Pétarades !!!

Olive1968 a écrit: La faute à qui ? Peut être à une époque par trop égoiste, par trop obsédée par le rendement, le mépris, l'abus de l'esprit humain.

Et aussi parce que nous sommes bien trop nombreux, dans ce pays comme presque partout sur la planète. 70 millions d'habitants pour nos 550.000 km au carré, c'est de la folie douce. Le pire, c'est que cette démographie nationale galopante suscite la fierté et les encouragements. Le jour où nous serons 150 MM et qu'il y aura une récession sans précédent, qu'est-ce qu'on fera ?

Tuez-les tous ! Dieu reconnaîtra les siens !

Bifane n'a pas tort, mais je ne me souviens pas d'avoir fait le dixième de ce qu'il dit et alors, juste titre, les adultes me rappelaient au silence. Tout enfant devait respecter tout adulte. Bien sûr, les garnements leur jouaient des niches, mais ils savaient, s'ils se faisaient prendre, qu'ils avaient mérité une punition. Dans mon quartier actuel, on n'oserait tout simplement pas faire une remarque à un ado bruyant, les représailles viendraient vite. Un proche voisin va travailler en scooter, le matin très tôt, ça fait un bruit épouvantable. Il ne faudrait rien lui dire, lui au moins, est absent toute la journée, nous n'entendons pas de bruit entre son départ et son retour et pouvons profiter de notre jour de congé.
Mais ce qui "pétarade" encore le plus fort, ce sont les chiens, il faudrait vraiment instaurer un permis de détention, avec preuve d'x heures de dressage/mois. J'aime beaucoup les chiens, mais un minimum d'autorité est nécessaire.

Comme dirait NELSON
Tuez-les tous, Dieu reconnaitra les chiens !

Elixir a écrit: Dans mon quartier actuel, on n'oserait tout simplement pas faire une remarque à un ado bruyant, les représailles viendraient vite.

On en est arrivé là, c'est affolant. Rien ne plus symptomatique d'une société en pleine décadence que ces renversements de valeur. Les glorieux imbéciles qui font les lois, les démagos de tous poils, ont-il jamais réfléchi que plus ils persistent dans l'erreur, plus l'édifice s'écroulera tôt ?

Le bruit appelle le bruit.
Oui, j'ai aussi roulé en vélo avec des cartes dans les rayons, mais à cette époque, c'était le seul bruit que l'on entendait dans le village, mis à part quelques tracteurs plus bruyants.
Aujourd'hui, le bruit est omniprésent. En rue, la circulation s'est intensifiée, les autoradios débordent de puissance, les télévisions sont connectées à des ampli de cinéma, les bistrots sont remplis de clients qui tentent de parler plus fort que la sono du bar, on laisse gueuler les enfants, même au ciné il faut prévoir des boules Quies pour apprécier un film pour enfants.

Lors de nos premières rencontres chez mon ex-épouse, il y a 30 ans, j'étais étonné du niveau sonore de leur télévision. Famille nombreuse, le son y était systématiquement poussé à fond pour passer au-dessus des cris des plus petits lorsqu'ils jouaient. Il lui a fallu du temps pour accepter de mettre notre télé à un niveau correct.

Et pourtant, j'ai aussi eu un ampli de malade et des haut-parleurs à décrocher les lustres, mais avec le temps, on se calme, on apprécie le bon son plus que le son fort (ceci dit, certains disques méritent une petite montée de décibels à l'occasion).

Je pense qu'étant jeune, on aime le bruit, on se sent vivre si les basses vibrent, on se sent hors du monde lorsque les écouteurs sont à la limite de l'intolérance. Mais contrairement à nous, qui n'avions pas ce genre d'écouteur ou de casque, malheureusement, beaucoup de jeunes adultes commencent leur vie avec un capital surdité déjà bien entamé, ce qui peut-être, les incite à monter la puissance pour compenser.

Pour ce qui est des ados irrespectueux, nous avons quelques voisins qui tout comme nous n'ont pas peur de sortir et gueuler lorsque les boutonneux viennent faire leur cirque dans la rue. C'est souvent payant.

Je pense que l'être humain n'a pas été préparé à ça. Je veux dire le fait de vivre dans ces conditions, avec de tels niveaux sonores et de tels comportements sociaux. Mais comment changer les choses ? Je crains que nous devions compter sur les générations qui viennent, en espérant qu'elles prennent conscience des dangers latents.

yaka a écrit:Pour ce qui est des ados irrespectueux, nous avons quelques voisins qui tout comme nous n'ont pas peur de sortir et gueuler lorsque les boutonneux viennent faire leur cirque dans la rue. C'est souvent payant.

Si tu vas parler à leurs parents, tu te rends tout de suite compte pourquoi ces adolescents sont mal élevés et prompts à l'insulte.
Si tu leur fais une remarque directement, ils vont ameuter toute une bande qui viendra brûler les voitures ou casser ta façade à coups de masse.
Ce ne sont pas des adolescents irrespectueux, c'est de la racaille, une mafia, des délinquants.
Au moment où ils font du bruit, les forces de l'ordre n'interviennent pas pour si peu, et puis, le temps que ces Messieurs se déplacent...
Et quand tes pneus sont crevés, qui aura vu quelque chose ?

Ceci me rappelle un bref épisode lors de mon retour d'Angleterre.
J'étais dans le train de banlieue, direction Londres, et un jeune avait un casque collé sur les oreilles, musique à fond. Il s'assoie dans le train, et deux minutes après (nous devions être 4 à tout casser) - un gars l'interpelle. La quarantaine, un type normal qui devait aller au travail. Il lui demande de baisser le son - que sa musique commerciale ne l'intéresse pas, le djeuns fait un bruit bizarre et regarde ailleurs. Il répète en insistant, sans se lever ni rien, le jeune grogne un coup et baisse le son.
Tentez de faire ça à Paris ...

Les "générations qui viennent !" Olive !
Ce seront celles qui auront été élevées par la génération actuelle/

On ne met pas du vin nouveau dans une vieille outre... Rappelez-vous l'Ecriture, puisque vous êtes croyant.

Il faut changer les vieilles outres. Et la société qui les a laissé devenir ce qu'elle sont (j'en reviens toujours à mon refus et de la brutalité et des réformettes)

Oui, excellente la parabole des vieilles outres. Surtout que celles-ci à force d'être vieilles sont devenues poreuses.
Bizarre, cette permissivité ! Ici, par exemple, les ados sont tout ce qu'il y a de plus charmants. Il faut dire que quand on est très tôt élevé à l'Irouléguy, ça vous charpente son homme...

Pimbi : Quand on vit dans l'interdit on se permet tout.
c'est un réflexe bien humain et je dirai même bien animal.
Enfermez un chien, bonasse et lècheur, pendant assez longtemps dans une enceinte en fer, sur lequel ses crocs n'auront pas de prise. IL deviendra un monstre d'agressivité, cherchant à mordre ce qui passera à sa portée. Ce n'est pas du laxisme mais de la lu-ci-di-té !
Peut-être que dans votre région, comme dans la mienne étant jeune, on a conservé un certain sens de l'éducation par ses propres moyens, en étant rigoureux pour l'essentiel. Il n'y a pa de mystère. le cycle urbain n'est pas propice à cet épanouissement. Pourquoi ? Parce qu'il est urbain. !

Quand on pense au sens figuré de ce mot "urbain" et de ses dérivés, dont "urbanité"... On marche là aussi cul par dessus-tête. Je suis trop viux et vous me voyez me battre avec mes moyens, bien légers, je sais. Alors qu'attendez-vous ?

Herodote a écrit:Les "générations qui viennent !" Olive !
Ce seront celles qui auront été élevées par la génération actuelle/

Hélas, ce sont les gens raisonnables qui utilisent la contraception.

Toujours la même plaie. La surpopulation.
Vivement qu'on se prenne une bombe sur le coin de la gueule; les survivants auront de la place !

Herodote a écrit:Les "générations qui viennent !" Olive !
Ce seront celles qui auront été élevées par la génération actuelle/

On ne met pas du vin nouveau dans une vieille outre... Rappelez-vous l'Ecriture, puisque vous êtes croyant.

Il faut changer les vieilles outres. Et la société qui les a laissé devenir ce qu'elle sont (j'en reviens toujours à mon refus et de la brutalité et des réformettes)

Je n'ai pas fait allusion à la prochaine.

Elixir a écrit:

yaka a écrit:Pour ce qui est des ados irrespectueux, nous avons quelques voisins qui tout comme nous n'ont pas peur de sortir et gueuler lorsque les boutonneux viennent faire leur cirque dans la rue. C'est souvent payant.

Si tu vas parler à leurs parents, tu te rends tout de suite compte pourquoi ces adolescents sont mal élevés et prompts à l'insulte.
Si tu leur fais une remarque directement, ils vont ameuter toute une bande qui viendra brûler les voitures ou casser ta façade à coups de masse.
Ce ne sont pas des adolescents irrespectueux, c'est de la racaille, une mafia, des délinquants.
Au moment où ils font du bruit, les forces de l'ordre n'interviennent pas pour si peu, et puis, le temps que ces Messieurs se déplacent...
Et quand tes pneus sont crevés, qui aura vu quelque chose ?

Tiens ! On dirait mon quartier ! Et j'éviterai de vous faire un exposé à son sujet car il risquerait d'être assez long... Elixir a parfaitement résumé les choses.

Olive, j'ai parlé de mon quartier, dans ma ville ; je suis conscient que dans d'autres lieux ce n'est pas aussi paradisiaque que chez nous. Je me suis empoigné avec un père dans l'attente de la police, après que ces gamins aillent bousculé mon épouse. Mais très étrangement, alors que ce gaillard aurait pu me mettre au tapis en 2 secondes, il m'a écouté et laissé venir les autorités ; c'était, pour lui, l'occasion de montrer à ses rejetons que tout n'est pas permis.
Ses guignols ont recommencé, une fois, en cassant un bien public ; j'ai donc été retrouver le père qui a du s'organiser avec les autorités communales.
Et depuis ... ces (ses) ados ne passent plus dans le quartier ; font-ils d'autres conneries autre part ? Se sont-ils calmés avec l'âge (deux ans ont passé depuis). Aucune idée, mais si c'était à refaire, je n'hésiterai pas ... mais pas dans ton quartier où il semble que ce soit définitivement irrécupérable.

Oui, irrécupérable c'est le mot !

Car pour changer les choses il faut de la bonne volonté, et je crains que cette vertu soit une denrée rare par ici...

Je pense que pour la majorité , la masse non-pensante qui vivre assis ne semblant aucunement concerné par ce qui les entoure.
j'observe que chacun sait crier sur tous les tons ce bout d'os qu'on nous a jeté espérant nous détourner de la réalité pour un temps pour éviter que tous ensemble les citoyens n'expriment leur mécontentement et , honte sur nous, leur nonos est devenu pour beaucoup "réalité" et même certitude...
"J AI DES DROITS..." je ne peux plus entendre ces mots sans avoir à lutter contre la haine qui monte en moi...ayant beaucoup oeuvre dans l'aide sociale , on me la jeté au visage dans toute les langues jusqu'à la nausée...
Car affirmer qu'ils ont des droits nos contemporains savent le faire mais imaginer qu'il existe aussi des devoirs semble impossible
donc persuadé de bénéficier "des droits" , on se permet tout se fichant royalement de ceux du voisin ou de l'existence de cette qualité nécessaire à la vie en société... le civisme
Chacune pense qu'a son petit confort illusoire ne prêtant attention aux autres que pour les jalouser.
Pour moi avec la musique il faut du son et je passe du punk à Mozart en passant par la techno et je suis capable d'imaginer le cauchemar que ce doit être pour d'autres mais je m'offre certains moments de délire et continuerai à organiser deux trois nuits blanches par années passées avec les amis.
mon voisin du dessous est sourdingue et adore le foot donc l'immeuble sait suivre le match ou connaître les infos depuis l'étage de "papy"
Plus bas habite mon bourreau , un enfant qui pleure ... une horreur pour moi
etc etc etc pourtant il n'existe aucun conflit nous avons tous d'excellents rapports avec les autres grace au dialogue que nous entretenons...
Tous ont mon numéro de téléphone et savent qu'il doivent m'appeler si un de mes délires sonores me prend alors qu'ils sont malade ou simplement avide de silence...Chacun accepte les "tares" des autres et vice et versa tout en sachant qu'en cas d'overdose le dialogue est possible et ce sans agressivité.
Le générateur de cet inconfort social est l'agonie de la solidarité . Fait dont tous se contrefichent n'en connaissant pas la valeur ni l'usage que celle ci peut avoir.
Ils ont des droits sans avoir eu à les gagner; n'ayant vécu aucune lutte , ils semblent croire que leurs "droits" sont inébranlables...je crois que le réveil sera brutal pour l'humain.

Personnellement je ne vois pas ce que je pourrais ajouter à un tel exposé baton de dédale, je suis entièrement d'accord avec toi...

La communication est un pouvoir, mais son utilisation s'appauvrit de nos jours. Prendre conscience que le respect et le dialogue sont des valeurs très puissantes est quelque chose qui pourrait être libérateur. En tous cas soulager une grande partie des maux qui nous assaillent. Mais pour cela il faut un socle éducatif plus solide, ce qui la plupart du temps n'existe quasiment pas.