Le Grand Amour existe-t-il ?

J'ai par contre de plus en plus de mal à croire qu'il puisse exister entre deux personnes de même sexe ...

pourquoi?

Bien que le monde ne se résume pas à mon expérience et que personne ne peut établir de règle et de conclusion définitive ...

J'ai vraiment eu l'occasion de croiser des centaines de personnes dans ce cas, des dizaines de couples du même sexe ...
Et il est malheureusement évident que dans ce cas de figure, les couples sont de plus en plus rares et les couples longues durée sont une exception.
A creuser, on y voit même souvent du "couple libre" ...

Bien entendu, on peut rétorquer à cela que "Grand Amour" et "Vie de couple" ne sont pas (du tout) les mêmes choses.
Mon idéal voudrait que ... mais bon ...

On ne peut vraiment parler que pour soi mais en ce qui me concerne, j'ai beaucoup, mais alors BEAUCOUP de mal à y croire.
J'ai eu la chance de vivre l'amour, la passion, mais étaient ils grands ?
En tout cas, certainement pas longs.

L'amour de mon prochain, lui, j'essaye de le garder.
Le chemin est difficile.

cela n est pas une histoire de sexe mais bien de moeurs que tu sois homo ou hetero, il y a toujours des libertins plus au moins discret.
de meme que mon vecu et mon experience n est pas verité d ou l importance de toujours gratter

Oui et non, c'est l'argument souvent avancé.

Mais très clairement quand on connait bien "les deux parties", si je puis ainsi m'exprimer (quelle drôle d'expression quand même ) ... chez nous y a pas de repère, pas de référent, pas de "pression sociale", tout se fait toujours en "caché" ou dans la discrétion, au bout d'un doigt pointé ... enfin soit, je ne viens pas me faire porte-parole ou martyr, là n'est pas la question.

Je sais que notre époque veut et nous impose de ne jamais rien généraliser ... au risque (ou à la volonté) de ne jamais rien appréhender d'ailleurs ... mais bien qu'il y ait, évidement, des libertins de tout côtés (c'est le propre des libertins, d'être de tout côté ), on peut clairement voir dans des échantillons respectifs un gros manque de stabilité affective dans un des deux camps. N'importe quel homo/gouine te le dira criera.

Evidemment, je ne nie pas, bien entendu, je ne disconviens pas ... que les choses ne sont pas spécialement plus simples pour les hétéros ...

Pour en revenir au sujet, est-ce que les grandes villes ne rendent pas les rencontres plus faciles mais "Le grand amour" plus difficile, soumis que nous sommes à cette génération "zapping" à coups de "Oh, ben je trouverais bien mieux ailleurs (et pour moins cher/d'efforts/de temps)" ?

Plus j'y pense, plus j'ai l'impression que [fleurs-et-petits-coeurs]"Le Grand Amour "[/fleurs-et-petits-coeurs]est aussi rare que surfait.

je pense qu'il n'y aucune différence (autrement que dans la pratique, pour rester précis) entre deux féminins, deux masculins, et entre un féminin et un mascukin.
Au niveau sentimental c'est strictement pareil. La société n'a pas aidé à faciliter la vie des couples homosexuels, c'est certain. La pression sociale s'exerce à fond (Il n'y a qu'à voir la croisade de Mme Boutin). Du coup, les difficultés s' accumulant, les liens se brisent un par un, par usure, par lassitude d'avoir à lutter contre ce que les autres appellent la "normalité";

Quand je dis que je suis veuf, que je n'ai été marié qu'une fois, et après un demi-siècle de bonheur sans nuages, sans une dispute grave, et qui m'a laissé mutilé à vie de toutes les parties de moi-même, on dissimule à peine un sourire. Un couple d'amis plus jeunes, s'exclamait l'autre jour :"Ca, ça fait viex-jeu. Maintenant ce n'est plus comme ça. le grand Amour est Grand oui, mis non pas inusable". Le mien l'était. Autre temps, autres moeurs !
Pourquoi les couples homo qui ont le pacours le plus parsemé d'embuches échapperaient-ils à la loi commune.?

Très bonne phrase Spirale, c'est malheureusement vrai ... je n'ai rien contre le progrès, mais je ne supporte pas le gâchis constant et surtout - le fait qu'il soit organisé ...

Ethereum a écrit:Oui et non, c'est l'argument souvent avancé.

Mais très clairement quand on connait bien "les deux parties", si je puis ainsi m'exprimer (quelle drôle d'expression quand même ) ... chez nous y a pas de repère, pas de référent, pas de "pression sociale", tout se fait toujours en "caché" ou dans la discrétion, au bout d'un doigt pointé ... enfin soit, je ne viens pas me faire porte-parole ou martyr, là n'est pas la question.

Je sais que notre époque veut et nous impose de ne jamais rien généraliser ... au risque (ou à la volonté) de ne jamais rien appréhender d'ailleurs ... mais bien qu'il y ait, évidement, des libertins de tout côtés (c'est le propre des libertins, d'être de tout côté ), on peut clairement voir dans des échantillons respectifs un gros manque de stabilité affective dans un des deux camps. N'importe quel homo/gouine te le dira criera.

Evidemment, je ne nie pas, bien entendu, je ne disconviens pas ... que les choses ne sont pas spécialement plus simples pour les hétéros ...

Je pense que tu te fourvoies beaucoup. Et je parle en connaissance de cause : de mon côté, j'ai aussi bien eu des relations avec des femmes qu'avec des hommes, et la majorité de mes amis sont des homosexuels masculins.
Ce que j'ai constaté, c'est que si chez les hétéros en surface on montre souvent l'image d'un couple parfait, il suffit de gratter pour que tout cela s'écorne grandement. Ils sont nombreux, hommes comme femmes, à mener une double vie. Je ne peux même pas compter le nombre d'amants mariés/en couple que j'ai pu avoir, même dans des situations où je croyais qu'il y avait un véritable attachement entre les deux.
Quant aux homos femmes, on constate souvent le contraire : un attachement très voire trop rapide (la fameuse vanne qui court dans le milieu lesbien et qui dit : "qu'est-ce qu'une lesbienne amène au 2e rendez-vous ? ses valises"...). Mais bon, là encore, cela ne veut pas dire pour autant que cela fonctionne ou qu'il n'y a pas parfois tromperie...
Je pense qu'on est vraiment tous logés à la même enseigne. Et si je peux te parler du couple de mon entourage qui me semble le plus fou amoureux et le plus stable, c'est un couple entre deux hommes. Qui savent passer des moments délicieux ensemble, sans pour autant se gâcher le quotidien (avoir deux appartements, c'est sûr, ça aide : ça n'a rien à voir d'ailleurs mais je crois que le fait de ne pas vivre ensemble est une condition essentielle en ce qui me concerne à l'épanouissement d'un amour profond et durable). Après, je connais aussi des couples hétéro qui fonctionnent, mais assister aux engueulades quotidiennes, aux prises de gueule pour un slip laissé à côté de la machine à laver, moi ça me déprime. Tellement. J'ai peut-être tort mais je me suis toujours juré : tout, sauf ça.

Spirale a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Je n'aime pas trop cette considération qui juge ceux qui osent ne pas rester ensemble quand ça ne fonctionne plus. Oui, à l'époque on réparait ce qui était cassé, mais à l'époque une femme seule avait bien du mal à avoir une vraie place dans la société, à gagner de l'argent : forcément qu'elle préférait rester avec son mari !
Je ne doute pas qu'il y ait des couples anciens qui soient encore profondément amoureux et attachés l'un à l'autre. Mais la possibilité de divorcer, le fait de ne plus faire porter le poids de la honte sur les épaules des célibataires ou des divorcés n'a pas permis qu'on "consomme" l'amour : ça a simplement permis qu'on le vive comme on l'entend.
On s'indigne de ce que les gens partiraient dès la première épreuve, mais personne ne s'est demandé si, parfois, les mises en couple se font pour de mauvaises raisons ? Parce qu'on a peur d'être seul, parce qu'on attend un bébé, parce que l'entourage le souhaite ? Fatalement, un déclic peut se faire quand on a évolué, mûri. Logique alors de vouloir se trouver soi, trouver quelqu'un qui nous correspondra réellement.
Aujourd'hui on assiste surtout à des couples très, très jeunes ; des gens qui vivent ensemble dès 18, 19 ans. C'est ça qui m'inquiète bien plus que la possibilité qu'ils aient (et encore heureux !) de partir quand bon leur semble...

Je suis d'accord avec toi Lux sur le fait qu'il soit bénéfique aujourd'hui de pouvoir se séparer sans ressentir de honte, et surtout que l'on ne se force pas a rester pour de mauvaises raisons.
Il n’empêche qu'il existe aussi nombre de couples qui ont pu traverser des phases difficiles, houleuses, et qui après s’être apaisés, sont très heureux de ne pas s’être séparés et de continuer leur histoire.
C'est ce que je lis dans cette image, la volonte de tenter de reparer, plutot que de jeter l'eponge a la première occasion.
Mais si tu entreprends cette démarche de réparation, il faut effectivement qu'elle soit voulu des deux cotes, et que personne ne force l'autre, la dessus, je te rejoins.
De plus si on constate que cela ne fonctionne pas, oui, la séparation est sans doute salutaire.

D'accord, je comprends mieux. Il est vrai que certains ne tentent peut-être pas... comme je crois que malheureusement, encore aujourd'hui, certains restent parce qu'il est trop compliqué de tout remettre en question.

J'ai un bon exemple dans la famille : 3 séparations, puis un divorce, et maintenant ils sont ensemble. Un couple fougueux, ils ont tout les deux un sacré caractère
Je pense qu'ils sont plus heureux dans leur nouveau mode de fonctionnement, je ne sais pas si ils ont deux apparts ou autre, mais la dernière fois que je les ai vus, ils étaient ensemble comme des petit jeunes
À se séparer, ils ont réappris à se connaître, et à dépasser les "conneries" de tout les jours. C'est en ce sens que je pensais à "réparer" : analyser, comprendre, discuter ... et agir en adulte selon le résultat (ils auraient pu éviter toute ces péripéties, notamment pour leurs enfants ...).

certains restent parce qu'il est trop compliqué de tout remettre en question.

C'est aussi parfois en remettant tout en question, a commencer par soi même, qu'on trouve le moyen de rester, et d’être très heureux dans son nouveau rapport a soi et a l'autre.
Se remettre en question et évoluer n'est pas forcement "perdre" son caractère propre.

Spirale a écrit:

certains restent parce qu'il est trop compliqué de tout remettre en question.

C'est aussi parfois en remettant tout en question, a commencer par soi même, qu'on trouve le moyen de rester, et d’être très heureux dans son nouveau rapport a soi et a l'autre.
Se remettre en question et évoluer n'est pas forcement "perdre" son caractère propre.

Ce n'est pas ce que je dis. Mais quand on a des enfants, une maison achetée ensemble... matériellement ça demande du courage de se dire : on va revendre, on va partager la garde, etc. C'était plus à ça que je pensais, plus qu'à une remise en question intime.

C'est pourquoi j'encourage d'abord la remise en question intime, qui peut sauver le reste s'il y a quelque chose a sauver.
Apres bon... si ça ne marche pas, on ne va pas se forcer a afficher un sourire tous les jours, c'es sur.

Spirale a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

Moi je ne vous cache pas que je suis particulièrement sensible à ce genre de belle phrase, vous me connaissez, mon côté romantique. Je crois que le grand amour et la fidélité sont possibles, non pas par idéalisme, mais parce qu'il existe des personnes qui sont très biens ainsi, et qui n'ont absolument pas besoin d'autre chose. On ne peut soutenir que 100% des gens sont infidèles par essence, et c'est davantage une question de bien être émotionnel que de sexe parfois.

Personnellement, j'ignore si le Grand Amour existe...
Je crois même avoir passé l'âge de me poser la question
Mais en réalité, je me retiens sur ce genre de fil!
En fait, je crois aux "Grands Amours" . Je sais que j'ai raison d'y croire!
Tout simplement parce que je les ai vécus!!
Je dois avoir aussi un peu de chance, c'est ce que disent mes amis
A suivre...

Bonjour à Tou(te)s
Et si, le grand amour, comme le petit amour, n'étaient pas de l'amour !?

Mais de quoi s'agit-il, alors ?

Et d'ailleurs, c'est quoi, l'A/amour ?

Intéressant... Exprimes-toi ! Qu'entends-tu par là ?

oui j'aimerais aussi un developpement sur le petit et grand amour, n'etait pas de l'amour ?

peut etre dans le sens de l'amour universel, de la vie, du genre humain ? comme soeur emmanuelle ou l'abbe pierre qui aimaient les hommes d'un amour inconditionnel et qqsoit leurs parcours, leurs defauts ?

c'est un exemple tres difficile a atteindre, et j'aimerais en etre capable si c'est cela, aimer sans condition le genre humain avec ses forces et ses faiblesses

sinon pour parler du grand amour plus "personnel", c'est a dire en couple, oui il existe, je l'ai rencontre a l'age de 17 ans, nous etions jeunes mais deja en parfaite osmose, d'idees, de visions sur l'avenir, de recherches...

il y a eu des asperites dans notre couple comme toute le monde je pense, mais elles se sont arrondies au fils du temps pour s'epouser et se completer..

28 ans apres, nous regardons toujours dans la meme direction, la meme osmose, la meme flamme dans les yeux quand on se regarde

il est mon mari, mon amant, mon meilleur ami et maintenant mon frere..je ne pouvais pas rever mieux

J'adores les histoires comme ça
J'ai encore du parcours à faire (ma femme aussi) pour arriver à ton niveau je pense ... mais j'y crois profondément

O U I

Beau parcours, Véro !

Encore maintenant oui assurément...

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Chacun a son histoire, chacun a son chemin, l'amour, comme l'éducation des enfants, comme sa propre destinée... fait comme il peut. Il n'y a pas de recettes miracles.

Pour moi ça reste une quête au sens où j'essaie d'entretenir cette flamme qui nous unit avec mon épouse, mais je vis pleinement.

"Aimer, même trop, même mal,
Tenter, sans force et sans armure,
D'atteindre l'inaccessible étoile"

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Nous nous sommes connus (fréquentés sérieusement dirais je) lorsque nous étions en 4ème et aujourd'hui nous vivons la même passion. La même? sans doute pas car rien n'est acquis et la vie est ainsi faite, avec des hauts, des bas, des victoires et parfois des déceptions. Mais nous vivons pleinement cette union en respectant nos espaces de "liberté".

Amour, respect, confiance, honnêteté... rien d'extraordinaire en fait. Je n'ai pas la prétention de dire: "voyez comme on est des winners"... et ne veut aucunement dérouler ma vie sur la toile.

Juste pour dire, Oui le grand amour existe... moi aussi je l'ai rencontré et j'en suis très heureux.

j'aime beaucoup les references que tu as mise the loner