Le libéralisme sous un nouvel angle.
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Le libéralisme sous un nouvel angle.
Je me permet d'écrire cet article pour préciser la notion de libéralisme qui me semble utilisée à tort et à travers dans les médias et par la plupart des gens. J'avais écris il y'a un moment un sujet sur cela, et Abac ( à l'époque sous un autre pseudo) m'avait livré des objections intéressantes auxquelles j'avais essayé de répondre et que j'ai tenté de prendre en compte. Je sens que ça va plaire à Spirale !
" Friedrich Hayek, dernier représentant de la glorieuse phalange des grands économistes autrichiens (Schumpeter, Menger, von Mises...), vient de mourir à l'âge de 92 ans. Intellectuellement, il passait déjà pour disparu dans les années 60, tant les idées de Keynes, son grand adversaire, régnaient alors sur les esprits et dans les gouvernements. Nous pensions que Keynes nous avait livré l'élixir de la croissance à perpétuité et qu'il nous avait définitivement délivrés du chômage. Las! celui-ci est de retour depuis les années 70. Du coup, la pensée de Hayek, souvent qualifiée d'ultralibérale, est redevenue à la mode; les gouvernants eux-mêmes y font volontiers référence, dans le sillage de Ronald Reagan et de Margaret Thatcher.
Hayek est certainement aujourd'hui l'économiste occidental le plus populaire en Europe de l'Est.
En vérité, ce n'est pas un économiste. C'est un philosophe du droit - son oeuvre fondamentale, traduite en français aux Presses universitaires de France, s'intitule d'ailleurs Droit, législation et liberté. Il est le disciple contemporain le plus proche du père fondateur du libéralisme, Adam Smith, lequel n'était pas non plus un économiste mais un moraliste.
Pour lui, comme pour Smith, la clé du progrès et de la liberté est le marché. Tout ce qui contrarie son fonctionnement finit, un jour ou l'autre, par mettre en péril ce progrès et cette liberté. Le livre le plus connu de Hayek, La Route de la servitude, est paru pendant la dernière guerre. Il y démontre que la prétention des régimes totalitaires (fascistes et communistes) à gérer depuis un centre la vie de toute une nation ne peut que conduire à la servitude. Cela s'est révélé exact.
En effet, l'explication est simple : aucun esprit humain, aucun système, aucun modèle mathématique ne peut, dans une économie complexe, embrasser, et donc gérer, l'ensemble des informations. Les imperfections du marché fondent, au contraire, son efficacité. Chacun s'y détermine avec les informations qui le concernent, et tous ces micro- comportements - dans un ensemble flou et plastique - finissent par trouver un équilibre, sans cesse remis en cause et sans cesse rétabli. C'est la main invisible de Smith : chacun, en poursuivant des fins qui lui sont propres (donc égoïstes), concourt sans le savoir à la satisfaction de l'intérêt général. Tel serait le libéralisme dans sa pureté de cristal.
En réalité, la société ne peut fonctionner selon de semblables mécanismes que si elle évolue dans un cadre précis de lois et de contrats. Cela implique la référence à des valeurs morales. Ce libéralisme n'est donc pas une loi de la jungle. Le rôle de la collectivité, évacué du marché, se retrouve ailleurs. Tout l'équilibre d'une société libérale repose sur son aptitude à ne pas laisser l'intérêt personnel se dévoyer jusqu'à remettre en cause les règles - juridiques et morales - sans lesquelles la société elle-même cesse d'exister. Le libéralisme est moral, ou il sombre dans l'anarchie." [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Qu'on ne parle plus du libéralisme comme une machine à détruire et à pomper les richesses, amis des banques et des politiciens : c'est tout ce qu'Hayek critique justement.
Dans La Route de la servitude il montre que l'interventionnisme de l'État a tendance à toujours empiéter davantage sur les libertés individuelles et qu'il peut progressivement conduire au totalitarisme, c'est-à-dire à la servitude des peuples. Il critique sévèrement le socialisme à travers le collectivisme. Pour certains cela signifie égalité, équité, répartition des richesses, néanmoins pour Hayek "la direction centralisée de toute l’activité économique conformément à un plan unique, exposant comment les ressources de la société doivent être consciemment dirigées pour atteindre d’une manière déterminée un but déterminé " sert toujours un petit groupe plus que d'autres, pour les totalitarisme il s'agit d'une élite raciale ou des dirigeants soviétiques. Hayek estime que la planification économique coïncide avec le totalitarisme, la privation des libertés ( on pourrait lui opposer la planification d'après guerre en France...).
En effet toute forme de planification ne peut être mise en place par un parlement mais doit être laissée à des experts, du coup la planification est le choix de quelques uns pour tous, Hayek refuse ce diktat .
" L’individu, s’il veut être capable de réaliser des projets, a besoin au contraire d’une relative stabilité législative afin d’être à même de faire des prévisions à long terme. Sa capacité d’initiative est donc restreinte. Dans une société collectiviste, l’État hiérarchise les priorités et les revendications des différentes tranches de citoyens et utilise le ressort de la loi pour les satisfaire et répondre aux problèmes économiques et sociaux selon les circonstances. Ainsi la loi devient un moyen au service d’une idéologie susceptible de menacer les libertés inaliénables, et de renoncer à l’égalité formelle devant la loi au nom d’un idéal arbitraire, telle la justice distributive dans les sociétés socialistes."
La planification, dont la planification keynesienne qu'il critique, influence directement l'emploi, la consommation, le salaire. La vie des individus se règlent donc sur celle du plan et ils en deviennent dépendants, réduits à de simples "moyens", ce qu'Hayek exècre: un individu dit-il, n'est pas là pour faire tourner la machine économique, ce n'est pas un pion que l'on manipule : les plans échouent pour la plupart car oublie la dynamique humaine, la science économique nous apprend notre ignorance des comportements humains. Il se refuse aux équations keynésiennes pour cela : elles ne peuvent englober les actions des hommes.
" La liberté privée est condamnée au profit d’idéaux abstraits qui ne sont pas forcément partagés par l’ensemble de la population : le « bien être social », le salut de la nation, l’égalité, la justice sociale, le destin de la race aryenne…"
Hayek pointe également la dérive perpétuelle des états socialistes qui "prennent aux riches pour donner aux pauvres", l'Etat se doit de " soupeser à chaque occasion les mérites des groupes et des individus ", ainsi se met en place une forme de méritocratie partiale avec des systèmes de pressions visant à orienter les choix de l'Etat. Pour Hayek c'est au plus fort que cela profite.
D'ou un éloge de la société individuelle par Hayek : il ne faut pas confondre égoïsme et libéralisme, ce dernier est « respecter l’individu en tant que tel, reconnaître que ses opinions et ses goûts n’appartiennent qu’à lui ». Ainsi le recours à la coercition doit être le plus faible possible afin de respecter l’individu. Sur le plan économique, la complexité de l’industrie nécessite la concurrence et l’absence de centralisation. C’est le système des prix qui indique les besoins et les offres de produits. L’administration des prix empêche donc la circulation normale de cette information. La coordination optimale des agents économiques est ainsi compromise.
Mais est-il caricatural sur l'Etat ? Non : «Rien, sans doute, n'a autant nui à la cause libérale que les libéraux qui insistent sur certaines règles, particulièrement le principe de laisser-faire ». L'État peut par exemple légitimement contrôler et règlementer certaines productions nuisibles (toxiques par exemple) ou encore limiter la durée du travail sans que cela ne menace la concurrence.
La liberté qui lui est chère nécessite de « disposer d’un minimum vital pour sa subsistance, [de] se sentir à l’abri des privations physiques élémentaires ». Ainsi l’État peut aussi organiser un système d’assurances sociales et doit se soucier de la politique monétaire. De plus Hayek invite à la création d'une unité politique internationale pour que chacun respecte les principes universels.
" Friedrich Hayek, dernier représentant de la glorieuse phalange des grands économistes autrichiens (Schumpeter, Menger, von Mises...), vient de mourir à l'âge de 92 ans. Intellectuellement, il passait déjà pour disparu dans les années 60, tant les idées de Keynes, son grand adversaire, régnaient alors sur les esprits et dans les gouvernements. Nous pensions que Keynes nous avait livré l'élixir de la croissance à perpétuité et qu'il nous avait définitivement délivrés du chômage. Las! celui-ci est de retour depuis les années 70. Du coup, la pensée de Hayek, souvent qualifiée d'ultralibérale, est redevenue à la mode; les gouvernants eux-mêmes y font volontiers référence, dans le sillage de Ronald Reagan et de Margaret Thatcher.
Hayek est certainement aujourd'hui l'économiste occidental le plus populaire en Europe de l'Est.
En vérité, ce n'est pas un économiste. C'est un philosophe du droit - son oeuvre fondamentale, traduite en français aux Presses universitaires de France, s'intitule d'ailleurs Droit, législation et liberté. Il est le disciple contemporain le plus proche du père fondateur du libéralisme, Adam Smith, lequel n'était pas non plus un économiste mais un moraliste.
Pour lui, comme pour Smith, la clé du progrès et de la liberté est le marché. Tout ce qui contrarie son fonctionnement finit, un jour ou l'autre, par mettre en péril ce progrès et cette liberté. Le livre le plus connu de Hayek, La Route de la servitude, est paru pendant la dernière guerre. Il y démontre que la prétention des régimes totalitaires (fascistes et communistes) à gérer depuis un centre la vie de toute une nation ne peut que conduire à la servitude. Cela s'est révélé exact.
En effet, l'explication est simple : aucun esprit humain, aucun système, aucun modèle mathématique ne peut, dans une économie complexe, embrasser, et donc gérer, l'ensemble des informations. Les imperfections du marché fondent, au contraire, son efficacité. Chacun s'y détermine avec les informations qui le concernent, et tous ces micro- comportements - dans un ensemble flou et plastique - finissent par trouver un équilibre, sans cesse remis en cause et sans cesse rétabli. C'est la main invisible de Smith : chacun, en poursuivant des fins qui lui sont propres (donc égoïstes), concourt sans le savoir à la satisfaction de l'intérêt général. Tel serait le libéralisme dans sa pureté de cristal.
En réalité, la société ne peut fonctionner selon de semblables mécanismes que si elle évolue dans un cadre précis de lois et de contrats. Cela implique la référence à des valeurs morales. Ce libéralisme n'est donc pas une loi de la jungle. Le rôle de la collectivité, évacué du marché, se retrouve ailleurs. Tout l'équilibre d'une société libérale repose sur son aptitude à ne pas laisser l'intérêt personnel se dévoyer jusqu'à remettre en cause les règles - juridiques et morales - sans lesquelles la société elle-même cesse d'exister. Le libéralisme est moral, ou il sombre dans l'anarchie." [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Qu'on ne parle plus du libéralisme comme une machine à détruire et à pomper les richesses, amis des banques et des politiciens : c'est tout ce qu'Hayek critique justement.
Dans La Route de la servitude il montre que l'interventionnisme de l'État a tendance à toujours empiéter davantage sur les libertés individuelles et qu'il peut progressivement conduire au totalitarisme, c'est-à-dire à la servitude des peuples. Il critique sévèrement le socialisme à travers le collectivisme. Pour certains cela signifie égalité, équité, répartition des richesses, néanmoins pour Hayek "la direction centralisée de toute l’activité économique conformément à un plan unique, exposant comment les ressources de la société doivent être consciemment dirigées pour atteindre d’une manière déterminée un but déterminé " sert toujours un petit groupe plus que d'autres, pour les totalitarisme il s'agit d'une élite raciale ou des dirigeants soviétiques. Hayek estime que la planification économique coïncide avec le totalitarisme, la privation des libertés ( on pourrait lui opposer la planification d'après guerre en France...).
En effet toute forme de planification ne peut être mise en place par un parlement mais doit être laissée à des experts, du coup la planification est le choix de quelques uns pour tous, Hayek refuse ce diktat .
" L’individu, s’il veut être capable de réaliser des projets, a besoin au contraire d’une relative stabilité législative afin d’être à même de faire des prévisions à long terme. Sa capacité d’initiative est donc restreinte. Dans une société collectiviste, l’État hiérarchise les priorités et les revendications des différentes tranches de citoyens et utilise le ressort de la loi pour les satisfaire et répondre aux problèmes économiques et sociaux selon les circonstances. Ainsi la loi devient un moyen au service d’une idéologie susceptible de menacer les libertés inaliénables, et de renoncer à l’égalité formelle devant la loi au nom d’un idéal arbitraire, telle la justice distributive dans les sociétés socialistes."
La planification, dont la planification keynesienne qu'il critique, influence directement l'emploi, la consommation, le salaire. La vie des individus se règlent donc sur celle du plan et ils en deviennent dépendants, réduits à de simples "moyens", ce qu'Hayek exècre: un individu dit-il, n'est pas là pour faire tourner la machine économique, ce n'est pas un pion que l'on manipule : les plans échouent pour la plupart car oublie la dynamique humaine, la science économique nous apprend notre ignorance des comportements humains. Il se refuse aux équations keynésiennes pour cela : elles ne peuvent englober les actions des hommes.
" La liberté privée est condamnée au profit d’idéaux abstraits qui ne sont pas forcément partagés par l’ensemble de la population : le « bien être social », le salut de la nation, l’égalité, la justice sociale, le destin de la race aryenne…"
Hayek pointe également la dérive perpétuelle des états socialistes qui "prennent aux riches pour donner aux pauvres", l'Etat se doit de " soupeser à chaque occasion les mérites des groupes et des individus ", ainsi se met en place une forme de méritocratie partiale avec des systèmes de pressions visant à orienter les choix de l'Etat. Pour Hayek c'est au plus fort que cela profite.
D'ou un éloge de la société individuelle par Hayek : il ne faut pas confondre égoïsme et libéralisme, ce dernier est « respecter l’individu en tant que tel, reconnaître que ses opinions et ses goûts n’appartiennent qu’à lui ». Ainsi le recours à la coercition doit être le plus faible possible afin de respecter l’individu. Sur le plan économique, la complexité de l’industrie nécessite la concurrence et l’absence de centralisation. C’est le système des prix qui indique les besoins et les offres de produits. L’administration des prix empêche donc la circulation normale de cette information. La coordination optimale des agents économiques est ainsi compromise.
Mais est-il caricatural sur l'Etat ? Non : «Rien, sans doute, n'a autant nui à la cause libérale que les libéraux qui insistent sur certaines règles, particulièrement le principe de laisser-faire ». L'État peut par exemple légitimement contrôler et règlementer certaines productions nuisibles (toxiques par exemple) ou encore limiter la durée du travail sans que cela ne menace la concurrence.
La liberté qui lui est chère nécessite de « disposer d’un minimum vital pour sa subsistance, [de] se sentir à l’abri des privations physiques élémentaires ». Ainsi l’État peut aussi organiser un système d’assurances sociales et doit se soucier de la politique monétaire. De plus Hayek invite à la création d'une unité politique internationale pour que chacun respecte les principes universels.
Littlewingrunner- Petit Sage
- Messages : 460
Date d'inscription : 24/02/2012
Localisation : Ile de France
Re: Le libéralisme sous un nouvel angle.
Je suis d'accord avec ce développement. La liberté éconnomique n'interdit pas un cadre sinon la liberté des uns sera subordonné à la force des autres. Le liberalisme éconnomique ne doit pas effacer les droits de l'homme et de sa planète. Pourtant, dans une éconnomie mondialisé, fixer un cadre n'est pas une sinécure.
Re: Le libéralisme sous un nouvel angle.
Tout l'équilibre d'une société libérale repose sur son aptitude à ne pas laisser l'intérêt personnel se dévoyer jusqu'à remettre en cause les règles - juridiques et morales - sans lesquelles la société elle-même cesse d'exister. Le libéralisme est moral, ou il sombre dans l'anarchie."
Le libéralisme est moral, si l'HOMME l'est aussi...sauf que l'homme priviligiera toujours son interêt personnel...c'est vraiment utopique de croire le contraire.
C'est pourquoi je ne crois pas au libéralisme moral
Re: Le libéralisme sous un nouvel angle.
moral non mais cadré oui. Un peu comme un contrat de travail qui empêche un patron de faire tout et n'importe quoi.
Effectivement, morale et liberalisme sont un couple atypique
Effectivement, morale et liberalisme sont un couple atypique
Re: Le libéralisme sous un nouvel angle.
Sauf, Loli, que c'est justement ce qui est dit dans la phrase même que tu cites : c'est bien parce que 'homme privilégie toujours son intérêt privé qu'il faut des règles, juridiques et morales, pour forcer la main sur certains points aux individus. Hayek note justement que les pires ennemis du libéralisme sont les partisans du "laisser faire laisser passer" à outrance, au contraire il faut des cadres, ce qu'Adam Smith théorisait déjà par le nom d'aléa moral ( on trouve ça chez Locke, Nozick appelle cela la "clause lockéenne" ).
Le libéralisme est moral, c'est à dire qu'il cherche à établir des normes minimales, l'image donnée par Louisguimel n'est pas totalement fausse, dans lesquelles les individus ne peuvent pas faire n'importe quoi. Il faut forcer sur ce point à une moralité minimum : les libéraux ne sont donc pas utopistes pour un sous.
Pour ce qui est de l'intérêt personnel c'est bien là le réalisme anthropologique des libéraux, chez Mandeville c'est bien parce que l'homme cherche son intérêt personnel que la société perdure et prospère, je te renvoie à la fable des abeilles.
Le libéralisme est moral, c'est à dire qu'il cherche à établir des normes minimales, l'image donnée par Louisguimel n'est pas totalement fausse, dans lesquelles les individus ne peuvent pas faire n'importe quoi. Il faut forcer sur ce point à une moralité minimum : les libéraux ne sont donc pas utopistes pour un sous.
Pour ce qui est de l'intérêt personnel c'est bien là le réalisme anthropologique des libéraux, chez Mandeville c'est bien parce que l'homme cherche son intérêt personnel que la société perdure et prospère, je te renvoie à la fable des abeilles.
Littlewingrunner- Petit Sage
- Messages : 460
Date d'inscription : 24/02/2012
Localisation : Ile de France
Re: Le libéralisme sous un nouvel angle.
Ok, pardon, je n'avais pas bien lu alors..
Mais qui prendra la décision de le rendre moral avec des règles etc?..je veux dire, à la limite ça reste philosophique...mais peux t'il être appliqué ?
Mais qui prendra la décision de le rendre moral avec des règles etc?..je veux dire, à la limite ça reste philosophique...mais peux t'il être appliqué ?
Re: Le libéralisme sous un nouvel angle.
C'est écrit à la fin du post introductif.
Littlewingrunner- Petit Sage
- Messages : 460
Date d'inscription : 24/02/2012
Localisation : Ile de France
Re: Le libéralisme sous un nouvel angle.
Ah oui..okDe plus Hayek invite à la création d'une unité politique internationale pour que chacun respecte les principes universels.
Re: Le libéralisme sous un nouvel angle.
Ça c'est sûr, à commencer par tous les lobbys et influences politico-économique !
L'idée d'une concurrence pure et parfaite ( CPP ) est bien loin d'être mise en place, les réseaux d'informations étant bien trop opaques et rapides pour être clairement suivis quand on est pas trader !
L'idée d'une concurrence pure et parfaite ( CPP ) est bien loin d'être mise en place, les réseaux d'informations étant bien trop opaques et rapides pour être clairement suivis quand on est pas trader !
Littlewingrunner- Petit Sage
- Messages : 460
Date d'inscription : 24/02/2012
Localisation : Ile de France
Re: Le libéralisme sous un nouvel angle.
Et en sachant que 40 % des traders sont des machines qui se déclanchent en cascade, le monde boursier est un joyeux bordel.
Re: Le libéralisme sous un nouvel angle.
Ainsi l’État peut aussi organiser un système d’assurances sociales et doit se soucier de la politique monétaire. De plus Hayek invite à la création d'une unité politique internationale pour que chacun respecte les principes universels..
DE qui peut venir la volonté d'une autre vision monétaire, d'une unité politique internationale ... Sûrement pas des Maffias dominantes ...
D'une élite intellectuelle et morale... ?
D'une réflexion générale , organisée en réseaux libres et non manipulables par les " dominants maffieux" ?
Certains rêvent de modifier ainsi le monde, en suscitant questions et réponses à la base...
Mais il faut du temps et les institutions qui ont fait nos sociétés ( religions, banquiers ou autres) ne sont pas prêtes à laisser faire.
D'ailleurs est-on certain de faire mieux ? Et qui donne l'axe du mieux pour cette société universelle ?
Re: Le libéralisme sous un nouvel angle.
Je pense que ça ne peux venir que d'en bas...pour remonter vers le haut.
En gros, nous avons les politiques que nous méritons.... à l'image de notre société.
En gros, nous avons les politiques que nous méritons.... à l'image de notre société.
Re: Le libéralisme sous un nouvel angle.
"DE qui peut venir la volonté d'une autre vision monétaire, d'une unité politique internationale ... Sûrement pas des Maffias dominantes ..." : Nous sommes d'accord abac. Cette vision ne peut être celle que d'un observateur extérieur qui tend vers l'objectivité, un théoricien comme Hayek par exemple.
Le mieux je pense n'est pas saisit je pense dans sa valeur morale mais dans une valeur utilitaire, une façon d'éviter les erreurs, par exemple en fixant un cadre minimum de vie ( je crois que sur cette idée simple il ne peut y avoir de contestation), pour éviter les inégalités de développements et de production qui créé des concurrences fortement inégales fondées sur l'exploitation des populations de certains pays ( comme la Chine).
Le mieux je pense n'est pas saisit je pense dans sa valeur morale mais dans une valeur utilitaire, une façon d'éviter les erreurs, par exemple en fixant un cadre minimum de vie ( je crois que sur cette idée simple il ne peut y avoir de contestation), pour éviter les inégalités de développements et de production qui créé des concurrences fortement inégales fondées sur l'exploitation des populations de certains pays ( comme la Chine).
Littlewingrunner- Petit Sage
- Messages : 460
Date d'inscription : 24/02/2012
Localisation : Ile de France
Re: Le libéralisme sous un nouvel angle.
Loli écrit :
Alors à chacun de nous, à la base, d'apporter notre point de vue, de l'étayer, de le faire connaître. Pas seulement de voter et de donner caution à ceux qui font nos lois.
Mais également, ce que nous achetons, les loisirs que nous choisissons, notre adhésion ou refus des modes proposées, les relations que nous nouons... sont aussi des modes d'action
En gros, nous avons les politiques que nous méritons....
Alors à chacun de nous, à la base, d'apporter notre point de vue, de l'étayer, de le faire connaître. Pas seulement de voter et de donner caution à ceux qui font nos lois.
Mais également, ce que nous achetons, les loisirs que nous choisissons, notre adhésion ou refus des modes proposées, les relations que nous nouons... sont aussi des modes d'action
Re: Le libéralisme sous un nouvel angle.
Mais également, ce que nous achetons, les loisirs que nous choisissons, notre adhésion ou refus des modes proposées, les relations que nous nouons... sont aussi des modes d'action
Tout à fait !! Soyons exigeants un maximum....c'est ma devise aussi.
Re: Le libéralisme sous un nouvel angle.
abac a écrit:Loli écrit :En gros, nous avons les politiques que nous méritons....
Alors à chacun de nous, à la base, d'apporter notre point de vue, de l'étayer, de le faire connaître. Pas seulement de voter et de donner caution à ceux qui font nos lois.
Mais également, ce que nous achetons, les loisirs que nous choisissons, notre adhésion ou refus des modes proposées, les relations que nous nouons... sont aussi des modes d'action
Je suis d'accord. Même si dans la réalité, c'est plus facile à dire qu'a faire. On vit dans une illusion de liberté. Etre vraiement libre et agir sur la société n'est pas donné à tout le monde. Toutefois, je suis assez naif pour penser qu'il y a un peu d'espoir.
Re: Le libéralisme sous un nouvel angle.
On ne peux pas s'extraire de la société. On peux juste prendre ce qui nous intéresse et laisser de côté ce qui ne nous intéresse pas.
Faire un choix de part nos propres valeurs, c'est déjà pas mal.
Faire un choix de part nos propres valeurs, c'est déjà pas mal.
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