Ma très modeste contribution

Déchéance

Son cœur n’est plus qu’un tas de vieilles cendres humides ,
Balayées par le vent dans l’immense vide

Le tourbillon glacial de la vie,
A éteint ce feu maudit

A vouloir trop donner, à vouloir trop bien faire
Il a rejoint les ombres, il a rejoint l’Enfer.

Ses pleurs, ses cris n’intéressent plus personne,
Comme un enfant laissé seul par sa mère,
Il pleure et tremble d’un air monotone ;
En attendant la mort avec un goût amer


Triste Vie

Toute sa vie il a voulu, toute sa vie il a rêvé,
Vouloir être quelqu’un, vouloir être respecté.

Ce n’est plus qu’un ange déchu
Il pleur, il meurt ; on ne l’entend plus
Trop naïf, trop gentil
Il erre désormais seul dans son esprit.

Au soir de sa triste vie,
Le malade ne guérira plus
N’ayant plus la force, n’ayant plus l’envie
Son âme est partie et ne reviendra plus.

Toute sa vie il a voulu, toute sa vie il a rêvé,
Vouloir être quelqu’un, vouloir être respecté.

Il n'est pas de modeste contribution ! Et celle-ci est vraiment intéressante !

Car une poésie qui émane du coeur, de l'âme, et forcément puissante...

Amitiés,
Olive

J'aime aussi. Que de sensibilité !

Oui, la fibre poétique se ressent...

Merci , merci

Je ne sais pourquoi ou plutôt si, je me sens si concerné par ce très beau poème que j'avais déjà lu lors de ton inscription.

Merci le caméléon , j'ai écrit ces poèmes à une période trouble de ma vie sans vouloir entrer dans les details la transition entre l'ado que j'étais et l'adulte que je suis devenu ne s'est pas faite sans peine. Ces poèmes pour moi ont été le début de ce que certains Franc-Maçons appellent "la construction de son temple intérieur" c'est ce que le Japonais appellent KAIZEN "l'amélioration perpétuelle". Tant de chemin parcouru depuis cette période et tant de chemin encore à parcourir .....

Ah l'adolescence! Que tu sois beau, que tu sois moche, c'est aussi douloureux et notre ressenti alors et bien loin des réalités, ainsi les moches plus tard se découvrent beaux et les beaux moches.

Tu sais s3raf1 (j'aimerais bien connaître ton prénom ! ) ce que tu décris me rappelle mon propre parcours de vie ! Moi j'étais un adolescent rebelle, mais j'ai connu une période pénible entre 20 et 30 ans en gros, et cela m'a orienté vers mes véritables amours : celle qui le partage avec moi (mais qui hélas ne peut pas être toujours à mes côtés physiquement), et bien sûr la poésie ! Véritable langage de l'âme...