Opéra

Ma voix est sûrement moins belle que celle de mon avatar ! Quand j'avais son âge ça pouvait encore passer, mais actuellement... ça craint !
Avez-vous remarqué, chère Paulati, comme Berlioz, maître toujours réputé comme auteur d'un Traité d'Orchestration en vigueur dans les deux-tiers des conservatoires du monde ( aussi traduit que la Bible, me dit-on, ce dont je doute, et puis c'est sans doute un public différent) a mis dans la voix du ténor et de la mezzo toutes les ressouces d'un orchestre complet, lequel se fait, sous la baguette éclairée de Gardiner, tout petit, juste un souffle, parce que le grand Chef britannique a compris qu'il y avait toute l'orchestration dans les voix, préparées par le compositeur. Pas de roucoulade mais un éventail de sonorités orchestrales dans la voix de Kunde, un moment de bouche fermée pour symboliser l'extase de Graham; mais c'est comme cela durant toute l'oeuvre. Il n'y a pas de tremolos de cantarice dans les deux premiers actes réservés à Cassandre, remarquable Anna-Catherina Antonacci, admirable grande chanteuse, qui ira loin. Les choeurs sont audibles, avec la Chorale Monteverdi que Gardiner a amenée avec lui de Grande-Bretagne plus les Choeurs français du Théatre national lyrique que je ne savais pas aussi bons. Tout est rigoureusemet parfait,meme (et c'est très difficle) les chromatismes berlioziens qui parsèment la musique et lui donnent son expressivité. Les spectateurs s'en aperçoivent s'ils ont l'oreille exercée mais le premier acte est joué sans cordes du tout. C'est la chute et le sac de Troie. Berlioz n'y a voulu que des "vents" .Et éclate la fameuse Marche troyenne qui est un monument (et dont je fais la sonnerie de mon téléphone mobile !) qui marque la fin du rève troyen et la fondation de Rome, avec Carthage, l'ennemie de Rome mortelle de Rome, pour venger l'honneur de Didon, délaissée par Enée. Bonne nuit, Chère Paulati et à ceux qui ont eu la patience de me lire. Et merci encore pour ce présent inestimable.

Votre "Opéra" joue les météores une fois de plus. Restera le duo entre Didon, la reine de Carthage, au bord d'être délaissée par Enée, et Enée lui-même, héros (fort peu présent dans l'"Iliade") chargé par les Dieux d'aller fonder une nouvelle Troie qui dominera le monde, Rome.

Je vous souhaite, ainsi qu'à tous ceux qui "n'aiment pas l"opéra" d' écouter ce duo si riche en sonorités de toutes essences, durant que votre topic, Paulati, traversera une nouvelle fois encore l'espace du Forum.
Je signale qu'on peut aller rechercher (il y a une fenêtre pour cela) un topic perdu et qu'on voudrait réécouter. Pour celui-ci, c'est tout simple. Il suffit de taper "Opera" dans la fenêtre et de cliquer sur "Go". Bonne journée dans la Beauté et la Bonté. Celà va de pair, je le crois...

En effet, personne ne l'aime mon opéra.
Personne n'aime les ballets non plus.
Tant pis, j'écoute et je regarde dans mon coin.

Merci Herodote!

Héhé, c'est pas notre chef pour rien!

Et toi Guthrie, t'en connais pas des supers opéras?

Parce que j'ai grandi avec la flute enchantée en fait, grâce à ma grand mère. Je crois que c'est elle qui m'a inconsciemment donné le goût pour la musique.

C'est un bel opéra.

Si je comprends bien Guthrie et Paulatti vous avez le même chef ! Et qui a fait quinze ans dans la fosse d'orchestre soit comme premier soit comme seond violons. Cela devait pourtant se savoir, rien qu'à son comportement.
Quand on a joué la "Flûte enchantée" plusiqurs dizaines de fois, on sait ce qu'est la musique. Le plus fort c'est que je me suis réveillé, entre autres, ce matin, avec Mozart. mais Don Giovanni.

En Maçonnerie on entend beaucoup la "Flute enchantée" réputée être la musique par excellence de la Maçonnerie. Que j'aimerais que les autres Opéras de Mozart y figurent aussi. Et d'autres musiciens aussi.

Papageno est pourvu d'une flute de Pan, qu'on n'entend pas d'ailleurs dans la ritournelle qui scande ses fins de refrains. Dommage. Paulati, allez donc vous proposer pour corriger l'enregistrement de la version que Rattle a fait de ce chef d"'oeuvre. Vou serez celle qui a rectifié Mozart, ce qui n'est pas un mince titre !.

Ne pleurez pas trop. Ce n'est pas sur les Forums généralistes qu'il faut cherher de la belle musique. Encore qu'ici grâce à vous et à Guthrie, vous ayez de la chance d'avoir trouvé un coin de nid. Bonne journée.

Ah, merci Guthrie, j'adore.

Rien à voir, mais les premières secondes m'ont fait penser à ça:

Oui, il y a quelque chose quand le choeur chuchote en effet.
Et même dans les arpèges en-dessous de l'orchestre.
Tiens, un autre petit exemple complètement atypique avec Philip Glass et son Liquid Days.


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Pour être "liquid" il vaut mieux être un "glass"... Je ne connaissais pas du tout. Problême de génération. Je connais bien celà au niveau familial. On saute du Baroque à Ravel quand ce n'est pas plus loin en enjambant tout ce qu'il y a entre. Alors que les gens de ma génération connaissent bien le baroque (école et tout) et s'efforcent de connaïtre ce que leurs petits-enfants écoutent à tout bout de champ, mais en gardant leurs émotions pour...l'entre-deux, précisément. De Haydn à Ravel . Rares sont ceux qui vont jusq'à Messiaen.

La musique de "Liquid day" est jolie? . Maus cela va vous amuser : je la trouve d'inspiration très "franckiste". Ce qui ferait rire jusqu'au compositeur je suppose ! Vous avez raison pour vos recommandations quant à Christinette. Je vais sommeiller un peu. Avec un "glass" de 'liquide" (chaud). A bientôt, Ami.

Pour être "liquid" il vaut mieux être un "glass"...


Merci pour votre écoute et réaction, cher Hérodote.
Et si vous partez sommeiller, je vous souhaite un bon petit somme alors.

J'ai l'impression d'avoir interverti l'ordre des deux sujets qui nous tennent à coeur. Mais qu'importe !

Je me suis réveillé quand mon chat a sauté sur mes genoux; il se fait mal au changement d'heure. Et me voici prêt à sortir pour aller diner légèrement, car je me sens embarbouillé. J'ai dû déjeuner trop vite ce midi. C'est idiot car j'ai tout le temps depuis des années... mais l'habitude professinnelle crée des réflexes. Bon appétit donc, Cher Guthrie. Pas vu Paulati; Je pense qu'elle avait des examens.

Je suis là Herodote!
Pas d'examen aujourd'hui, mais j'essaie de réviser...

Suis heureux de vous savoir hors des griffes des examinateurs. Demain sera un autre jour. Avec l'opiniâtreté de la biquette qui n'a pas dû être choisie par hasard !...

Je ne connaissais pas Philip Glass, intéressant, j'ai bien aimé
John Adams aussi d'ailleurs.

J'ai moins de temps à passer sur le topic musique ... je loupe des trucs :/

Mathieu! Rejoiiiiiiins nouuuuuuuuus!

Je pense qu'à la prochaine rencontre il faudra faire un échange de son
J'aime découvrir des trucs

Bon, y'a un truc avec Philip Glass - je viens de me l'écouter 5 fois de suite.
Un album en particulier à me conseiller ?

Là, je te mets Nyman.

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L'air de Purcell qui a beaucoup influencé les minimalistes, c'est ce truc en fait.
De plus, interprété par l'extra-terrestre Klaus Nomi, c'est d'une beauté surréaliste.
Avoir tant de talent et ne pas se prendre au sérieux, quelle leçon !
Petit hommage à Klaus Nomi qui a rejoint les étoiles en 1983.

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Ah, j'ai la phobie des clowns! Au secours!

Sinon j'aime bien "if"

Ah bon ?
Pourquoi t'as peur des clowns ?
T'as eu une mauvaise expérience au cirque étant petite ?

J'ai fait un cauchemar avec des clowns quand j'étais petite. Traumatisée depuis =/

Guthrie : Le premier morceau, vous allez dire que je bégaie, me semble être d'inspiration "franckiste" encore. Même économie de moyens, tels ses accords de piano, amenant la voix. On ne dira jamais (je suis sans doute l'un des seuls à le dire) ce que la musique contemporaine doit à Franck. Via Fauré et Debussy. Au commencement était le Verbe, et le Verbe était César Franck. Ceci étant je trouve, en toute logique, cette voix et son accompagnment fort beaux.
Je trouve, sans connaître d'argument qui me guide, plus proche de Morricone, le second extrait de votre dernier cadeau. J'ai cru voir apparaître en noir et blans le visage d'Anouk Amée. Mes mauvais yeux doivent en être la cause. Ce caractère répéttif qui convient au cinéma, ne me parait pas de bon ton au delà de trois minutes dans un autre mode d'expression . Mais c'est sûrement moi qui date. Si je n'étais retenu par les nuances de l'orchestration si subtile du Bolero de Ravel, je m'y ennuierai vite. Mais encore une fois, c'est surement moi qui ai tort, puisque je suis très largement minoritaire. Bonsoir et merci beaucoup.