Notre union sensuelle

Un poème coquin... Mais mignon.

Nous avions tant respiré, et joui de l'âcre humus,
Sur le tertre doux et turgescent de Sélénée.
Dont j'étais l'Endymion, et toi l'aînée,
Me berçant telle l'admirable Vénus.

Nous avions tant suffoqué sous les ans sombres,
Que nos corps entiers s'extirpaient du néant ;
Dans un coït sur le front d'un géant,
En bas sa cime étalait son ombre.

Notre barge dignement pourvue, prête à accoster ;
Sur les insaisissables rivages de Cythère,
Et pendant que je riais, tu te postais,
Vers moi dans une joie salutaire.

Notre amour, au-delà des chairs et des fibres ;
S'élève dans les sphères silencieuses.
Et l'orgasme qui est nôtre, est libre,
Nos âmes sont affres délicieuses.

Et ce très beau paradoxe est né de nous même ;
Pour les êtres épris rien ne meurt.
Ils sont l'inextinguible lueur,
Des auras qui s'aiment.

Olive.

Effectivement la température augmente.

En tout cas, Olive, je trouve que tu as un réel talent dommage que le temps actuel ne soit pas en ta faveur . A une autre époque, sans doute aurais tu fait fortune bien que je sache que ce n'est pas ton but.

Merci, ce que tu dis me touche beaucoup. Effectivement, j'aurais aimé publier et vivre de mes écrits, mais...

Amitiés,
Olive