PRIERE

Bravo pour l'orthographe !
Ca se lit bien plus facilement et on s'imprègne de ce que vous voulez exprimer mille fois mieux que lorsqu'il faut débroussailler votre texte des fautes qui l'encombraient. je n'en ai pas découvert une.

Pour ce qui est du poème, je le trouve moins inspiré que votre "paraphrase pour un petit prince" (c'est le ttre que j'utilierais pour le précédent). Peut-être est-ce parce que le GADLU et moi n'avons rien à nous dire. Peut-être n'êtes-vous, assourdi par le vacarme précédent, en état de vous laisser aller tout sensiblement à votre lyrisme, qui semble une des particularités de votre personnalité. Cette fraternité de fer qui fait que jamais le phare qui guide dans les tempêtes ne s'éteint (je suis breton, et ça ressort malgré moi), cette fraternité trouverait, à se poétiser si vous retrouviez votre souffle à vous. je veux dire : si vous laissiez votre souffle lyrique s'en aller au vent !...

Merci pour vos compliments. Surtout pour l'orthographe.
J'éspère que mon souffle lyrique ne s'envolera pas trop loin étant dans le pays du mistral.

Spoiler:

Il vous reviendra, chargé de senteurs orientales avec un peu de sable du désert, comme on en voit un film sur les voitures quand le vent souffle du Sud. Et vous aurez une inspiration différente. Même par temps calme, le lyrisme trouve où s'exhaler. Y a-t-il un vers, qui en pleine tragédie, exprime mieux, dans une situation terriblement dramatique, la paix apparente et bouleversante à la fois que ce rythme, très lyrique, cassé en quatre morceaux par le génie du poète :
"Mais tout dort/ Et l'armée/ et les vents/ et Neptune" (Racine, "Iphigénie"). Il arrive que la poésie se résolve en musique. C'est le cas. Chez vous, elle se résout en formes, comme Apollinaire dans ses "Calligrammes".

La poésie, la musique, la peinture sont complémentaires pour ne pas dire identiques. Elles nous procurent des émotions et c'est cela le principal. C'est le langage de l’âme.

Et la sculpture, sans doute plus dans votre cas. On sent, à vous lire, qu'il vous manque une troisième dimension. Et, je le suppose, cela s'accentue du fait de votre dyslexie.
Rappelez-vous Baudelaire (déjà cuit et recuit par moi qui adore ce résumé de l'Art):"Les parfums, les couleurs et les sons se répondent..."
"Il est des parfums frais comme des chairs d'enfant,
"Doux comme des hautbois, verts comme des prairies,
"Et d'autres corrompus, riches et triomphants"

Cela m'interpelle en effet. Mais en serais je capable d'apporter plus de volume je suis à des année lumière d'un Baudelaire.

Vous n'êtes pas Baudelaire et vous ne le serez jamais. De même personne n'a jamais plus été, hors d'eux, Racine, ni Goethe, ni Cervantès, ni Dante, ni Camoëns. Si vous arrivez à bien maîtriser votre style, en même temps que vos idées jusqu'au point où vous voudrez laisser aller l'un ou les autres, vous écrirez, dès lors, de la poésie qui n'aura rien de comparable qu'à vous-même. Ce sera votre originalité qui fera que vous serez reconnu au vers près, à l'hémistiche près. Redoutez surtout l'englûment dans un courant général. Il n'y a de vraie poésie qu'originale et unique. Je n'aurais pu écrire votre "Paraphrase pour un petit prince". S'il y a une Unicité, c'est bien l'Unicité artistique. On la crée, on la porte et on la dépose. Unique.

Je ne sais que répondre à cela. Et c'est rare de moi .

Laissez votre inspiration en repos. Un souffle l'éveillera. Vous n'êtes jamais obligé de me répondre ni à un autre d'ailleurs. Un éclair jallira à un moment et vous vous sentirez poussé à dire ce que vous ressentez. Ce sera bien ainsi.

Savez-vous que notre grnd Racine, celui qu nous donna des vers merveilleus et des tragédies immortelles pour le monde entier, écrivait ces mêmes tragédies...en prose. On en a même conservé une, grâce à la piété filiale de son fils Louis Racine, "Iphigénie en Tauride". Après quoi, il allait retrouver ses vieux amis Boileau, Molière (avant leur brouille) et La Fontaine et leur annonçait tout naturellment :"ma tragédie est faite. Il ne me reste plus qu'à l'écrire". Racine avait inventé ...le scénario !
Même chose pour vous: laissez flotter les idées. Attrapez la plus rétive (qui est sans doute la plus précieuse) et domestiquez-la en vers accomodés avec les autres et les accomodant à son tour.
Si je vous ai un peu distait avec cette anecdote véridique (j'ai lu cette scénario de tragédie écrit de la main de Jean Racine), tant mieux et ne vous souciez pas de me répondre si vous ne sentez pas quoi dire. Bons rèves !

(je ne participe pas, mais j'aime vous lire tout les deux)

Bonsoir, je passe par là ...je suis nouvelle mais chapeau à Willyloge pour son tres beau poème...j'adore, merci pour cette lecture.