Sans inspiration
Le Bandeau sur les yeux forum maçonnique :: Cellules grises...maçonniques ou non :: Culturez-vous :: Littérature
Page 1 sur 1
Sans inspiration
Lorsque ma plume me brûle le bout des doigts,
Je ne vois plus ma belle et ses légions d'anges,
Je ne vois que Lilith et ses succubes étranges,
Qui attise mon effroi !
Lorsque ma plume refuse de répondre, muette,
J'entends crier des harpies, que Bélial appelle !
Des vampires hallucinés, des abysses cruelles,
Triste poésie fluette...
Lorsque ma plume se fane, devient poussière,
Il me faut aller chercher un autre oiseau lyre,
Pour qu'une muse attentive daigne me relire,
Dans l'aube glaciaire.
Lorsque me plume meurt, et qu'elle ressuscite,
Je bourgeonne d'autant de fleurs qu'un rosier !
J'ai tressé longuement mon fin panier d'osier,
Pour cueillir ma réussite.
Et le poète se nourrit de cette manne vitale.
Compromis entre Orphée, Jason, ou Ulysse,
Et c'est alors qu'habilement sa plume glisse,
Loin des heures létales...
La pensée du poète est un sang qui coagule
Dès lors qu'aucune étoile ne vient l'illuminer;
Ne vient faire couler le flot qui sait acheminer,
Le vers à la virgule !
Alors des bêtes, des nuages, de vastes forêts;
Prennent des allures singulières et grouillantes.
Il sort alors son doigt de l'infusion bouillante,
Heureux d'être inspiré.
Olive.
Je ne vois plus ma belle et ses légions d'anges,
Je ne vois que Lilith et ses succubes étranges,
Qui attise mon effroi !
Lorsque ma plume refuse de répondre, muette,
J'entends crier des harpies, que Bélial appelle !
Des vampires hallucinés, des abysses cruelles,
Triste poésie fluette...
Lorsque ma plume se fane, devient poussière,
Il me faut aller chercher un autre oiseau lyre,
Pour qu'une muse attentive daigne me relire,
Dans l'aube glaciaire.
Lorsque me plume meurt, et qu'elle ressuscite,
Je bourgeonne d'autant de fleurs qu'un rosier !
J'ai tressé longuement mon fin panier d'osier,
Pour cueillir ma réussite.
Et le poète se nourrit de cette manne vitale.
Compromis entre Orphée, Jason, ou Ulysse,
Et c'est alors qu'habilement sa plume glisse,
Loin des heures létales...
La pensée du poète est un sang qui coagule
Dès lors qu'aucune étoile ne vient l'illuminer;
Ne vient faire couler le flot qui sait acheminer,
Le vers à la virgule !
Alors des bêtes, des nuages, de vastes forêts;
Prennent des allures singulières et grouillantes.
Il sort alors son doigt de l'infusion bouillante,
Heureux d'être inspiré.
Olive.
Invité- Invité
Sujets similaires
» L'inspiration
» Trous noirs !
» L'astronomie moderne par Bruno.
» Nietzsche - Citations & Contre-citations
» un monde sans hommes
» Trous noirs !
» L'astronomie moderne par Bruno.
» Nietzsche - Citations & Contre-citations
» un monde sans hommes
Le Bandeau sur les yeux forum maçonnique :: Cellules grises...maçonniques ou non :: Culturez-vous :: Littérature
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum