Quand la pauvreté et la misère sont source d'aliénation

Kalix a écrit:Un pas a sans doute été fait, mais parler de libre arbitre ne m'éclaire toujours pas plus sur ce qu'est l'aliénation.


On entend parfois dire que l'aliénation est un état dans lequel on individu n'est plus lui-même, est dépossédé de lui-même

Luciole a écrit:L'aliénation ne commence t'elle pas lorsque on ne peut agir selon sa volonté mais soumis à une volonté extérieure ou intérieure, consciente ou pas qui ferme les possibilités?

Luciole a écrit:L'aliénation ne commence t'elle pas lorsque on ne peut agir selon sa volonté mais soumis à une volonté extérieure ou intérieure, consciente ou pas qui ferme les possibilités?

Kalix a écrit:Quelle est la différence entre "sa volonté" et une volonté intérieure ?

Yoda a écrit:

Kalix a écrit:Un pas a sans doute été fait, mais parler de libre arbitre ne m'éclaire toujours pas plus sur ce qu'est l'aliénation.


On entend parfois dire que l'aliénation est un état dans lequel on individu n'est plus lui-même, est dépossédé de lui-même

L’aliénation sociale pour moi,   fait du miséreux ou du pauvre un être à l’esprit égaré, qui n’a plus de repères sociaux, il n’est plus lui-même, n’a pas son libre arbitre par suite des conditions extérieures, il cesse de s’appartenir et devient l’esclave d’une seule chose, subsister, s’en sortir, émerger de cette misère ou pauvreté. Il est même manipulable à souhait et susceptible commettre des actes contraire à ses principes, puisque malgré tout, je pense qu’il connait le bien et le mal, même s’il est éventuellement d’un niveau intellectuel inférieur à la moyenne. Pour moi c’est une forme d’aliénation. Je ne sais si je suis dans la bonne voie, mais c’est ce que je pense. Ayant connu des êtres dans le dénuement le plus complet, je peux dire qu’ils ne sont pas libres car obnubilés, aliénés, par une seule chose, survivre surtout lorsqu’ils ont famille nombreuse. J’ai pu aider ces personnes selon mes moyens, mais malheureusement sans pouvoir les sortir de cet état d’où ils tentaient d’émerger tout en gardant leur dignité. Un jour ils ont été expulsés, je ne les ai jamais revus.  Pensez –vous que ces gens étaient libres de leur existence ? Pour moi, n’avoir qu’un objectif, je dirais une obsession s’en sortir, devient une aliénation, car l’être est en outre asservit par la pression sociale.

 

Kalix a écrit:Un pas a sans doute été fait, mais parler de libre arbitre ne m'éclaire toujours pas plus sur ce qu'est l'aliénation.


On entend parfois dire que l'aliénation est un état dans lequel on individu n'est plus lui-même, est dépossédé de lui-même

danielsan a écrit:L’aliénation sociale pour moi,   fait du miséreux ou du pauvre un être à l’esprit égaré, qui n’a plus de repères sociaux, il n’est plus lui-même, n’a pas son libre arbitre par suite des conditions extérieures, il cesse de s’appartenir et devient l’esclave d’une seule chose, subsister, s’en sortir, émerger de cette misère ou pauvreté. Il est même manipulable à souhait et susceptible commettre des actes contraire à ses principes, puisque malgré tout, je pense qu’il connait le bien et le mal, même s’il est éventuellement d’un niveau intellectuel inférieur à la moyenne. Pour moi c’est une forme d’aliénation. Je ne sais si je suis dans la bonne voie, mais c’est ce que je pense. Ayant connu des êtres dans le dénuement le plus complet, je peux dire qu’ils ne sont pas libres car obnubilés, aliénés, par une seule chose, survivre surtout lorsqu’ils ont famille nombreuse. J’ai pu aider ces personnes selon mes moyens, mais malheureusement sans pouvoir les sortir de cet état d’où ils tentaient d’émerger tout en gardant leur dignité. Un jour ils ont été expulsés, je ne les ai jamais revus.  Pensez –vous que ces gens étaient libres de leur existence ? Pour moi, n’avoir qu’un objectif, je dirais une obsession s’en sortir, devient une aliénation, car l’être est en outre asservit par la pression sociale.

conte zen a écrit:

Le Fermier et le Cheval

 
Un fermier reçoit en cadeau pour son fils un cheval blanc. Son voisin lui déclare :
- Vous avez beaucoup de chance ! Personne ne m'offrirait un aussi beau cheval!
Le fermier répond :
- Je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose...

Plus tard, le fils du fermier monte le cheval qui le fait tomber. Le fils du fermier se casse alors la jambe.
- Quelle horreur ! dit le voisin. Vous aviez raison de dire que cela pouvait être une mauvaise chose !
Peut-être celui qui vous a offert ce cheval voulait vous nuire.
Maintenant, votre fils est estropié à vie !
- Je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose... répond à nouveau le fermier.

Par la suite, la guerre éclate. Tous les jeunes gens sont mobilisés, excepté le fils du fermier.
- Votre fils sera le seul à ne pas partir en guerre. Assurément, il a beaucoup de chance ! annonce le voisin
Le fermier répond finalement :
- Je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose...

Le monde est ironique a écrit:

Le pêcheur et le capitaliste

Au bord de l'eau, dans un petit village du sud de l'Inde, un canot rentre au port.
Un américain qui est là, complimente le pêcheur tamoul sur la qualité de ses prises et lui demande combien de temps il lui a fallu pour les capturer.

- Pas très longtemps, répond l'indien tamoul.
- Mais alors, pourquoi n'êtes-vous pas resté en mer plus longtemps pour en attraper plus ? demande l'Américain.

L'Indien répond que ces quelques poissons suffisent à assurer la subsistance de sa famille. L'Américain demande alors :
- Mais que faites-vous le reste du temps ?
- Je fais la grasse matinée, je pêche un peu, je joue avec mes enfants, je fais la sieste avec ma famille.
Le soir, je vais au village voir mes amis, nous buvons du thé au lait et nous chantons. J'ai une vie bien remplie.

L'Américain l'interrompt :
- J'ai un MBA de l'université de Harvard et je peux vous aider.
Vous devriez commencer par pêcher plus longtemps.
Avec les bénéfices dégagés, vous pourriez acheter un plus gros bateau.
Avec l'argent que vous rapporterait ce bateau, vous pourriez en acheter un deuxième et ainsi de suite jusqu'à ce que vous possédiez une flotte de chalutiers. Au lieu de vendre votre poisson à un intermédiaire, vous pourriez négocier directement avec l'usine et même ouvrir votre propre usine.
Vous pourriez alors quitter votre petit village pour Bombay, Los Angeles, puis peut-être New-York d'où vous dirigeriez toutes vos affaires.

L'Indien demande alors :
- Et combien de temps cela prendrait-il ?
- 20 ans, répond l'Américain.
- Et après ?
- Après ? C'est là que ça devient intéressant, répond l'Américain en riant, quand le moment sera venu, vous pourrez introduire votre société en bourse et vous gagnerez des millions.
- Des millions ? Mais après ?
- Après ?...
Vous pourrez prendre votre retraite, habiter dans un petit village côtier, faire la grasse matinée, jouer avec vos enfants, pêcher un peu, faire la sieste avec votre famille, et passer vos soirées à boire du thé au lait et à chanter avec vos amis...

Yoda a écrit:Merci Danielsan, je ne connaissais pas le site gadlu.info

Claude St Malo a écrit:
Tu n'es pas très curieux Yoda