, les nappes, un peu comme dans du Craig Armstrong.
Ce sont les arrangements qui t'envoutent, les nappes, un peu comme dans du Craig Armstrong.
Re: Les Albums en commun #1 : Vengeance - Benjamin Biolay
Morceau 1 : Dès l'intro, on pense aux faces b des Cure période Wild Wood Swings. A la différence que les face b des Cure ont plus de créativité que ce morceau qui sert d'ouverture. Du coup on se dit : je suis pas en train d'écouter un bon album. Pour la voix et les textes, je rejoins Spirale, on dirait vaguement du Gainsbourg période Melody Nelson. Bref, au bout de 1.50, je passe au 2.
Morceau 2 : bon ça commence... guitare électro-acoustique en accompagnement et cabasa pour suggérer le rythme. Au mot Profite, j'aime bien derrière la guitare solo façon Chris Isaak. Le refrain sur le plan harmonique est bien trouvé, mais alors... la voix de Paradis, non, je ne peux pas. On dirait une étudiante aixoise de 18 ans qui chante toujours un demi-ton au-dessus ou au-dessous, et tout ça sans inspiration et sans grâce... Oublie-moi ? J'ai tout oublié de cette chanson hormis la guitare chorus/reverb/vibrato à la Chris Isaak.
Morceau 3 : ça sonne comme du Jean-Louis Murat mais en moins bien produit. Le son ressemble à une maquette. Le clavier derrière qui joue avec la molette vibrato est sympa. L'effet sur la voix dans le refrain est horrible. Mais qui a fait le son sur cet album ? Voilà la question que je me pose en passant au morceau 4.
Morceau 4 : enfin quelque chose de musical dans l'intro. Les guitares au son travaillé parviennent à planter un beau décor. La magie est là. Et la magie s'arrête dès l'entrée de la batterie et la basse synthé au son cheap. C'est pas tant le son cheap mais l'adéquation de tout ça qui forme un truc pas cohérent. Dommage. L'intro était vachement bien. En plus Biolay chante la même mélodie entendue dans l'intro et l'effet obtenu donne : un manque cruel d'inspiration. Je passe...
Morceau 5 : là encore très belle intro avec les cordes ! Puis une nana scande un truc en spanish. Et quand Biolay intervient, tout est noyé dans la reverb. C'est inaudible.
Morceau 6 : On retrouve encore les Cure dans le son des guitares et l'idée des lignes mélodiques de la gratte. Là encore ça sonne face b. L'utilisation de la boite à rythmes fait penser à Harold and Joe. La superposition de la voix de Biolay dans les graves marche pas trop mal. Mais alors, à 3.00, le synthé techno qui se frappe le solo est à vomir. Je passe...
Morceau 7 : La première phrase Y'a personne dans mon lit me fait rire. Pourtant j'ai tort. Cette ballade a une jolie mélodie. Pour une fois, la superposition des instruments donne quelque chose de cohérent. J'entends encore les Cure dans les guitares à effet chorus. Le fade out arrive hyper tôt, la chanson semble très courte, pourtant elle fait 3.14. Du coup je me dis - pour l'instant - que c'est la chanson réussie de l'album.
Morceau 8 : ouais, bof, toujours la même impression. Ce qui pêche sont les parties rythmiques, la batterie ne raconte rien et a un son pourrave.
Morceau 9-10 : je passe.
Morceau 11 : Biolay nous fait du New Order, c'est flagrant ! L'imitation est bien réussie. En revanche l'effet delay sur la voix n'est pas assez travaillé et fout le bordel.
Morceau 12 : le son est chaleureux. Piano/guitare donnent une belle adéquation. Les claviers dans le refrain sont bien trouvés. Le son de la batterie a ENFIN de la gueule et s'intègre bien au reste. La suite est une petite merveille d'arrangement. Pas mal, pas mal du tout !
Morceau 13 : insignifiant.
Morceau 14 : je suis vraiment sous le charme de la voix de Julia Stone.
En bref, il n'y a pas d'album. On dirait que la maison de disque a pressé Biolay pour faire ce disque. Il l'a fait pour le faire. Pour avoir un album digne de ce nom, il aurait fallu de l'inspiration, de meilleures idées et surtout une production du son. Je ne sais pas qui est l'ingénieur-réalisateur mais le mec a fait semblant de faire semblant. Merci Biolay mais vivement l'album suivant !
Morceau 2 : bon ça commence... guitare électro-acoustique en accompagnement et cabasa pour suggérer le rythme. Au mot Profite, j'aime bien derrière la guitare solo façon Chris Isaak. Le refrain sur le plan harmonique est bien trouvé, mais alors... la voix de Paradis, non, je ne peux pas. On dirait une étudiante aixoise de 18 ans qui chante toujours un demi-ton au-dessus ou au-dessous, et tout ça sans inspiration et sans grâce... Oublie-moi ? J'ai tout oublié de cette chanson hormis la guitare chorus/reverb/vibrato à la Chris Isaak.
Morceau 3 : ça sonne comme du Jean-Louis Murat mais en moins bien produit. Le son ressemble à une maquette. Le clavier derrière qui joue avec la molette vibrato est sympa. L'effet sur la voix dans le refrain est horrible. Mais qui a fait le son sur cet album ? Voilà la question que je me pose en passant au morceau 4.
Morceau 4 : enfin quelque chose de musical dans l'intro. Les guitares au son travaillé parviennent à planter un beau décor. La magie est là. Et la magie s'arrête dès l'entrée de la batterie et la basse synthé au son cheap. C'est pas tant le son cheap mais l'adéquation de tout ça qui forme un truc pas cohérent. Dommage. L'intro était vachement bien. En plus Biolay chante la même mélodie entendue dans l'intro et l'effet obtenu donne : un manque cruel d'inspiration. Je passe...
Morceau 5 : là encore très belle intro avec les cordes ! Puis une nana scande un truc en spanish. Et quand Biolay intervient, tout est noyé dans la reverb. C'est inaudible.
Morceau 6 : On retrouve encore les Cure dans le son des guitares et l'idée des lignes mélodiques de la gratte. Là encore ça sonne face b. L'utilisation de la boite à rythmes fait penser à Harold and Joe. La superposition de la voix de Biolay dans les graves marche pas trop mal. Mais alors, à 3.00, le synthé techno qui se frappe le solo est à vomir. Je passe...
Morceau 7 : La première phrase Y'a personne dans mon lit me fait rire. Pourtant j'ai tort. Cette ballade a une jolie mélodie. Pour une fois, la superposition des instruments donne quelque chose de cohérent. J'entends encore les Cure dans les guitares à effet chorus. Le fade out arrive hyper tôt, la chanson semble très courte, pourtant elle fait 3.14. Du coup je me dis - pour l'instant - que c'est la chanson réussie de l'album.
Morceau 8 : ouais, bof, toujours la même impression. Ce qui pêche sont les parties rythmiques, la batterie ne raconte rien et a un son pourrave.
Morceau 9-10 : je passe.
Morceau 11 : Biolay nous fait du New Order, c'est flagrant ! L'imitation est bien réussie. En revanche l'effet delay sur la voix n'est pas assez travaillé et fout le bordel.
Morceau 12 : le son est chaleureux. Piano/guitare donnent une belle adéquation. Les claviers dans le refrain sont bien trouvés. Le son de la batterie a ENFIN de la gueule et s'intègre bien au reste. La suite est une petite merveille d'arrangement. Pas mal, pas mal du tout !
Morceau 13 : insignifiant.
Morceau 14 : je suis vraiment sous le charme de la voix de Julia Stone.
En bref, il n'y a pas d'album. On dirait que la maison de disque a pressé Biolay pour faire ce disque. Il l'a fait pour le faire. Pour avoir un album digne de ce nom, il aurait fallu de l'inspiration, de meilleures idées et surtout une production du son. Je ne sais pas qui est l'ingénieur-réalisateur mais le mec a fait semblant de faire semblant. Merci Biolay mais vivement l'album suivant !
Guthrie- .
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Re: Les Albums en commun #1 : Vengeance - Benjamin Biolay
Et paf, comment Guthrie il assure trop!
Il a grave révisé...
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Paulati- Elevée en plein air
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Re: Les Albums en commun #1 : Vengeance - Benjamin Biolay
Vous pensiez que j'allais laisser gagner les anti-Biolay ? Non non, voici ma petite critique à moi
Vengeance est un album étrange. Étrange parce qu’il porte un titre qui n’a rien à voir avec son contenu : « il n’y a ni pardon, ni revanche, l’oubli, l’oubli en revanche reste la seule et unique vengeance », nous dit rapidement Biolay dans ce 6e album. Arrivé après le double album la Superbe et son succès aussi bien critique que public, difficile de faire un album aussi réussi – et ça tombe bien, car Biolay n’a pas essayé. Vengeance est un album moins exigeant artistiquement, probablement plus anecdotique dans sa carrière. Restent quelques très jolies chansons qui méritent le détour.
L’album s’ouvre sur Aime mon amour, le premier single. Le choix semble compréhensible même si ce titre n’a objectivement pas grand-chose pour lui (si ce n’est un très joli clip réalisé par l’actrice Karole Rocher). Le texte est sans intérêt ; la mélodie reste en tête, mais c’est surtout (pour ceux qui l’apprécient…) le plaisir de ré-entendre la voix de Biolay qui fait tout l’intérêt de cette chanson. Orelsan, invité sur l’album, traitait de « sale pute » celle qui venait de le larguer ; Biolay, de son côté, incite (sous peine de représailles) son remplaçant à aimer sa dulcinée. La vengeance, non merci…
Le duo avec Paradis, Profite, était assez attendu, et le résultat s’avère assez décevant. Une jolie chanson aux accents de carpe diem, mais rien de bien profond, et surtout, une utilisation assez sporadique du timbre clair de la chanteuse. En live, Biolay la chante tout seul, sans en souffrir : le duo est assez artificiel et il y a fort à parier que celui qu’on trouvera sur l’album de Paradis elle-même aura une autre saveur.
Il est probablement laborieux de parler du disque en détaillant chaque chanson… je vais donc m’attarder sur celles qui ont le plus retenu mon attention. Sous le lac gelé, après quelques premières chansons moyennes, est une vraie bonne surprise : un texte magnifique et cette voix féminine qui s’élève à la fin… Le refrain (qui serait plus agréable sans cet écho pénible que Biolay semble être tout heureux d’avoir trouvé) est vraiment touchant, comme le fameux « la nuit putain, je n’oublie presque rien »…
L’autre belle surprise de l’album, c’est Marlène déconne (hommage à Noir Désir ?). J’avais lu dans une critique que si Biolay voulait faire un vrai tube, il se devait de sortir ce titre en single. Je suis assez d’accord : la mélodie est entraînante et le texte désespéré (comme sait les faire Biolay) est un pur bonheur. C’est cette désespérance qui est délicieuse chez cet artiste, les mots crus qui se mélangent au désespoir…
Bon, et je n’hésite pas à le dire, pour moi le chef d’œuvre de l’album, c’est Ne regrette rien. L’hommage à Gainsbourg est magnifique (les « couloirs infinis de glace et de marbre » rappellent évidemment les « couloirs sans fin [qui] se succèdent » dans l’Hôtel particulier – que Biolay a déjà chantée sur scène…) et l’intervention d’Orelsan, qui a écrit de son côté sa partie rappée, est une vraie trouvaille. Les deux textes se répondent parfaitement, ajoutent de la profondeur à l’ensemble. J’aimerais vraiment que Biolay aille jusqu’au bout et fasse lui-même un album de rap mais je ne sais pas s’il en a l’envie ou même le courage…
Je passe sur Belle époque, tristement appelée Night Shop 2 alors qu’on est bien loin de la première Night Shop, merveilleuse chanson d’amour triste qu’on trouvait sur la Superbe… pour le coup, Puccino n’apporte pas ce que pouvait apporter Orelsan…
Vengeance est enfin selon moi la dernière vraiment bonne chanson du disque : déjà, aller chercher Carl Barât, c’était une très jolie surprise (je l’ai toujours préféré à Pete Doherty…) mais là encore on a une atmosphère habilement amenée et un joli texte à se mettre sous la dent.
Pour le reste, je retiens quelques jolis titres comme l’Insigne honneur, le Sommeil attendra, Venganza (même si on peut difficilement dire que ce soit du Biolay pur jus…), éventuellement Personne dans mon lit. Sans être au niveau des autres chansons citées, ce sont des titres agréables et bien produits.
En revanche, je suis plus circonspecte quant à des trucs comme Trésor trésor ou Confettis… mais on ne peut pas tout aimer !
En conclusion, c’est pour moi un album assez inégal parce qu’il part dans beaucoup de directions différentes, ce qui est surprenant quand on a aimé la Superbe ou même Trash Yéyé (l’avant-avant-dernier album de Biolay), qui étaient tous deux des disques vraiment très cohérents, à la limite de l’album-concept. Là, on sent qu’il a voulu retourner en studio pour se faire plaisir (et ce plaisir est communicatif), mais il n’y a pas l’implication qu’il y avait sur les précédents. Bien sûr, quelques titres vraiment magnifiques se détachent, et j’apprécie beaucoup le fait que différents genres musicaux se croisent sur cet album.
Dans l’ensemble, on dira que c’est un album moyen pour Biolay – mais comme du moyen chez Biolay, ça reste toujours bien au-dessus de ce que font les autres (oui oui !), alors c’est vraiment un très bon album.
Vengeance est un album étrange. Étrange parce qu’il porte un titre qui n’a rien à voir avec son contenu : « il n’y a ni pardon, ni revanche, l’oubli, l’oubli en revanche reste la seule et unique vengeance », nous dit rapidement Biolay dans ce 6e album. Arrivé après le double album la Superbe et son succès aussi bien critique que public, difficile de faire un album aussi réussi – et ça tombe bien, car Biolay n’a pas essayé. Vengeance est un album moins exigeant artistiquement, probablement plus anecdotique dans sa carrière. Restent quelques très jolies chansons qui méritent le détour.
L’album s’ouvre sur Aime mon amour, le premier single. Le choix semble compréhensible même si ce titre n’a objectivement pas grand-chose pour lui (si ce n’est un très joli clip réalisé par l’actrice Karole Rocher). Le texte est sans intérêt ; la mélodie reste en tête, mais c’est surtout (pour ceux qui l’apprécient…) le plaisir de ré-entendre la voix de Biolay qui fait tout l’intérêt de cette chanson. Orelsan, invité sur l’album, traitait de « sale pute » celle qui venait de le larguer ; Biolay, de son côté, incite (sous peine de représailles) son remplaçant à aimer sa dulcinée. La vengeance, non merci…
Le duo avec Paradis, Profite, était assez attendu, et le résultat s’avère assez décevant. Une jolie chanson aux accents de carpe diem, mais rien de bien profond, et surtout, une utilisation assez sporadique du timbre clair de la chanteuse. En live, Biolay la chante tout seul, sans en souffrir : le duo est assez artificiel et il y a fort à parier que celui qu’on trouvera sur l’album de Paradis elle-même aura une autre saveur.
Il est probablement laborieux de parler du disque en détaillant chaque chanson… je vais donc m’attarder sur celles qui ont le plus retenu mon attention. Sous le lac gelé, après quelques premières chansons moyennes, est une vraie bonne surprise : un texte magnifique et cette voix féminine qui s’élève à la fin… Le refrain (qui serait plus agréable sans cet écho pénible que Biolay semble être tout heureux d’avoir trouvé) est vraiment touchant, comme le fameux « la nuit putain, je n’oublie presque rien »…
L’autre belle surprise de l’album, c’est Marlène déconne (hommage à Noir Désir ?). J’avais lu dans une critique que si Biolay voulait faire un vrai tube, il se devait de sortir ce titre en single. Je suis assez d’accord : la mélodie est entraînante et le texte désespéré (comme sait les faire Biolay) est un pur bonheur. C’est cette désespérance qui est délicieuse chez cet artiste, les mots crus qui se mélangent au désespoir…
Bon, et je n’hésite pas à le dire, pour moi le chef d’œuvre de l’album, c’est Ne regrette rien. L’hommage à Gainsbourg est magnifique (les « couloirs infinis de glace et de marbre » rappellent évidemment les « couloirs sans fin [qui] se succèdent » dans l’Hôtel particulier – que Biolay a déjà chantée sur scène…) et l’intervention d’Orelsan, qui a écrit de son côté sa partie rappée, est une vraie trouvaille. Les deux textes se répondent parfaitement, ajoutent de la profondeur à l’ensemble. J’aimerais vraiment que Biolay aille jusqu’au bout et fasse lui-même un album de rap mais je ne sais pas s’il en a l’envie ou même le courage…
Je passe sur Belle époque, tristement appelée Night Shop 2 alors qu’on est bien loin de la première Night Shop, merveilleuse chanson d’amour triste qu’on trouvait sur la Superbe… pour le coup, Puccino n’apporte pas ce que pouvait apporter Orelsan…
Vengeance est enfin selon moi la dernière vraiment bonne chanson du disque : déjà, aller chercher Carl Barât, c’était une très jolie surprise (je l’ai toujours préféré à Pete Doherty…) mais là encore on a une atmosphère habilement amenée et un joli texte à se mettre sous la dent.
Pour le reste, je retiens quelques jolis titres comme l’Insigne honneur, le Sommeil attendra, Venganza (même si on peut difficilement dire que ce soit du Biolay pur jus…), éventuellement Personne dans mon lit. Sans être au niveau des autres chansons citées, ce sont des titres agréables et bien produits.
En revanche, je suis plus circonspecte quant à des trucs comme Trésor trésor ou Confettis… mais on ne peut pas tout aimer !
En conclusion, c’est pour moi un album assez inégal parce qu’il part dans beaucoup de directions différentes, ce qui est surprenant quand on a aimé la Superbe ou même Trash Yéyé (l’avant-avant-dernier album de Biolay), qui étaient tous deux des disques vraiment très cohérents, à la limite de l’album-concept. Là, on sent qu’il a voulu retourner en studio pour se faire plaisir (et ce plaisir est communicatif), mais il n’y a pas l’implication qu’il y avait sur les précédents. Bien sûr, quelques titres vraiment magnifiques se détachent, et j’apprécie beaucoup le fait que différents genres musicaux se croisent sur cet album.
Dans l’ensemble, on dira que c’est un album moyen pour Biolay – mais comme du moyen chez Biolay, ça reste toujours bien au-dessus de ce que font les autres (oui oui !), alors c’est vraiment un très bon album.
Re: Les Albums en commun #1 : Vengeance - Benjamin Biolay
Merci pour ta critique ! Super intéressant !
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