Mademoiselle en mai
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Mademoiselle en mai
Voici l'un de mes derniers poèmes romantique...
Mademoiselle en mai.
La rive est fort accueillante, drue et fleurie.
L'ombre d'un charme, adoucit les chaleurs ;
Elle est toute alanguie, sous la paisible furie,
Des papillons agités, ces légers maraudeurs.
Ses dentelles se mêlent aux pâquerettes ;
L'air faussement lointain, elle est attentive,
Au pas des promeneurs qui alors s'arrêtent,
Pour admirer sa pose, sur l'enivrante rive.
Elle s'imagine être la muse d'Apollon nu !
Feignant la désinvolture et la possession.
Elle jouerait à son tour la nubile ingénue,
Mais elle est reine, au parfum d'obsession.
Son amoureux éperdu la recherche partout !
Elle aime ce jeu qui lui rappelle un jardin ;
Celui où ils jouaient comme deux vrais fous,
A présent ils s'aiment, en un faux dédain.
Des sauterelles, des libellules, une mouche,
Viennent l'explorer, scruter sa chevelure.
Ses lèvres pulpeuses gonflent sa bouche,
Ses pensées s'extasient en cette aventure.
Son corps si chaud n'attend que l'amant !
Ici l'éden lui appartient, et son féal aussi.
Faut-il qu'elle se mire dans le firmament,
Pour être comblée, au fil des jours indécis ?
Il parait alors sur une barque qui s'avance,
Et n'arrive pas à cacher son enthousiasme ;
Un rêve dans l'iris, la belle en est en transe,
Deux amants qui glissent est un pléonasme.
Deux amants alanguis sur la rive odorante,
Que le crépuscule gagne bientôt, et les airs,
Nuancés comme les fleurs des amarantes,
Leur font tout oublier, évanouis dans le vert.
Olive.
Mademoiselle en mai.
La rive est fort accueillante, drue et fleurie.
L'ombre d'un charme, adoucit les chaleurs ;
Elle est toute alanguie, sous la paisible furie,
Des papillons agités, ces légers maraudeurs.
Ses dentelles se mêlent aux pâquerettes ;
L'air faussement lointain, elle est attentive,
Au pas des promeneurs qui alors s'arrêtent,
Pour admirer sa pose, sur l'enivrante rive.
Elle s'imagine être la muse d'Apollon nu !
Feignant la désinvolture et la possession.
Elle jouerait à son tour la nubile ingénue,
Mais elle est reine, au parfum d'obsession.
Son amoureux éperdu la recherche partout !
Elle aime ce jeu qui lui rappelle un jardin ;
Celui où ils jouaient comme deux vrais fous,
A présent ils s'aiment, en un faux dédain.
Des sauterelles, des libellules, une mouche,
Viennent l'explorer, scruter sa chevelure.
Ses lèvres pulpeuses gonflent sa bouche,
Ses pensées s'extasient en cette aventure.
Son corps si chaud n'attend que l'amant !
Ici l'éden lui appartient, et son féal aussi.
Faut-il qu'elle se mire dans le firmament,
Pour être comblée, au fil des jours indécis ?
Il parait alors sur une barque qui s'avance,
Et n'arrive pas à cacher son enthousiasme ;
Un rêve dans l'iris, la belle en est en transe,
Deux amants qui glissent est un pléonasme.
Deux amants alanguis sur la rive odorante,
Que le crépuscule gagne bientôt, et les airs,
Nuancés comme les fleurs des amarantes,
Leur font tout oublier, évanouis dans le vert.
Olive.
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